Banquet en l'honneur des deux ans d'Indépendance

Cailli sourit et s'assoie près de son ami. Oh j'ai hâte de le voir ce petit Louis et de lui faire un gros bisous.

Elle commença à chercher du regard un peu partout et aperçut son frère entrer. Elle se lève et cours vers lui Bubu !!!!!! mon frère chéri !!!! Oh mais quel bonheur de te voir ici. Cailli le sert tout contre elle. Dis ça te dit de manger un peu avant de danser ? Je vais te présenter un ami. Viens !!!

Se rapprochant de Vitruvio, Cailli tout sourire se retourne vers son frère qu'elle tenait par la main et lui présente ce dernier. Bubu, je te présente Messire Vitruvio d'Agneau, mon ami médecin. Qui si je me souviens bien m'a promis une danse lors du discours du Marquis et de la Comtesse ?????
Cailli se retourne vers Vitruvio d'un air interrogatif.
Tu sais Bubu, je meurs d'envie de danser avec toi, mais avant tout mangeons un peu.
Cailli ne pouvait lâcher la main de son frère depuis le temps qu'elle voulait le voir. Enfin elle était proche de lui sans l'intermédiaire de son pigeon.

Monseigneur, j'ai bien l'intention de passer au siège des archevêchés de Provence dés que mon emploi du temps me le permettra.

Je me saisis alors d'un pichet de vin et le vide d'une traite. A ce moment je vois la CaC, la bretonne, arriver. En temps normal je serais peut-être resté. Mais je ne peux décemment être assis à coté de la fille de Debad; qui plus est en public...
Monseigneur, je crois que mon rôle ici est terminés.
Quelques secondes se passent. La bienséance voudrait que je reste à ma table et que le Comte s'en aille. Mais j'ai envie de me dégourdir les jambes.
A ce moment Maman me sort de là:
Restez Comte, je vous en pries.
Puis prenant le bras de Maman, j'avance vers la salle de bal.

Alors Mère, pressez de danser avec Sa Majesté ?

Je vous cherchais, justement. Je dois également trouver sa Grandeur, le Doge Margab de Genova... Cela vous contrarierait-il que nous cheminions un peu ensemble à sa recherche ?... Désirez-vous du cygne ?

Du cygne ?? Hum ... volontier !!! J'ai le vendre vide et le gosier sec !! J'accepte de vous aider a trouver cette personne. Le Doge Margab ?

Avec tous ces noms et surtout l'accent très fort de son homologue, Tizo sentit un mal de tête venir ... Il était grand temps pour lui d'apprendre la langue du sud ...

Vous avez perdu une malle, disiez-vous ? Contenait-elle quelque chose d'important ? Je puis peut-être demander à mes gens de vous la retrouver...

Hum cette malle contient quelques vêtements et surtout le cadeau que je tenais à vous offrir ...

Il y avait autour d'eux beaucoup de personne avec un autre accent. Ces personnes étaient plus pâles de peau, souvent les yeux d'un bleu océan ...

Excellence d'où viennent ces gens ?

Le jeune Sìarr saisit la main lourdement baguée qu'on lui tendait, et embrassa un rubis rutilant. Il n'était en rien rassuré par la présence du Connétable des Sanctes Armées :il craignait que des discussions ne commençassent sur le traité liant le Comté du Languedoc avec la Garde Episcopale, qui demandait des trésors de diplomatie à sa conseillère aux cultes et filleule, Maëlie. Il craignait de ne pouvoir sortir de cette salle, et une bouffée de chaleur l'envahit, tant il se sentait prisonnier d'un lieu qui ne l'appréciait pas, d'une morale qui l'écartait des sentiers battus.
S'il craignait le Cardinal von Alhefeldt, c'était aussi, c'était surtout, pour le pilier de moralité qu'elle se devait d'être, et face auquel il se sentait démuni, nu comme un ver se tordant de convulsions, lors qu'on le perce de la pointe de l'hameçon. C'est à ce moment vraiment qu'il réalisa qu'il commettait peut-être un péché sans nom.

Son regard s'affola, et le trahit sûrement, tendit qu'une once de tremblement dans la voix, il disait :

-« J'aurais dû m'en douter, car vous avez quelques traits communs avec votre défunte sœur, Monseigneur Cybermymy von Alhefeldt, que j'ai connue à l'Hospital. Le Très Haut ait son âme. »

Les mains de Cristòl se tordaient, et il lui était difficile de cacher sa gêne, sous ce regard d'eau, clair et, lui semblait-il, clairvoyant. Et le rouge qui lui montait aux joues lui donnait davantage l'envie de cacher ses impures pensées, que de lui donner à voir plus avant dans son cœur.

-« Pardonnez-moi, l'atmosphère ici m'est définitivement mauvaise, Votre Altesse... Permettez que je vous souhaite une bonne soirée. »

Il s'inclina, et prit vite congé, marchant d'un pas vif et tendu vers la porte, vers cette délivrance provisoire de l'âme. Car ce regard, ce regard inquisiteur, avait éveillé en lui plus que des mots ne le peuvent dire : le reproche, le doute, la honte, la confusion... et l'ardeur fragile d'une flamme de désespoir.

Il sortit.

[HRP] Pardon, pardon, pardon pour le retard.

Cailli sourit à la vue du petit Louis, quand tout d'un coup comme pour échapper aux remarques de son père, celui-ci se précipite dans les bras de Cailli, qui le réception et le sert tout contre elle. Alors petit galopin, combien de gâteaux as-tu dévoré, il m'en reste j'espère !!!!!

Cailli éclate de rire et regarde les deux jeunes hommes parler du bal. Et bien, il est vrai que je meurs d'envie de danser avec toi Bubu, mais, je dois tenir ma promesse. Elle se lève, Louis toujours serré contre elle et tend la main à Vitruvio, qui se léchais les doigts non discrètement. Bon et bien allons y mon cher !!! Cailli lui sourit et passe sa main sur l'épaule de son frère. Tu nous rejoint mon frère adoré ? Et lui fait un tendre baiser sur la joue...

vitruvio essuya ces main sur la nappe et se leva prenant la main de son amie dans la sienne . Il lui sourit en indiquant la salle du bal de la main .

Après vous Dame .

Il la suivit le sourire aux lèvres .

La duchesse du Rohannais avait bien reçu l'invitation de la fille du grand duc breton. Mais les occupation inherante à ses charges multiples l'avait faite arriver en retard.

Discretement, elle penetra dans la salle du banquet, cherchant des visages connus, en reconnaissant certains. Elle vit le jeune Riwan qui avait travaillé avec elle entant que connetable de Bretagne. Elle le salua d'un sourire. Et puis elle la vit. Elle se dirigea vers Driweg.

Madame, pardonnez moi mon retard, mais la route est longue depuis la Bretagne. Je vous prie de bien vouloir m'en excuser. Et recevez de la part de mon mari et de la mienne tous nos voeux de bonheur et nos felicitations pour vos futures epousailles. Puissiez vous connaitre un bonheur aussi grand que le notre.

Êtes vous jamais allé en Bretagne, Excellence Tizo ? C'est un pays charmant, même s'il est glacial. On y mange et boit correctement, les habitants sont sympathiques (du moins quand ils ne se sentent pas le devoir de vous planter leur fourche dans la partie charnue de votre individu) et les pucelles y sont adorables...

Non Excellence, je n'ai pas eu encore ce plaisir. Mais vous apparemment oui ? Vous avez l'air de bien connaître ... sourit.

Une cuisse de cygne à la main et plein la bouche ...

Habitez vous Avignon ? Prenant son verre de l'autre main ... Et vous connaissiez Aix-en-Provence ? Ah que j'aimerai visiter cette belle ville ! J'aimerai tant y passer mes vieux jours !
Un petit morceau de viande arriva sur la joue d'Edorazio ...

Oh ... Je suis confus !! Attendez vous vais vous retirer ca de suite.

Son coude fit tomber la coupe de vin sur Edorazio ...