Cérémonie d'anoblissements de fin de mandat

[Note HRP : Cette cérémonie a lieu à la suite de la cérémonie de début de mandat de Ladoce... Donc Ref, théoriquement, tu es déjà dans la salle. ]

[ah ben si on me le dit pas aussi... Peux pas le deviner... Je rectifie donc et fais comme si le Ref était déjà là, ne pas tenir compte de mon précédent post ^^]

Savié, qui était donc là depuis le début bien sûr, vi entrer Agadir, qu'il salua.

Bien le bonjour !

Il fût suivi par Alicius qui vient les rejoindre.

Bonjour mon ami ajouta t-il chaleureusement.

Voilà deux personnes qu'il m'est agréable de voir ici, dans ces circonstances !
Vous n'avez pas trop le trac j'espère ? dit-il amusé.

La Comtesse pris la parole, Il l'écouta et à l'appel de son Prénom il se dirigât vers elle et la salua ..

Bonjour votre Grandeur, puis resta debout tout en la regardant !!

Ayant reçu une très belle lettre de notre Comtesse, Minos arriva sur les lieux de la cérémonie et voyant son parrain déja sur les lieux se dirigea vers lui ...

-

Agadir mis un genou à terre et regarda la Comtesse lui mettre sa couronne sur la tête .. Il était content de faire dorénavant parti de la noblesse Provençale .. il se releva à l'aide de la Comtesse ... le jeune nouveau Baron pris son blason et la remercia ..

La regardant ..

Comtesse, je suis vraiment très ému en un si beau et merveilleux moment, je serais servir la Provence et le Marquisat comme il se doit, promet d'être toujours fidèle en notre Comté .. puis s'arrêta tout en la regardant

Led était très émue en cette minute, ou Agadir prêtait serment devant la Provence pour le fief qui était désormais sien elle avait toujours eu foi en lui depuis ses débuts. Agadir l'émouvait toujours car il doutait sans cesse. Placé par le sort en une position ou 100 fois il aurait pu trahir et Dieu sait que n'a-t-il pas été sollicité, mais jamais il n'a abandonné la Provence et son devoir et cela malgré les temps durs et les agressions innombrables. Elle lui fit un clin d'oeil, elle savait que le plus ému des deux, c'était encore lui qui l'était. Cette minute il s'en souviendrait sûrement longtemps encore.

Led, un instant pense à la suite. Ne sachant trop comment enchaîner, c'était assez confus encore.

- Je vais vous parler maintenant de notre merveilleuse université, je vous parlerais aussi de la guerre, pour laquelle j'ai parfois le sentiment d'être devenue dépositrice de la Mémoire de celle-ci pour notre pays : la Belle Provence. Je vous parlerais d'un homme.

Notre université, nous le savons est incarnée surtout par notre Baronne de Martigues, Kalaha l'Intrépide, la courageuse. Mais pas seulement,l'Université c'est aussi l'ensemble des hommes et des femmes qui en font partie et la font vivre et prospérer. Ils sont plusieurs à seconder ou à avoir secondé Kalaha dans sa lourde tâche, des personnes comme Nyupud, Gaspard et d'autres plus anciens que certains n'ont point connu, entre autre. L'Université est souvent mal connue, mais la Provence peut à bon droit être plus que fière de son enseignement et de ses érudits. J'ai souvent entendu dire que les érudits ne s'intéressent que peu à ce qui les entourent, à part leurs chères études. Je voudrais profiter de cet instant pour témoigner combien c'est faux. Les érudits ont des demandes il est vrai, mais à tout instant ils ont cherché à les faire coïncider avec les besoins du Comté.

Mais rassurez-vous, je n'anoblis point l'université de Provence, c'était un hommage car elle est liée à l'homme en question.

Cet homme en question, j'ai désiré l'anoblir l'an dernier déja, lors de mes deux premiers mandats. Des dispositions concernant l'obligation de baptême et des délais, ne m'ont pas malheureusement permis d'y donner suite. Je pensais anoblir deux Provençaux érudits ayant accompli tout leur cursus.

Je reviens à la guerre, puisque c'est un peu ma tasse de thé comme on dit. Ils étaient cinq universitaires à être partis en Bourgogne pour étudier et participer à des cours uniques et très importants pour la suite de leurs études. Nous étions en tout début d'année. J'étais votre Comtesse, élue après la démission du Comte Zarco après 5 jours de règne et était en relation avec l'un de ces érudits, Lacsapdauxerre. Tous les cinq, m'écrivait-il étaient inquiets des rumeurs d'invasion menée par les troupes stationnées en bourgogne justement et ayant viré au sud. Jour après jour ils demandaient des nouvelles. L'invasion ne faisant aucun doute, ils ont abandonné sans sourciller leurs études et chevauché à francs-étriers dans une chevauchée éperdue digne de la mythologie. Je n'oublierais pas les courriers qui me tenaient jour après jour au courant de leur avancée. Tout équipé, tout armés. bénéficiant tous de l'armure protégeant les soldats ils approchaient. Ils purent entrer juste avant la fermeture des portes dans la capitale assiégée. Il s'agissait de Lacsapdauxerre, Minos63, Perrin, Skycarper et si je ne me trompe point le cinquième était Ruis. Tous les cinq firent d'ailleurs une fabuleuse moisson dans les combats qui suivront. L'université tout au long de la guerre réussit à ne point fermer, c'était un point d'honneur du reste à pouvoir le faire.Certains craignaient que certains n'aillent aux études plutôt que combattre, ce qui était d'ailleurs un choix, mais presque tous eurent l'honneur de suivre les cours, qu'une fois hors combats. L'enseignement faisant partie de la Lumière d'une nation, il était important de la maintenir.

Je m'étais promise de relater cette chevauchée des cinq érudits à la rescousse de la patrie en danger et cette journée s'y apprête, je tenais ainsi à leur rendre à tous un hommage.

Peu de temps après, le Château tombait. Les Provençaux que je ne m'abaisse point à nommer "légitimistes" puisque notre légitimité n'est point celle-là, mais que je nommerais "Provençaux Impérialistes" profitèrent des combats en jouant sur le fait que la défense interne serait abaissée, prirent le Château, enlevèrent les défenses qui protégeaient nos soldats pour les livrer aux sabres de l'ennemi. Ce fut la période la plus noire de la guerre, celle ou de nombreux hommes et femmes furent grièvement blessés et tombèrent sur nos champs de bataille, mais aussi celle ou tout le pays fut soudé. Révoltes après révoltes, malgré que les caisses du Comté aient servi pour payer à prix d'or des miliciens, tout une population se jetait bénévolement contre les murailles du Château. Ces murailles cédèrent enfin et ce furent des érudits qui arrivèrent au Conseil. L'un des cinq rentré à franc-étriers de Bourgogne en fut le Comte. Immédiatement il se mit à mon service, comme étant la seule Comtesse légitime. Jamais une seconde il ne fut tenté de monopoliser le pouvoir. Le mandat se termina avec donc un double Conseil : les élus et ceux issus de la révolte. Ce fut difficile pour tous, car on ne s'improvise point du jour au lendemain en dirigeant politique. Mais celui qui devint légalement "Régent de Provence" mit tout de côté pour s'investir et m'aider à maintenir à flot le Comté dans la poursuite de la guerre, qui, que le Tout-Puissant en soit loué,est derrière nous.

Je voulais faire une sorte de surprise à cette personne, pour compenser son non-anoblissement de l'an dernier. Je l'ai fait venir ce jour sur des explications plutôt emberlificotées, je lui ai demandé de me citer sa ville préférée dans une liste donnée ....

en souriant elle poursuit :

.... mais quand je lui ai demandé si il avait bel et bien pu terminer la cérémonie de son baptême .....il a dû à mon avis se douter de quelque chose ...

Mon discours ayant levé je pense tous les doutes ...

puis d'une voix plus forte et cérémonieuse :

... je te demande de venir à moi, Minos63 pour que te soit remis un titre et un fief de la part du Comté de Provence, pour bons et loyaux services.