Cérémonie en l'honneur des soutiens étrangers [juin 1458]

Citation :

Ainsi j'invite à rejoindre Sa Gracse Philipaurus, la Comtessa Icie de Plantagenet du Poitou, Sa Grasce Lanfeust de Troy du Bourbonnais-Auvergne, ainsi que le Vicom Nicolas de Firenze désormais d'Alençon

Le verre que tenait la comtesse faillit lui échapper. Par instinct elle regarda autour d'elle.
Non non, il n'y en avait pas d'autres !

L'invitation de Phillipaurus conforta ce qu'elle avait entendu.
Saisie, ne pensant pas mériter un tel honneur pour des gestes si normaux et si insignifiants par rapport à l'investissement d'autres personnes et à leur combat, Icie s'avança devant la marquise, tres émue .

Elle s'inclina en signe de remerciement

Marquise Hersende, c'est trop d'honneur. Ma surprise est grande et c'est avec beaucoup d'humilité que je reçois la médaille que vous m'offrez.
Puisse t elle aussi symboliser les combats de nos peuples à s'affirmer et apporter un avenir de paix.
Qu'Aristote protege votre Règne, Dame Hersende

[Ouais, me voilà aussi embêtée de reprendre si tard que vous tous d'attendre cette satanée JD HS! So, navrée, et on se boucle ça, ce qui explique la longueur. ]

La Comtessa Icie s'avança, émue visiblement, d'une simplicité digne de ce qu'elle lui connaissait. Les deux femmes échangeaient depuis bien avant cette guerre, et l'amitié Provence / Poitou s'enjolivait de subtilités.

Le rouquin Auvergnat s'approcha, et la Baronne sourit au Duc, lui chuchotant: "La paix, c'est un amas de poussière sur lequel nous soufflons. Merci Vostre Grasce!"

Puis elle fit signe à Philipaurus ,dont les faits furent relatés, et Nicolas de les rejoindre. Le Duc semblait homme intègre à défaut de le connaître, et Firenze.. à qui elle souffla: " Cher ami,Vous êtes comme le vent qui confronte la justesse de ce que l'on croit chanter exacte. Un essentiel, que diable...! "

Clin d'oeil au Vicom "pas vicom" qui le restera pour la Divine, que oui! "Pourquoi moi", demandait-il...

Tout près, d'or reposaient les dernières médailles. La Chancelière les fixa un moment, la prunelle soudainement dans la brume, le crâne fendu d'un mal... arggg pauvre entêtée! Ce qui restait de coups d'épées égarées, quand on rabroue le médecin après une guerre! Elle esquiessa un sourire agacé, habituée, d'autant en lieu fermé et bondé, puis revint vers l'assemblée mine de rien, premier essait!

Ils sont quatre... et l'or ne vaudra jamais leurs titres, leurs testes, leurs esprits, voir leurs coeurs. - petit sourire en coin - À leurs risques pourtant, certains se sont mis en jeu, pour leurs idées, leurs visions, leur opposition, défendant la paix, la Provence, s'opposant au déroulement d'une guerre en constante queue de poisson.

Le poing serré la Marigny lutta contre une nouvelle douleur, calma l'emportement voulant la gagner et balaya la foule, un pincement au coeur de savoir "son Précieux" toujours en retraite. Qu'il méritait dont d'être présent ce jour!

- Le Vicom de Laragne-Montéglin, Chancelier du Dauphiné, se trouve actuellement indisponible, mais je ne saurais taire son continuel dévouement et au-delà de sa Province, afin que nostre zone géopolitique conserve une stabilité certaine.

Elle préférait user de la plume plus que de la parole, la Baroùna!

- Si du Limousin, le Vicom de Saint-Germain veut bien s'avancer, et de Franche-Comté, le Vicom de Voiteur. Nous passerons festoyer sous peu... * sourire en coin

Elle laissa venir les deux hommes pour s'adresser à eux. Dragonet... poétique diplomatie. Ces soirées politico-lyriques paraissaient bien lointaines, mais au sourire porté au Haut-Noble à la verve directe, il en restait de magnifiques éclats.

- J'ai prié, que vous soyez "éternel", comme nostre indépendance. La Provence vous remercie par cet or, pour vostre aide économique, vostre soutien diplomatique et militaire. Que le ciel vous garde en vos luttes, mon cher Vicom, certaines près des nôtres, ainsi que le Còm Jakamer appelé autre part ce jour. Permettez que nous vous remettions sa médaille, qu'il reçoive l'honneur digne de celui ayant choisit la paix, alors qu'on lui vendait la haine.

Et le tout dernier. Un impérial. Drôle de frisson qui traversa la Chancelière. Un grand jour, à sa façon.

- J'aime l'empire pour les inombrables possibilités pouvant découler de son étendue et sa diversité. Et si le défi demeure grandiose, vous avez rappelé Vicom, aux porteurs de l'infâmie en Provence, qu'il y a plus à gagner en collaborant qu'à s'étouffer dans de vieux chapitres haineux. Nul doute que vostre message à contre-courant, que l'on nous considère impériaux ou indépendant, rayonne dans le coeur de Provençaux. - Remet la médaille au Vicom, l'oeil emplit de reconnaissance - Imladris Van Ansel, la Provence vous a également entendu, et sur cet or se reflète pareillement, le voeu de voir s'enflammer l'avenir de l'empire et de la Provence avec autant de panache et de bon sens!