Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre}

Invité

Rethy de Cianfarano vit arriver avec plaisir des Marseillais.Ceux-ci manifestaient ainsi leur suprême volonté de croire en la Provence et en son Marquisat. Il sourit au coup de rame de Véro, embrassa sa fille Esmerine et quelques amis et attendit, un verre à la main, les discours.

Mimie arriva sur la grande place d'Avignon, pour assister au discours tant attendu du Marquis et de son amie le Comtesse, Led.

Elle fut très heureuse de voir autant de monde pour cette fête qu'elle estimait très importante pour son Comté.

Elle salua timidement le peu de personne qu'elle connaissait et s'installa dans un coin prête à écouter les discours.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 22/11/2008

Crystale suivit Véro et fu soulagée de pouvoir déposer ses bagages à l'abris. Elle regagnèrent la place centrale et Véro lui offrit de se restaurer. Elle ne fut point difficile a convaincre,ses bruits d'estomac à peine couvert par les effluves de musique.

- Merci Véro pour l'acceuil chaleureux.Depuis des jours que je vagabondes ici etlà dans des contrés étrangères à mon coeur et voilà que ma coche se fracasse en pièce et que j'ai dû l'abandonner non loin d'ici. Je t'avoue que je suis quelque peu gêner d'arriver ici en pleine célébration. Je ne connais point personne, alors quelle joie de te revoir !

Véro la présenta ensuite et Crystale, bien qu'intimider, offrit les salutation d'usages à dame Caillinette et Daylia.

-Je suis Crystale d'Argent, je viens de Chambéry, en Savoie. Je suis heureuse de faire vostre connaissance.

Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 22/11/2008

Une voiture aux armes de Bréhan se pressait sur les pavés Avignonais. Il aurait préféré chevaucher sur son fidèle Karañtez mais, le chemin aurait était long et assommant pour le vieux vicomte de Bréhan. C'est donc assis dans une calèche richement drapées et arborant les écus de Bréhan et du Rohannais que Guillaumetell avait voyagé. Il n'avait jamais été aussi loin, il était déjà sorti de sa Bretagne, ne serait-ce que pour battre le fer contre l'oppresseur de l'indépendance bretonne, mais non, décidément jamais aussi loin.

Il s'était même étonné à sourire devant la beauté de certains paysages, la Bretagne était tout pour lui et il la mettait sur un pied d'estale, mais il avait pu remarquer que certains endroits n'avaient rien a envier au paysage breton.

Passant les portes de la ville d'Avignon, le cocher les mena droit vers la Grand place.

C'est là, qu'élégamment vêtue descendit une silhouette de la trentaine passée. Il tourna la tête de droite à gauche et de gauche à droite, tentant de reconnaitre un ami, un dignitaire local ou ne serait-ce qu'une personne chargée des invités. Rien... Il vit alors une personne non loin de lui et lui adressa la parole.

Noz v..hum..pardonnez moi messire, bien le bonjour. Guillaumetell d'Uri, Vicomte de Bréhan, pourriez vous me renseigner sur la présence d'autres bretons ou sur l'endroit où je dois me rendre?

Dernière édition par Chika le Sam 22 Nov 2008 - 23:15, édité 1 fois

La jeune fille sourit quand le cardinal arriva. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait vu. Et à chaque fois, c'était pour des cérémonies importantes...

Elle s'approcha de lui et s'inclina pour embrasser sa bague...

Noz vat votre Eminence ! Avez vous fait un bon voyage ? C'est magnifique ici n'est ce pas ?

Chika avait profité que le maréchal fut proche de Dame Driweg, la laissant entre de bonnes mains.

Je fus estomaqués en voyant le vassale de Montfort débarqués. Ce jour qui devait être glorieux pour notre famille voyait arrivé tout ses ennemies.

Maman, qui devait bien me connaître, me pris la main, enfin le bras, à ce moment.

Le Vicomte s'approche de nous. Je me sens me raidit davantage. Et puis, toute ma haine disparait:

Citation :: Portez bel bien la main de vostre mère jeune brocéliande, ce soir vous conduisez l'une des princesses de Bretagne ...

Je ne peux que m'incliner et oublier le Montfort ce soir, pour ne voir que le Vicomte.

Invité

Santiago attendit là, lui aussi. Un verre à la main, quelques personnes qui le regardent de travers, d'autres qui lui disent bonjour.

Quoi qu'il en soit, ce jour devait être mémorable, ainsi que cette semaine. Il aperçut Caillinette au loin ainsi qu'Esmerine.

Souriant, il cria haut et fort :

Vive la Provence !

Deux ans...

L'homme, vieilli, qui entrait dans le palais marquisal en tapant, à chaque pas, sa canne sur le sol pour s'appuyer dans sa marche difficile, se revoyait, deux ans auparavant, à une portée de flèches du château, pour apporter une copie de la Déclaration d'Indépendance du coum Merlin de la Nissa aux sergents du royaume de France qui gardaient en permanence la rive Languedocienne du pont saint-Benezet. Il se souvenait avoir traversé en une traite les quelques lieues qui séparaient Ais de Avignoù, après être sorti du Conseu où il avait voté avec fierté l'Indépendance, porteuse de tant d'espoirs aujourd'hui déçus. Il se souvenait avoir fait une halte à Cavaillon, accueilli par un des magistrats de la cité, sans savoir que, deux mois plus tard, par la grâce de ce même coum Merlin de la Nissa, devenu le Grand, il en serait devenu le baroùn, le ciutat étant sur le domaine du barounat de Merindoù. Arrivé dans la salle, il jeta un regard rapide vers l'assemblée déjà réunie. Tant de gens connus ou déjà rencontrés. Tant de gens avec qui il avait vécu, ces deux dernières années, les grands espoirs, les grands projets, mais aussi et surtout les déceptions et les désillusions. Son idéal d'une Chose publique commune à tout un chacun, sa vision Florentine d'une vie basée sur la cité, avait échoué, laissant place à une conception de la société qu'il haïssait et exécrait.

Une personne, néanmoins, attira son regard. La Bretonne était là, représentante d'un peuple ayant connu bien des épreuves, à la société adaptée à son caractère, mais présentant néanmoins malgré ces deux différences de larges particularités communes avec Prouvènço. C'est vers elle qu'il se rendit, sans même adresser le moindre signe de salut aux quelques Provençaux qui l'avaient remarqué :

Bènsèra, barouna Dwireg de Brosselianha ! Coume vas ?

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 22/11/2008

Le père Salua Driweg et Chika, et murmura à voix basse...

- Où boit on ?

Puis il alla dans un coin essayer de boire tranquillement, le voyage avait donné soif.

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 22/11/2008

Maël sourit cassant la ligne de la cicatrice zébrant sa joue gauche et dit à la dame Driweg:
-"C'est un honneur de faire honneur à nos alliés..."

Sur ce il vit son aïeul et l'un des patriarches de Montfort, il salua alors de la même façon en disant :
-"Vostre éminence...Ravi de vous voir icelieu"

Un clin d 'œil suit au membre de la famille...

Un homme d'armes reste ...Un homme d'armes, toujours l'œil à l'affût..
Il voit un ancien frère d'armes et dit de sa voix forte et grave:
-"Guillaume! Par ici!"

Nulle convenance avec un frère d'armes...

Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 22/11/2008

Le vicomte toujours aussi perdu sur cette grand place entendit une voix forte le héler. A peine le temps de tourner la tête pour observer qui parlait ainsi que son cerveau remit la voix avec la personne, Maël...il sourit, se tourna devant le badaud qui n'avait ouvert la bouche, enfin si mais l'avait juste laissé béate devant lui.

Messire au plaisir et essayé donc de retrouver votre langue pour les suivants. Il déposa dans le creux de la main de l'homme une pièce Faites-en bon usage

Il pressa alors le pas vers l'assemblée bretonne formée. Baisant d'abord la main de dame Driweg, saluant ensuite son jeune fils, saluant respectueusement son Éminence, et lançant une poignée de mains ferme à son vieil ami

Ma Doué soit loué de me donner ici votre présence. Mon cher Maël, quel plaisir de vous revoir, cela fait si longtemps.

Dernière édition par Debad le Dim 23 Nov 2008 - 1:01, édité 3 fois

C'est dans un bruit étourdissant et dans un nuage de poussière qu'on vit arriver un véritable cortège d'hommes et de femmes. Un groupe de Chevaliers en armure scintillante ouvrait la marche, portant haut les lances et les bannières d'Hermines.
Tous les cavaliers portaient le même heaume surmonté d'une hermine dorée alors que sur chacune des armures on pouvait voir les hermines incrustées dans le métal.
Le Gwenn Ha Du flottait au vent mais on pouvait voir aussi les couleurs de Josselin et celle de Cesson-Sévigné.

Une calèche parée d'hermines se trouvait juste derrière le groupe de cavaliers. Et d'autres encore venait après cette calèche. Le voyage jusqu'en Provence était long et la Bretagne se devait de ne prendre aucun risque pour la Sécurité des Grandes Têtes du Duché.
La calèche était richement décorée, recouverte d'or et d'argent, et chacun des laquets portaient des vêtements toujours aux couleurs de la Bretagne.

Debad sauta à terre confiant les rennes de son cheval à un de ses hommes, envoyant un autre faire annoncer au crieur qui arrivait.
Le marquis de Cesson-Sévigné alla ouvrir la porte de la calèche, et offrit sa main et son bras à la Duchesse de Bretagne pour descendre de la calèche.

Debad enleva son heaume, seul heaume de l'escorte surmonté du Dragon Bleu significatif de son clan.
Quand la Duchesse commença à sortir, tous les cavaliers mirent pied à terre comme un seul homme formant une colonne devant la calèche.

C'est là que la voix du Crieur résonna dans le lieu.

"Chacha de Guérande, Duchesse de Bretagne, Comtesse de Josselin accompagné de Debad Gouyon de Matignon, Marquis de Cesson-Sévigné"

Driweg fut on ne peut plus enchantée de voir enfin un provençal s'avancer vers elle. Elle esquissa un salut poli et lui répondit timidement mais en souriant :

_ "O, gramaci forço."

La baronne rougit légèrement et ajouta bien vite :

_ "Je ne sais pas si je prononce bien... Certainement pas. Bonsoir, Messire Pazzi. Je suis très heureuse de voir un visage amical bien qu'étranger."

Chika tourna la tête vers l'endroit où regardait le maréchal. Elle fut surprise de voir messire Guillaumetell ici. Tout compte fait elle connaissait énormément de monde... Sa timidité commençait à disparaitre...

Et bien toute la Bretagne va se retrouver ici.

Au moins Dame Driweg ! vous aurez beaucoup de monde pour vous protéger et vous allez vous sentir moins seule...

La jeune lieutenant revint près de la baronne et fit un sourire au jeune Riwan qui semblait tendue en la regardant.

Ne vous inquiétez pas jeune messire Riwan, je ne suis pas votre ennemie bien au contraire. J'ai fait la connaissance de votre mère, je devais avoir votre âge...

Chika n'était pas très âgée malgré le poste qu'elle occupait mais son enfance difficile l'avait fait grandir plus vite que d'autre...

L'archevêque d'Aix, Ludovi de Sabran arriva en Avignon alors que la soirée avait déjà pas mal commencée.

Il sonda la foule, et entreprit de reconnaître quelques invités.

Il aperçut immédiatement ses collègues du Conseil Comtal dont Hersende, Hakon, Uterpendragon, Rhadamentès et Mme_de_maintenon. C'était une des rares fois ou il estimait ant ses collègues malgré certaines divergences.

Il s'aperçut que Mme_de_maintenon était seule, il se dirigea donc vers elle afin d'engager la conversation avec sa collègue et filleule.

Bonsoir ma fillotte. Comment vas tu ? Je suis ravi de te voir icelieu. Avignon est splendide n'est-ce pas ?

Que dirais tu d'aller festoyer un peu avec nos collègues. J'aperçois Hersende et la totalité du pôle justice au bar. Il sourit. Allons leur tenir compagnie.

Il se dirigèrent vers leurs collègues lorsqu'il passèrent à proximité d'un homme d'église. Ludovi sonda dans son esprit et crut savoir de qui il s'agissait.

Mimie, continue sans moi, je fais un petit détour.

Il s'approcha de Clodeweck de MontfortToxandrie et dit timidement :

Votre Eminence ? Pardonnez moi de vous importuner, mais je tenais à vous saluer et à vous souhaiter la bienvenue en Provence.
Ludovi de Sabran, Archevêque métropolitain d'Aix en Provence.
Vous voir ici est un honneur. J'espère que vous avez fait bon voyage.

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Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre} - Page 3 Ldqi

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 16/11/2008

La Duchesse de Breizh s'était parée d'une robe, rouge bien entendu, qui rappelait les couleurs de son Comté, Josselin. Au bras du Marquis qui avait eu la galanterie de lui préter son bras le temps de l'escapade en Provence, elle scruta l'architecture harmonieuse du Palais jusqu'à ce qu'un garde les enjoint à le suivre, les guidant jusqu'au rassemblement. De nombreux Bretons étaient déja arrivés. Son attention alla sur la Baronne d'Anast, magnifique comme à son habitude. La Duchesse et le Marquis se dirigèrent vers elle et son fils.

Cela faisait longtemps qu'elle n'avait vu la blondissime Baronne et n'avait pas eu le plaisir de voyager en sa compagnie et encore moins de prendre de ses nouvelles. Elle attendit avant de la saluer, ne voulant point interrompre sa conversation. Elle esquissa un sourire en posant son regard sur son blondinet, presque un homme désormais.

Petit Prince...Comment allez vous ? le voyage fut il agréable ?

C'est qu'elle aimait à l'appeler ainsi, bien qu'il avait grandi.

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 22/11/2008

Maël salua son vieil ami et dit:
-"Le plaisir est pour moi...

Le temps vous rend grâce..."

Sur ce fut annoncée la duchesse de Bretagne avec une garde la précédant...
Le protocole était respecté...

Il avisa un de ses hommes et dit:
-"Fais affaler les bannières d'hermine plein de Bretagne et les couleurs de Retz, laissons la duchesse et "

Il désigna le drapeau d'un doit gantelé...
"Les couleurs de Bretagne être les seuls couleurs à être vues..."

Sur ce, il donna des ordres à ses hommes et femmes d'armes pour s'installer....

La duchesse descendit et salua...

Lui enleva nonchalamment ses gantelets puis déboucla ensuite son armet...

Il allait bientôt devoir se changer....

Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 29/11/2007

Brad avait reçue une invitation par l'intermédiaire de l'ambassadeur Deminerve pour ce deuxième anniversaire du marquisat, ayant assistée à l'éclosion de leur indépendance et suivit les évènements, elle avait acceptée de venir.

Malheureusement, elle avait prit du retard. En arrivant, elle s'aperçue, avec soulagement, que le discours n'avait pas encore commencé.

Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 22/11/2008

Le vicomte effaça un malaise lorsqu'il vit dame Chika, il ne l'avait aperçu avant

Dame Chikaka, milles excuses je ne vous avais point vu, mes yeux ne sont donc plus assez bons pour observer beauté lorsqu'elle est présente, veuillez m'en excuser.

Il esquissa un sourire

Océane arriva sur les lieux, bien avant l'arrivée du Marquis, afin de sécuriser l'endroit. L'évènement présentait en effet un risque, mais les nombreux gardes présent empêchait toute possibilité de tenter quoique ce soit.

De nombreux provençaux avaient fait le déplacement sur la grande place, mais également bien des dignitaires étrangers.

Elle salua d'un franc sourire son amie DuchesseSherry, quand elle remarqua que cette dernière ignora spectaculairement Driweg de Brocéliande. Océane, qui était avant toute une guerrière, ne comprenait pas grand chose aux logiques féminines, mais il apparaissait que le fait que Duchesse soit enceinte de Lordfear et que Driweg soit sa future épouse, ne soit pas étranger à une certaine animosité entre les deux femmes.

M'enfin, Océane était bien contente de n'avoir aucune attirance pour les hommes et d'être tres loin de toute ces histoires de sentiments et autre coutumes féminines.

Elle saluait les convives qu'elle rencontrait au fur et à mesure, puis alla souhaiter la bienvenue à la nombreuse délégation bretonne présente. Un peu normal d'un côté, la Bretagne étant allié à la Provence depuis des lustres.

Amis bretons, bienvenue au sein de la Provence libre et indépendante! Bienvenue en Avignon, siège du Marquisat des Alpes Occidentales.

Puis elle se tourna vers Driweg, qu'elle connaissait un brin, tout en remarquant que son Oncle Farok était déjà en train de discuter avec elle. Elle salua respectueusement son Oncle adoré, puis fit de même pour la Brocéliande.

Baronne, un plaisir de vous revoir. Je crois que vous connaissez bien les lieux. Que vous et vos amis bretons profitent des douceurs de la Cité avignonnaise. Je vous laisse avec mon Oncle, l'une des plus grandes figures de l'indépendance provençale. Nous nous retrouverons plus tard.

Un clin d'oeil à son oncle, elle s'éloigna le temps d'aller saluer Rethy, DS, Hersende et les autres provençaux. Elle remarqua l'arrivée de la Duchesse de Bretagne, et la salua également

Votre Grandeur, Bienvenue en Avignon.

En fait, il y' avait tellement de couronnes, que les révérences commençaient à lui faire mal au dos. Mais bon, le protocole, c'est le protocole!

En tout cas, malgré qu'Océane n'était que simple Dame, et donc loin d'avoir un haut statut de nobles, elle commençait à prendre goût à ces rendez vous mondains où il faut se montrer. Elle remarqua également la présence du Primat de Bretagne, tout en se demandant si un jour la Provence disposera également de sa propre primatie.

Elle ne soulèverait pas le débat ce soir, cela ferait rapidement polémique.

Quoique. Enfin, on verra plus tard. Qui sait, peut être que le Père Clodeweck avait un avis sur la question?

Océane ne militait vraiment pas pour une Primatie provençale, mais bon, quitte à être indépendant, pourquoi ne pas voir cette spécificité également souligner au niveau religieux. Une simple interrogation.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 22/11/2008

Le père Clodeweck sursauta, laissa son godet cinq secondes et sourit à l'archevêque Richelieu

- Monseigneur merci, c'est très aimable de me souhaiter la bienvenue. J'ai d'ailleurs pu apprécier, déjà l'hospitalité Provençale. Puis il est toujours agréable d'étre un peu moins sérieux et de se laisser aller à la détente.

Fester une indépendance est pour nous, Bretons, une grande joie.

Invité

Belissende regardait les yeux agrandis par tant de magnificence.
Tous ces beaux chevaliers portant fierement leurs armures et ces calèches aux differents blasons ....

Elle vit descendre tout ce beau monde et fut ebouie de voir toutes ces nobles dames et ces nobles messires parés d'une façon somptueuse...

Elle se sentait un peu deplacée et miserable parmis tout ce beau monde , elle essaya alors de se faire encore plus discrete et se recula un peu plus encore ...

Elle avisa une buvette pas très loin et se leva pour aller chercher un petit verre de vin, puis elle reprit sa place...

Nombre de messages : 1259 Date d'inscription : 03/06/2007

En retard, apprété de bien piètre façon, lo baroùn arriva en place d'Avignoun alors qu'il sortait tout juste des locaux de la Chancelerie où il avait tenu à informer des dernières nouvelles inquiétantes en Perigord.
Bon nombre de visages étaient rassemblés, des provençaux, une foule marseillaise surtout, des étrangers aussi, avec une escorte de Bretagne qui avait du partir depuis maintenant plusieurs semaines pour etre là à temps.
Bon nombre de contrées étaient représentées, et en cela, il était content pour la Provence.

Le vice Chancelier prit le parti de ne pas aborder les invités déja présents, ils semblaient occupés entre eux, il se reservait le prochain qui serait perdu.

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 22/11/2008

Maël donna des ordres et les hommes et femmes d'armes en harnois se mirent en place, une partie resta de service et l'autre rangea les effets sur indications des hommes de la contrée...

Je ne fus même pas surpris par l'arrivée du Marquis. Au point où j'en étais, le Duc de Retz en personne pouvait bien arrivée.
Un haussement d'épaule fut donc ma seule réaction.
Cependant je ressentis quelques crispation en voyant la Duchesse arrivés à son bras.

La Dame qui nous avait accompagnés lors du voyage me dit de ne pas m'inquiéter. Son attention me toucha. Finalement, les Montforts peuvent être des gens bien après tout... parfois... de temps en temps.
Madame, du moment que vous êtes une amie de Madame ma Mère et que vous avez son estime; vous aurez la mienne.
J'incline légèrement la tête; très légèrement même; imperceptiblement.
Alors, comment trouvez-vous le peuple provencal ?

Au bout d'un moment, la Duchesse vient parler à son "Petit Prince".
Madame la Duchesse-Marquise-Comtesse j'avais hésité à dire "double Marquise" mais bon. Le voyage était très bien, mais je vous avouerais n'avoir qu'une hâte: c'était d'arriver.
Et vous même ? Pas trop dure de quitter votre bureau ?

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