Banquet pour fêter l'Indépendance 1456

[HRP : Riwan, je te répète qu'on avait convenu que tu avais 12 ans. Tiens ta parole et change ta signature stp]

Driweg vit une adoooooorable petite tête blonde s'approcher pour lui demander s'il pouvait goûter la boisson du pays.

_ "Mon chéri !" s'exclama-t-elle, le visage illuminé, en lui collant un baiser gorgé d'amour sur le front. "Que veux-tu ? Du vin provençal ? Je ne sais pas si cela est bien raisonnable. Tu sais que je n'aime pas que tu touches à l'alcool. Mais si ton grand-père apprend que je t'en ai empêché, il va encore me sermonner en disant que c'est être breton que de boire au berceau. Alors, tiens, prend mon gobelet. N'y trempe que le bout des lèvres, mon coeur."

Le pauvre Fingal avait du mal avec le germain, mais il fallait dire qu'il n'avait certainement pas encore eu le temps de l'étudier. « Können, Fingal, pas kennen ! » chuchota le jeune baron à son chancelier le plus discrètement possible. Et à côté, l'on se mettait à causer des langues de plus en plus étranges et inconnues, chose qui ébahissait le jeune homme. Parlait-on réellement tant de langues dans ce monde ? Pinss ferma les yeux un instant pour essayer d'oublier ces bavardages incessants et incompréhensibles. Quand il les rouvrit, le chancelier marquisal était à ses côtés, provoquant le sursaut du jeune homme. Fufanu s'adressa aux deux francs-comtois.

« Pour le moment, je vais très bien, cette petite cérémonie est parfaite. Je suis certain que mon chancelier vous en dira autant, puisqu'elle lui a donné l'occasion de revoir sa mère. N'est-ce pas ? » Sourire niais qui voulait dire "n'est-ce pas qu'ils sont mignons". Pinss laissa son ami répondre à la question concernant les tensions. Il ne savait pas pourquoi le gamin avait décidé de ne pas suivre l'avis - plutôt l'ordre - de la comtesse de ne pas se rendre au banquet, et n'aurait pas aimé compromettre les minces relations qui unissaient la Provence et la Franche-Comté. Peut-être n'était-ce qu'une crise d'existencialisme de son ami, mais peut-être qu'il y avait une très bonne raison.

Können... Kennen... que de nuances. Cette langue toujours plus utile à faire un peu d'esbrouffe en taverne qu'en diplomatie sonnait bien trop étrangères aux oreilles du jeune Chancelier qui ne connaissait nullement un Germain d'institutions reservé aux autres mais pas à lui qui ne parlait seulement qu'a partir de ce qu'il avait pu entendre de ci et de là.
Quoi qu'il en etait ce n'etait pas maintenant que Fingal aurait l'occasion de reprendre la discussion avec sa très chère mère, le Chancelier du Marquisat arrivait à son tour.

"Messer les comtois, comment allez vous. J'espère que le spectacle offert par les tensions franco bretonnes ne vous donne pas l'envie de partir ?
- Pour le moment, je vais très bien, cette petite cérémonie est parfaite. Je suis certain que mon chancelier vous en dira autant, puisqu'elle lui a donné l'occasion de revoir sa mère. N'est-ce pas ?
- Tout à fait mon ami. Bonjour Messer Fufanu, oui je crois que c'est la cérémonie à laquelle j'ai eu plus grande joie d'être, loin de nous l'envie de nous en aller."

Thyxia se rendit compte que son cher fils n'avait pas changer d'un cheveux finalement,elle salua le sieur Fufanu,souria et se presenta

Enchantee de vous connaitre,permetter moi de me presenter Thyxia De Clarensac Procureur de la CSMAO

Elle fit une legere rotation à droite

Voici mon bien aimé fils ,chancelier de la franche comte,qui m'a fait le plaisir de venir voir si j'etais encore en vie,comme vous avez pu le juger il a comme qualite enfin peut etre que pour certaine personne cela ne l'ai pas ,mais pour moi si ,de ne pas avoir sa langue dans sa poche[/i]

Elle salua Dame da Pazzi qui s'inquiétait du motif de la dispute et laissa parler son Chambellan.


"Vous voyez Dame da Pazzi qu'un breton quel qu'il soit, pourtant pacifique de nature, ne peut laisser passer une insulte sans avoir une vive réaction.

Je comprends votre inquiétude, mais je suis très fiere de l'attitude de Messire Archimbaud, il respecte en tout point notre devise "Kentoc'h mervel eget bezan saotret" et je sais que tout breton digne de ce nom en aurait fait autant.

Maintenant que l'incident est clos, nous allons aller profiter de l'accueil chaleureux de notre hôte et goûter aux excellents mets présentés."

Boun-jou Moussu Baroùn,

C'est un plaisir pour moi que de pouvoir etre céant en cette occasion.
Quant à votre occitan, il est parfait, savoir accueillir est en effet le fondement mesme de cette langue, et vous le fîtes for bien. Vous avez également eu droit à tout mon savoir sur votre occitan.
Ces quelques éclats de voix sont à déplorer, mais for heureusement ils n'ont pas débouché sur pires offenses à votre hospitalité, les gens devraient pourtant savoir garder leurs animosité aux écuries lorsqu'ils sont invités, ce serait la moindre des civilités...

Guilhem sourit à la proposition du chancelier

Aristote puisse vous entendre, mon ami, Aristote puisse vous entendre... dit il tout en levant son verre

Citation :

Quoi de plus beau qu'une amitié désintéressée.

Mickaelle ecoutait ce qui se passait autour d'elle. Elle faillit s'étrangler avec un morceau de la viande qu'elle venait de mettre en sa bouche

keuff fff herdkkk

Elle se rua vers le buffet et avala une grande rasade d'eau. Une fois n'était pas coutume ..

Le chancelier marquisal ayant laissé tomber les comtois, Pinss se trouvait à nouveau sans étranger à qui adresser la parole. Apercevant une dame qui paraissait bien seule près du buffet, il se dit qu'il tenait là une nouvelle chance de démarrer une conversation intéressante. Alors qu'il s'approchait d'elle, elle s'étouffa sous les yeux ébahis du jeune baron.

« Holà, noble dame, auriez-vous besoin d'aide ? » s'enquérit-il lorsqu'il fut arrivé à sa hauteur.

Mickaelle sourit au travers des larmes qui avaient perlées d'avoir failli s'étouffer et regarda le jeune Baron

Noble Sire, je vous remercie infiniement de votre sollicitude, mais je crois que je vais mieux... Je me présente : Mickaelle de Sabran. Il me semble vous avoir déjà croisé il y a quelques mois lorsque je travaillais à notre Chancellerie. Notre Provence vous plait -elle ? Le chant des cigales y est comparable à nulle part ailleurs ... L'avez vous remarqué ?

Elle sourit un peu narquoise

Pinss fit un grand sourire. Son interlocutrice semblait aussi bavarde que lui, ce qui signifiait qu'il ne l'ennuierait ptete pas avant au moins quelques minutes s'il commençait à lui causer. Il avait très bien choisi.

« Je suis ravi de vous rencontrer. J'ai déjà entendu parler de vous, il me semble. N'avez-vous pas été chancelière marquisale, fut un temps ? Ou alors j'me trompe totalement, mais il me semblait que c'était à la même époque que j'étais chancelier impérial. » Sourire. « Oui, la Provence me plait bien, son chant des cigales aussi. Mais c'est plutôt son climat agréable que j'y aime, un climat incomparable à celui que nous devons supporter tous les jours en Franche-Comté. Le froid, la neige, le vent, le gel, et autres, ne sont pas ce que je préfère, voyez-vous. »

Ayé donc déjà, pour la pluie et le beau temps, c'était plié (puisque je disais tout à l'heure qu'il ne manquait que ça pour que les paroles du jeune homme figurent au rang des plus ennuyeuses de l'Histoire - pour ceux qui suivent pas).

Citation :

« Je suis ravi de vous rencontrer. J'ai déjà entendu parler de vous, il me semble. N'avez-vous pas été chancelière marquisale, fut un temps ? Ou alors j'me trompe totalement, mais il me semblait que c'était à la même époque que j'étais chancelier impérial. »

Sourire .. le jeune Baron commençait à l'amuser. Son ton quelque peu ironique lui plaisait. Prend un air faussement compatissant à l'évocation des rigueurs de l'hiver Franc Comtois

Non vous ne vous trompez pas, j'ai été d'abord Chancelière pour le Comté puis Chancelière marquisale. Vous étiez sans doute présent également à l'intronisation du Marquis ? non ? Par le Cardinal Inorn .. Vous restez longtemps parmi nous ?


Bon .. çà c'était fait. On recadrait les rencontres faites. On savait où et quand. Mais pourquoi parle t il de la pluie et du beau temps grand dieu ? Peut être va t il chanter lui aussi ?

Pinss remercia sa mémoire pour lui avoir dicté quelque chose de pas trop bête à dire et en plus qui soit juste et qui lui permette ainsi - au moins temporairement - de ne pas passer pour un idiot.

« Non, je n'ai pas eu le plaisir d'assister à l'intronisation du marquis. Je ne sais plus vraiment si j'étais chancelier impérial à l'époque, mais je n'étais pas encore... réconcilié disons avec les indépendantistes provençaux. S'interrompit, l'air plus sérieux. Eh bien je resterai tant que je serai ambassadeur en Provence. Montre le gamin un peu plus loin. Voici mon chancelier, d'ailleurs. »

Heureusement, on avait dévié du fâcheux sujet météorologique, et la conversation prenait un tour un peu plus intéressant.

je n'étais pas encore... réconcilié disons avec les indépendantistes provençaux.

Les yeux de la baronne se mirent à pétiller. Décidemment la conversation prenait un tour amusant. Elle offrit un large sourire et, un peu goguenarde

vous n'étiez .. Celà veut dire que vous l'êtes à présent ?

Prenant un air innocent elle avance ..

La France Comté serait prête à reconnaitre officiellement notre indépendance ?

Montrant les bretons du regard
Eux l'ont fait. Et l'amitié qui nous lie est franche et profonde.
Tente un sourire gracieux

Eh bien je resterai tant que je serai ambassadeur en Provence. Voici mon chancelier, d'ailleurs. »


Je serai ravie de vous croiser dans les couloirs de notre chancellerie donc. Je suis ambassadrice de Provence près la Bretagne et près l'Anjou...

Votre Chancelier ? Ce jeune homme ? Il semble bien jeune .. Je connais très bien sa mère, elle est une amie. Nous travaillons souvent ensemble à notre Cour d'Appel.

Citation :

Fufanu se dirigea ensuite vers les deux languedociens qui débattaient en occitan. Il fallait quand même savoir ce qu'il pouvait bien se raconter !

Rekkared entendit les paroles adressées à Guilhem et répondit lui aussi :

« C'est aussi un plaisir d'être ici, et je préfère faire fi de paroles de certaines personnes, afin que cet événement se déroule pour le mieux.

Oui, levons notre verre à une méditerranée forte et paisible, telle qu'elle fût au temps de la Pax romana ! »

Pinss semblait gêné par les questions de la baronne.

« Mes opinions n'ont guère d'intérêt aux yeux de la chancellerie de Franche-Comté. Je suis tout à fait prêt à reconnaître cette indépendance, mais la comtes... la Franche-Comté n'a pas l'air d'être dans le même état d'esprit que moi. Je le déplore, mais je n'y puis rien. Vous noterez tout de même que la Franche-Comté le reconnait théoriquement si l'on regarde l'organisation des ambassades à la chancellerie : la Provence y est classée, avec la Bretagne, parmi les régions indépendantes. Mais bon, ce n'est qu'un détail, et ça ne change la vie de personne. Après une moue désapprobatrice, Pinss suivit le regard de la baronne. Oui, bien sûr, mais pour eux c'est plus facile. Ils n'ont pas, à ma connaissance, d'autorité qui leur interdirait de reconnaître votre indépendance. Vous me direz, les provinces impériales non plus puisqu'il n'y a rien qui dirige la diplomatie impériale. Mais c'est une autre question... » Il commençait à divaguer. Montrer ses doutes dans le système impérial n'était certainement pas la meilleure chose à faire en présence d'autant de Provençaux. « En quelque sorte, vous travaillez avec les provinces proches du royaume de France mais... avec des relations tendues. C'est intéressant. » Nouveau sourire (Pinss espèrait que ce vin infect ne lui eût pas rosi les dents). « Oui, il est très jeune, mais il n'en est pas moins efficace. Enfin... il a des détracteurs, par chez nous, comme toute personne brillante. Soupir. La Cour d'Appel Marquisale, dites-vous ? Il paraît que la nôtre recommence tout juste à fonctionner. Il aura fallu du temps... »

Lui voyant un air gêné, elle sourit et se dit qu'elle n'abordera plus de sujets dérapants ou risquant de le mettre mal à l'aise..à moins que ..

La Cour d'Appel Marquisale, dites-vous ? Il paraît que la nôtre recommence tout juste à fonctionner. Il aura fallu du temps...

Ah ? la Franche Comté a une Cour d'Appel indépendante ?

Se souvient qu'ils ont failli brûler le matin même en place d'Aix un pauvre messager faisant un appel au nom de l'Empereur du Sring (rien que le nom l'amuse) appel à des avocats ou autres juristes, et que le messager n'a pu que prendre ses jambes à son cou pour éviter bûcher et torches promises par des provençaux farceurs.

Au fait ? Connaissez vous notre Chancelier ? Euh je veux dire .. Chancelier Comtal .. Messire Yoyoletroll ?

Pinss perdit tout de suite son air gêné, et la regarda d'un air surpris.

« Non voyons, je parlais de la Cour Suprême Impériale. Cela fait des mois qu'elle ne fonctionne plus ! Il y a eu plusieurs commissions de réforme, et apparemment une d'elle à abouti puisque la nouvelle Cour doit être en état de service. »

Le jeune homme usait et abusait de modalité, et ce n'était pas par plaisir. En tant que chef d'institution impériale, il n'était même pas informé de ce genre de choses. Heureusement, il y avait les annonces faites au peuple. Mais cela encore faisait partie des sujets interdits pour la soirée.

« Je l'ai rapidement croisé à l'ambassade récemment. Mais je l'avais déjà vu à la première commission de réforme de la cour suprême impériale. Comme quoi... » Air pensif. « J'étais chancelier impérial à ce moment-là. C'était avant que je ne démissionne pour euh... raison personnelle dirais-je. Et vous, pourquoi n'êtes-vous plus chancelière marquisale ? Si ça n'est pas indiscret. » ajouta-t-il précipitamment.

touchée ! se dit elle .. mais il ne m'aura pas comme çà .. et sourit ..

C'est indiscret .. mais je vous répondrai .. J'ai donné ma demission .. pour euh .. raisons personnelles ? Je manquais de temps et je voulais me consacrer plus à la Provence. Savez vous que chez nous, si nous sommes Conseillers du Marquisat , nous ne pouvons nous présenter aux elections populaires ? Je préfère, contrairement à certains, à ce que j'ai pu voir ailleurs, le verdict des urnes même s'il ne m'est pas favorable.