Banquet pour fêter l'Indépendance 1456

Arwen salua poliment et respectueusement les trois hommes qu'elle ne connaissait pas lorsque le Marquis les lui présenta, répétant plusieurs fois leurs noms dans sa tête afin de ne pas oublier. Puis son époux parla à son tour, elle ne lui avait pas dit non plus à quel point elle le trouvait élégant et charmant ce soir, mais la fierté devait se lire dans son regard. Les mois ensemble et les disputes n'avaient pas eu d'impact sur leur amour, bien au contraire et partager cette soirée avec lui était un plaisir et un honneur pour elle. Elle fut sortie des politesses par sa fille lui tirant à nouveau sur le bras

"Maman, Maman j'ai faim"

Elle regarda Jarl et sourit avant de se baisser pour parler à Melvina alors qu'elle entendit Melvin dire "moi aussi" dans les bras de Jarl. Elle prit un ton doux et maternelle tout en désignant une table de buffet non loin de la main

"Va voir là-bas avec ton frère ma chérie, tu trouveras tous les gâteaux et gourmandises que tu veux. Mais ne va pas plus loin surtout, je ne vous surveille."

Elle lâcha sa fille un peu inquiète tout de même, se disant qu'elle aurait du demander à Gudule de venir pour les surveiller. Puis elle prit son fils pour le descendre des bras de son époux, mais celui-ci était encore accroché à ses cheveux. Elle retint un petit rire, attendrie

"Allez Melvin lâche Jarl s'il te plait, sinon tu ne vas pas pouvoir aller avec ta soeur"

Cela fonctionna de suite l'appel des gâteaux fonctionnant toujours bien avec lui. Elle les laissa partir à côté ne les lâchant pas du regard. Puis se tourna vers son époux pour s'installer à la table tout en discutant

"Je crois qu'on aurait du dire à la nourrice de venir quand même, il va falloir les surveiller de près là"

Elle gardait toujours un joli sourire accroché à ses lèvres et tenta de lâcher son époux du regard pour suivre la discussion et éventuellement s'y mêler. Puis une Dame s'approcha de la table pour saluer le Marquis, étant non loin elle la salua de la tête sans parler pour ne pas les couper. Elle observa les mets sur la table ne sachant que prendre, mais son ventre commençait à gronder légèrement. Ne se décidant pas elle prit le plat le plus près et proposa à son époux de le servir avant de se servir elle-même. Puis elle vit un serviteur la regardant bizarrement, elle rougit légèrement en reposant le plat réalisant que ce n'était pas à elle de faire cela. Elle lança un regard à la fois rieur et ébêté à son époux qui voulait bien dire qu'elle n'était pas au point pour ce genre d'évènement. Il faut dire que d'habitude elle faisait partie des organisateurs et participait au service, cela était bien plus amusant d'ailleurs. Elle commença à manger de la façon la plus correcte possible, écoutant toujours et surtout gardant toujours un oeil sur leurs enfants

Procureur de la CSMP Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 28/09/2007

Thyxia avait hesiter à se rendre à cette fete,ne connaissant pratiquement personne,enfin personne beaucoup de vu seulement,elle avait eu peur de deranger plus que autre chose mais on etait venu l'avertir de l'arrivé de son fils,et cela depuis le temps qu'elle ne l'avais pas vu ,l'occassion n'etait pas a laisser passee,la voila dans la salle saluant ces connaissance mais cherchant du regard Fingal Second

Marquise de Provence Nombre de messages : 14718 Date d'inscription : 14/05/2007

Hersende, près d'un buffet, vit arriver les deux jeunes enfants de la Comtesse et intercepta le regard inquiet de cette dernière qui les regardait s'éloigner d'elle, prise par les obligations de sa charge.

Elle décida de lui ôter ce souci et prit donc en charge la surveillance des enfants. Elle s'approcha de Melvin et Melvina et les aida à se faire servir.

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Hersende de Brotel
Banquet pour fêter l'Indépendance 1456 - Page 3 Marqui12

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 25/05/2007

Peu apres que Jarl se soit présenté, il entendit Melvin, murmurer un "moi aussi" a la demande de Pitance de sa soeur...Ses cheveux auraient un peu de répit....Lorsque sa femme s'approcha de lui pour prendre le petit bout d'homme, et le reposer a terre, il sentit le ventre de son ange pres du sien, et ne put s'empécher de poser sa main sur cette rondeur prometteuse....Le regard toujours plongé dans le sien...

Finalement, le petit melvin se décida a descendre...l'irresistible appel des sucreries avait eu raison du fier jeune garcon...

Pour ce qui est de la Surveillance, nous nous relaierons, je pense que malgré leur petit age, il ne nous poseront pas trop de soucis...

Il sourit tendrement, hasardant lui aussi de temps en temps un regard vers le buffet ou se trouvait les enfants...

Aussitot qu'il se retourna vers sa Wenou , quelle ne fut pas sa surprise en la voyant manger ainsi...bien vite, ses yeux pétillerent...c'était la comtesse de provence la plus naturelle et la plus adorable qu'il n'yavait jamais eu a n'en pas douter...

Je suppose que c'est dur de ne pas aider a l'organisation, quand on est présidente des cigales...tu ne dois pas avoir a un rougir, mais au contraire, en être fière...tu es merveilleuse dans ta spontanéité...

Il lui murmura ces mots doux alors qu'il avait un peu plus tôt entendu le marquis les introduire une fois de plus..Ensuite, il tenta lui aussi de suivre le fil de la conversation de la tablée, s'interessant...puis, alors qu'il se retournait, il vit hersende aider leur descendance a se nourrir

Tiens, on dirait que les petits ont trouvé quelqu'un pour s'occuper d'eux...Hersende en personne...

Il avait été étonné, et scruta la tête de sa Wenou, pour y voir les changements s'y opérant...Ils n'avaient pas l'habitude de voir hersende comme cela, mais ce n'était pas plus mal...

Il retint les noms, se les répétant intérieurement : Almaric duc de Brocéliande, Le grand maitre de l'ordre St michel Lothaire van Kessel, ainsi que tixlu le pair de france et duc de la palisse. Il regarda chaque personnage dans les yeux, avec une lueur de sympathie pour Godgaby, qu'il avait toujours trouvé louable dans ses actes...

Louis-Napoléon entra dans la pièce. Elle était magnifiquement décorée, comme prévu au comité des cigales.
Il vit beaucoup de personnes qu'il connaissait, mais il reconnu quelques personnes de visage, des Français sûrement.
Il vit son cousin le comte de Menton prés du marquis et de quelques têtes couronnées.
Il tenait un petit garçon par la main, Louis-Nicolas, son fils adoptif.
Il hésita un peu, puis décida de s'approcher du marquis et des personnes importantes.
Il saluât les personnes qu'il ne connaissait pas en regardant leurs couronnes pour deviner leurs titre.

Il se tourna vers son cousin Gabriel et dit une révérence:
- Votre Grandeur, Bonsoir.
Il se tourna vers la comtesse de provence dont il baisa la main et son époux :
- Bonsoir Comtesse, Bonsoir Capitaine.
Il se tourna vers Driweg et lui baisa la main :
- Bonsoir, Baronne.
Il regarda le jeune adolescent qui accompagnait la baronne :
- Bonsoir jeune homme.
Il regarda le marquis puis fit une révérence
- Bonsoir Votre Majesté.
Il fit une révérence à Tixlu :
- Bonsoir votre grandeur.
Puit à Amalric :
- Bonsoir votre grandeur.
Et enfin à Lothaire :
- Bonsoir Sire.

Fatiguer de toutes ces salutations, il se tut. Il ne resterait pas longtemps avec le marquis et les autres nobles, il se souhaitait pas les déranger.
Il regarda son fils adoptif :
- Dit bonjour, Louis-Nicolas.
Le petit fit un geste ressemblant à une révérence et dit, d'une articulation à peine compréhensible :
- Bossoir...
Il se diriga vers le comte de Menton Godgaby, qui serait bientôt son parrain pour l'enlacer. Louis-Napoléon fut gêner. Mais il pensa à sa fiancée, Misslafan, qui, peut-être, pourrai venir.

Cadavre Nombre de messages : 467 Date d'inscription : 10/05/2007

Mickaelle s'approcha de Thyxia qui semblait se faire toute petite dans son coin et lui tendit un verre plein de vin pétillant.

Bonjour ma belle. Tout va toujours bien à Brignoles ? J'ai entendu dire qu'Axle avait été réélu. Pour ma part, je déménage pour me rapprocher de mon fiancé à Marseille.

Rekkared venait de Paris où il avait eu affaire, resterait pour la fête d'indépendance, puis s'en irait en son fief du Languedoc. Rekkared se présenta donc dans ses plus beaux atours pour cette fête d'indépendance et demanda :

« Veuillez annoncer l'arrivée de Rekkared, baron de Saint-Félix près de Vinassan en Narbonnais au Languedoc, héraut sigillant, maître de la Librairie du Roi. Nous avons reçu invitation de Kalanquin de Cianfarano dit Lordfear, Marquis des Alpes Occidentales. »

Gardes Marquisaux Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 02/06/2007

C'est avec un plaisir non dissimulé que Karistal franchit la herse du château, saluant les gardes marquisaux au passage.
Il revenait en ces lieux pour le divertissement, cette fête revêtait une signification d'importance et pleine de sens à ses yeux.
Il n'eut aucune difficulté à trouver la salle de réception, guidé par l'echo des convives et les personnes discutant ci-et-là dans les couloirs, se faisant plus nombreuses au fur et à mesure qu'il atteignait son objectif.
Il marqua un temps d'arrêt avant de pénétrer dans la salle immense.
Il sourit face à cette ensemble hétérogène, "noblesse et roture...".
La luminosité reflétait de toutes parts, les couleurs étaient chatoyantes, l'immobilisme architectural se noyait derrière les tenues d'apparat, les buffets présentaient un grand choix de mets variés aiguisant les sens, les visages des belles dames rayonnaient estompant ainsi la prestance des hommes, le tout formait un tableau que Karistal ne pourrait oublier.

Il s'avança parmi les invités, essayant d'apercevoir quelques connaissances.

Invité

Gabriel avait vu les invité arriver et s'avancer auprès du Marquis qui lui avait fait l'honneru de le présenter. Un honneur en effet car il n'était pas la personne en charge des relations étrangères et ses positions et théorie sur la place des classes, n'n faisait pas une personne apprécié par les plus populaire. Quoi qu'il en soit il remarqua l'attention du Marquis et, touché, se leva pour saluer. Il en connaissait certains d'autres pas.

Messire Lothaire, mes respects, j'espère que notre Provence vous est agréable pour vous y voir revenir encore de nombreuse fois.

Puis il se tourna vers le Duc de Brocéliande dont le nom était connu de tous à travers les royaumes, de sorte qu'il n'était pas besoin de le présenter.

Votre Grace, c'est toujours un honneur de recevoir des membres si important du Grand Duché de Bretagne. Peut être pourrez vous nous parler plus longuement des problèmes que rencontre la Bretagne ces temps ci et des perspectives pour sortir de la crise de manière pacifique?

Il se retourna pour faire face au Duc de Lapalisse, le marquis n'avait pas besoin de souligner qu'il s'agissait d'un pair de France. Un pair de France se reconnaissait aisément.

Votre Grace, je suis enchanté et un peu surpris de voir un membre de la Pairie en notre modeste domaine, surtout alors que la France a signé avec l'Empire un traité prévoyant de ne pas reconnaitre les provinces dissidentes.
Ne prenez pas mal mes propos, ce n'est pas leur but, mais je me demande si la pairie ne prendrait pas mal le fait qu'un de ses membres soit présent à l'anniversaire d'indépendance d'une justement, de ces "provinces dissidentes".

La Comtesse Illustre de Provence s'avança alors accompagné de son mari, qui avait fait l'effort de venir mais qui, d'après ce que Gabriel en savait, était, tout comme lui, peu familier de ce genre de mondanité. Gabriel salua la Comtesse comme il se devait ravi de la voir présente ce soir. Après les quelques remous qu'il y avait eut, il craignait son absence. L'indépendance de la Provence fété par le peuple sans sa Comtesse aurait été bien triste.

Alors que la Comtesse semblait essayer de s'en sortir avec ses enfants, Gabriel entendi une voix familière, celle de Louis Napoléon, mais avant qu'il n'ait le temps de parler le petite Louis Nicolas lui sauta dessus.

Et bien, mon enfant, en voila des manières, allons que vous ai je deja répété, pas de sentimentalisme en public. Allez filez donc vous distraire, et surtout n'oubliez pas, vous êtes un Von Wittelsbach, en partie mais quand même, alors soyez fier.

Puis il se retourna vers son cousin.

Son éducation va devoir être stricte et il faudra s'y mettre vite, un jour il deviendra quelqu'un d'important et comme toute notre famille il devra faire honneur à notre nom. Je me fais vieux, mes terres sont vastes et je ne suis pas un ingrat même si ma famille est nombreuse. Cet enfant sera un jour un représentant de la Provence et il doit apprendre dès maintenant que la noblesse doit être l'élite d'une province.
Enfin laissons cela, il sera temps d'en parler plus tard. Oh, une petite remarque mon cousin. Votre Grandeur est la façon de parler à un Comte, pour un Duc il s'agit de votre Grâce. Une petite erreur mais rien de grave, nous n'avons que peut souvent à recevoir des Ducs chez nous il faut dire.

ALors que la senechale lui comtait ses luttes avec ce cygne, il la vit s'eclipser pour faire son hommage aux invites, tel etait son role....

Il tourna la tete et contempla la sale, il ne put que sourire a l'action qui se deroula entre son cousin Gabriel et le fils de son cousin LN, decidemment la famille etait au rendez vous, il ne manquait plus que ses petits cousins et tous le monde serait reuni... Ne voulant deranger la table des invites du Marquis, il vit Hersende, tentant de s'occuper des enfants de la comtesse Arwen,.. il s'approcha d'elle et lui dit en rigolant...

Justement je suis en quete d'une nurse pour mes enfants. le poste vous interesse t il Comtesse Hersende? je vous promet le gite et le couvert dans ma baronnie....

Souriant de plus belle en voyant les garnements, il bu une gorgee de vin avant de se faire servir un autre verre

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 06/11/2007

Xariane enfila sa plus belle robe et alla au banquet. Elle n'avait pas trop envie mais elle se dit qu'elle pourrait peut-être connaitre une personne sur place.

Elle entra dans la salle et vit plusieurs nom connu. Elle saluat doucement et poliment Dame Arwen de la tête,puis, elle vit Ysabelle assise non loins à une table. La faim l'ayant quitter depuis quelques jours elle ne voyait pas l'importance d'aller se chercher à mangé immédiatement.

Elle vit Deubs du coins de l'oeil, malgré tout, elle se tourna face à lui il était dans le coins du buffet. Elle le saluait sobrement de la tête se penchant légèrement et fermant les yeux quelques secondes.

Ensuite, elle alla voir Ysabelle avec un sourire.

Puis-je m'asseoir à vos côtés dame Ysabelle?

Marquise de Provence Nombre de messages : 14718 Date d'inscription : 14/05/2007

Bonsoir Deubs... Oui, je me reconvertis! Quoique... n'oublie pas que mon premier métier dans mon village a été celui de maîtresse d'école... Je crois qu'il m'en reste encore une certaine nostalgie.
En plus ces deux-là ont l'air charmant...

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Hersende de Brotel
Banquet pour fêter l'Indépendance 1456 - Page 3 Marqui12

Les yeux du jeune homme brillait.
A à peine 13 ans, il était invité à un banquet regroupant les plus illustres d'Europe. Son grand-père discutait même tranquillement avec un Souverain.

Même si, grâce à la position de sa famille, depuis sa plus tendre enfance il fréquentait la plus haute noblesse bretonne, il était intimidés. Tant de gens qu'il ne connaissait pas !
Il fallait prendre garde à ne pas commetre d'impairs, sinon son humiliation serait terrible. A ce moment, il béni dans sa tête sa mère qui avait eu la sagesse de le pousser à apprendre les règles protocolaires. Se tenant bien droit, le regard fier, il les mettait en application aussi bien qu'il pouvait.

Pinss avait à peine posé la main sur la porte de son ambassade qu'un page arrivait derrière lui, aussi rouge que s'il avait couru le marathon. Le temps qu'il reprenne son souffle, le jeune baron aurait eu mille fois l'occasion d'entrer et de lui claquer la porte au nez, histoire de pouvoir passer une soirée tranquille et qu'on arrête de le narguer à propos du banquet qui débutait actuellement et auquel il n'avait pas le droit de participer. Mais il n'avait pas envie de se faire détester d'un provençal, même page.

« Messire…
- Oui, c’est moi.
- Pffff, pffff, pfff… soufflait l’autre.
- … je vois. Puis-je savoir ce qu’on me veut ?
- Chépa… un gamin qui dit être le chanceli… »

Pinss jura. Apparemment, ce ne serait pas aujourd'hui qu'il pourrait se reposer.

« Je vois. J’arrive. Laissez-moi juste le temps de... »

Le page n'entendit pas la suite de la phrase, mais il en comprit le sens lorsqu'il vit apparaître un jeune homme beaucoup plus élégant que le débraillé à qui il faisait face quelques instants plus tôt. On aurait presque pu imaginer qu'il avait arrangé sa tignasse, s'il n'y avait pas ce monstrueux épi qui gâchait le tableau.

Le page l'emmena là d'où il venait. La foule était déjà beaucoup plus nombreuse, et Pinss crut reconnaître la couronne marquisale au milieu d'un groupe de personnes fort équipées de blasons multicolores. A côté de cet amas de splendeur qui scintillait de couronnes et autres ornements, un gamin, encore plus jeune que Pinss, scrutait l'assistance d'un air béat.

« Messire chancelier… Me voilà, dit-il simplement. Il paraît que je ne suis plus privé de banquet ? La comtesse aurait-elle dépassé son quota d’avertissement pour les conseillers comtaux pour que tu te permettes de ne pas suivre son avis ? »

Cassandre arriva au banquet, bien qu'il n'avait aucune envie d'y venir pour voir un défilé de dinde ou de coq gonflant la poitrine dans leur beau habits alors que le peuple manque de choses, il vint quand même...avec un peu de chance certains de ses amis comme le Comte Gabriel ou le Baron de Fréjus serait surement présent...Cassandre se mit donc en quête du baron de Fréjus, direction buffet...

au passage il dit à son fidèle serviteur de ramener dans ses poches quelques brins de maïs tant la pénurie se fesait sentir dans son village de Toulon parce que le comté continuait à acheter les biens des villages et n'était pas capable d'importer...

il arriva devant le buffet et réclama un verre de vin, ainsi qu'une cuisse de volaille...

il cherchait des yeux ses amis mais s'aperçut rapidement que bon nombre de personnalité invité par le Marquis son ami était également présent...

il se mit dans un coin s'assit sur un siège et regarda le défilé de courbettes et de poignée de mains hypocrites.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 30/11/2007

"Messire chancelier… Me voilà, dit-il simplement. Il paraît que je ne suis plus privé de banquet ? La comtesse aurait-elle dépassé son quota d’avertissement pour les conseillers comtaux pour que tu te permettes de ne pas suivre son avis ?
Le jeune Chancelier esquissa un sourire, ainsi donc la comtesse avait interdit Pinss de banquet.
Et depuis quand la Franc-Comtesse refuserais que mes ambassadeurs de fassent leur travail ? Même si celui ci est d'aller à un banquet Provencal.
Apercevant sa mère, le jeune homme s'interrompit avant de reprendre.
Excuse moi, j'ai mes hommages à présenter au Procureur Thyxia de Clarensac."

Traversant la salle, ne reconnaissant que quelques personnes saluée rapidement de la tête l'air cordial, Faute d'oser s'imiscer dans les conversations. Le jeune homme s'arrêta et fit une révérence.

"Dame le Procureur de la Cour Suprême du Marquisat, mes hommages. Relevant le visage il sourit à sa mère. C'est un plaisir de te revoir, visiblement la Provence te réussit !"

Pinss adressa un sourire à (presque) trente-six dents au chancelier.

« Oh, certainement depuis qu'elle a décidé de ne pas adresser la parole aux Provençaux. Froncement de sourcils. Ils n'ont pas l'air méchant pourtant, ceux-là. » dit-il en désignant la bande de hauts personnages qui faisaient honneur à l'héraldique.

Ce fut à ce moment-là que Fingal le laissa tomber. Pinss haussa les épaules. Parmi les personnes présentes, il reconnut la comtesse actuelle de Provence, qu'il avait déjà eu l'occasion de saluer en son ambassade. Il vit aussi le comte Cassandre, qu'il avait vu à la Diète lorsque celle-ci... disons existait, plutôt qu'exerçait, ce serait parler faussement. Nouveau réhaussement du manteau impérial sur ses épaules. Cela virait au tic, il faudrait qu'il y prenne garde. Il aurait bien eu envie de s'en débarrasser dans un coin pour ne plus paraître être le seul impérial dans la salle, mais il doutait que l'empire acceptât de lui fournir un autre. Tout en examinant la scène, le jeune homme cherchait un moyen poli de s'incruster dans une conversation pas trop privée. Il prit machinalement une coupe de vin qui passait à ses côtés. Cela ne valait pas le génépi, mais il serait certainement plus accepté au sein d'un groupe en faisant mine d'apprécier les produits locaux. Passant gauchement d'un pied à l'autre, il décida de prendre une décision avant que le banquet ne s'achevât. A grandes enjambées, il rejoignit le comte Cassandre.

« Mes hommages, messire le comte. dit-il en s'inclinant légèrement. Je suis ravi de vous rencontrer à nouveau. »

Misslafan29 entra timidement au banquet dans la foule.Il y avait beaucoup de personnes inconnus dans le banquet.Elle s'avanca lentement, admiré par le banquet magnifiquement décoré pour cette occasion.
Elle chercha des personnes qu'elle connaissait.Elle aperçut son fiancé LouisNapoleon et son fils adoptif:Louis-Nicolas au loin.Elle avancait lentement pour les rejoindre.Au passage, elle dit en voyant les personnes portant les titres en faisant une belle révérence:

Bonsoir Captaine
Bonsoir Votre grandeur
Bonsoir sire, madame.

Elle arriva à coté de LouisNapoléon et son fils.Elle faisait un bisou à Louis-Nicolas en disant: bonjour, mon chou. et elle regarda tendrement à LouisNapoléon, son fiancé.
Elle tourna vers le comte de Menton Godgaby.
bonjour monsieur le comte, etes vous le futur parrain de
LouisNicolas?
Je suis heureuse de vous rencontrer enfin...

Cassandre vit Pinss le rejoindre, il l'entendit lui souhaiter le bonjour, tout naturellement il répondit :

Messire Baron, bonsoir ! Baron c'est bien cela ? je ne me trompe pas ? puis se reprenant :

Avez vous fait bon voyage ? êtes vous ici juste pour ripaillez ou venez vous également en tant que Franc-comtois et enfin enterrez cette hache de guerre inutile ?

Alors qu'il eecoutait Hersende, son regard croisa celui de Xariane qui le salua de facon bien sobre.... il fit de meme se disant qu'il etait inutile de faire un drame maintenant et qu'il irait lui parler une fois le banquet fini......

Figure toi Hersende que je l'ignorais, je t'ai toujours connu comme la grispou du conseil comtal....En effet ces deux morveux semblent adorables mais comme on dit, ils sont toujorus adorables tant qu'on les a pas chez soi, il souriat

En tous cas, cette celebration est des plus reussi, je suis content de voir tant de provencaux et d'emissaires festoyer cela...Comme quoi notre lutte n'aura point ete veine...

Alors qu'il parlait, il vit le comte de Ryans discutailler avec un baron de la Franche comte, il attendit la reponse de Hersende avant d'aller les saluer....

Nombre de messages : 150 Date d'inscription : 21/11/2007

Avec plaisir Xariane. Assoyiez-vous. Je suis tellement contende de vous revoir. Parlez moi des jumeaux. Je m'ennuis tellement d'eux.

Elle sourit en disant ces mots et leva les yeux en direction d'une voix d'homme disant .... enfin enterrez cette hache.... Elle ne comprit pas la fin de la phrase. Les temps étaient incertains La Provence était tellement tranquille qu'elle n'osait pas penser à une guerre. Elle chassa cette pensée et continua de questionner Xariane sur ses enfants tout en remarquant près du buffet le Prévôt des maréchaux.

Pinss sourit.

« Toujours baron, en effet. Mais vous savez, c'est très intéressant de rester baron. Et puis je trouve que la couronne des vicomtes est plutôt laide, alors pourquoi changer ? »

Le jeune homme commençait à pépier, bientôt il jacasserait et plus tard il commérerait. Une conversation qui se dirigeait dans ce sens n'était jamais de très bonne augure, c'est pourquoi il adhéra tout de suite au nouveau thème proposé par son interlocuteur.

« J'admets que j'eusse pu venir ici seulement pour goûter de ces mets délicieux - et tout particulièrement de ce vin exquis... Il désigna son verre avec un air plutôt convaincu. ... mais ça n'est pas exactement la raison de ma présence icelieu. Non, en fait, je suis ambassadeur de Franche-Comté en Provence, et l'on m'a cordialement invité à cette cérémonie. Je vous avouerais que ma comtesse n'était pas spécialement d'accord pour que j'honore cette invitation, mais mon chancelier, ici présent... Il montra cette fois le gamin qui parlementait avec sa mère un peu plus loin. ... semble penser que j'ai bien le droit de profiter de ce banquet. Pour ma part, la hache de "guerre" est enterrée depuis bien longtemps, vous savez... M'enfin ça n'est malheureusement pas le cas de tous mes concitoyens. »

Et tout cela avec force mouvements de bras explicatifs, d'où les grands écarts des pages qui passaient à côté. On a si vite fait de se faire éborgner.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 06/11/2007

Le baron de Fréjus lui avait répondu de la manière qu'elle espèrait et réagissait comme elle souhaitait aussi. Cela la mit en confiance.

Les jumeaux vont bien mais en se moment je regarde pour Tékisha. Elle m'inquiète un peu comme toujours...

Avec un sourire elle continua de répondre à Dame Ysabelle. Elle s'était assise de façon à voir le baron subtilement du coin de l'oeil car elle adorait le voir agir ainsi.

Et vous Ysabelle quoi de nouveau? Je ne m'attendais pas à vous voir ici. J'en suis ravie et surprise à la fois.

Elle se penchat et lui mumura quelque chose à l'oreille
Je crois que Ysé et Tékisha ne seront pas seul bien longtemps. Vous êtes la première à qui j'en parle.

Arwen mangeant doucement et suivant la discussion en hochant de temps en temps la tête et en surveillant leurs enfants aperçut Hersende s'en approcher pour s'en occuper. Elle allait déjà se lever lorsque son époux lui parla, cela n'avait pas l'air de le choquer. Alors qu'elle se levait elle lui répondit

"Oui je vois cela mais ce n'est pas à elle de s'en occuper, elle n'est pas là pour ça. Je vais les chercher"

Elle s'excusa auprès des personnes attablées à côté après avoir salué LN et s'approcha du buffet où se trouvaient les enfants. Ceux-ci avait l'air à leur aise puisqu'ils avaient à manger. Le temps d'arriver à eux Deubs était arrivé, elle entendit la dernière phrase d'Hersende "En plus ces deux-là ont l'air charmant..." et ne put s'empêcher de sourire en arrivant à eux, posant une main sur la tête de sa fille de façon maternelle

"Oh ne vous y fiez pas, ce sont mes enfants, surtout Melvina qui a l'air de suivre les traces de sa Maman niveau caractère. Mais il est vrai que je crois que Melvin prend un peu de la sagesse de Jarl, heureusement."

Elle s'accroupit à leurs côtés tout en continuant et réalisant que du coup elle avait oublié la politesse

"Veuillez m'excuser, j'ai pensé d'abord aux enfants et je manque à tous mes devoirs. Bonsoir Hersende et bonsoir Deubs, j'espère que les petits ne vous ont pas trop embêté, je vous remercie de les avoir aidé à se servir mais je vais prendre la relève maintenant"

Elle regarda un à un leurs enfants

"Dites merci à la Dame"

Ils dirent merci en choeur puis elle les prit chacun par une main leur laissant prendre une gourmandise dans l'autre main. Avant de repartir elle se tourna vers son ami et Hersende

"Je vous souhaite une agréable soirée"

Elle retourna à la table avec les enfants les prenant sur ses genoux, après tout eux aussi avaient le droit d'être à la table, enfin elle espérait bien que le protocole ne l'interdisait pas. En se réinstallant elle dit à son époux

"Il faudra quand même les habituer à ne pas trop parler aux inconnus, car là c'est Hersende donc ça va mais ils pourraient tomber sur des gens moins bien intentionnés"

En disant cela elle leur donna a chacun un baiser sur le front, elle ne supporterait vraiment pas qu'ils leur arrivent quelque chose de mal

Cadavre Nombre de messages : 467 Date d'inscription : 10/05/2007

Mickaelle observait du coin de l'oeil le ballet. Certains connus d'autres moins .. Combien avaient servi la Provence en ce temps là .. Marius en aurait souri .. s'il avait été là. Combien s'étaient levés pour l'indépendance Provençale.. Et .. pourtant elle perdurait cette indépendance. Envers et contre tous. Voilà qu'un sondage dans l'Eglise faisait état d'établir son siège en Avignon. Elle haussa les épaules . N'importe quoi ! A t on vu jamais Pape en Avignon ..

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