Anoblissement de Lila, Drak, Tibère

Frère Nicolae sourit en entendant qu'un cardinal et un archidiacre aient à montrer un "document attestant de leur baptême". Mais les règles doivent être les mêmes pour tous.

Pour suivre les règles de l'Assemblée des Hérauts, voici mon certificat de baptême:

Anoblissement de Lila, Drak, Tibère - Page 2 Drak

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En ce qui concerne Dame Lila, en tant qu'archidiacre d'Aix, j'ai accès aux registres de baptême de l'Eglise et je confirme solennellement que ceux-ci mentionnent que Lila a été baptisée le 5 mars 1455 en la Cathédrale d'Arles par Elguis.
Frère Nicolae prit de quoi écrire et s'approcha d'une table. Il griffonna quelques mots, puis cacheta le document et le présenta à l'assemblée.

Voici un document qui prouve que Dame Lila est baptisée, sans que cela soit certificat de baptême. Je précise que les registres de l'Eglise suffisent à prouver un baptême et qu'un certificat n'est nécessaire qu'en cas de contestation, ce qui peut arriver lorsque les registres omettent de consigner un baptême.

Anoblissement de Lila, Drak, Tibère - Page 2 Certiflila

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L'archidiacre sourit en se disant que c'était sans doute la dernière fois qu'il utilisait du papier à lettre avec cet en-tête.

Je laisse à SE Tibère de Plantagenêt le soin de délivrer un duplicata de certificat de baptême, si nécessaire, puisque c'est à Arles que le baptême a eu lieu.

Nombre de messages : 150 Date d'inscription : 21/11/2007

Ysabelle arriva lorsque Guilhem remettait un parchemin à Miss, il était accompagné de deux autres personnes qu'elle ne connaissait pas avec le déménagement et les enfants elle manquait de temps bref l'important était que le Baron de La Ciotat soit impliquer dans la politique et les affaires d'Arles. Rien ne valait mieux que le compte rendu de son époux sur l oreiller à chaque soir.

Elle s'approcha et croisa le regard de son époux et lui murmura und ou elle se trouvait et lui fit signe de regarder devant pour ne rien manquer à la cérémonie.

Lila remercia d'un sourire et d'un signe de tête messire Drak.

Nombre de messages : 1033 Date d'inscription : 23/08/2007

Le baron de Saint Estève Jansons ayant entendu que son amie allait redevenir noble, avait décidé qu'une fois n'est pas coutume, de participer à la cérémonie d'anoblissement.

Il était vêtu pour l'occasion d'une tenue au couleur de son fief, portant également la couronne de baron sur sa tête. Pénétrant dans la salle, il commença par saluer sa suzeraine, la comtesse de Valréas, avant d'aller saluer Ladoce. Voyant que la Cérémonie commençait, il se mit en retrait pensant qu'il saluerait son amie plus tard. Il profita pour aller saluer la Ciotat., qui se faisait bien rare ces derniers temps.

Bonjour Baronne, comment vous portez-vous? Un grand jour pour la Confrérie aujourd'hui, elle le mérite son fief pour son dévouement.

Lui souriant, il regarda Lila un peu perdue devant l'estrade.

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Et bien, en voila encore du monde !
Lila commençait à danser d'un pied sur l'autre, trépignant discrètement.
Les choses protocolaires et officielles n'avaient jamais été pour la mettre à l'aise.
Elle aperçut Castor faire son entrée dans la salle des cérémonies.
S'il y avait bien un endroit où elle aurait cru ne pas le croiser c'était là !
Elle lui adressa un petit sourire dépité, visiblement pas convaincue par sa prestation.
Arrêtant de gesticuler, elle ferma les yeux et prit une longue inspiration, puis une deuxième.
Enfin elle put se tenir tranquillement sur ses deux jambes et attendre patiemment la suite des événements.

Guilhem répondit discrètement au signe de son épousée, souriant, puis, lui prenant la main, se plaça un peu en retrait de tout ceci afin de ne point distraire quiconque.

Hochant de la tête par un salut respectueux Saint Estève, il resta attentif au déroulement sans mot dire.

Ladoce remercia frère Nicolae d'un signe de tête et d'un sourire, puis lança un regard discret vers son Éminence voir s'il souhaitait ajouter quelque chose. Aucune réaction particulière, pas plus du côté de Miss qui n'avait émis aucune objection à sa remarque.

Elle aperçut Lila trépignait d'impatience, elle même n'aimait guère les cérémonies qu'elle trouvait souvent longues et ennuyeuses. Elle attendit quelques instant, quelques invités arrivaient encore. Elle fut contente de voir qu'Ysabelle avait fait le déplacement en ce jour important pour les gardians. S'en suivi l'arrivée du baron de St Estève qu'elle salua à son tour.

Regards autour d'elle, bon, il est temps de débuter. Gros moment de solitude, les discours n'ayant jamais été son fort, elle ne risquerait pas d'endormir l'assemblée, enfin, normalement.

Bien, je crois que tout est en ordre en ce qui concerne les baptêmes, aussi, nous allons maintenant passer à la suite. Lila de Calanbrun, si tu veux bien t'approcher

Et Ladoce de lui faire un sourire se voulant des plus rassurant, tout en l'invitant d'un geste de la main à la rejoindre

Marquise de Provence Nombre de messages : 14596 Date d'inscription : 14/05/2007

Hersende avait vu avec plaisir arriver le grand Maître des Gardians qui devait aujourd'hui voir la reconnaissance de la Confrérie aboutir à la remise d'un fief. Elle se rappelait la conversation qu'elle avait eue quelques mois auparavant avec le Baron sur la noblesse provençale et la manière de redorer son image. Elle espérait que l'actuel sursaut d'activité de l'ADN ne serait pas qu'un feu de paille...

La Baronne suivit, présence appréciée car fort rare. Puis arriva le Doyen de l'ADN.

Ladoce appela Lila pour son anoblissement. Tout le monde suivit du regard la jeune femme qui s'approchait.

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Hersende de Brotel
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Miss regarda la jeune femme s'approcher de la Comtesse pour être anoblie, toujours légèrement en retrait.

Lila se dirigea donc vers Ladoce.
C'est fou ce qu'elle se sentait observée...
Elle parvint, malgré son trouble, à conserver une contenance à peu près correcte.
Affichant un large sourire, elle vint se placer aux côtés de Ladoce, faisant face à l'assemblée.

Le moment tant attendu arrivait enfin. Ladoce accueilli Lila près d'elle. Elle songea aux six mois qui s'étaient écoulés depuis le jour où elle lui avait annoncé qu'elle souhait la faire anoblir et ne put s'empêcher de laisser échapper un sourire. Prenant une légère et invisible inspiration, elle s'adressa à elle.

Lila, je me souviens des premières fois où j'ai pu te croiser. C'était ici, à Avignon, dans l'aile du château réservée aux armées lorsque nous étions en guerre. A l'époque déjà, j'admirais ton investissement et ton dévouement pour la Provence.

Au fil des mois, j'ai eu l'occasion de te croiser un peu plus, notamment à l'État Major et j'ai constaté l'ensemble des sacrifices que tu faisais pour la sécurité du Comté, faisant preuve d'une grande abnégation, des mois durant avec la gestion de l'Arlésienne.

Aussi, au moment où j'ai fini mon premier mandat, et que j'ai eu l'occasion de demander des anoblissements, ton nom est un le premier qui m'est venu à l'esprit.

Marque une légère pause avant de reprendre.

Nous avons du attendre six mois pour qu'enfin, tu te retrouves ici. Et durant tout ce temps, je n'ai pu que constater que mon choix était le bon. A l'université, ou plus récemment au Conseil Municipal d'Arles, tu es toujours présente, prête à t'investir et à aider pour que la sécurité du Comté soit assurée.

Aujourd'hui, je suis fière de pouvoir t'honorer en t'attribuant ce titre et cette terre. Avant toute chose, acceptes tu de t'occuper de ce fief, de rejoindre la noblesse provençale et de porter les valeurs qui sont les siennes?

Nombre de messages : 55 Ville : Forcalquier Date d'inscription : 16/04/2009

Une soeur peu présente mais apte à lui rappeler l'importance des choses.. encore...
Ou même ramener sur le haut de la passoire qui lui servait de tête les évènements à ne pas manquer.

Callishane, pour changer, était en retard.
Elle le savait.
Cela faisait un moment qu'elle ne pointait plus son nez dans le coin.

Pourtant la nouvelle avancée dans la reconnaissance des Gardians et de leur implication méritait largement qu'elle se déplace.

Emmitouflée dans sa nouvelle tenue, elle se fit aussi petite et discrète que possible pour se faufiler entre les mots qui étaient en train d'être prononcés.
Elle eut même la fierté de ne faire de gestes brusques, de ne pas glisser et de ne faire aucun bruit discordant ni assourdissant.
S'accaparant la première place libre à sa portée, elle essaya de comprendre de quoi il retournait, s'imprégner du ton de la cérémonie et découvrir quand viendrait le tour de son frérot.

Lila écoutait Ladoce avec attention, tout en observant le public.
C'est vrai que ça avait été dur ces mois de combats.
De terribles images revinrent à son esprit.
Des images de terreur, d'effroi, de combats sanglants, de cris.
Des images de joie aussi.

ladoce a écrit:: Aujourd'hui, je suis fière de pouvoir t'honorer en t'attribuant ce titre et cette terre. Avant toute chose, acceptes tu de t'occuper de ce fief, de rejoindre la noblesse provençale et de porter les valeurs qui sont les siennes?

Elle hocha la tête en ajoutant un lapidaire, mais convaincu

Oui, je suis prête !

Oui, je suis prête !

Ladoce n'en doutait pas une seconde. Elle lui sourit, puis, se tournant, elle fit signe qu'on lui mène la couronne.

Anoblissement de Lila, Drak, Tibère - Page 2 Coussincouronneseigneur

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Elle la prit délicatement, et la déposa sur la tête de Lila.

Lila de Calanbrun, en ce 30 Mars 1459, et sous la bienveillance d'Aristote, je te fais Dame de Châteaurenard. Si ce choix est personnel, c'est bien au nom de la Provence que j'agis. A compter de ce jour, tu devras prêter allégeance à la Provence en prêtant serment aux Comtes Illustres et en promettant conseil, aide et protection.

Lui remettant ensuite son blason, elle ajouta

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Voici ton nouveau blason. Porte fièrement les couleurs de ton fief!

Voilà, ça n'avait pas été si compliqué. Petit coup d'oeil à Miss pour voir si elle n'avait rien omis, mais n'ayant trouvé aucun protocole, elle ne se faisait que peu de soucis. Puis elle donna une franche accolade à Lila.

Algaranna alla reprendre sa parole, mais La comtesse intervint bien un peu trop vite. Puis, elle chuchota à Ladoce qui fit une accolade à Lila:
-Heu ...Elle n'a pas encore prêté allégeance.
Elle se redressa et se mit devant Lila :
-Lila de Calanbrun, vous avez prouvé votre dévouement envers la Provence. Voulez-vous renforcer ces liens en devenant Dame de Chateaurenard . et ce faisant, vous engager à le servir fidèlement?

Alors que dame Lila recevait la couronne sur la tête, l'archidiacre se décida à applaudir.

Vivat ! Vive Lila de Calanbrun ! Vive la Provence !

Il s'arrêta immédiatement quand Algaranna prit la parole.

Ladoce maugréa en son fort intérieur. Elle avait demandé à maintes reprises le protocole. Elle n'avait pas la science infuse et n'anoblissait pas des gens tous les jours.

Bref, pas de panique, ça fait parti du direct. Sans doute que les habitués auraient remarqué l'erreur et ne manquerait pas de lui faire la remarque, elle s'en remettrait.

Elle fit mine de rien, n'allant tout de même pas jusqu'à lancer un sourire, et attendit que Lila prête allégeance à la Provence

Lila se retint de rire.
Elle accueillit l'accolade chaleureuse avec joie.
Le rappel de Miss, et la mine un peu déconfite de Ladoce, lui firent oublier la solennité du moment, et les vivats de l'archidiacre parvinrent finalement à lui décrocher un franc sourire.
C'est sans réfléchir aux mots qu'elle devait employer qu'elle répondit :

Aujourd'hui, Dame Ladoce, représentante de la Provence, tu me confies une part de notre pays, pour mes actes d'hier. Tu m'accordes ta pleine confiance en m'offrant ces terres.
J'accepte de servir fidèlement notre patrie, et ses représentants, et je prends engagement de la défendre contre l'envahisseur mal intentionné.
Je souhaite également faire de ces terres un lieu d'accueil pour l'indigent, la veuve et l'orphelin, et y prôner l'amour d'Aristote et de son prochain.
Que tu sois remerciée, Ladoce, pour ce don, et que jamais la Provence n'aie à le regretter.

Elle serra tour à tour Miss et Ladoce sur son coeur, puis partit se faire toute petite pour laisser la place aux autres personnes.

Elle ne le montra pas, mais Ladoce fut particulièrement émue par les mots prononcés par Lila dans son allégeance. C'est qu'elle devait faire attention la jeune Comtesse, car elle se montrait un peu trop émotive à son gout ces derniers temps.

Elle attendit que la nouvelle Dame de Châteaurenard reprenne sa place avant de poursuivre, toujours après avoir jeté un œil du côté d'Hyères pour s'assurer qu'elle ne commettait pas d'impair.

Nous allons maintenant passer aux deux anoblissements suivants. A l'issu de mon second mandat, j'ai décidé de mettre l'Église à l'honneur. Le chemin vers la foi est pour certains plus que d'autres parsemé d'embûches, c'est une tâche ardue qu'ont les hommes d'Église pour veiller à ce que chacun d'entre nous ne s'en éloigne pas trop, mais au delà de ça, veiller aussi que la Provence ne perde pas la force qu'elle puise dans sa grande ferveur Aristotélicienne.

A travers ce geste, je souhaite renouveler l'importance qu'à l'Église au sein de notre Comté. S'il est vrai que le Concordat est déjà un signe fort, il me semble évident que ce n'est pas suffisant.

Je vais en premier lieu demander à Son Éminence Tibère de Plantagenêt de me rejoindre

Et de lui faire signe de s'avancer

Emue par les paroles de Lila, Algaranna sourit. Pendant que la Dame de Châteaurenard reprenne sa place, elle hocha la tête à Ladoce pour lui dire que tout va bien, et qu'elle pouvait poursuivre.
La comtesse s'exprima, pour accueillir Son Éminence.

Rehael avait suivit attentivement le déroulé de la cérémonie afin de savoir précisement ce qu'on attendrait de lui lorsque son tour viendrait. Il avait bien plus l'habitude des cérémonies religieuses que de celles liées a la noblesse, mais il sourit intérieurement en se disant que, finalement, l'une comme l'autre ne différaient pas tant que ça.

A l'appel de son nom, il s'approcha de Ladoce.

Guilhem aperçu Callishane et lui fit signe discrètement d'un signe de venir les rejoindre, lui et Ysabelle,
au vu qu'ils étaient en peu en retrait de la scène principale.

Ladoce accueilli son Éminence avec un léger sourire. Elle aurait eu bien du mal, si on le lui avait demandé, à définir sa relation avec l'archevêque. Il n'était pas homme à se mettre spécialement en avant, et il n'intervenait, en général, que quand cela lui semblait nécessaire. C'est surtout au cours de son second mandat qu'elle eut l'occasion de le voir à l'œuvre dans son travail, et ce, malgré un départ assez délicat. Elle se souvint du Baron de Grimaud, qui lui rappelait régulièrement la confiance qu'il mettait en cet homme, et sans doute, cela avait aidé à faire passer certaines rancœurs qu'elle aurait pu avoir. Elle reprit la parole.

Éminence, je suis honorée de vous accueillir ici aujourd'hui. Nos relations n'ont pas toujours été évidentes, du moins, au début. Mais je dois avouer que durant mon dernier mandat d'Illustre, j'ai découvert un homme totalement différent de l'image que je pouvais avoir de lui. Malgré vos attitudes parfois distantes, vous savez être là quand la Provence en a besoin, sans doute plus souvent dans l'ombre qu'au grand jour, ce qui explique que peu de gens finalement mesure le rôle que vous pouvez jouer dans des situations parfois très critique.
Et bien évidemment, vous êtes un représentant important de l'Aristotélisme en Provence et vous n'oubliez donc pas pour autant votre rôle auprès des fidèles, ce qui est d'autant plus appréciable.

Aussi, quand nous avons eu l'occasion de discuter de l'importance de montrer la reconnaissance du Comté envers ses ecclésiastiques, il m'a semblé logique de vous mettre à l'honneur, et ce, sans avoir besoin que votre nom ne me soit cité.
Pour cela, j'ai décidé de vous attribuer le titre de Seigneur, et le fief de Sénas.

Elle le regarda pour lui poser la question de rigueur.

Éminence, jusqu'à aujourd'hui, vous étiez noble de part votre statut d'archevêque et des terres attribuées conformément au concordat. Par ce titre et ce fief, au delà de l'ecclésiastique, c'est l'homme que vous êtes qui s'apprête maintenant à devenir noble allégeant à la couronne de Provence. Acceptez vous cet honneur que vous fait la Provence?

Nombre de messages : 55 Ville : Forcalquier Date d'inscription : 16/04/2009

Sous le regard et le signe insistant de Guirre, Callishane se déplaça en douce avant qu'il ne finisse par les faire repérer.
Dommage, elle était confortablement assise et bien calée contre le mur.

Une autre fois.

Une attention sans cesse renouvelée pour ne pas se prendre les pieds dans une chaise ou quoi que ce soit qui dépassait, elle perdit le fil de la cérémonie et s'assit aux côtés de sa soeur pour suivre à nouveau tranquillement.
Au moins, on ne viendrait pas l'embêter à nouveau.

Rehael esquissa un fin sourire. Il trouva la description que Ladoce faisait de lui particulièrement juste. Il était souvent distant, car il considérait que cela était un gage de son objectivité et de son impartialité envers toute chose et toute personne. Il repensa également au début de ses relations avec Ladoce, nés dans le tourment. Cependant celle ci, alors Comtesse, avait toujours eu à coeur de défendre l'aristotélisme et de faire en sorte que le conseil comtal demeure irréprochable sur ce plan.

Il décida de faire une légère entorse au protocole en faisant une réponse plus longue que prévue.

Je vous remercie Comtessa pour vos propos. J'accepte avec allégresse cet honneur que me fait la Provence, non pas pour moi, mais afin qu'il soit dit que tout religieux, par son travail et son investissement, pourra être honoré par la Provence qui affirme ainsi son attachement à ses clercs.

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