Anoblissement de fin de mandat : Max12

La jeune femme entra dans la salle de cérémonie et poussa un soupire. Toute la salle avait été décorée par les valets du château, une chose de moins à faire.

Elle s'assit dans un fauteuil en attendant que les personnes arrivent

Nombre de messages : 446 Date d'inscription : 01/11/2009

Mila avait fort à faire mais elle avait prévu cette cérémonie depuis des semaines, elle savait exactement ce qu'elle dirait. Elle entra donc calmement, s'avançant vers le héraut qu'elle salua presque amicalement oubliant le protocole.

Miss avait trèèèèèèès fort à faiire mais, elle savait déjà que cette cérémonie avait été prévenu depuis longtemps. Elle entra dans la salle, et sourit en voyant Mila et Atch.
Elle les bisouilla, en oubliant les protocoles.
-Comment allez-vous???

Un message l'avait prévenu que la cérémonie de son anoblissement allez débuter. Il se changea dans son habitation à Arles, une chemise blanche suffiras avec ses braies beiges et ses bottes, il repensa à son arrivée en Provence, la guerre face aux Français alors qu'il avait été lui même quelques mois avant !! Mais il ne regrettait rien de tout cela.

Il sella son cheval et partit en direction d'Avignon, le trajet fut vite parcouru.

Arrivé dans la cour, il rejoignit la salle de réception à force il connaissait bien ce castel !!! Il entra discrètement et s'avança vers les dames présentes.

- Bonjour Illustre, Comtesse de Champlecy, Dona Vedène comment allez-vous ?

Atchepttas sourit à Constance, arrivée en premier puis répondit à Miss

Mais très bien Comtessà ! Vous avez l'air en pleine forme !

L'arrivée de Max marqua le début de la cérémonie. Elle lui sourit

Bonjorn Senhor de Thoiras. Je vais bien merci. J'espère que vous êtes prêt pour votre anoblissement ! Avez vous votre certificat de baptême ?

Max lui sourit et lui tendit le certificat.

Citation :: Nous, Tibère de Plantagenêt, dict Rehael, Archevêque Métropolitain de Narbonne par la Grâce de Dieu et de Sa Sainteté le Pape Eugène cinquième,

Certifions par la présente que le sieur Max12 a reçu le saint sacrement du baptême le Mercredi 26 Juillet de l'an 1454 de notre Seigneur en la paroisse d'Alais, par feu le Père Phelessor.

Ad Majorem Dei Gloriam

Faict à Narbonne, ce seizième jour du mois d'Août de l'an de grâce MCDLVI.

- J'étais jeune à cette époque.

Nombre de messages : 446 Date d'inscription : 01/11/2009

Mila s'approcha de Max et le salua, le laissant ensuite régler quelques formalités avec le héraut.

Elle tandis une bouteille à Miss.

Elle vient de Cassis votre Grandeur, sourire en coin, comme promis lors de l'allégeance.

Les yeux brillants, Miss vit la bouteille offerte par Mila;
-Merci merci. Ca doit être bon.
Elle prit cette bouteille et déboucha pour sentir.
-Ahhh ca sent bon...Excellent cuvée!
En souriant, elle but deux gorgés et s'exclama :
-Ma foi, il est très bon ! Mila ! Il faut absolument que j'aille chez toi pour voir comment ca se produit!
Elle sourit en regardant la bouteille.

Nombre de messages : 10 Ville : Cavaillon Date d'inscription : 19/11/2010

Otto, moitié curieux, moitié furieux, revêtit exceptionnellement une tunique azur des pieds à la tête, se couvrant le visage d'un foulard de la même teinte afin d'être certain que l'habit ne le dénoncerait et que nul ne pourrait le reconnaître. Discrètement, à pas de chien, et évitant soigneusement toute discussion avec quiconque, il se faufila dans la salle de cérémonie, derrière cette même colonne ou il s'était retranché quelques mois auparavant, pour y assister incognito à la cérémonie qui allait se dérouler et qui l'intéressait au plus haut point. Dans sa vieille besace en cuir noire, qui ne le quittait plus depuis le diocèse d'Angers, le vélin, l'encre et la plume étaient prêts. Lui aussi.

Vedène regarde le certificat en souriant

Mais vous l'êtes toujours non ? Bien tout est en règle.

se tournant vers Miss, avant qu'elle ne commence à picoler sec.

Votre Grandeur ! Vous pouvez commencer, tout est en règle !

Nombre de messages : 446 Date d'inscription : 01/11/2009

Mila attend que Miss commence... elle attend... mais rien. Elle s'étonne aussi des regards posés sur elle.

Ah euh... c'est moi la grandeur ?

mais euh... c'est max qui doit se mettre à genoux d'abord !

rougit et se tourne vers Mila.

Ah oui....pardon... L'Illuste me trouble trop il faut le croire.

Léger sourire, se rattrape comme elle peut.

Hum. Senhor de Thoiras, veuillez donc vous mettre à genoux.

Et on improvise, youh ouh. Un mode d'emploi ? La jeune femme déglutit.

Thoiras sourit.

- A vingts cinq ans je pense que oui !!!

Il se passa un petit moment de flottement, serais-ce parce que la Comtesse de Cassis avait sorti une bouteille ? Peut être bien. Il s'agenouilla en souriant timidement à la Comtesse de Cassis.

Nombre de messages : 446 Date d'inscription : 01/11/2009

Premier anoblissement d'un homme elle savait que l'étape suivante serait plus étrange. Un sourire, elle tend sa main à Max et le tire légèrement vers elle pour qu'il se redresse.

Une fois fait, elle pose ses lèvres sur les siennes pour un chaste baiser et recule d'un pas.

Petit instant dé réflexion... s'exprimer dès à présent ou attendre... attendre serait mieux. Constance garda le silence.

Le moment qu'il redoutait le plus arriva, un léger frisson lui parcouru le cou, Mila recula d'un pas, devait t-il se lever ou rester à genoux ? Il opta pour ce dernier choix.

sursauta, se serait-elle endormie ? Non quand même ! Elle pensait que Mila allait reprendre la parole mais....non...pas de demande d'allégeance, bof, les temps changent faut croire.....

La jeune femme attrapa le Livre des Vertus qui était posé sur une table non loin de là et le présenta à Max.

Main sur le Livre des Vertus, Max de Bélestador, Seigneur de Thoiras , jurez-vous de servir fidèlement, prêter assistance et conseils à votre suzerain la Comtesse de Provence ?

Led sortait enfin d'un très long temps de retraite. Elle avait failli mourir et des gens de biens s'étaient acharnés à sa survie. Après des longues semaines de brouillard elle put enfin quitter son lit de douleurs. Tremblante encore, elle se leva et apprit l'enlévement de sa suzeraine. Choquée elle s'habille en hâte et tente de rejoindre la garde Marquisale en Avignon pour en savoir plus. Mais avant de partir elle fit un geste symbolique : elle coupa rageusement ses mèches de cheveux en jurant ne plus porter ses cheveux longs dont elle était si fière, tant que sa Suzeraine ne serait pas saine et sauve.

Arrivée en Avignon elle vit une cérémonie se dérouler et c'est avec émotion qu'elle vit son ami de longue date, Max, Seigneur de Thoiras être enfin annobli. Elle était reconnaissante que ses mérites et surtout ses mois et ses mois au service non seulement de l'armée, mais aussi de la Chancellerie ou il fait un travail brillant soient reconnus. Elle s'assit dans la salle, la capuche de sa robe relevée pour que ses cheveux redressés ne soient pas trop visibles, elle écoute la cérémonie.

Il était déja prêt à recevoir l'écu et la couronne. Le Héraut en la personne de Atchepttas Ysgarde lui faisait prêter serment sur le livre des vertus une allégeance. Elle n'avait jamais vu, ni fait faire cela lors de cérémonies identiques. Cela était à son souvenir usité dans les anoblissements de vassaux, mais elle trouvait cela très bien qu'il en fut ainsi. Max semblait très ému et elle savait très bien que cette reconnaissance le touchait énormément.

L'attente a genoux lui semblait longues.....l'Héraut lui présentas le livre des vertus, fébrilement il posa sa main droite dessus.

- Je jure de servir fidèlement, prêter assistance et conseils à mon suzerain la Comtesse de Provence.

se tourne vers Mila

Je pense que c'est à vous si vous le voulez bien.

Nombre de messages : 446 Date d'inscription : 01/11/2009

Mila se tourne vers Max, non sans saluer l'arrivée de Led d'un sourire.

Nous, Constance de Champlecy, faisons la promesse de Justice, de Protection et de Subsistance envers vous Max de Belestador..
J'aimerai également Max, m'adressez à toi.

Tu es arrivé en décembre 1457 en Provence, Malheureusement pour toi, qui pensait servir ce comté t'affranchir d'un passé douloureux, de cette réputation de "girouette" que t'avaient affublé tes ennemis, tu as eu le malheur d'avoir une voisine arlésienne qui connaissait les rumeurs et s'est arrangé pour te mettre des bâtons dans les roues. A cela s'est ajouté ta détermination à lutter contre les brigands et escrocs dans un comté réputé en être l'ami.

A peine étais-tu devenu provençal que la Guerre fut sonné et nombres de provençaux ont cru que tu trahirais pour servir nos ennemis. Deux femmes ont refusé de se fier aux rumeurs. Je n'en faisais partie. Seules Sa Majesté et la Comtesse de Saint Remy ont alors cru en toi.

Tu as durant toute l'année 1458, essuyé des attaques et des revers d'une violence rare, comme le bloody mary dont j'étais à l'origine....
Malgré cela, tu as combattu à nos côtés, tu n'as pas retourné ta veste. Tu es resté fidèle à tes idéaux et aux valeurs qui font la Provence avec ce petit plus de fermeté qui t'es parfois reproché qui permet aussi de ne pas laisser la comté sombrer dans une gentillesse nuisible et excessive.
Depuis plus d'un an, tu travailles au sein de l'ost et de la chancellerie, maniant à tour de rôle l'épée et la plume, sachant quand il faut être ferme et quant il vaut mieux parler pour régler certaines situations. J'ai pensé longtemps que tu étais assez bourru dans ton travail mais je t'ai vu oeuvrer en diplomatie. je t'ai vu pardonner comme un aristotélicien. Je sais que tu as tout donné pour ce comté et que tu donneras encore. Tu es fidèle à tes valeurs, tes amitiés. Tu mérites ce titre même si nous savons qu'en te l'attribuant tu devras encore essuyer les critiques de certains.

Si j'ai douté de toi plus qu'un autre, en te faisant Baron aujourd'hui, je sais que la Provence gagne un noble qui n'hésitera pas à prendre les armes pour elle, à répondre présent à l'appel d'un comte mais aussi à jouer de ses contacts pour ne pas en arriver là et faire défendre avant tout la plus grande valeur du comté : la paix.
Je regrette d'avoir douté, tu es noble au delà des titres.

Les paroles de Mila le touchèrent, son intégration à la vie provençale s'était faite dans la douleur même après s’être battu avec eux, Mila avait été une des instigatrice des attaques contre lui, mais il avait tenu tête à ces multiples détracteurs, il avait amené son expérience à l'armée Comtale, le résultat fut plutôt long à venir mais il était la.

Il sourit à Mila en hochant la tête, il avait douté ces dernières semaines mais son envie de faire avancer la Provence reviendrai sans doute rapidement.

Et entrée tonitruante de Titi', qui ne pouvait s'empêcher d'applaudir.

Ah, c'est beau ! Que c'est beau ! L'hypocrisie provençale dans toute sa splendeur... Mais attention ! De l'hypocrisie noble, pas de l'hypocrisie basse, de crapule.

Crache par terre après s'être raclé la gorge un grand coup. Et n'hésite pas à le faire une seconde fois, pour se vider entièrement la bouche, comme si cela lui permettait de vider son coeur de toute cette haine envers ces crapules.

Mais que dire ? Que dire ?
Max, fidèle à lui-même avant de l'être au Comté. Taiseux. Silencieux. Le mouton par défaut. On suit, et on se tait. Et on reçoit sa croûte de pain en fin d'journée parce qu'on n'a pas été trop difficile.

Et ce discours qui pue le mensonge, Mila ! Pas toi, quand même... Pas ça... Toi, parler de ce que tu ne connais pas ? La Provence, amie des brigands ? Mais enfin... Vous nous avez toujours frappé dans l'dos dès que c'était possible. Vous n'êtes pas pire que d'autres, mais n'êtes pas mieux non plus. Ne venez pas parler d'amitié avec les brigands.

Mon p'tit Maxou, lutter contre les brigands ?

Hausse les épaules et frappe ses cuisses de ses mains.

On ne lutte pas contre les brigands. On essaie de les contenir, à la limite. Mais on ne lutte pas. C'sont plutôt les brigands qui luttent contre des serpillères comme notre nouveau noblion. Pour sûr qu'tu fermeras ta gueule comme tu l'as toujours fait lorsque tu m'croiseras moi, ou un autre. Et on t'éclatera le nez dans une table, moi ou un autre. Et tu repartiras à quatre pattes de la taverne en maugréant. Tu t'souviens ?
Mais, pas grave ! Tu as fait un travail extraordinaire à l'Ost ! Et je l'admets.
Les effectifs sont passés de 8 à 6. Tu as su empêcher que ce même effectif ne s'écrase à 2 : toi et le Général.
L'Ost et ses magnifiques changements. L'Ost et ses modifications retentissantes. Et puis ton travail à la Chancelerie ! Extraordinaire, celui-là ! Jamais vu un ambassadeur comme toi. Bah non, sinon on les annoblirait tous, question de logique.

En fait, j'aurai beau cherché, je ne trouverai probablement jamais la cause de ton annoblissement, et je ne suis pas le seul. A l'entendre, même ta suzeraine se demande encore pourquoi elle t'a anobli.

Hop ! Qu'entends-je ? Irrespectueux et immonde ? Oui, je le suis.

Et Maxou ! Comme à Tixlu : on t'pisse à la raie mon grand !

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 30/08/2009

Déjà les gardes intervenaient. Ils attrapèrent Santiagoriccardo par les bras, le traînant hors de la salle, si bien que ses derniers mots se perdirent pour l'assemblée et ils le reconduisirent de manière musclée à l'entrée du château où ils le jetèrent dehors.

Les gardes qui étaient de faction à l'entrée allaient certainement se faire passer un sérieux savon pour l'avoir laissé pénétrer dans la salle de cérémonie... pourtant l'individu était connu comme un trublion... Des nouveaux sans doute, qui ne le connaissaient pas encore!

Des mains s'abattirent sur lui, et sans broncher ni opposer une quelconque résistance, Santiago suivit les gardes qui le trainaient violemment vers la sortie.
Encore une bande de rats, se dit-il.
A plusieurs pour le maitriser et le mettre à la porte, à plusieurs contre un, il n'y avait que comme ça que des flics, soldats, gardes et tout le reste de la risée de la société, savaient s'y prendre.

Une fois à la porte, il se retourna vers eux et les applaudit.

Félicitations. On dirait presque qu'on ne pourrait pas vous résister. C'est jouissif de faire prisonnier un gars et de le trainer de force, alors qu'il n'oppose aucune résistance, dehors ?

Vous faites du bon travail. Continuez.

Tapote du pied. Pas contente. La jeune femme allait envoyer un projectile à Santi quand elle se rendit compte qu'elle avait dans sa main la couronne de baron. Ah non, peut être pas cela finalement, ca lui ferait trop plaisir.

Couché Santi !

se tournant vers Mila, elle lui dit

Voici la couronne de baron ainsi que les couleurs du fief de Gardanne. J'ai fait un autre blason avec le fief de Thoiras.

Anoblissement de fin de mandat : Max12 Couronnedebaron

Anoblissement de fin de mandat : Max12 Couronnedebaron

Anoblissement de fin de mandat : Max12 Bargar10

Anoblissement de fin de mandat : Max12 Bargar12

puis se recula

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