Cérémonie d'allégeance de Juillet 1456 (début le 12-07)

Bryankas qui n’était pas au courant des derniers changements s’était présenté a Ais malgré la très grande fatigue du a son long périple depuis l’orient , Mais arrivé devant les portes du Castel d’Ais on lui dit avec une ironique courtoisie que Ais n’était plus le lieu pour la cérémonie d’allégeance et de reconnaissance du Comte de Provence… il trouva cela saugrenu. Et se dit qu’en attendant d’éclaircir cela il ferait son devoir, mais par missive.
Un serviteur en livrée pourpre, blanche et Azur entra dans la salle et fit révérence. il remit a qui de droit une missive cachetée

Citation :

Moi, Bénédict Ryand Akhilleus d'Arles, Còmte d'Antibol, Senhor de Trans en Provença, reconnaissons Dona Enimia Sélène Loews comme Còmtessa de Provença.
Je renouvelle en tant que seigneur ma totale fidélité à notre Còmtessa et en tant que Còmte d'Antibol, je mets mes Armes, mon Honneur et mon Courage a son service pour le bien être et la sécurité exclusive de notre Provence dont je suis le serviteur, et ceci tant qu’un souffle m’habitera.
Qu'il en soit ainsi et écrit dans les registres en ce jour.

Fais a Antibol le 1 Aout 1456

Bryankas d’Arles
Simple provençau

Timidement il glissa quelques mots
Mon seigneur n'a jamais eu de sceau et ne pense pas qu'il y aura dans cette docte assemblée une personne qui contestera cette lettre. il est vieille Provence et un peu bougon , il ne faut lui en vouloir votre grandeur

L’hérauderie avait répondu aux interrogations de la nouvelle Comtesse.Elle dicte dés lors cette réponse :

Citation :

A Marius de Lioncourt, dit Merlin, Comte de Nice, Vicomte de Cassis,

Sachez que je comprends bien les raisons de votre absence icelieu , et compatis.

Moi, Enimia Sélène Loews, IVème Comtesse de Provence Libre, accepte votre allégeance, Marius de Lioncourt, dit Merlin, Comte de Nice, Vicomte de Cassis.

Soyez assuré de recevoir aide, justice et subsistance en retour de votre Loyauté.

Malheureusement, renseignements pris auprès de l’hérauderie, je ne puis accepter l’allégeance au nom de la Comtesse des Iles d’Or.Il subsiste un obstacle quant au caractère officiel de la dite régence.

En l’état, sa présence est requise en cette salle, ou l’envoi d’une missive de sa main fera l’affaire aussi. J’espère que sa santé lui permettra de faire le nécessaire dans le délai requis.Tout cas de force majeure l’en empêchant peut être communiqué au Maître d’Armes.

Fait à Avignon, le troisième jour d’août 1456.
Enimia Sélène Loews, dite Azraelle75, IVème Comtesse de Provence Libre

Le valet quitte la salle pour accomplir sa mission de messager.

Le Baron Philibéro de Cortilloles se présente alors.Azraelle se penche vers un héraut et dit discrétement : « Comme dit à la Comtesse d’Ollioules, la fréquence des retraites spirituelles nous empêche de respecter l’ordre de présentation théorique.Je prends sur moi ce choix. »

Cette précision étant faite, elle sourit à son parrain, et dit :

« Moi, Enimia Sélène Loews, IVème Comtesse de Provence Libre, accepte votre allégeance, Philibéro Tinoù de Cortilloles, baron de Hyères,

Soyez assuré de recevoir aide, justice et subsistance en retour de votre Loyauté. »

L'illustre donna l'accolade et délivra le baron.

Un nouveau pli est remis à la Comtesse, qui en prend connaissance immédiatement.

Le Comte de Rians s'avance, manifestement affaibli.

*Air affecté.*

"Oh, je suis navrée.J'espère que vous êtes bien rétabli."

Ecoute l'allégeance, puis répond.

"Moi Enimia Sélène Loews, IVème Comtesse de Provence Libre accepte votre allégeance, Comte Cassandre de Zyelinski, pour vos terres de Rians, ainsi que pour celles de Castellane, Menton et Fréjus.

Soyez assuré de recevoir Aide Justice et Subsistance en retour de votre Loyauté."

Azraelle donne l'accolade et libère le Comte.

S'adressant à un héraut : "J'ai la désagrable impression que la cérémonie ne se déroule pas comme il faut.Certes, les retraites nous imposent de nous adapter mais là je me fais une angoisse.

Qui doit encore venir?Que dois-je faire avec la lettre du Comte Bryankas?"

La montre.

"Y a pas de sceau.

Déjà l'ordre de passage n'a pu être respecté.Ensuite, le soir tombe et j'aimerais que cette cérémonie arrive à son terme."

Bon c'est pas tout ça, mais j'aimerais également en finir avec cette corvée. Alors si cela ne vous dérange pas, j'aimerais prêter allégeance afin de me retirer au plus vite comtesse. Sinon je sens que j'vais oublier de prêter allégeance et j'aimerais pas voir un abruti avec Lantosque dans l'avenir ^^

Tâte le fourreau de son épée en regardant Cassandre d'un air sadique.

- Viens là mon ptit père, tu vas pas être déçu !

Puis il se dirige vers la comtesse histoire d'en finir, puis repartir se saouler en taverne comme tout bon noble.

- Comtesse de Provence ! Ah Provence ... Bref ! Je me présente à vous aujourd'hui en tant que vicomte de Lantosque et Officier de la Croix Provençale. Bien que la cérémonie soit des plus barbantes, je pense que vous illuminez cette pièce. Votre accession au trône signifiait pour moi un réel changement de la politique conformiste de certains dont on ne citera pas le nom.

Depuis, je ne suis plus du tout l'actualité provençale, à vrai dire, peu me chaux. Mais j'espère que vous avez réussie à insuffler le vent du changement parmi le conseil comtal et la mentalité de certains.

La route est longue, elle est semée d'embuches, mais il faut savoir se relever lorsqu'on tombe. C'est en partie à ça que sert l'assemblée des limaces provençales, enfin des nobles quoi. Ils sont là pour vous épauler en cas de soucis, en cas de moins bien.

En tant que limace provençale donc, je déclare en ce jour, pour ceux qui l'auraient pas compris, que ma lame et Lantosque sont vos serviteurs durant ce mandat, ou du moins ce qu'il en reste.

Puisse Aristote guidez vos pas et puissiez-vous être l'ennemi de Morphée.

Il mit un genou à terre, sortit l'épée du fourreau et la présenta, inclinant la tête, à la comtesse.

Mateù apparut à son tour. Il étant temps...

Il fut surpris de voir que certains patientaient toujours... Il s'immisça donc dans la file, entre nobles et leur suite.

Regarde le Vicomte de Lantosque.

*Sourit*

"Bien que j'acquiesce à la plupart de vos propos, comprenez par là qu'insuffler le changement ne sera pas une synécure, je ne peux accepter l'allégeance sous cette forme."

Citation :

Je vous rappelle les régles Ils doivent Aide, Conseil, et Protection. En contre partie le Comte de Provence leur devra Susbistance, Aide et Justice. Le contrat étant scellé par l'accolade vassalique et/ou le baiser de Paix. Attention l'allégeance se fait à deux, on ne dit pas "et en échange le comte de Provence me doit...", le Régnant serait en droit de refuser l'allégeance et de la faire recommencer.

"Hé oui, les régles ... Quoi de plus barbant?Croyez-bien que celà ne tiendrait qu'à moi, la cérémonie icelieu serait des plus festives et originales."

*Soupire*

"Mais les textes sont là et faut bien les respecter.J'ai besoin de votre allégeance à votre nom, car vous êtes loin d'être une limace.Pense "serpent"/"limace", peut-être vagues cousins quoique un serpent est long et fin; une limace grosse et baveuse mais bon. et la phrase magique incluant "aide,conseil et protection".En tout cas, ces idées là.
Là, vous me promettez protection, qui serait déjà une vaste tâche j'en conviens mais bon, faisons tout le tralala comme indiqué sur mes notes.

Merci à vous."

Un valet ramène une missive, sur laquelle la Comtesse appose son sceau."

Citation :

A Bénédict Ryand Akhilleus d'Arles, Còmte d'Antibol,

Moi, Enimia Sélène Loews, IVème Comtesse de Provence Libre, accepte votre allégeance, Bénédict Ryand Akhilleus d'Arles, pour vos terres d'Antibol.

Soyez assuré de recevoir aide, justice et subsistance en retour de votre Loyauté.

Malheureusement, renseignements pris auprès de l’hérauderie, je ne puis accepter l’allégeance pour votre seigneurie de Trans en Provence, cette dernière vous ayant été retirée précédemment.

J’ai signalé votre absence de sceaux à l’AHAO.Ils sont à votre disposition pour en confectionner des tout beaux, tout neufs.


Fait à Avignon, le huitième jour d’août 1456.
Enimia Sélène Loews, dite Azraelle75, IVème Comtesse de Provence Libre

Le serviteur de Bryankas qui etait dans un coin a attendre la reponse de la comtesse, fut appellé. pour qu'on lui remette le pli avec sceau comtal.
elle l'informa du probleme concernant Trans en Provença.
Il lui demanda.

"votre grandeur, puis-je orienter mon maistre pour qu'il puisse trouver l'edit qui le prive de ce fief et qu'elles en sont les raisons. car il n'a rien reçu d'officiel; ni de qui que ce soit. Si il se trouve en ce castel , j'en demanderai copie pour le lui apporter. merci"

[i]Morntaur était en tete de file mais venait de se faire griller par un serviteur de Bryankas...[\i]

"Si même les serviteurs me passent devant, j'en finirais jamais..." pensa t-il mais il se contenta de sourire...

Le pli fût remis au patient serviteur du Comte d'Antiboles.Il en prend connaissance et glisse à la Comtesse :

Citation :

"votre grandeur, puis-je orienter mon maistre pour qu'il puisse trouver l'edit qui le prive de ce fief et qu'elles en sont les raisons. car il n'a rien reçu d'officiel; ni de qui que ce soit. Si il se trouve en ce castel , j'en demanderai copie pour le lui apporter. merci"

*Surprise*

"Information étrange dont vous me faites part.Je ne peux que conseiller à votre maître de prendre contact avec le Maître d'Armes, le Baroùn Fufanu.Ou de demander plus de précision à l'hérauderie."

Azraelle salue le serviteur, puis se remémore la liste des suivants.Faut dire que tout ces imprévus prennent du temps, et voilà la salle pleine.

Alors ...Le Seigneur Morntaur est arrivé, suivi de Dame Ysabelle, Dame Lucillus de retour et enfin le Baron de Grimaud.D'accord, d'accord ... Faut encore tenir compte des rangs.Va tâcher de ne pas oublier.
Soupire tout en étant un peu amusée.Un peu de chaos n'est pas pour lui déplaire.

Tout celà après la réaction du Vicomte de Lantosque, cherchant ses mots manifestement.

Le vicomte parut fort décontenancé après le refus de son allégeance pourtant magnifique.

- Qu'on me trouve cette saleté de maîstre d'armes que je le pende haut et court ! Ou alors je le livrerai bien aux impériaux histoire qu'il tape la discute entre deux écartèlements ....

Puis prenant le texte des mains de la comtesse, de façon solennelle évidemment ... il répéta bêtement ...

"Moi Cédric di Valendra, vicomte de Lantosque, Officier de la Croix Provençale vous prête aide, conseil et protection en tant que votre vassal pour la durée de votre mandat."

Puis ajouta d'un air sadique et amusé.

Comme le veux la tradition, nous scellerons notre pacte par l'accolade ou le baiser. Mais comme vous n'êtes pas un homme, et comme vos charmes ne laisserez pas indifférent tout provençal, je consent à sceller celui-ci par le baiser et plus si affinité ...

Il se dit qu'il devrait arrêter de trainer avec le marquis avant d'être dévergondé comme lui, mais qu'importe, il était un vicomte au bord de l'oubli, qu'importe ses actes ou paroles, maintenant, il vivait l'instant présent, loin de toute considération politique ou provençale, luttant contre vents et rateaux ... euh marées.