Cérémonie d'allégeance de la Comtesse illustre au Marquis

Invité

La tension, était à son comble, cette cérémonie était un symbole fort que nombreux attendait ou craignait. Le Marquis et la Comtesse semblait tout deux tenir correctement leur rôle mais il était connu en Provence qu'ils n'avaient pas un caractère facile et tout pouvait s'interrompre rapidement. Une petite faute, un moment d'égarement et tout serais à refaire.

La Comtesse avait pris la parole, d'une voix forte et assuré, tout se passait bien, aucune phrase qui ne pouvait etre mal interprété n'avais été dites, tout se passait convenablement, le ton était neutre mais c'est ce qui était demandé. Elle finissait quand un énorme bruit parvint du fond de la salle faisant sursauter bon nombre de personne et attirant tous les regards.

Messire de Cortilloles venait de faire son entré, et étant en retard, il avait semble t'il préféré éviter une entrée discrète et se faire remarquer. De surcroit, alors même que cette entrée n'étais déjà guère appréciable, il présenta ses excuses alors que l'assemblé attendez que le Marquis prenne la parole à son tour. Inquiet pour lui, Gabriel regarda si Dame Océane Pazzi réagirait ou pas pour rappeler à l'ordre le nouvel arrivant.

Marquise de Provence Nombre de messages : 14718 Date d'inscription : 14/05/2007

Toute l'assemblée avait réagi à l'arrivée peu discrète du nouveau conseiller comtal.
Plusieurs têtes se retournèrent vers l'arrière, pendant que la Comtesse se relevait et semblait attendre que le Marquis accepte l'allégeance qu'elle avait formulée au nom de la Provence.
Mais l'instant était trop grave et porteur de sens. Chacun fit mine de ne pas accorder d'importance à l'interruption et reporta son attention sur la cérémonie.

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Hersende de Brotel
Cérémonie d'allégeance de la Comtesse illustre au Marquis - Page 2 Marqui12

Marquis de Provence Nombre de messages : 2309 Date d'inscription : 11/05/2007

Kalanquin observait Arwen en train de prester allégeance. A la fin de celle-ci, il se leva, en fixant toujours la Comtesse dans les yeux, il s'approcha d'elle et prit la parole d'une voix forte et déterminée

Moi, Kalanquin de Cianfarano, dit Lordfear, Marquis des Alpes Occidentales, acceptons vostre allégeance, Arwen Heimdallrsön, Comtesse Illustre de Provence Libre. Par ce geste, la Provence montre qu'elle s'insere dans le cadre institutionnel marquisal, assurant ainsi son indépendance et sa pleine et entière souveraineté. Comptez sur mon travail constant pour intensifier chaque jour un peu plus les liens entre Marquisat et Comté, afin de poursuivre la reconnaissance de notre indépendance.

D'un nouveau geste de la tête, le Marquis salua la Comtesse Illustre, la libérant ainsi du protocole. La cérémonie d'allégeance se terminait, le protocole et les statuts avaient été respecté, le tout pour l'intêret supérieur de l'indépendance de la Provence. Un buffet avait été préparé vers le fond de la salle, une occasion peut etre de détendre la lourde atmopshere protocolaire.

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Joueur de Lordfear, Ancien Marquis des Alpes Occidentales.

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Deminerve était arrivé juste après Monseigneur Kreuz, il se fit très discret...

Cassandre après avoir entendu les paroles prononcés par les deux protagonistes préféra quitter la salle discrètement, il n'y avait plus rien à attendre et à entendre.

il se déplaça discrètement, fit une rapide révérence au bon monde et quitta les lieux...

Après que le serment d'allégeance ait été prêté, Mait suivit LordCassandre qui sortait de la magnifique salle de cérémonies. Le buffet était sans doute réservé aux nobles, et elle se sentait de toutes façons fatiguée et lourde avec son ventre maintenant impossible à cacher.
Les pieds encore engourdis d'être restée si longtemps debout, elle renonça à faire le tour du château et prit directement le chemin d'Arles.

Marquis de Provence Nombre de messages : 2309 Date d'inscription : 11/05/2007

Le buffet

Un grand buffet avait été dressé. L'intendance n'avait pas fait les choses à moitié : Du vin à profusion, du St Emilion, de l'Hypocras, du cygne et du paon assaisonné au verjus, des tripes, des pois, des feves, du liévre, des poires, des pommes, du fromage...De quoi nourrir toute une caserne. Kalanquin s'étonna d'ailleurs d'une table aussi fortement garnie. Les caisses marquisales semblaient avoir été bigrement utilisé. Passé ce raisonnement d'avare, il se dirigea vers la table ne manquant pas de saluer les différentes personnalité présentes. Ce serait l'occasion de s'aerer quelque peu l'esprit, de discuter calmement, loin de l'agitation quotidienne de la politique provençale. Mais tout provençal averti savait tres bien que la politique en Provence ne peut pas être calme, une sorte de tradition du pays, il fallait faire avec. Perdu sans ses théories pseudo-philosophique, Kalanquin se fit servir un verre de vin par un serviteur, tout en observant d'autres personnes se rapprocher des mets et autres victuailles.

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Joueur de Lordfear, Ancien Marquis des Alpes Occidentales.

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Arwen esquissa un sourire, soulagée que cela soit fini et alla rejoindre sans trainer son époux tout en saluant les personnes qu'elle croisait. Elle s'approcha du buffet cherchant de quoi se désaltérer et grignoter quelque chose de sucré car c'est encore ce qui lui faisait le plus envie depuis qu'elle attendait cet heureux évènement. Elle vit une quantité énorme de vins en tout genre mais n'arriva pas à trouver un verre de jus de fruits, elle se pencha vers son époux pour lui murmurer discrètement

"A croire que tous les nobles sont alcooliques, je ne trouve rien qui puisse ne pas nuire au bébé"

Elle lui sourit d'un air amusé pensant déjà à partir d'ici pour se retrouver au calme avec lui. Mais elle devait rester un peu, cela ne se faisait pas de partir si vite d'une cérémonie avec le poste qu'elle tenait désormais. Elle se demandait si elle finirait pas s'habituer à tous ces protocoles..

Avensis s'est rendu à la cérémonie d'allégeance,pour rien au monde,il n'aurai voulu manquer celà.
Nombre des personnalités présentes comptaient parmi ses amis,mais n'étant pas noble,il se contenta d'une place au premier rang de l'emplacement réservé au peuple,ne perdant pas une miette de la cérémonie,surveillant chaque fait et geste de ce qui se passait,il ne laissait rien paraitre de ses sentiments...

Après avoir rendu le sourire railleur à sa consoeur avec ses piques mesquines, il la remercia d'un petit signe de tête et d'un ou deux mots concernant ses hommes et le Fléau Lumineux.

Il n'aimait pas du tout avoir quelqu'un à sa gauche, du côté de son oeil voilé et de sa mutilation, même s'il s'agissait d'une personne de confiance en l'occurance Archevêque, mais il ferait avec.

Prenant place il soupira. Premièrement, son fondement éprouvait grand mal après la décade de monte et de voyage, sans parler sur un plan plus philosophique, dira-t-on, sur un même mal au fondement concernant ce marquisat, et la mémoire courte des uns et des autres sur leurs engagements et son implication pour faire en de certains soutiens et de certaines présences lors du couronnement passé. Encore une fois ces derniers temps, il s'apercevait que mouiller sa chemise ne servait à rien, et dans tous les cas de figure. Vivement la retraite, vivement la quille ou la tombe. Dans tous les cas, la paix.

Arwen remplit son rôle à merveille, le Marquis aussi. Après tout rien d'étonnant, la noblesse savait paraître. Même s'ils n'étaient pas l'objet principal de son amertume, le Connétable ne pouvait s'empêcher de les mettre tous un peu dans le même sac, inaction ou opposition, au final cela revenait au même, qui ne dit mot consent. Certes il était aussi à blamer, mais il avait une Congrégation à faire tourner à côté... Et c'était bien usant aussi.

Tout à ses réflexions maussades, il regarda la salle. Maiwess qu'il avait marié, et ne savait pas trop ce qu'elle devenait. Mickaelle dont les positions l'avait beaucoup peiné, pour ne pas dire pire, elle l'ancienne élève de son cousin San Giovanni, Lordfear, Arwen et d'autres encore...

Le temps passait vite et la cérémonie fut courte et finalement sobre. Et désormais les gens se pressaient pour le buffet. On n'avait pas fait les choses à moitié, même si le marquisat n'était pas le Royaume de France, le buffet semblait fort élégant et riche.

Kreuz se leva et tendit sa dextre à Ingeburge pour l'aider poliment à se relever.

Je ne pense pas rester plus longtemps ma Soeur, j'étais venu par respect et pour la forme à la cérémonie. Quoi que j'en pense. Mais je n'ai aucun appétit et j'ai déjà pris mon bain de foule à Paris il y a un mois pour le mariage princier. De plus je vous l'ai dit, j'ai repris mon entraînement pour ne pas m'encrouter. Restez vous pour votre part ?

Le Baron de Frejus arriva bien tard a cette ceremonie.. voyant Maitwess regardait au loin, il se placa un instant a ses cotes.. il la salua et regarda rapidement les presents dans la salle... il s'apercut que son retard lui avait coute bien cher, le comte de Ryans avait pris la place la plus proche du buffet.... grrr pensa Deubs,.... du coup il resta au cote de Mait, non pas qu'il veuille profiter des sieges et bancs reserves au noble, mais il preferai rester debout, a force de rester assis on fini par s'endormir....

La ceremonie avait ete des plus lassantes, mais tel etait le protocole.. l'ambiance avait ete des plus agreables, les regards noirs fusant dans tous les sens... Tout ceci fit sourire le baron, et lui permit de trouver la ceremonie un peu moins longuette...
La ceremonie finie, il suivit la foule en direction du buffet et profita des quelques mets et boisson presentees pour se rassasier avant de reprendre la direction de Draguignan

La cérémonie s'était déroulé sans véritables problemes, des personnes peu discretes ou bruyantes, mais rien de bien méchant. Océane se rapprocha du buffet, et aperçut non sans stupéfaction qu'il y'avait du cygne à manger. Elle qui avait toujours considéré ses bêtes comme majestueuse fut quelque peu peiné. Cet attendrissement dura quelque secondes, puisqu'elle décida finalement d'y gouter, il va de soi qu'elle n'était pas femme à s'attendrir devant un animal. Elle interpella un serviteur:

Hep toi là, mon ami, sers donc au Sénéchale un bout du cou du cygne.

Un goût fort, quelque peu amer, il fallait aimer. Elle se fit servir un verre de vin, tout en apercevant Deubs.

Baron! Quel plaisir de vous voir! Comme vous l'avez vu, j'ai réussi à un peu m'intégrer en Provence, je vous remercie encore de votre accueil, quand lorsque pour la premiére fois , je foulais le sol provençal. J'ai également pu complétement démenager en Draguignan, avec comme tristesse toutefois de n'avoir pas pu diner avec le Comte Bryankas.

un verre a la main, une cuisse d'oie a l'autre, Deubs vit Dameoceane venir lui tenir causette, il finissa sa cuisse pour eviter de lui parler la bouche pleine, parait que c'est impoli...

Senechale, il y a fort longtemps que je ne vous avez point croise... j'ai eu vent de votre nomination et j'en suis ravi pour vous, il est en effet des plus difficiles de s'integrer rapidement, les provencaux on tendance a etre sceptique, je suis heureu que cela ne vous ait pas decourage.. remarque pour decourager un membre de la famille Pazzi, il faut en vouloir il sourit

j'espere que vous avez bien emmenage a Draguignan, et que vous vous y plaisez. Pour ce qui est de ce cher comte Bryankas, il est malheureusement demande par des affaires familiales, mais je suis sur qu'a son retour il se fera une joie de vous inviter...

Oceane remarqua que le Baron avait également attaqué une oie du buffet. Toujours avec son bout de cou de cygne dans la main, elle répondit a Deubs.

Oui, sceptique, je crois que c'est le bon terme. Elle sourit Je voulais d'abord travailler pour le Comté, mais finalement c'est le Marquisat qui m'a fournit du travail. Mais comme vous le faites remarquer, au-delà de la tenacité des Pazzi, je soupçonne fortement mon oncle d'avoir fait une certaine pression pour ma nomination. Il semble que mon oncle et le Marquis s'entendent bien, mais j'ai cru comprendre qu'il y'avait une histoire de légumes ou de dettes, enfin bref, quelque chose d'un peu louche.

Elle prit une gorgée de vin, et continua la discussion

Oui, je ne regrette aucunement de m'être installé a Draguignan. Une charmante ville, avec des gens de caractéres. Mais il est dommage que certains habitants ne s'investissent pas plus au niveau comtal. Car certains semblent tres doué. Je vais en rameuter quelque uns a Aix ou en Avignon.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 06/11/2007

Toute essoufflée elle arriva devant l'entrée de la salle du buffet.
Elle avait eu beau courir de toutes ses forces dans les couloirs du palais, elle avait manqué le discours d'allégeance.

Qu'importe ! Cette cérémonie la faisait sourire, comme beaucoup d'autres choses en Provence, mais pour Dame Arwen, elle avait voulu être là.

Comme à son habitude, elle se dirigea vers le buffet et se servit un verre de vin tout en observant les personnes présentes. Elle sourit en constatant qu'à plus d'une occasion on trouvait les mêmes visages.

Deubs souria aux dires de la senechale,

En effet une histoire louche entre votre oncle et le marquis, celle ci avait fait grand bruit il y aquelques temps, mais je n'en connais point les faits.... enfin je pense que le marquis a pris une bonne decision....toutefois je ne peux que vous solliciter votre mefiance.... il s'approcha de celle ci et dit a voix basse
le marquis est un homme tres demandeur[/b] puis reprenant un ton normal
[b]En effet Draguignan reflete certains talents, mais ils sont encore bien timide...

voyant son verre deja vide,

un autre verre dame?, faut en profiter, avant que les habitues des buffets provencaux aient deja tout fini

Arwen en pleine discussion avec son époux concernant le buffet et les gens présents en ces lieux eut d'un coup le visage qui s'illumine et stoppa la discussion. Elle était là, rien n'aurait pu lui faire plus plaisir, elle tourna la tête vers son époux un grand sourire accroché aux lèvres et lui dit

"Elle est là..."

Elle savait que cela suffirait pour qu'il comprenne, elle lui prit le bras vraiment enchantée et se dirigea vers elle

"Viens chéri je vais enfin pouvoir te la présenter"

Ils s'avancèrent donc jusqu'à Sam et elle la salua chaleureusement

"Bonsoir Sam, quel plaisir de te voir ici, et quelle surprise surtout. Comment as-tu su ? ce n'était pas trop dur de trouver le chemin ?

Oh mais suis-je bête Sam je te présente Jarl, mon époux"

Puis elle se tourne vers son époux

"Je te présente Sam dont je t'ai déjà si souvent parlé et que tu as croisé à la fête des vendanges des Sabran"

Elle posa la main sur sa croix tout en regardant celle de Sam, elle était toute émue de la voir là et d'enfin pouvoir la présenter à son époux. Cette cérémonie se révélait d'un coup bien plus intéressante et elle se sentait bien plus à l'aise

Nombre de messages : 166 Date d'inscription : 16/06/2007

A l'extérieur, Kalaha venait d'arriver directement de la ville d'Arles où la terrible peste avait requis ses services. La poussière s'était collée au reste de la potion protectrice dont elle était enduite. Bref, elle était recouverte de pègue et ressemblait plus à une sarazinne qu'à une Baronne. Suite à son agression, elle était toujours pieds nus.....Et pour compléter le tableau, elle avait un petit bonhomme accroché à ses basques…heu…à ses braies. Complètement illusoire d’imaginer dépasser le poste de garde : ils avaient l’air si sérieux à accueillir toutes ces belles Dames et ces preux Chevaliers…
Que faire ?

A ce point là, il ne restait que le culot.

Elle pris l’air le plus autoritaire possible et s’avança d’un air déterminé.

Je suis Kalaha, le médecin du marquis. Occupez vous de cet enfant. Qu’on le lave, qu’on l’habille, qu’on le rassasie et ne le bousculez pas : il a subit plus d’épreuves que vous n’en subirez jamais. Et faites moi conduire à mon cabinet !!!!

Elle tremblait de tous ces membres, mais ça ne se voyait pas....

Ingeburge ressentait la furieuse envie de bâiller. Elle avait connu diverses cérémonies mais celle-ci l'ennuyait au plus haut point. Malgré les efforts consentis, ce n'était pas très transcendant. Et cela la faisait enrager. Il s'agissait tout de même de renforcer l'indépendance si chèrement acquise! Elle n'écouta pas ou peu les paroles échangées par les deux principaux protagonistes. Il n'y avait rien de neuf.
Tout lui semblait fade, sans saveur. L'irruption de Polumo fut une heureuse distraction.

Elle se tourna vers Kreuz. Le cardinal semblait fatigué et préoccupé. Son coeur se serra. Elle aurait voulu lui prendre la main et exercer dessus une pression amicale mais comble de malchance, il n'avait pas de main gauche. Son geste resta en suspens tandis qu'elle se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir faire de sa main... Lui poser sur la jambe, pas question, cela serait plus qu'inconvenant. Elle rapatria donc sa main sur sa jambe à elle et jeta un coup d'oeil peu amène vers le Marquis.
Elle avait bien envie de se lever et de les planter tous là.

Fort heureusement, la cérémonie d'allégeance tirait à sa fin. Pas de vivats, pas de démonstration de joie, tout était morne et compassé. Ingeburge était si désespérée qu'elle se disait qu'une petite biture lui ferait le plus grand bien. Rien de tel que de communier avec Sainte-Boulasse pour chasser les idées noires.
Elle fut interrompue dans ses rêves d'ivrognerie par la main unique tendue de Kreuz sous ses yeux.

Elle l'attrapa avec grâce et se leva. Elle murmura un merci inaudible et lissa nerveusement ses jupes. Elle écouta Kreuz.
Un voile de déception ombra son regard :
Ainsi donc vous me quittez déjà! Je suis pourtant habituée à ce que vous m'abandonniez mais cela me fait drôle à chaque fois.

Elle eut un sourire lasse et passant à sa droite, lui prit le bras :
Restez un peu je vous prie, accordez-moi cette faveur. Allons donc nous désaltérer d'autant plus qu'après toute cette route, vous devez être desséché...

Une lueur froide poignit dans son regard :
Je ne compte pas pour ma part faire long feu en ces lieux. Aucune considération due au rang ou à l'Eglise. Qui donc est venu nous saluer? Personne... Comme si notre présence, en particulier la vôtre, était normale et acquise.

Elle se tut quelques instants et lui sourit avec franchise :
Je suis heureuse de vous avoir près de moi Eminence, laissez-moi donc un peu profiter du bonheur de vous avoir à mes côtés. Vous m'avez terriblement manqué.

Cadavre Nombre de messages : 467 Date d'inscription : 10/05/2007

Mickaelle s'etait réveillée à la prestation de serment d'Arwen. A l'appel du buffet, elle s'était éclipsée pour se changer dans les vestiaires prêtés par Pitouf. Elle se revêtit d'une robe sobre uniquement revêtue des insignes de sa charge de Juge. Il n'était pas besoin de paraitre pour avoir noblesse.. Ainsi était sa pensée. Elle aperçut sa "belle soeur" plus grosse qu'à l'accoutumée.. Elle n'osa penser que l"enfant ne pouvait être Sabran , elle espérait qu'il n'en fut rien pour son frère et pour son nom. Elle avait constaté avec plaisir que l'ombre ne s'était point évanouie, rompant ainsi avec la tradition dont beaucoup d'ambassades se riaient. Elle se tourna vers son fils..

Mais tu ne sents pas ? Cà sent le hareng !! je t'assure !!le Hareng à l'ail !!
Allez allons boire et manger mon fils ! J'ai mal au coeur là ..
Une fourmi passa non loin d'elle. Elle l'arrosa de miel et la mangea ainsi que le lui avait appris le marquis lorsqu'il ne l'était pas. Il lui avait dit : les fourmis .. on les attire avec du miel et ensuite on les mange. C'est la loi de la nature ..

Degoutée par l'odeur nauséabonde de la fourmi, Mickaelle eut un haut le coeur. Elle hella un garde pour qu'il ramasse ce qu'elle n'avait pu garder.. Sur ces entrefaits, elle remercia la Comtesse et quitta Avignon.

Apparement une orgie était organisée en Avignon, c'est ce que se disait Cédric passant par hasard au chateau. On lui avait parler de la destruction de la salle devenue lugubre des nobles, en effet, il n'en restait que des débris. Elle n'avait raison d'exister de toute manière. Bref, alors qu'il s'en retourner à Lantosque, il avait aperçu un troupeau de nobles, les uns riant, les autres maugréant dans leur coin. Bien que cela ne l'enchantait guère, les cérémonies et autres protocoles, une perte de temps pensait'il. Toutefois, une raison semblait le pousser à se rapprocher de cette foule, il avait aperçu un somptueux buffet et à vrai dire, la faim le tenaillé quelque peu étant parti aux aurores sans manger. On lui souffla que c'était la cérémonie d'allégeance de la comtesse au marquis. Il haussa les épaules et en ajoutant simplement "Ah ...". Il vit des têtes connues, des amis, des ânes, des personnes moins connues et des pique-assiettes. Aprés avoir zieuter furtivement les mets présentés, il jetta son dévolu sur certains. Il était temps pour lui de s'en aller, son valet lui avait rapporté une pile de parchemins qu'il devait étudier. Il se dirigea donc vers la sortie, sans saluer personne, qu'il ne soit pas reconnu l'arrangerait plutôt. Mais au moins personne ne pourrait dire qu'il n'eu pas assisté à l'évènement.

Kreuz resta droit et adresser un sourire aimable à sa consoeur quand elle vint lui prendre le bras, il s'était habitué à son fichu caractère et cela lui manquerait.

Il serra un peu le bras du sien et la regarda presque paternel, c'était vrai qu'il était cruel avec elle, toujours l'abandonner et la laisser faire le travail pour deux ou presque... Du moins il ne regrettait pas le choix de l'AESE ni de son cher ami et Primat Inorn, la Provence, malgré les commentaires les plus sots encore que les êtres les exprimant, avait là une excellentissime Archevêque que bien des Provinces s'arracheraient pas son implication et sa présence. Mais nul n'est prophète en son pays, c'est bien connu, encore moins qu'un sujet du Saint Empire en Provence...

Cessant ses réflexions, il rompit le silence qu'Ingeburge avait fini de combler de ses mots.

Bien ma Soeur, allons y pour un breuvage, je vous dois bien cela ! Et oui, le trajet fut long, mais plaisiant, en tout nettement plus intéressant à être en selle qu'enfermé dans un carrosse aussi confortable soit il. Je dois avouer, dusse ma fierté en souffir, que dix jours de monte me font bien du mal encore... Je n'ai plus l'habitude réellement, cela faisait trop longtemps que je végétais, mais bon, vous le savez, mes Fléaux sont des frères pour moi et ils m'aident énormément à remettre le pied... A l'étrier. Au propre et au figuré.

Sourire amusé alors qu'il les dirigeait vers le buffet encombré, qui se transforma en sourire d'excuse.

Et oui, je ne compte pas trop trainer, non plus, il faut que je reste vigilant et continues le travail, il y a encore tant à faire... Si j'avais plus de temps, mais la Congrégation ne dévore tout mon temps.

Reprenant son bras, déjà qu'il n'en avait plus qu'un, il prit un verre empli par un des valets du Palais pour le tendre à l'Archevêque d'Aix, puis en prit un pour lui.

Il n'était pas spécialement surpris de l'ambience et même plutôt heureux finalement de ne pas être apostrophé à tout bon de champs, après le mariage de Morgennes et d'Armoria, il était déjà bien assez repus de mondanité. Faisant signe à Ingeburge de le suivre, il s'éloigna à nouveau un peu de l'attroupement généré par la victuaille à profusion. Puis levant plus haut sa coupe, il se contenta d'un sourire, s'apprêtant à une mauvaise vanne comme il en avait le secret, ou tout du moins un clin d'oeil.

A l'Eglise et au labeur, merci de votre aide quotidienne... Ma fille.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 25/05/2007

Jarl sourit a la réflexion de la noblesse et de l'alcoolisme, lorsque Wenou le lui fit...

Elle comtesse, que de chemin parcouru depuis le temps...Il avait été ravi de la voir, et ébloui par son port altier...

Le temps d'échanger quelques mots, voila une jeune dame, ayant quelques traits de similitudes avec Arwen qui entra...Jarl ne l'avait jamais croisé, qu'entrapercu, a brignoles..

C'est avec plaisir que je te suis..c'est vrai que tu m'en a beaucoup parlé.

Il lui sourit, alors qu'il marchait, tenu par la main par la comtesse, comme un petit enfant, quelque part...le tableau était touchant.

Lorsque Wenou s'enquit de la Santé de la dénommée Samsara, Il se fit présenter, s'inclinant avec élégance et politesse...ses courbettes étaient de plus en plus réussies, pour un fils de viking...

Jarl, enchanté de faire votre connaissance...Mon épouse m'a tant parlé de vous, vous n'imaginez pas a quel point.

Il enlaca la taille de Sa Wenou, tandis qu'il était tout sourire...
Il ne put s'empecher de remarquer le geste que fit sa femme, vers ce pendentif mysterieux, et repensa a leurs suppositions de la fois passée...

Je vous ai entrapercu, a brignoles il y a quelques semaines, mais quelques instants seulement....
Peut être ai-je la berlue , mais il me semble noter des traits communs, entre vos deux personnes...

Il se tourna un instant vers Wenou, et lui lanca un regard amoureux, en murmurant

Ne trouves tu pas?

Puis il se remit a penser au petit être grandissant dans sa Wenou...Un sourire un peu beat apparut sans que l'on sache trop pour quoi..jusqu'a ce qu'une main se pose machinalement sur le ventre de son aimée ...

Marquise de Provence Nombre de messages : 14718 Date d'inscription : 14/05/2007

Hersende assistait au spectacle, l'air dubitatif. Elle ne s'était pas approchée du buffet et regrettait le tour que prenait cette cérémonie qui aurait dû être objet de réjouissance pour tous ceux qui avaient si longtemps oeuvré pour le Marquisat. Elle poussa un profond soupir, ne voulant pas s'interroger sur les motivations réelles de ceux qui étaient là.

Elle esquissa un sourire et un petit salut vers Monseigneur Kreuz, mais ne voulut pas l'interrompre dans sa discussion avec Ingeburge, redoutant que sa présence ne lui fut importune. Elle s'éclipsa ensuite vers la porte, ayant envie de profiter quelques instants de la fraîcheur vespérale.

Comme elle s'approchait de l"entrée du château, elle entendit la voix autoritaire de Kalaha qui donnait des ordres concernant un jeune enfant. La rectrice paraissait fatiguée et Hersende s'approcha d'elle en lui demandant :

Bonsoir Kalaha! Quel plaisir de te voir... Tu es enfin sortie d'Arles. Puis-je t'aider?

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Hersende de Brotel
Cérémonie d'allégeance de la Comtesse illustre au Marquis - Page 2 Marqui12

Ingeburge porta les lèvres à sa coupe mais fit la grimace. Elle la reposa prestement. Depuis certain soir où elle avait bu plus que de raison, l'alcool lui déplaisait souverainement. Elle n'avait jamais été aussi sobre de toute sa vie. En Brignolaise qui se respecte, son abstinence était assez incongrue. Pourtant ce n'était pas faute de vouloir s'enivrer. Oui, être ivre lui permettrait peut-être d'oublier...
Kreuz semblait volubile mais elle l'écoutait à peine. Elle distingua fléau, monte, étrier... mais le sens lui échappa totalement.

Il parlait travail à présent et de cette fichue réforme. Elle savait qu'il s'était littéralement tué à la tâche et des idiots sans nom pourtant amis d'hier continuaient de râler. L'ingratitude était manifeste. Elle avait vite appris que Rome était un repère d'intrigants et d'ambitieux de tout poil. Oui, la réforme des Saintes Armées était maintenant achevée mais tant de travail restait encore à accomplir! Et tant de sceptiques devaient être convaincus!
Mais elle l'aiderait, du mieux qu'elle pourrait, elle avait d'ailleurs pris plaisir à s'atteler à la petite tâche qu'il avait bien voulu lui confier.

Elle le regarda lever sa coupe, ravie qu'il se détende enfin. Ma fille... Il n'arriverait jamais à s'adresser autrement à elle. C'était ainsi et elle en était heureuse. Elle reprit la sienne et répondit :
A la Très Sainte-Eglise que je sers! Aux Saintes Armées que je suis prête à servir et à leur irremplaçable connétable!

Elle garda son verre dans ses mains, elle le regarda sachant qu'elle ne le reverrait plus avant longtemps. Les dés étaient jetés, l'inéluctable allait survenir. Soudain attristée, elle murmura à Kreuz :
Oh Eminence, je vous en prie, emmenez-moi avec vous, je ne sais si je pourrai continuer ainsi!
Elle avait l'air bouleversée et apeurée. Les mots butaient sur ses lèvres, elle parlait rapidement :
Je ne peux plus... je crois que je ne pourrai plus, dois-je partir? Dois-je rester? Serai-je assez forte? En suis-je capable? Pourrai-je un jour m'en montrer digne?

Elle vida finalement sa coupe d'un trait, pour se donner une contenance. L'alcool lui brûlant la gorge la remit aussitôt d'aplomb. La petite fille craintive qui s'était révélée un bref instant fit de nouveau place à la jeune femme glaciale et hautaine.
Elle déclara alors, pince-sans-rire :
N'auriez-vous pas quelque mission à me confier Eminence? Il est plus que temps de faire rendre gorge à certains et je sens qu'il me faut que je me distraie. Si vous avez quelquechose, j'en suis.

Elle balaya la salle du regard, songeuse.

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