Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre}

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 22/11/2008

L'éclat bichrome des iris comtales, cet éclat qui avait, quoique Cristòl l'ignorât, retenu l'attention de la Bretonne, darda un moment la Balafre. Etait-ce de colère, de désolation, ou d'amitié ? Pourquoi parler de peaux tendres maintenant, pourquoi évoquer la pâleur des blondes, ces femmes qui entouraient, qui étouffaient, le jeune Comte ? La Varenne, Loreleï, et l'une qui le pressait de renoncer à l'autre. La Margot, cette servante de Meaux - et non la Fleur d'Oc, l'on pourrait aisément s'y perdre - , qui l'avait piégé dans ses filets avec la douce cambrure de sa taille, la finesse de sa cheville et la crémeuse teinte de sa gorge, tenait maintenant son avenir dans sa main ; son futur ; son fils ; son bâtard.
Trois blondes Moires, qui jouaient avec son passé, son présent, et son devenir.

Mais l'opalescente carnation, surtout, de la rousse, de la fraîche, de l'inaccessible Marguerite de Volpilhat lui revint en mémoire. Dieu, Tithieu ! Qu'es-tu allé vanter les mérites de cette spectrale Bretonne ?

L'éphèbe occitan, qui avait d'ordinaire un timbre affable et aimable, se para d'une voix moins mesurée, et involontairement rauque, pour répondre.

-« Si toutes les Bretonnes sont aussi blanches... Dieu me garde de poser un seul pied en Bretagne, mon frère. »

Le regard du Chevalier de Sìarr glissa sur la stature de son ami, pour aller se perdre dans la foule.

-« C'était Driweg Aliéniore de Brocéliande, la fille du Grand Duc de Bretagne. Elle va épouser le... enfin, celui qu'on dit Marquis des Alpes Occidentales, par ici. »

Soudain, l'ardeur, dans le regard du Comte, revint. Il posa sa main sur le bras du Vicomte de Brissac, une main qui avait bien besoin de quelque chose à quoi se raccrocher. Une pointe d'agacement perçait dans sa voix, désormais.

-« Tithieu, elle ne sera pas à toi. On la dit... Plus vieille que la Malemort, tu sais ? Et déjà veuve. Son fils a déjà seize ans, je crois. Mais à la différence de la Malemort... Elle épouse un souverain contesté, observé, dans une province turbulente. Et je doute qu'elle manque de suivantes, pour rapporter le moindre de ses écarts. Il ne sert à rien de courir après une femme mariée, sauf si sa réputation de brûleuse de chandelles est déjà faite...
Ce ne sera qu'une succession d'échecs, je le sais. »

Ainsi, l'annonce du mariage avait été officialisé. Un secret de polichinelle pour tous, il y'a bien longtemps que ceux qui s'intéressaient un peu aux affaires des grands des royaumes, savaient pertinemment que ce mariage allait se dérouler.

Océane, elle, le savait depuis le début, puisqu'elle avait assassiné l'ancien époux de Driweg, sur ordre de Lordfear et d'Amalric.

La politique était ainsi. Pas de place à la morale, seul les intérêts des pays comptent. Ce qui ne dérangeait absolument pas Océane de toute façon, elle qui avait autant de morale qu'un ours s'attaquant à un escargot.

En tant que Sénéchal de la Garde Marquisale, elle gardait un oeil sur sa Majesté, si jamais une intervention était nécessaire.

Elle remarqua d'ailleurs que l'escorte de Driweg était une femme. Comme quoi, pas besoin de s'appeler Raoul, Robert, ou MicheMiche pour être un garde efficace. Oui, Océane était un brin féministe.

Beaucoup de bretons donc, des provençaux et quelques français, notamment des Languedociens!

Lorsqu'Océane était Vice Chancelière, elle avait participé aux discussions concernant un éventuel traité d'alliance entre la Provence et le Languedoc. Traité qui n'avait pas vu le jour, le Languedoc exigeant une mention qui disait en gros "Nous sommes alliés, mais si le Roy nous ordonne de vous attaquer, on le fera".

Une alliance aussi solide qu'un bout de saucisson, en gros.

Fort dommageable, car l'alliance entre le Languedoc et la Provence, couplé à celle de Gênes, ferait de ces terres du Sud, une région imprenable et d'une puissance incomparable. Mais bon, pour le moment, les relations étaient simplement neutres. Un jour peut être...

Elle s'avança donc vers le Coms de Lengadòc, et un sieur à ses côtés, qu'elle ne connaissait point. Mais vu les atours, on pouvait se douter d'un noble lignage. Une révérence protocolaire, elle leur adressa la parole

Vos Grandeurs, c'est un plaisir de vous voir célébrer avec nous la fête de l'indépendance provençale. Doit on comprendre de vos présences que vous souhaiter approfondir les relations entre Provence et Languedoc, afin de dépasser l'incroyable neutralité qui lie actuellement deux pays voisins...ou doit on considérer vos présences comme un simple geste amical..?

Je sais que ce n'est pas forcément le moment pour parler diplomatie, mais que voulez vous, en tant qu'ancienne Vice chancelière, je ne me refais pas.

La sénéchal avait un sourire en coin et l'air taquin.

Elle se demandait par ailleurs, quand est ce que le Comité des Cigales annoncerait l'ouverture du Banquet. C'est qu'elle commençait à avoir faim la Pazzi.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 22/11/2008

Crystale rit légèrement, heureuse que son « preu chevalier » ait pu encaisser sa maladresse

-Ainsi, vous venez de Savoie, c'est un plaisir de vous rencontrer. Peut-être, un jour, pourrons-nous venir boire un verre dans votre taverne.

- Mais ce sera avec joie ! Je suis tavernière en taverne municipal, c’est là qu’il faut me demander et j’arriverai chope en main et sourire aux lèvres !

Crystale marqua une pause réalisant avec stupeur qu’elle lui parlait comme a un égal, ce qu’il n’était pas manifestement. Vêtues de beaux habit et utilisant un vocabulaire autrement plus riche que le siens. Elle se reprit donc lorsqu’il engagea un peu plus la conversation, l’informant de ou elle se trouvait, des fondements de la présente fête et, il poursuivit avec quelques questions qui la fit sourire.

-En faite, pour être honnête, j’ai eu un léger… accident de coche. Je l’ai abandonné en bordure de la route en piteuse état. Alors j’ai poursuivis ma route en marchant espérant trouver le gite… Je ne m’attendais pas a y trouver célébration, je dois l’avouer. . . Et pour être totalement honnête, je ne sais par quel vent je me suis retrouvée en Provence. J’ai tout simplement pris la route et j’ai filé, sans regarder derrière…Dites, savez ou je peux me loger le temps que je trouve à faire réparer ma coche? .. Mon Dieu ! Je parle beaucoup trop, je suis un vrai moulin, veuillez m’excuser… Peut-être pourrions-nous nous diriger vers le banquet, je dois avouer que je suis affamé …

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 22/11/2008

Il avait bougé, il ne restait jamais longtemps à la même place quand il y avait trop de monde autour de lui...

Aussi entendit-il des commentaires qu'il ne lui était pas destiné...

Son regard se fit dur, il serra la mâchoire et se dit que si on continuait à insulter une princesse de Bretagne devant lui, Il y allait avoir du dégât...

Il regarda l'homme à l'accent occitan....

Et s'adressa à Tithieu car il le connaissait bien:
-"En souvenir d'Angers où j'ai combattu pour les tiens..
Je te préviens; dis à ton ami de taire les paroles qui outragent Bretagne sinon cela finira mal et tu sais de quoi je parle...

C'est d'une princesse de Bretagne dont il parle...

Rends lui ce service...Veux-tu? "

Je souris à la duchesse qui se voulait taquine.

- J'avoue volontiers quelques aventures de temps à autres. On ne se refait pas ! Mais nul doute que seule une bonne bretonne saurait me contenter. Je trouve d'ailleurs fort dommage que vous n'ayez point trouvé quelqu'un pour vous accompagner.

Cherchant à lui renvoyer la balle.

- S'il n'y avait pas cette hiérarchie entre nous, je crois que me permettrai de vous faire la cour.

Alors, qu'elle s'adressait aux Languedociens, elle entendit un breton passablement énervé, demander au Coms du Languedoc de se taire..Elle ne savait point qu'elle était le problème.

Tant de monde réunis, tant de pays représentés, il fallait bien qu'un incident éclate.

Océane ne laissa rien retranscrire, attendant que les Languedociens lui répondent.

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 22/11/2008

Tithieu savait exactement de quoi parlait Maël , il se connaissaient bien tout les deux et se ressemblaient...

Ils s'étaient rencontrés à Angers après l'avant-dernière guerre où les Bretons étaient venus prêter main forte aux angevins alors que le Maréchal de l'Ost De Retz était mestre d'armes de la Garde Grand Ducale...

L'allure calme, le colosse attendit avec patience..

Il connaissait le Languedoc, il avait créé l'armée de la contrée en question en tant que mercenaire Breton...

Eavan arrivait. Chrys sourit, anticipant avec joie de pouvoir discuter avec des personnes connues, et appréciées.

Elle fronça les sourcils lorsqu'elle l'entendit se reprendre et l'appeler par son titre. Que lui arrivait-il donc, pour être aussi cérémonieuse?
Sous l'effet de surprise, et par volonté de lui rendre la pareille, elle répondit sur le même ton, après une légère inclination de tête.

Bonjorn Barounà.
La fête ne fait que commencer, mais tout semble bien se dérouler. Gageons que cela continue comme cela.
Mon seul regret est le manque de participation aux joutes. Serez-vous des nôtres pour cette activité?

Eavan se tourna vers Yunette et lui parla sur le même ton cérémonieux. Cela la rassura. Au moins, ce n'était pas qu'envers elle, elle n'avait donc rien à se reprocher qui puisse valoir un tel refroidissement dans son attitude.

Elle congédia ensuite Felipe, et se tourna à nouveau vers elles, avec un clin d'oeil. Rassurée, Chrys sourit. Elle oubliait. Le protocole avant tout, les apparences. Maintenant que plus personne n'était là pour les observer et les juger, les relations et discussions normales allaient pouvoir commencer.

Eavan sourit, soulagée que ses deux amies se détendent sensiblement après s'être tout aussi sensiblement crispé à l'usage de leur fonction comme façon de les appeler. Après avoir vérifiée qu'aucune oreille ne trainait de trop près de leur petite discussion, Eavan répondit à Chrys.

Bien sùr je ne resisterais pas longtemps à la tentation de mesurer ma lame à celle de tout homme ou toute femme ayant le courage de prendre la sienne pour une joute amicale.
C'est que l'on peut autant y briller que s'y rendre ridicule.

Elle marqua une pause.

J'espère que nous aurons de la participation. Pour l'instant la poésie comme les joutes ne semblent pas attirer la foule.

Tout en poursuivant la conversation Eavan avisa d'autres têtes connues dans la foule. Elle espérait pouvoir échanger avec la majorité d'entre elles, et pourquoi pas des inconnus, il fallait bien que ces fêtes servent également aux rapprochements entre les Comtés, les peuples, les gens.
Déjà elle avait saisit des accents bretons, qu'elle se remémorait de sa jeunesse, des accents d'un françoys prononcé un peu appuyé, surement par opposition à l'occitan et au précédemment dit breton.

_________________

Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre} - Page 9 Newban21

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 23/11/2008

LeGlabre se pressait, l'annonce avait précisé que le début des festivités était cis en date du 22 novembre et déjà la soirée du 23 s'annonçait. Les rigueurs d'un hiver approchant ralentissait les chevaux encore habitués au sol mou de l'automne pluvieux, le bruit des sabots frappant le sol venait rythmer le voyage du petit groupe. Le chancelier était entouré de ses hommes de confiance, qui le suivaient dans chacun de ses déplacements. Les routes réservaient parfois bien des surprises et il ne voulait arriver dépenaillé en Provence.

Deux ans, deux ans qui venaient concrétiser une lutte contre des pouvoirs qui menaçaient leurs idéaux et leurs projets, ils ne pouvaient avoir plus de retard que ce qu'ils n'avaient déjà pris, aussi pressèrent ils l'allure. Enfin il voyaient Avignon et la rumeur de grandes festivités se faisait sentir à des lieues des portes de la ville.

Les chevaux haletant, les coiffes quelques peu chamboulées, et les visages encore rougis par le froid de la nuit tombée, la diplomatie d'Armagnac se présentait essoufflée du voyage qu'elle avait entrepris trois jours plus tôt. Les papiers présentés, les chevaux mis en repos et les membres réchauffés, tous se dirigèrent vers le centre des festivités.

Theophane prit la tête du petit groupe, laissant chacun se disperser au fur et à mesure qu'ils approchaient des autorités du Marquisat et du Comté. Il s'approcha du Marquis et de la Comtesse afin de leur présenter ses respects.

Nous sommes Theophane de Varenne, Chancelier des terres d'Armagnac et de Comminges, porteur de la voix de nostre Comte en la présente cérémonie, veuillez je vous prie, accepter la reconnaissance de nostre Comté ainsi que nos remerciement de l'honneur que nous procure cette invitation.
Puissiez vous accepter nos plus plates excuses pour le retard que nous avons pris dans nostre voyage, nostre sens de l'orientation semble nous avoir joué quelques mauvais tours.

Tout le grand monde était réuni en terres provençale pour célébrer ces deux ans d'une saveur particulière. Le chancelier d'Armagnac et de Comminges cherchait dans la foule quelques visages connus, il salua de quelques sourires et signes de tête ceux qu'il connaissait. Il s'inclina à nouveaux devant les hautes autorités provençales.

Vous nous voyez enchanté de venir en ces terres en ces jours de liesse. Nostre Comte est malheureusement retenu en ses terres et ne pourra se joindre à nous, aussi nous a-t-il chargé de représenter au mieux nostre province et ainsi de resserrer les quelques liens qui nous unissent.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 10/01/2008

Lucas arriva à l'orgie... euh, à la fête. Il décida de s'avancer un peu...

Invité

Comment vas-tu Louis ? il lui fit l’accolade également, c’était un plaisir pour lui que de retrouver son suzerain, il faut dire que l’éloignement rendait les retrouvailles que plus heureuses, il fit attention avec son bras gauche toujours au repos suite à sa blessure
Dis moi tu en a une allure ! Et qu’elle prestance chère Duc ! lui dit il avec le sourire.
Je passerai bientôt en ta bonne ville et tu me montrera ce fier pays que tu gouverne désormais.

Et dis moi ! Où est Lysa et comment va le pitchot ?

Chika sentit la tension dans l'air. Sirotant différents vins pour tous les goûter, elle tourna la tête vers le maréchal. Elle avait entendu les propos du messire à propos de la Baronne et elle aussi sentit la colère monter en elle...

La jeune fille avait toujours du mal à se contrôler quand elle était en colère. Mais elle savait qu'elle devait se tenir surtout pour ne pas faire honte à la princesse de Bretagne...

La main crispée sur son verre, elle regarda le maréchal et l'homme...

Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 22/11/2008

Toujours en train de tester les différents breuvages, le vicomte se vit rejoints par Chikaka. Il lui sourit largement.

A vrai dire, je ne m'y connaissais guère non plus et je dois vous dire qu'il y en a pas mal de bons. enfin je ne les ai pas encore tous gouter, vous prendrez bien un verre du prochain

Il demanda a une servante de remplir un verre puis le sien du prochain nectar. Il tendit le verre à Chikaka et leva le sien

Vous me faites honneur à ne point me laisser boire seul comme un vieil...comme un vieux quoi tiens? il rit

Allez, à votre santé. Enfin... il haussa le ton de sa voix sans y faire attention, sa fierté bretonne prenant le dessus Yec'hed mat, tinell mignonez

Driweg sourit franchement à Ludovi et accepta le verre qu'il lui offrit.

_ "Je connais bien la vie à la Cour. J'ai occupé de hautes fonctions dès l'âge de 11 ans. A la Cour des Hermines, notre ancienne Cour de nobles, on m'appelait "la petite baronne". Nombre d'entre eux m'appellent toujours ainsi d'ailleurs. J'ai appris à mettre de la distance entre les vilaines remarques blessantes et mes sentiments. Sinon, chaque raillerie devient poignard."

La jeune femme but une gorgée de vin et dit encore :

_ "Avez-vous jamais été jusqu'en Bretagne, Messire de Sabran ?"

Embrassant la foule d'un regard, ses yeux s'arrêtèrent sur le visage de Chika. Le ton montait au fond de la salle. Elle esquissa un sourire à son intention, peut-être pour calmer les choses.

Nombre de messages : 1403 Date d'inscription : 30/07/2008

Doch avait quitté la Provence peu de temps auparavant après y avoir passé deux bonnes semaines de détente…
Mais en entendant d’une oreille des voyageurs croisés dans une taverne sur sa route citer la date du jour au détour d’une discussion… Elle se dit qu’elle allait faire un léger retour en arrière, la date anniversaire de l’indépendance approchant à grand pas…

Après quelques jours de voyages, elle finit enfin par arriver sur Avignon.
Elle se dirigea vers la grande place, pour s’apercevoir qu’apparemment elle était arrivée trop tard pour entendre les discours prévus pour l’occasion…
Qu’importe, les festivités étaient loin d’être terminées, au contraire.

Doch s’avança un peu dans la foule présente, cherchant du regard si certains de ses amis étaient présents.
Elle aperçu Deubs au loin en grande discussion avec Natale. Surement que Lysa devait être là aussi. Ainsi, eux aussi avaient fait le voyage depuis la Gascogne.

Elle sourit puis finit par arriver non loin de la buvette. Buvette où elle reconnut plusieurs personnes, notamment Karealyn, à côté d’Hersende. Elle arriva à leur hauteur et les salua, un sourire sur les lèvres.

Bonjour!
puis légèrement plus bas Hmm, j’ai comme l’impression d’être arrivée un peu en retard … Mais bon, passons…
Comment allez vous toutes les deux? leur demanda-t-elle d'une voix revenue à un niveau normal.

Maitwess a écrit:: Elle se tourna vers Fufa :

Eh bien, la nouvelle va probablement être LE sujet de conversation de l'hiver !
Un petit verre pour fêter ça ?

Oui, reste à espérer pour elle qu'elle ne récupère pas la charge des multiples batards du Marquis.

Va donc pour un verre, au moins nous savons que c'est digeste pas comme le reste des cérémonies pompeuses.

Pour Isaure, je ne sais pas ce qu'elle va devenir. Cela fait de très longues semaines qu'elle est plus ou moins mourante. Les nonnes s'occupent d'elle, je n'ose même plus aller la voir tellement ça m'attriste de la voir dans cet état. Je préfère ne conserver que les bons côtés.

il esquissa un debut de rire aux parole de son ami..

Je te remercie mon ami, je vais bien, pas mal occupe par mes nouvelles fonctions,
Lysa doit etre...iol jeta un regard et la vit au loin mis un peu a l'ecart...

viens allons la voir, tu verra le ptcho comme ca, meme s'il est encore a l'etat kangourou...

il mit sa main sur son epaule et le guida vers Lysa
Mais dis moi mon ami, que t'es t il arrive je vois que tu semble blesser

Dernière édition par Chrysopale le Dim 23 Nov 2008 - 23:07, édité 1 fois

Chrys discutait joyeusement avec Eavan et Yunette, lorsque Véro vint la trouver et lui chuchota quelques mots à l'oreille. On y était. La peur commençait à lui nouer le ventre. Elle se pencha vers son amie pour lui répondre discrètement.

Eavan, je suis certaine que tu ne te ridiculiseras pas. En tout cas, pas autant que moi dans quelques instants.
Au fait... tu veux bien t'occuper de Célia quelques instants?

Yunette était bien occupée avec son bout de chou, et puis, elle était sûre que tout se passerait bien, la petite l'ayant beaucoup côtoyée ces derniers temps et l'appréciant beaucoup.

Elle se leva, passant les mains sur sa robe pour en effacer les plis inexistants, de nervosité sûrement, et se dirigea vers l'estrade, que le Marquis et la Comtesse venaient de quitter. Elle monta dessus et observa un instant la foule rassemblée. Que de monde!

La plupart s'étaient tus lorsqu'ils l'avaient vu faire. Y avait-il un autre discours, une autre annonce?

Elle fit signe aux autres membres du Comité des Cigales de la rejoindre sur l'estrade et attendit, évitant de regarder qui que ce soit.

Mait sourit en entendant mentionner les bâtards. Elle doutait qu'aucune des actuelles maitresses du Marquis ne veuille laisser son enfant à l'étrangère qui leur retirerait ce soir tout rêve de gloire. Quant aux anciennes maitresses, elles connaissaient certainement trop bien le Marquis pour supposer qu'il soit homme à s'occuper d'enfants.

A mon avis, peu de doutes pour cela. Les bâtards resteront bâtards à jamais, fort heureusement.
Et je souhaite à la future Marquise de ne pas avoir à composer avec leurs mères !
Un beau cadeau empoisonné que ce futur mariage...je ne l'envie pas.
L'as-tu déjà rencontrée en tant qu'ancien membre du conseil marquisal ? Elle est plutôt jolie, je me doute d'ailleurs que le contraire aurait certainement bien retardé cette union, dit-elle avec un petit sourire, mais je me demande si elle a du caractère. Il lui en faudra, et du courage également, pour faire ses débuts en Provence.

Comme je doute qu'il soit imaginable de faire sa connaissance ce soir, vu le monde, autant aller se rincer le gosier.

Suivant son suzerain vers les tables dressées, son regard se fit triste lorsqu'il parla de son épouse. Anderexia y était très attachée, l'absence de son amie lui avait bien fait imaginer de mauvaises nouvelles, mais elle n'avait pu s'y résoudre.
Quelle tristesse... J'irai la voir chez les nonnes lui apporter un peu de gaieté...

Après un silence, ils atteignirent un serveur portant un plateau fort intéressant et purent choisir de quoi étancher leur soif.

Vero grogne, fulmine et sautille sur place à la fin des discours ...essaye de garder face lisse et se demande comment va ce dérouler la suite des événements, se dit que l'on se fiche vraiment du monde.

File essayer tout ses trousseaux de clés et fini par devenir vraiment mauvaise. Houspille gardes et laquais comme jamais elle n'as fait de sa vie.
S'arrête brusquement ..inspire, réfléchi et reviens sur la place se faufile vers Chrysopale et lui murmure ses pensées a l'oreille. S'organise fini par la rejoindre sur l'estrade.

Esmerine s’apercevant que les cigales devaient faire le discours d’ouverture, se dirige d’un pas décidé vers l’estrade et le franchi rapidement pour aller offrir son soutien à ses amis…Elle était nerveuse pour Chrysopale...Lui fait un petit sourire d’encouragement et écoute…

Les membres du Comité l'ayant rejointe, Chrys fit signe à un valet qui se trouvait non loin de s'approcher. Il déposa la caisse qu'elle lui avait confiée et la déposa à ses pieds sur l'estrade, avant de repartir prestement.

Elle se pencha pour ouvrir ladite caisse, et s'effaça pour laisser s'échapper une nuée de colombes blanches.

$Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre} - Page 9 Idp2008_9$

L'attention de tous était maintenant retenue.

Elle se leva, s'éclaircit discrètement la gorge avant de prendre la parole, d'une voix qu'elle voulait ferme et assurée.

Mesdames, Messires,

Au nom du Comité des Cigales, j’aimerais vous remercier de votre présence en ce jour, pour fêter un événement cher à la Provence : notre Indépendance.

Nous vous convions donc tous à participer aux festivités organisées et vous annonçons que la salle de banquet est désormais ouverte. Vous pouvez d’ores et déjà vous y diriger pour vous abreuver et vous sustenter.

Bonne fête à tous !

Chika vit le sourire de la Baronne et se rendit compte qu'elle allait bien. Elle fut calmée complètement quand messire Guillaumetell lui tendit un verre...

Elle fit un sourire à dame Driweg pour la rassurer et se tourna à nouveau vers son compagnon de beuverie.

Elle prit le verre et trinqua avec lui.

Yec'hed mat ha trugarez !

Merci à vous de boire avec une jeune "peste".

Elle sourit taquine et goûta le nectar l'appréciant grandement...

Hummmm ! il est bien fruité celui-ci, un vrai régal....

Je ne sais pas si j'arriverai à rentrer à ce rythme...

Les yeux de Driweg brillèrent comme ceux d'un enfant lorsque la nuée de colombes s'échappa de la malle en osier posée sur l'estrade. Elle laissa échapper un "ooohhh" d'émerveillement puis adressa un sourire rayonnant à Chrysopale.

» Discours de bienvenue du Marquis Lordfear
» Cérémonie d'allégeance de la Comtesse illustre au Marquis
» Arrivée de la Comtesse de Rians
» Cérémonie d'allégeance - Novembre 1458
» Cérémonie d'allégeance novembre 1456