Cérémonie d'allégeance de la Comtesse illustre au Marquis

Marquis de Provence Nombre de messages : 2309 Date d'inscription : 11/05/2007

Vétu de ses habits de cérémonies, Kalanquin pénétra dans l'imposante salle des cérémonies en Avignon, entouré de quelques serviteurs. La salle était richement décoré. Plusieurs personnes étaient venu assister à l'évenement. Car il s'agissait bien là d'un évenement. Depuis la création du Marquisat des Alpes Occidentales, a cause de circonstances particulieres, les differents comtes illustre de Provence n'avaient point presté allégeance au Marquis. La refonte des statuts du Marquisat suite à l'important travail de la Commission Marquisat devait permettre un nouvel élan et donc le respect de l'article II.5 des présents statuts du Marquisat des Alpes Occidentales. Une symbolique forte, montrant que la Provence a choisi son indépendance en décidant de s'inserer dans le cadre institutionnel marquisal.

Kalanquin s'installa sur le trône marquisal, et attendit qu'Arwen se présente devant lui. Il connaissait la dame depuis des lustres, depuis la création de la cité phocéenne. Bien des différents avaient émaillé leurs relations, mais kalanquin savait la dame travailleuse et amoureuse de la Provence. Il attendit.

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Après avoir passé un bon moment à s'apprêter, ne sachant comment elle devait être pour ce genre de Cérémonie et surtout profitant d'un instant avec son époux, Arwen arriva enfin devant la grande salle des Cérémonie à son bras. Elle avait mis une grande robe de soie beige ornée de broderies et de motifs rouge et or, ses cheveux était relevés dans un chignon travaillé faisant ressortir ses yeux verts. Son ventre se dessinait de plus en plus mais ne faisait en rien perdre l'élégance de la tenue qu'elle espérait assez bien pour l'occasion car elle n'était pas forcément à son aise. Juste avant de rentrer elle prit une grande respiration et échangea un regard avec son époux cherchant un peu de courage en plus pour ce pénible instant. Puis elle pénétra dans la salle où quelques personnes étaient déjà présentes et où le Marquis siégeait déjà sur son trône. Jamais elle n'avait pensé se retrouver dans cette situation là un jour mais même si cela pouvait paraitre inutile et ridicule c'était une marque importante du lien entre le Comté et la Marquisat. Elle regarda en direction du Marquis s'approchant doucement du trône pour se placer face à lui après avoir lâché le bras de son époux, afin qu'il ne soit pas trop loin, et échangé un doux regard avec lui. Face à cet homme qui fut un ami, avec qui elle avait travaillé à la belle époque, elle aurait pu être fière de ce geste si elle n'avait pas découvert un jour qui il était vraiment. Peu importait maintenant elle devait faire son devoir. Elle leva le regard vers lui n'hésitant pas à le regarder dans les yeux, puis prit chaque côté de sa robe pour les soulever légèrement et croisa un pied derrière l'autre en pliant un peu les jambes afin de se baisser un peu. En même temps elle inclina la tête faisant une révérence la plus élégante possible. Puis elle se releva en le fixant, attendant un signe de lui pour parler

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 25/05/2007

Jarl était loin d'être aussi élégant que la magnifique comtesse qu'il accompagnait, mais il s'était tout de même habillé du mieu qu'il avait pu, portant des bas de lin, des bottes de cuir travaillé par de fins artisans, alors que sa cape de velours noirs , brodée de fils de satin blancs venait surplomber sa chemise de lin beige, avec une touche de pourpre pres des boutons.

Il s'était servi d'un ruban pourpre, assorti, pour nouer ses cheveux en catogan,retombant a l'arriere.

Alors qu'il marchait a côté de Son epouse, il se sentait envahi d'un sentiment de fierté grandissant ...pas une seule femme de provence ne l'égalait, tant sa beauté et sa splendeur était grande...Il marcha avec elle jusqu'au siege sur lequel se trouvait le marquis, puis apres s'être brievement , mais élégemment incliné devant lui, Il se mit sur le côté, laissant la cérémonie commencer...Lorsqu'il vit le regard de son amour ,il y répondit, tendrement.

Dernière édition par le Mar 13 Nov 2007 - 21:41, édité 1 fois

C'est l'air passablement ennuyé et distrait qu'Ingeburge s'était rendue dans la Salle des Cérémonies du Château d'Avignon.
Plus tôt dans la journée, sous bonne garde, elle avait franchi le pont-levis et était partie se reposer dans une des ailes du Palais marquisal.

Elle pénétra dans la salle, toujours entourée de sa garde et vint prendre place au premier rang. Sa robe de brocart noir, dont la traîne et les manches étaient ourlés de fourrure d'hermine, bruissait sur le parquet ciré. Sa médaille d'évêque étincelait et ses bagues, dont l'améthyste épiscopale ornant son auriculaire droit, brillaient de mille feux. Depuis son ordination, elle avait dû refreiner sa passion pour le port de bijoux, aussi ses bagues étaient bien la seule fantaisie à laquelle elle n'avait pas renoncé.
Elle se cala confortablement dans son fauteil et songeuse, attendit le début de la cérémonie.

Les gardes marquisaux avaient pris place dans la salle et les notables provençaux se pressaient vers les lieux.

Lordfear apparut et en le voyant, Ingeburge ne put réprimer un sourire indéfinissable tandis que ses yeux luisaient étrangement. Il était vêtu non sans recherche et semblait pleinement conscient de l'événement qui allait se dérouler.
Arwen, au bras de son époux, parut à son tour. Elle s'avança dignement jusqu'au trône, élégamment vêtue. Elle aussi se montrait pleinement consciente de son rôle.

Ingeburge étouffa un bâillement et leva les yeux vers le plafond délicatement ouvragé.

EDIT Fautes de frappe

Dernière édition par le Mar 13 Nov 2007 - 23:39, édité 1 fois

Quiconque connaissait un peu Pitouf savait combien il exécrait les longues cérémonies de ce genre, même si l'acte symbolique lui était cher. De par sa fonction, il se tenait non loin du Marquis, en compagnie des autres Conseillers Marquisaux. Il jeta un regard en coin à son voisin, Gabriel de Menton, pour tenter de voir sur son visage ce que celui-ci pensait de cette cérémonie. Dans la grande salle, il apperçut Monseigneur Ingeburge qui semblait apprécier les décorations du plafond à leur justes valeurs. Commençant à s'impatienter, Pitouf attendait la suite des évènements...

Cadavre Nombre de messages : 467 Date d'inscription : 10/05/2007

Couverte de la poussière de la route, Mickaelle arriva en Avignon, et se tint au fond de la salle, déchargeant un nuage de poussière à chaque pas. Elle fit un clin d'oeil à son ami Pitouf, fit un signe d'amitié à Jarl et s'assit sur un tabouret qu'elle avait subtilisé aux cuisines au préalable, sachant qu'il n'y avait que peu de sièges dans la salle. Elle observait les deux protagonistes de la cérémonie. Elle se prit à imaginer une situation qui n'était ou ne serait pas. Et si la Comtesse de Provence avait refusé l'allégeance, que se serait il passé ? Elle se posait la question quand elle vit une ombre noire passer. Elle décida de compter les minutes avant que celle ci ne s'évanouisse. Celà la distrairait en attendant le début de la cérémonie.

Habillé de sa nouvelle tenue de diplomate, le nouveau conseiller comtal nouvellement élu Yoyoletroll vint assister la comtesse dans son allégence nouvelle.

Procureur de la CSMP Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 13/11/2007

S'il n'évait été que ce simple paysan sans doute qu'Ettic n'aurait pas osé assité à une telle cérémonie, jugeant ces choses de trop loin. Mais le voilà Porte-Parole du nouveau conseil comtal. Sa comtesse, le Capitaine et d'autres membres du conseil étaient déjà arrivé.
Ettic entra donc en salle de cérémonie et s'installa sur un côté de la pièce, attendant désormais la suite des évènements.

Le marquit était déjà là, suivit de ses serviteurs et conseillers.

Moyennement intéressée par la cérémonie, mais ayant entendu du bruit, Mait se décida à entrer pour satisfaire sa curiosité.
Lordfear était sur son trône, Arwen face à lui, certains baillaient ou discutaient avec leur voisin...mais ce qui étonna le plus Mait, c'est de voir sa belle-soeur Mickaelle - qu'on disait à l'agonie - présente dans l'assistance à distribuer ses habituels sourires commerciaux. Le Comte Merlin avait sans doute perdu la raison en déclarant certaines choses...

Ceci n'étant toutefois pas sa priorité, Mait continua à détailler l'assemblée en attendant que le Marquis ou la Comtesse ne prenne la parole. Tout le monde semblait attendre la fin de la cérémonie, certains sans doute dans l'espoir qu'un buffet la suivrait...

Le tout fraichement baron, avocat et conseiller marquisal pénétra dans la salle des fêtes (du village ^^). L'ambiance semblait plombée, le poids des couronnes certainement. Il aurait préféré être dans la salle à côté de son amie Mait à cancanner sur tout et rien mais le protocole est ce qu'il est et pas vraiment flexible.

Il traversa toute la pièce et se plaça au premier rang. Il remarqua au passage une loque poussiéreuse, il ne fallait avoir aucun honneur pour se présenter de la sorte à une cérémonie revêtant autant d'importance.

Maintenant, il fallait patienter...

Richelieu arriva à Avignon, seul avec son cheval. Il s'était passer de voiture car cela lui aurait prit trop de temps, de plus il aimait cavaler prestement.

Il avait confier sa monture au palfrenier, et entrai dans la grande salle des cérémonies.

En entrant il aperçut sa magnificence Lordfear, qu'il salua en s'inclinant ainsi que le reste des conseillers Marquisaux.

Il salua également l'archevêque d'aix.

Monseigneur dit richelieu en s'inclinant

Richelieu salua ensuite la comtesse Illustrissime, et son mari. Et enfin Maitwess, Fufanu, Yoyoletrool et Ettic de la main.

Il se dirigea ensuite vers sa mère pour discuter avec elle.

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Cérémonie d'allégeance de la Comtesse illustre au Marquis Ldqi

Dernière édition par le Mar 13 Nov 2007 - 23:58, édité 1 fois

Ingeburge sursauta quelque peu en s'entendant nommée, elle était perdue dans ses pensés. Elle sourit à Richelieu et lui fit un léger signe de tête.

Mais une désagréable odeur de graillon lui parvint aux narines et elle se retourna, incommodée. Elle haussa les épaules en distinguant un tabouret tônat au beau milieu de la salle d'apparat. Elle se limita à la vue du siège, incongru au milieu de cette salle d'apparât et détourna les yeux.

Son attention se reporta sur les personnes qui arraivaient encore et prenaient place dans de confortables fauteuils.

Cadavre Nombre de messages : 467 Date d'inscription : 10/05/2007

Mickaelle, prête à retourner en poussière, sauf baiser de son prince charmant, embrassa tendrement son fils. Elle rit en voyant arriver sa "belle soeur", sans faire de commentaires par égard pour son frère, elle éclata de rire en voyant le nouvellement nommé chancelier la regarder. Elle s'adressa à Ludovi

Cà sent le hareng à l'ail .. tu ne trouves pas ? çà doit être le buffet préparé ..

Cassandre qui avait à faire à l'AHAO ce soir, vit de la lumière, il poussa discrètement la porte et senti une odeur familière à la Provence...la haine et la rancoeur...il referma la porte sans gêner la cérémonie et se mit en quêtes des latrines avant d'aller travailler...

Marquise de Provence Nombre de messages : 14714 Date d'inscription : 14/05/2007

Hersende pénétra peu après dans la salle après avoir vu Lord Cassandre en repartir, l'air visiblement écoeuré. Elle portait de nouveau une robe sobre de couleur claire, puisqu'elle avait décidé de renoncer au noir.

Cette cérémonie, même si les visages devant lesquels elle passait en saluant toutes les personnes présentes semblaient pour beaucoup refléter l'ennui, revêtait pour elle une grande importance. Enfin la Provence allait être sous l'autorité du Marquisat comme le prévoyaient les statuts que tous avaient passé tant de temps à élaborer en Commission.

Elle s'installa pour profiter de la cérémonie et attendit que la Comtesse accomplisse l'acte symbolique.

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Hersende de Brotel
Cérémonie d'allégeance de la Comtesse illustre au Marquis Marqui12

Océane était postée en fond de salle, debout, veillant au bon déroulement de la cérémonie, chargé entre autre de la protection du Marquis. Lourdement armé depuis sa nomination en tant que Sénéchale du Domaine Marquisale, Océane tatait de ses doigts délicats le pommeau de son épee, une lame de Saxe, dont le talon avait était élargie et l'estoc affiné pour plus d'efficacité. Elle n'aimait pas l'utilisation des espadons, épées bien trop longues dont la maniabilité était bien plus faible. Elle avait salué d'un geste de la tête chaque personne entré en cette salle, mais elle n'avait pas remarqué l'entrée de la Baronne de Pertuis, quelque peu poussièrieuse et s'installant en sur un tabouret en milieu de salle. Elle décida d'aller la voir silencieusement. Arrivée auprés d'elle, Oceane se baissa et lui parla doucement pour ne pas gener la cérémonie.

Baronne, il reste encore bien des places dans cette salle et une personne de votre rang ne peut rester assise ici. Les bancs et les fauteuils sont réservés aux nobles et aux conseillers, le peuple peut observer la cérémonie debout en fond de salle. Vous devez donc vous asseoir sur un fauteuil ou sur un banc, avec les gens de votre classe sociale.

Oceane reprit alors le tabouret et invita la Baronne à s'asseoir sur le banc, aux cotés du seigneur Richelieu.

Voilà, vous serez bien mieux ici. Par contre, essayez de ne pas trop bouger, je ne sais ce qui vous est arrivé, mais vous êtes tres poussierieuse, il ne faudrai pas que cela incommode sa Grandeur Arwen et Sa Majesté Lordfear, ainsi que les autres invités. Soyez juste un peu discrète. Mes respects Baronne.

Océane repartit vers le fond de la salle, toujours silencieuse, le tabouret à la main.

La troupe au petit galop arriva sur la Grand Place au pied du Palais des Papes. Des Papes... Toujours cette foutue impression de spoliation... Il en souria.

Pied de fer à terre. Le Capitaine von Berger, saxon colossal de six pieds passés en fit de même. Il adorait la Provence et se retenait bien de l'ouvrir, lui qui ne parlait ni provençal et qu'approximativement le françois.

Sourire du Connétable à ses hommes qui mettaient pied à terre devant la garde Marquisale qui commençait à s'agiter un peu. Faut dire qu'il mettait tellement peu les pieds ici... Certains d'entre eux eurent le loisir et la bonne idée de le reconnaître, sans le traiter de divers nom d'oiseau ou d'assassin comme peuvent le faire les garde pnj surtout dans les mains de mauvais joueurs, oui j'ai dit mauvais, enfin bref, revenons au narratif.

Par tous les Saints ! Dieter ! Aides moi à retirer ses chausses de fer, que je ne tinte pas comme un tocsin la dedans, déjà que je dois être à la bourre !

Le Lieutenant du Fléau Lumineux accoura et vint commencer la besogne de délassage, lui même lourdmeent encombré par un demi harnois et la lourde maille.

Tandis qu'à moitié à cloche pied, le comble pour un manchot, il souhaitait quelques bénédictions d'usage à la Garde devenue spectatrice du tragicomique, qui sans le savoir peut être, donnerait lieu à des spectacles sur la même place quelques siècles plus tard, il s'arrachait lui même, aidé de ses dents son gantelets de fer.

Le fléau, remercions ses braves hommes, vinrent jeter un voile pudique de leur coprs et de leurs armures en entourant leur maître...

Une cape complétement pourrie par la poussière et le voyage plus tard, c'est à dire otée des frêles épaules du Cardinal qui aurait du penser à une carrière de souleur professionnel, il aurait été moins emmerdé, des jambières, un camail, un gantelet et un plastron plus tard aussi, enfila avec l'aide de Bernhardt, le colossal saxon dont on a déjà parlé, une soutane bien assez large pour masqué la vue de la cotte de maille.

Trois petits tours de ballerines plus tard, étoffe rouge entourée à la taille.

Nouvelle cape sur le dos, fixé par une petite broche à l'éclat d'émeraude, cadeau d'un ami cher pour trois personnes y compris lui. Dextre qui épousette les cheveux... Regard bers le bas... Damned comme disaient les perfides d'Albion... Les bottes de cavalier ocre marron à tendeance marron, cela faisait tache... Bon, faire des ptits pas pour que ca ne dépasse pas de la soutane...

Voilà donc un Cardinal presque sou neuf qui fait son entrée dans le Palais, il s'y perdit un peu, mais fut vite reprit par la garde et le personnel marquisal....

Enfin, entrée... Discrète... Autant qu'on puisse le faire avec justement, trente bonnes livres de fer en anneaux sur le dos, de qui rivaliser avec la folie des bijoux d'un archevêque bien connue...

Regard général, pas grand monde à saluer... Surtout vu les horreurs qu'il a lu et vu et entendu depuis qu'il avait grandement perdu ces illusions sur cette contrée...

Monseigneur Ingeburge est dans son coin. Il s'en approche. La question, piège, à mille écus, aura t on prévu séant pour l'éterne absent ?... Peut importait, il venait de chevaucher dix jours, alors question cuir, il n'en avait pas besoin sur un siège, il l'avait intégrer au fondement...

Il s'approcha vers elle en logeant les mur... Discrétion absolue, tête qui en dépassait plus d'une dans la salle...

Il vin t se positionner en arrière de sa consoeur Archevêque et glissa juste une dextre dans un tintement métalique léger - si ! si ! - vers son épaule pour lui signifier sa présence...

Il y eut un peu d'agitation. Le nouveau Sénéchal, visiblement très compétent, débarassa la salle du tabouret qui détonnait dans tout ce luxe et cette élégance.

Ingeburge, ennuyée, attendait aussi vaillamment que possible que la cérémonie débute. Plongée dans ses pensées, elle jouait machinalement avec ses bagues, observant le miroitement des facettes des pierreries.

Entendant comme un tintement, elle releva la tête et sentit une légère pression sur ses épaules. Elle se tourna et suffoqua quand elle reconnut ce visage barbu et bien connu. Il lui fallut toute sa maîtrise mondaine pour ne pas montrer sa surprise en poussant un cri. Elle articula un :
Vous!
plein de feu.

Ah oui, l'Archevêque métropolitain d'Aix était bien heureuse mais pas au point de s'évanouir non plus. Pourtant, grande dame jusqu'au bout des ongles, elle se pâma légèrement comme le voulaient les convenances. Mais elle se redressa d'un coup se souvenant fort heureusement à temps qu'elle était archevêque et Kreuz cardinal et que les convenances citées ci-avant ne s'appliquaient plus à sa personne.
Alors hautaine au possible, elle regarda fixement Kreuz dans les yeux, homme pour lequel d'aucuns assuraient avec force qu'elle était son âme damnée. Elle lâcha :
Vous seriez-vous perdu Eminence? La Savoie, c'est plus au nord.
Elle regarda vers l'entrée :
Mais c'est ce cher Dieter Dieter W. Bernheim! Que devient-il?

Elle se fichait éperdumment du garde germain mais elle avait envie d'être exaspérante pour changer. Elle se montrait glaciale mais ses yeux souriaient, elle était tellement heureuse qu'il soit là! C'était assez inespéré. Elle le contempla, sévère figure vêtue de rouge, près d'elle, sévère figure vêtue de noire. C'était très milaniste comme association, ils étaient plutôt bien assortis.

Elle se dégela un peu et prit sa dextre :
Je manque décidément à tous mes devoirs... Je me conduis comme une courtisane et je ne vous présente même pas mes respects!

Elle inclina la tête et baisa l'anneau pastoral. Elle relâcha sa main et lui désigna le fauteuil libre qui était à sa droite :
Mais je vous en prie, rapprochez-vous, Eminence, nous serons mieux pour échanger des remarques acides.

Elle se tourna vers le trône, un large sourire aux lèvres, se renfonçant dans son siège.

Cadavre Nombre de messages : 467 Date d'inscription : 10/05/2007

chuchote à la dame .

Oui .. j'avais essayé de trouver un coin que personne ne remarquerait mais j'ai la vue basse acutellement .. merci de m'avoir guidée .. mon nez aussi est atteint semble t il .. je ne sents plus les mauvaises odeurs .. que certaines odeurs de parfums ennivrants semble t il .. au fait .. les respects .. enfin .. quand on offre ses respects .. ce sont les hommes qui font çà .. les femmes ne présentent jamais leurs respects .. sauf si elles appartiennent à l'armée et uniquement vis à vis de leurs supérieurs dans le cadre de leurs fonctions .. Sourit poliement .. Elle aperçoit Kreuz qui vient d'entrer.. lui fait un signe de la tête comme pour lui dire .. dommage que vous ne soyez pas venu lorsque je vous avais demandé de venir pour le marquisat et les rapports de l'Eglise avec celui ci .. fait un signe de désolation de la tête .. tout ceci est tellement futile pour elle à présent.

Invité

Gabriel était dans la salle depuis déjà quelques temps mais c'était fait discret, il n'aimait pas particulièrement ces cérémonies mais appréciait le buffet qui suivait en général. Non pas que la cérémonie en elle même l'eut dérangé, mais le fait d'attendre constituait une perte de temps à ses yeux. Il s'était cependant résolu à s'installer et ne plus bouger pour ne pas troubler la cérémonie. Obligé de patienter, il était au moins en bonne compagnie avec le Baron de Digne et messire Pitot.

Les sourires n'était cependant pas au rendez vous pour cette cérémonie et une tension semblait s'installer au fur et à mesure que les notables, qui s'appréciaient pas tous, s'installaient. Il manquait encore quelques conseillers comtals mais il fut agréablement surpris de voir son emminence le cardinal de Castelnou von Rosenberg. Il espérait que celui ci resterait un peu en Provence, malgré les tumultes du passé, son absence avait laissé un grand vide.

Cadavre Nombre de messages : 467 Date d'inscription : 10/05/2007

Mickaelle s'endormt la tête posée contre l'épaule de son fils.

Cassandre après moult recherches préféra retourner devant la herse du château pour pissoter un coup. il revînt dans la salle, pas que sa l'enchanté de voir cette cérémonie, mais en tant que journaliste de l'AAP il devait couvrir l'évènement... Il prit donc calmement sa place à l'endroit stratégique du Baron de Fréjus qu'il fût étonné de ne pas voir d'ailleurs c'est à dire près des cuisines...

Marquis de Provence Nombre de messages : 2309 Date d'inscription : 11/05/2007

La salle se remplissait au fur et a mesure. Kalanquin, concentré sur la cérémonie, esquissa un sourire a l'Archeveque d'Aix et au Cardinal, fort étonné de la présence de ce dernier. Il esperait qu'il reste cette fois ci pour de bon en terre marquisale. Il salua de la tête les divers personne présente et il fut rassuré de la présence à ses cotés de ses conseillers marquisaux. Il remarqua que son sénéchal semblait prendre son rôle à coeur. Arwen se présenta devant lui, et fit une révérence. Il sentait qu'elle était concentrée. Il la fixa dans les yeux, et fit un leger mouvement de tête, lui indiquant qu'il était prêt a écouter l'allégeance. Il attendit.

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Joueur de Lordfear, Ancien Marquis des Alpes Occidentales.

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Elle était restée sans bouger à attendre un signe pour commencer, elle avait bien eu raison de ne pas attendre plus du Marquis qui n'ouvrit même pas la bouche. Elle ne baissa pas son regard, lui qui disait lire dans ses yeux devait savoir ce qu'elle pensait et à quel point tout cela ne l'enchantait guère et qu'il lui était désormais indifférent. Souvent on entendait dire que la politique était de l'hypocrisie, c'était surement mais vrai, mais là elle se demandait si à cet instant elle devenait hypocrite en faisant quelque chose qu'elle ne cautionne pas mais qui était de son devoir auquel elle ne voulait pas faillir. Elle lança un regard sur la salle remarquant le monde qui était venu, beaucoup de têtes connues, mais des nobles en majorité, comme quoi ça n'intéressait pas. Un léger sourire à son époux puis une grande inspiration avant de se lancer alors qu'elle n'avait rien préparé et n'était pas habituée à tout cela. Elle refixa son regard dans celui de l'homme qui servait de Marquis et parla d'une voix forte et distincte

"Moi Arwen Heimdallrsön, troisième Comtesse de Provence Libre déclare en ce quatorzième jour du mois de novembre 1455 prêter allégeance à sa Magnificence Kalanquin de Cianfarano, dit Lordfear, Marquis des Alpes Occidentales. Par cette allégeance, la première de Comte à Marquis, j'espère sceller les liens unissant Comté et Marquisat afin qu'ensemble nous puissions travailler au mieux pour la Provence et pour faire reconnaitre notre Indépendance dans tous les royaumes."

Elle refit une révérence, toujours précise et élégante puis attendit une réponse du Marquis avant de pouvoir repartir. Elle était ravie d'avoir fait ce qu'elle devait faire et espérait du Marquis et de son Conseil que ce ne serait pas qu'une Cérémonie pour se pavaner mais que derrière un réel travail serait fait surtout de leur côté en ce qui concerne la communication. Elle sentait derrière les regards posés ce qui la rendait encore moins à l'aise, vraiment pas dans son élèment, mais elle ne laissa rien transparaitre gardant assurance et sérénité.

Nombre de messages : 1259 Date d'inscription : 03/06/2007

Polumo arriva. Ebourrifé, Ann n'étant des plus confortable, il s'était refusé à avoir un moyen de transport de part sa fonction, il gardait sa mule, aussi capricieuse soit-elle. Tonitruant, ouvrant la porte, déja vue refermée, la cérémonie devait etre commencée, dans un fracas.
Les tetes se tournants, il ajouta profondément confus

Euh.......Je vous en prie..... continuer!

Il savait qu'il n'aurait pas du venir. Tomber dans la fosse des dejections était déja mauvais signe. Repensant aux garçons-ouvriers, il se rappella sa grogne sur l'incompétant ayant couvert la fosse d'un lit de paille. Mais là il avait fort.
Se mettant dans un coin, pour ne pas faire tomber d'effroi toute l'assemblée, il écouta Arwen.

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