Banquet pour fêter l'Indépendance 1456

Louis-Napoléon sourit lorsqu'il vu entrer sa fiancée.
Celle ci vint parler au Comte son cousin.
Il baisât la main de sa fiancée puis dit :
- Bonsoir, J'espère que le voyage d'Arles jusqu'en Avignon n'a pas été trop long. Je le fait tout les jours moi.
Il se tourna vers son cousin :
- Votre Grandeur, je vous présente Algaranna Athléa Sciudenti, ma future femme. Veuillez l'excuser si elle ne respecte pas le protocole, mais elle n'a pas l'habitude de rencontrer des "grandes" personnes.
Puis il répondit à ce que le comte avait dit à propos de son fils adoptif :
- Oui bien sur, j'ai déjà commencer un peu son éducation. Mais maintenant qu'il sait marcher et parler, il vas falloir commencer sérieusement. Après tout, même si je ne suis pas noble, je suis membre de l'une des plus puissante famille de Provence, et il devra se montrer digne de cela.
En effet, avec un membre juge, comte et vicomte, deux membres maires d'une ville en Provence, dont un Baron, plus encore la petite fille du comte Gabriel, on ne pouvait pas dire que c'était une petite famille insignifiante.

- Votre Grandeur, me permettez vous de prendre congés ? J'aimerais manger un peu, et présenter ma future femme à notre cousin Louis-Philippe.

Tixlu salua une à une chacune des personnes présentées par son hôte, et leva un sourcil à la remarque du Comte de Menton

Eh bien, vôtre grâce, voici une question on ne peut plus pertinente. A tout vous dire c'est au titre de l'amitié qui me lie de longue date au Marquis que je me suis déplacé pour le voir. Je viens donc en mon nom propre et sans velléité politique. J'adopterai position neutre vis-à-vis de l'indépendance proclamée du marquisat, mais me ferai une joie de passer ces quelques heures avec le marquis.

Elle écouta Xariane et suivit le regard de la jeune Femme. Elle lui murmura:

Vous pourriez me le présenter. De cette façon, vous pourriez le voir sans attirer l'attention sur vous.

Elle n'attendit pas la réponse de Xariane et enchaîna tout de suite.

Vous savez après votre départ de Forcalquier plusieurs événements ont chamboulé ma vie.

Elle s'arrêta de parler et ne pu s'empêcher de le regarder. Un noble ne viendra pas me parler pensa-t-elle.

Je disais que ces événements m'ont conduit à Brignoles. Vous voulez un verre de vin?

Xariane sourit à l'offre de présentation que Ysabelle lui fit.


Non je ne peux pas boire...
Je pourais vous le présenté en effet mais je ne sais s'il aura beaucoup de temps vous savez il est très occupé en se moment...

Vous êtes à Brignole alors? Si vous plait bien, pouvez-vous passer un bonjour à Monsieur Thorshiel?...

Elle se leva et les jambes un peu chambranlante mais elle ne le laissait pas paraitre. Seul ceux la connaissant bien pouvais le savoir. Elle murmura alors à Ysabelle.

Alors venez avec moi dame Ysabelle je vais vous présenté le père des enfants que vous avez soignée.

Elle se dirigea tranquillement vers le Baron de Fréjus se tennant droite un air plus ou moins froid, comme si rien était, du moins en extérieur car à l'intérieur elle brûlait. Elle s'arrêta à quelque pieds de lui ne voulant pas le déranger dans la discution elle attendait que le Baron finisse sa discution.

Nous, Soldats de Fayence, avions pour mission d'escorter les époux de Forcalquier Pégase et Kinna au banquet du Marquisat. Ceux-ci ayant reçu des menaces provenant de certaines membres du Comté et craignant pour leur sécurité.

Après moultes péripéties sur le chemin qui les menaient de Forcalquier en Avignon, ils arrivèrent enfin. Dame Kinna était Haut Fonctionnaire Marquisal et une inconditionnelle de la Provence Indépendante. Elle était tellement heureuse de se rendre à ce banquet, que nous la soutiendrons et la défendrons comme nous l'aurions fait pour notre Baronne. Celle-ci était en sécurité et bien représentée par Dame Kinna et son époux.

Nous avons fait descendre du carosse Dame Kinna et son époux Pégase et les avons annoncer.

Kinna et son époux Pégase firent leur entrée dans la salle du Banquet et se dirigèrent vers Lordfear pour lui rendre hommage selon le protocole.

Kinna très altière et fière d'être au bras de son époux, salua les connaissances comtales et s'en fut avec lui, rejoindre la tablée de Pitouf, Micka, Ysabelle et Xariane.

Elle les embrassa et ils s'assirent tous deux avec leurs amis. Ceux-ci les abreuvèrent d'un petit vin pétillant à faire rosir n'importe quel visage. ils levèrent leur verre en portant un toast à cette Provence qu'ils aimaient tant et pour laquelle ils oeuvraient avec foi.

Très surprise de l'entrée fracassante d'Archimbaud, mais le connaissant bien, elle essaie de retenir un éclat de rire.
Elle apprécie infiniment les qualités de son conseiller, même s'il a parfois des manières un peu brusques, il est toujours de bon conseil, et c'est justement ce qu'elle demande à ses proches.
Bien sûr un silence se fait soudain dans l'assistance à leur entrée.
Elle se dirige directement vers le Marquis et le salue respectueusement en souriant

"Messire LordFear, veuillez pardonner notre retard, la route est longue depuis la Bretagne.

Nous avons fait au plus vite, malgré les routes peu sûres et certaines frontières fermées.

Je suis très sensible à votre invitation qui me rappelle de bons souvenirs."

L'arrivée de Rekkared ayant été annoncée, il pénétra dans la salle et alla en quête de la personne qui l'avait invité : Kalanquin de Cianfarano dit Lordfear, Marquis des Alpes Occidentales.

Soudain, il entendit ces paroles d'Archimbaud :

"A mort le roi de France,
A mort l'empereur du SRING,
A mort la reine de France, son bâtard et son amant,
A mort les persécuteurs,
d'ici ou d'ailleurs !"

Rekkared préféra répondre tout haut et simplement à cette provocation volontaire :

« Le régicide n'est jamais souhaitable, sauf s'il s'agit de tyrans. Mais aujourd'hui, je n'entrerai point dans la polémique, car l'essentiel est que chaque peuple soit heureux sous la souveraineté qu'il aura choisie. Alors, abstenons-nous de cracher sur nos voisins, recentrons nos chants sur l'objet unique de cette fête, et chantons en cœur des chants plus joyeux :

Vive le peuple de Provence !
Vive la Provence ! »

L'arrivée fracassante d'un certain breton accompagnée d'une noble dame surprit Pinss. Surtout lorsque le breton annonça la venue de la Reyne de Bretagne. Apparemment, le jeune homme avait loupé un épisode, il en était resté à la Grande Duchesse. Puis le conseiller de la Reyne chanta qu'il fallait abattre l'empereur. D'un air rêveur, Pinss tourna la tête et admira négligemment le mur.

« On va dire que je n’ai rien entendu. » chuchota-t-il au comte Cassandre, toujours à ses côtés.

Interrompu dans ses discussions familliale par la vaillance des termes du : "A mort l'empereur du SRING", Fingal avait réaccordé toute son attention à la salle, constatant avec plaisir que l'archiviste Rekkared avait parlé en des termes outrement préférable.

"Vive le peuple de Provence, il attrapa le verre que lui tendait sa mère, n'en buvant que très modérément, délicieux. Et bien pour ce qui de la Franche-Comté, il marqua il pause, ô tu sais tu l'as quitté. Je pense que tu y serais tu en repartirais aussi. Les mêmes sont toujours persuadé d'être supérieur aux autres, ainsi va toujours la Comté.
D'ailleurs, il faudrait que tu me présentes à vostre Marquis, Messer Kalanquin de Cianfarano dict Lordfear, c'est de lui que j'ai reçu invitation et j'aimerais lui faire acte de ma présence."

La Languedocienne semblait peu joviale mais d'une verve diplomatique impressionante. A sa présentation, il ne put que noter ses nombreux postes et à ce qu'on lui avait raconté dernièrement, elle serait ordonnée abesse sous peu.
Sa curiosité vis à vis de la comtesse ne fit que conforterson impression de Grande Dame qu'il éprouvait vis à vis d' Arwen

Madame, si vous voulez bien me suivre, je vous conduis à elle.
J'espère que la compagnie des enfants ne vous importune guère, et même si, vous les appréciriez avec beaucoup de plaisir, tellement ils sont adorables.
Enfin, nous ne sommes pas ici pour parler marmaille, mais pour feter ce qui nous réunit aujourd'hui, notre Indépendance.

Il prit deux verres en passant, histoire de trinquer avec le jus de fruit de la comtesse. Tout en arrivant, il se courba en lançant malicieusement un

Comtesse.
Je vous présente Dona Zouzouille, envoyée de languedoc à l'occasion.

Driweg n'en croyait pas ses yeux !
Non seulement son père ne l'avait toujours pas remarqué alors qu'elle lui faisait quasiment face, mais en plus la Grande-Duchesse de Bretagne venait de s'arrêter à coté d'elle pour saluer le Marquis sans lui adresser le moindre regard.
Le coeur de la jeune femme se serra et des larmes de déception lui montèrent aux yeux. Elle se détourna rapidement de la table et se pencha sur son fils pour lui souffler :

_ "Tu saluera Tante Evenice lorsqu'elle sera disponible. Je vais me promener, mon ange. Sois sage... enfin, sois un Brocéliande."

Elle embrassa Riwan Nathan sur le front et s'éloigna sans un mot. Après avoir erré une bonne dizaine de minutes parmi les invités, la bretonne crut remarquer un visage féminin qui ne lui était pas inconnu. Elle se dirigea vers la jeune femme. A mesure qu'elle se rapprochait, elle essayait de se souvenir de son nom. Alors qu'elle arrivait tout à fait devant elle, Driweg s'exclama :

_ "Dame Mickaelle ! Quel ravissement que de vous rencontrer de nouveau !"

Le jeune homme avait sursauté en entendant les paroles d'Archimbaud. Il se dit à lui même: après tout, on ne peut guère attendre d'élégance d'un gueux.
Du haut de ses 13 ans, il ne comprit pas pourquoi être venu avec ce rustre. Diplomatiquement c'était du plus mauvais effets.

Puis ce fut Son Altesse Grand-ducale qui fit son entrée. Tout en grâce et en élégance, elle. Et a ce moment un éclair jaillit dans sa tête. Comment mieux mettre en évidence un mangifique bijoux qu'en le présentant dans une simple boîte en bois ?
Décidément, il avait beaucoup à apprendre.

A ce moment sa Baronne de mère le laissa seul. Un instant désapointé, il lui répondit:
Bien sûr madame ma mère. Je saurais faire honneur à notre Nom, je vous le promet.

Il avait voulu la rassurer car il avait bien vu qu'elle était décu que sa Souveraine, celle qu'on appellait affectueusement Reine, ne l'ai point salué. Mais une Souveraine à l'étranger se doit de tenir son rang.

Il resta là, interdit. Il hésitait entre aller tirer la manche du papy ducale, ou aller goûter les spécialités locales.