Banquet pour fêter l'Indépendance 1456

Océane pénétra dans la salle de banquet. Elle se demandait si c'était raisonnable pour sa ligne d'enchainer banquets sur banquets. Malgré le contexte, comme à son habitude, elle avait refusé de porter une robe, préferant de loin les armures legères. Elle était tout de même assez joliment vétue.

Souhaitant conserver son titre de plus belle et intelligente femme de Provence, elle ne voulait pas de nouveau se jeter sur le buffet, au risque de grossir au point de venir un ours, comme certaines femmes enceintes ou pochtrones de tavernes étaient devenues.

Mais elle remarqua un cygne sur le buffet..Elle en avait mangé lors du précédent buffet et ne pensait pas en revoir de sitôt. Elle avait un véritable probleme psychologique avec les cygnes. Elle avait l'impression que ces bêtes la défiait continuellement. Elle ne savait pas d'où venait cette impression. Peut etre que ce cygne sait que j'ai mangé l'un de ces freres lors de l'autre banquet pensa t'elle, partant dans des théories plus que douteuses sur l'évolutions des rapports entre l'Homme et le cygne.

Elle s'approcha d'un serviteur et lui demanda fermement

Donne moi le cou du cygne, le cou en entier. Oui, ce cygne là, celui qui me regarde mal. Un verre de rosé également.

Le serviteur obeit, lui tendant le cou et le verre

Merci..

Songeuse sur le combat psychologique qui venait de s'engager entre elle et le cygne, elle prit place à une table.

Alors qu'elle était tranquillement attablée en taverne à Marseille, elle entendit quelqu'un tambouriner à la porte, pour inviter tous les villageois de Provence au grand banquet de l'indépendance. Après avoir pris un petit encas, et quelques verres de farigoule, elle sortit, et monta Grison... un modeste petit âne. Elle se laissa porter toute lanuit puis tout le jour suivant par sa monture, avant d'arriver devant l'immense palais d'Avignon.
Une foule de gens comme elle, s'empressait autour des portes de la cité. Elle prit place dans le file sur le pont Saint Bénézet, descendit de sa monture.
Passée les portes on lui indiqua le lieu de la fête. Il n'était pas difficile à trouver, chacun s'y dirigeait. Elle se démarqua un peu de la foule et se dirigea vers une fontaine. Là elle se rafraichit le visage, et regarda le piteux état de ses vêtements. Une auberge se tenait non loin, elle décida donc d'y laisser Grison, et de prendre une chambre.
Après s'être changée, elle n'eut aucune honte à se présenter au palais.

Natlara regarde cette foule autour d'elle. Elle avance dans la salle, s'incline poliement devant tous ces nobles seigneurs. En se relevant pour la sixième fois, elle ne fais point attention et marche sur le bout du pied d'une dame. Aussitôt elle se retourne gênée et confuse. Rouge de honte, elle ne sait comment faire pour réparer sa bévue. Elle relève la tête, et voit que la dame est si absorbée à contempler le plafond qu'elle ne s'est point aperçu de sa maladresse. Alors, Natlara ne peut s'empêcher de sourire car cette dame n'est autre qu'une de ses amies bienfaitrices de Marseille.
Véro.... et bien tu rêves! Je suis impressionnée moi aussi par la hauteur des plafonds

Surprise, sursaute en regardant celle qui la sort de ses rêveries... Eclate de rire
Ravie de te voir Nat, Oh oui je rêve... et des plus agréable manières... en espérant que c'est encore permis.
Rougit Rohh, non pas de mots maussade ce soir ,on est la pour faire la fête et pour arborer notre fierté d'être indépendant

Dolphin arrive au banquet apres avoir prit une bonne boulasse dans toutes les tavernes avoisinantes ..hipss

Natlara rougit (ça devient une habitude on dirait), Véro avait su la mettre à l'aise dans cette soirée. Sa marraine dolphin était là également, toujours aussi boulasseté!!
Bonsoir messire, dit-elle en s'inclinant très légèrement.
Je suis on ne peut plus enchantée d'être ici. Si vous me le permettez trinquons ensemble à la santé de la provence.
Sur quoi elle prit le plateau d'un des serviteurs et donna un verre à chacun de ses voisins.

Après une longue route à travers le Royaume de France, un carosse bleu nuit aux armes de Lapalisse et à la fleur de lys d'or arriva sous bonne escorte aux portes du chateau d'Avignon.

Le meneur de l'escorte mit pied à terre, de même qu'un des soldats en livrée. Alors que le second ouvrait la portière du carosse pour laisser descendre un homme richement vêtu, au pourpoing bkeu brodé d'argent, une licorne d'argent ornant le col de sa tenue, et un mantel bleu à l'hermine couvrant son épaule gauche, le premier vint se présenter au poste de garde et anonça :

Holà, Garde, veuillez annocer Messire de Ludgarès, Duc de Lapalisse, Baron d'Arfeuilles et Päir de France, invité par Sa Majesté el Marquis.

Le Garde s'inclina respectueusement devant Tixlu

Sa majesté m'a demandé de vous accompagner jusqu'au banquet lors de votre arrivée. Le Marquis Lordfear s'y trouve en ce moment même. Si vous voulez bien me suivre

Le Garde guida le Duc au travers du chateau, jusqu'a l'immense salle du Banquet, où flottait une douce odeur de mets provençaux.

Voilà votre Grandeur, nous y sommes. Le Marquis a été prévenu de votre arrivée et se trouve en bout de table. Passez une excellente soirée.

Le Garde s'inclina de nouveau, puis se retira.