Banquet et bal de l'Indépendance et du Couronnement 1457

Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 12/12/2007

Après avoir passé des heures en méditation dans les caves du château, avoir caressé avec amour les tonneaux alignés, et après avoir été dérangée dans cette contemplation par le curé de Marseille... elle avait fini par arrêter un premier choix de vins délicats pour la bande de pochtrons en dentelles présente dans la salle des banquets.

C'est en poussant une brouette, décorées à la hâte par Scilart de laitues et cèleris qu'elle fait son entrée dans la salle de banquet...
Groumpf ! Bande de soiffards...

C'est dans une attitude quasi religieuse qu'elle dépose des pichets remplis des meilleurs crus provençaux. Hersende a été claire sur ce point, il faut que les vins soient à la hauteur de l'évènement.
La larme à l'oeil elle pense au Château de Brégançon, Domaine de Rimauresq, Château Saint-Maur, et autres nectars qui vont aller finir leur vie dans des palais dont elle ignore la capacité à en apprécier la robe, le bouquet et...

Un peu voutée, elle repart vers la cave en poussant sa brouette potagère...

Marquise de Provence Nombre de messages : 14714 Date d'inscription : 14/05/2007

Un peu de brouhaha dans le coin de la pièce proche de la porte donnant sur le couloir menant aux cuisines. Hersende n'y prêta pas attention. Elle avait vu la silhouette de Scilart qui surveillait le déroulement des opérations.

La salle se remplissait peu à peu. Fragrance apparut pour disposer, en sommelière accomplie des crus qu'elle couvait d'un regard énamouré et qu'Hersende, connaissant son talent, se promit de goûter au cours de la soirée.

Arrivée devant le groupe du fond, Hersende déclara :

Max, c'est vraiment aimable à vous d'avoir fait le déplacement! Mon père, je crois que notre charmante sommelière nous a apporté de quoi nous désaltérer... Il va d'ailleurs falloir que je lui demande également d'en fournir à l'aile des ambassades. Des bons vins sont indispensables aux discussions diplomatiques épineuses! N'est-ce pas votre avis, Vitruvio?

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Hersende de Brotel
Banquet et bal de l'Indépendance et du Couronnement 1457 - Page 2 Marqui12

Le Sehner sourit aux propos de la Marquise qui salua dignement à son arrivée.

Je n'aurai pas raté les trois ans du Marquisat pour rien au monde, il est vrai que le vin permet d'améliorer les contacts avec les homologues étrangers, j'en ai fait l'expérience en Rouergue.

Max tendit le coffret à la Marquise du MAO avec à l'intérieur une chaine en acier ou le symbole des trois fers à chevaux y était gravés.

- Votre Majesté, je voudrais au nom des habitants de Thoiras, vous faire ce présent, je voulais qu'il symbolise l'encrage du Marquisat en Provence et cela grâce à de nombreux Provençaux qui se sont battus dont votre personne.

Cette chaine symbolise aussi mon respect pour la Provence et donc du Marquisat qui à sus préserver ses institutions.

Les joutes épuisaient. À vrai dire, avaient complètement crevé la Chancelière. Mais! Un bal, pour rien au monde, on ne manquait un bal! Avec le temps, elle s'était habituée aux "mondainités" et déambulait tout autant à son aise dans les bois, "boue jusqu'aux genoux". Ainsi donc arriva-t-elle quelque peu en retard, repos et bain obligeant, mais fraîche comme la matinale rosée.... Heu, pourquoi pas! * rire

Longue robe blanche, reflets rougâtres, comme si le soleil de Beuil veillait, quelque part... fils d'or, rien de trop tape à l'oeil, juste cette touche d'élégance accordée pour l'occasion. Et fidèle à elle-même, notre sauvageonne n'allait pas se "crêper le chignon", tignasse rebelle au vent, couronne bien encrée dessus, lui collait parfaitement, déjà que les joutes lui étirèrent la tête en attachant toutes ces mèches derrière! Pfuiii!

Et Déesse passa les portes, découvrir les visages honorant ce jour.... les festivités de l'an dernier semblaient bien lointaines, mais au fond d'elle, la Baronne ne pouvait oublier....

Vitruvio sourit à la marquise .

Notre souveraine à bien raison , un bon vin est les négociations peuvent commencer .

Il inclina la tête devant l'homme avec qui parlé la Marquise . Il lui offrit une chaîne , un beau travail . Vitruvio rosi légèrement car saint Victoret n'avait pas était présent au couronnement et là encore il n'avait rien à offrir .

Hersende je tiens à vous faire mes excuses pour mon absence à vostre couronnement , m' à tournée en Italie a pris plus de temps que prévus . Un sourire . Mais j'était avec vous par la pensée .

Marquise de Provence Nombre de messages : 14714 Date d'inscription : 14/05/2007

Hersende admira la chaine offerte par Max :

Seigneur de Thoiras, je vous remercie grandement pour ce présent. Il restera cher à mon coeur, me remémorant l'époque où nous nous connûmes, vous ambassadeur et moi prévôt, et où le Marquisat était encore jeune...

Puis elle se tourna vers Vitruvio :

Croyez bien que je ne vous en tiens aucunement rigueur Vitruvio. Je sais que la mission que je vous avais confiée vous a tenu éloigné d'Avignon. Mais vous voici de retour!

A ce moment on appela les convives à table pour le banquet. Chacun prit place à l'endroit que lui désignait le maître d'hôtel.

A la table d'honneur sous le dais siégeaient, outre la Marquise, les prélats, Ducs et Comtes invités. Le long des tables de la salle principale s'installèrent les autres invités selon une subtile hiérarchie qui mettait le rang de chacun en valeur.

Des serviteurs passèrent avec des coupes d'eau parfumée à la rose, versant de l'eau des aiguières afin que chacun put se laver les mainsavant de déguster les plats apportés pour le premier service destiné à ouvrir l'appétit : dragées aux amandes de pin ou pignolats, tartes et massepains...

Le banquet se composait d'une douzaine de services : Scilart avait bien fait les choses.
On apporta d'abord du daim rôti, puis des chapons, poulardes et pigeons farcis de langues de boeuf et de jambon, présentés avec une sauce au citron à la mode milanaise.
Le quatrième service fut un chevreau entier par personne, cuit avec des cerises amères. On servit ensuite des tourterelles, perdrix, faisans,cailles, grues et becfigues rôtis. Les écuyers tranchants découpaient les volailles et en disposaient les morceaux sur les tranchoirs des convives.
Lors du sixième service, on présenta à chacun des invités une coupe d'argent contenant un coq cuit au sucre et à l'eau de rose. Puis ce fut un petit cochon de lait rôti à partager à deux, artistement présenté sur un plat en forme de petit vaisseau.
Arrivèrent ensuite des cotes de chardons ou artichauts, encore une nouveauté originaire d'Italie... Hersende constata avec plaisir que son cuisinier avait rapidement découvert comment exploiter les ressources locales.
Le neuvième service fut composé de paons rôtis accommodés d'une sauce blanche très épicée mais adoucie au sucre.

Alors on marqua une pause et les entremets débutèrent. Dans l'espace dégagé entre les tables, des bateleurs, contorsionnistes et jongleurs firent leur apparition. Hersende fit un signe au maître d'hôtel : la troupe de Pedro pouvait se produire...

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Hersende de Brotel
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L'archevêque avait nagé en plein bonheur pendant le couronnement. Nonobstant, l'émotion et la durée avaient eu raison de lui. Dès la fin de la cérémonie il avait filé dans ses quartiers de la Cour Suprême. Après une petite pause, il s'était rafraichi rapidement et avait allégé sa tenue. Une fois prêt, il regagna l'aile sud par des passages peu connus et pénétra la Grande Salle.

Il arrivait juste à temps pour le banquet à proprement parlé. Accompagné non pas du Capitaine de sa grade Guihèn qui avait préféré rester avec les badauds, mais de Gabriel, son jeune protégé qui découvrirait ce soir ce qu'était la haute société.

Se hâtant afin de ne pas rater le début du festin il rejoignit la table d'honneur sous le dais. Saluant sa majesté, et ceux qui l'accompagnait, il chercha du regard le nouvel habitant d'Avignon, que son Altesse avait fait venir. Même si peu l'avait vu, tout le monde parlait du fameux Scilart ...

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Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 25/10/2009

Les joutes, la cérémonie, et maintenant le banquet….Merveille savait bien que les représentants du Poitou devaient assister à toutes les festivités. Mais l’Ambassadeur semblait avoir attaché son âne sous la tente ….N’ayant rien pu en tirer, Merveille s’était résignée à se présenter seule au banquet. Et l’angoisse de la cathédrale allait se répéter: aucun visage connu parmi les convives.

Un détour rapide par les salons de l’ambassade, sa garde robe ne lui offrant qu’un choix restreint, elle passa rapidement une robe de soie écrue à laquelle elle ajouta un surcôt et une coiffe or et sang, couleurs du Poitou, et se rendit à la salle du banquet.

Tout le monde avait déjà pris place autour de l’immense table disposée en U, et le premier service était en cour….

Merveille n’eut que le temps de trouver un siège et s’installant en bout de rang, très loin de la Marquise et de son noble entourage; elle fit un petit salut souriant mais un rien crispé à ses plus proches voisins.

Ses yeux s’attardèrent sur une splendide tenture recouvrant le mur en face d’elle . Elle représentait une chasse au cerf dans une forêt luxuriante…Ah, la forêt…..comme elle lui manquait !

Lanfeust arriva au banquet et au bal donnait en l'honneur du couronnement de la Marquise des Alpes Occidentales. Il avait beaucoup apprécié lé cérémonie, de nombreuses personnalités s'y trouvées.

La salle était d'un grand faste et déjà de nombreux invités étaient présent.

Il chercha son homologue du regard où les régnants de Provence et de Gênes mais il ne les vit, peut être plus tard. La Marquise était là avec non loin d'elle Max, le rouergat qu'il avait rencontré de nombreuses fois.

Le Duc de Souvigny ajusta sa tenue et sa couronne et s'approcha de la Marquise, il fit la plus belle révérence qu'il pouvait avant de s'exprimer.

Votre Majesté, c'est un grand honneur pour moi de vous rencontrer.

Je suis Lanfeust de Troy, Duc de Souvigny et Ambassadeur du Bourbonnais Auvergne.

C'était pour moi une grande joie de pouvoir assister au couronnement de la plus belle des souveraines des Royaumes.

Veuillez accepter nos plus sincères félicitations pour votre couronnement et pour les trois ans de l'indépendance de la Provence.

Il fit signe alors deux domestiques de Souvigny de s'approcher, ils tenaient un rouleau de tissu à deux. Il les laissa le dérouler devant la Marquise.

Votre Majesté, veuillez acceptez cet humble présent. Une tapisserie sortit de notre Manufacture de Luern comme celles que nous apporteront bientôt aux provençaux.

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La tapisserie était aux armes du Marquisat et on pouvait voir en bas à droite le sceau de la manufacture. Lanfeust fit son plus beau sourire à la Marquise, enfin il rencontré un souverain de cette province qu'il appréciait beaucoup.

Vero pour la première fois invitée et non pas organisatrice de la fête de L'Indé, arrive avec un immmmmmmense plaisir horriblement en retard et pleine de bonne humeur tranquille, juste avant que les bateleurs ce mettant en place et regarde horrifiée une tapisserie avec l'étalement des armes hideuse du Marsquisat qui jurait drôlement en couleur et en la finesse tout bonbonnière présentée.

Enrubannée dans ses velours bordeau du premier jour d'Avignon hommage et souvenir, retaillé et travaillée, crevé de soies vertes et entrelacé de fil d'argent. Ses cheveux d'ébène monté libre en maille argenté, rebelle et indiscipline chaussée de ses bottes rouges

Se glisse discrètement en bout de table, à coté d'une demoiselle en soie écu qui lui est totalement inconnue et qui semble perdu dans la foret fictive face à elle. Lui chuchote

Des envies d'être ailleurs? Loin de tout être humain et tout faux semblant? Voulez vous que je vous alimente pour confirmer cette envie?

Affiche un immense sourire empreint de douceur, tout le contraire de ses dires, pioche sur le plat devant elle une magnifique part et la grignote consciencieusement

Marquise de Provence Nombre de messages : 14714 Date d'inscription : 14/05/2007

Les services se succédaient, bien trop copieux pour que l'on pût goûter de tout. Hersende aperçut l'attachée d'ambassade du Poitou qui avait lu l'hommage si chaleureux de sa province au Marquisat lors du couronnement, un peu esseulée, qui s'était attablée bien loin... La Marquise s'apprêtait à faire signe au maître d'hôtel de lui attribuer une place plus prestigieuse, quand elle vit Vero s'assoir à ses côtés, rayonnante comme toujours. Hersende n'aurait pu désigner à Merveille.du.Mounet plus agréable voisine de table et elle interrompit donc son geste.

Le Duc de Souvigny fut invité à siéger à la table d'honneur. Il s'approcha d'Hersende, se présenta et fit dérouler par ses domestiques une superbe tapisserie qu'il avait fait par délicatesse marquer aux armes du Marquisat. Hersende l'en remercia vivement :

Votre Grâce, vous me voyez fort aise de faire enfin votre connaissance. Mon amie et vassale la Comtesse de Saint Rémy de Provence m'a bien souvent parlé de vous! Les tapisseries de votre province sont déjà réputées dans tous les Royaumes et je vous sais gré de ce superbe présent.

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Hersende de Brotel
Banquet et bal de l'Indépendance et du Couronnement 1457 - Page 2 Marqui12

Son Duc préféré sera-t-il de la fête? Le bel oiseau de nuit regorgeait de travail, et quitter Paris forcément, demandait toute une organisation. Peut-être, avait-il dit... et les peut-être, elle connaissait, politiquement correct, et réaliste des miettes de temps leur étant laissées en ce bas monde.

Des Brignolais devaient passer, elle l'espérait, ceux-là, toujours fière de les voir présents. Affection pour son village, quoi....

Toute prise à ses espoirs, un plateaux, deux plateaux, trois plateaux.... décidément Scilar s'était donné et l'estomac en verra de toutes les sortes! La Baronne sourit. Parfait cela! La tapisserie du Duc de Souvigny lui en arracha un autre, de sourire.

- Trop de couleurs à mélanger pour une assiette, permettez que je me joigne? manda, sourire en coin, la sauvageonne au Senhor Vitruvio, préférant sympathique présence à l'isoloire destiné à "ceux de son rang", brillant de leur absence...

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 27/11/2009

Pedro alla discrètement vers la porte d'entrée et fit signe à sa petite troupe de rentrer.

"-raclement de gorge- Damoiselles, damoiseaux Z'ai l'honneur de vous présenter "le petit theatre de Pedro". Approchez vous!! on ne mord pas!! enfin sauf si vous le demandez..."

"- Venu des confins du royaume, elle n'est pas de poil dans la main ou un cheveux sur la langue, La grande et l'unique "La Touffe" -roulement de tambour-
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"La touffe" déambulait autour des invités qui restaient bouche bée.

"-Pour suivre messire Heckel et Jeckel les fères siamois venu de lointains horizons, inséparables ils sont venus jusqu'à vous ....

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Pedro fit un petit signe de la main et ce fut le cracheur de feu qui fit une entrée fracassante, les flammes jaillissaient de toutes parts...

Banquet et bal de l'Indépendance et du Couronnement 1457 - Page 2 Cracheurfeu

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"-Applaudissez les bien fort il le mérite bien"

Copieux était le mot pour décrire le banquets, le sehnor de Thoiras était reput, il sourit à l'arrivée du Duc de Souvigny et de cette magnifique tapisseries.

Il regarda les jongleurs et autres troubadours faire leurs numéros tout en restant pensifs.

Marquise de Provence Nombre de messages : 14714 Date d'inscription : 14/05/2007

Après les entremets, fort originaux, on apporta le dixième service composé de saulgret, sorte de pain fait d'oeufs, de lait, de sauge, de farine et de sucre.

Puis ce furent des quartiers de coings confits, parfumés à la girofle et à la cannelle, épices coûteuses.

Enfin, après que les serviteurs soient repassés pour que les convives se lavent à nouveau les mains, on présenta toutes sortes de dragées à la coriandre, au fenouil de Florence, à l'amande, à l'anis, au clou de girofle, à l'orangeat et à la cannelle.

Le banquet fini, il était temps de donner le signal du bal.

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Hersende de Brotel
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Le Vicomte avait eu quelques affaires à régler avant de se rendre aux fêtes du Couronnement de la Marquise. Celles-ci avaient été couplées avec l'anniversaire de l'Indépendance. C'est richement vêtu que Laragne pénétra dans la salle de banquet. Celui-ci sembla se terminer. Il embrassa la salle d'un regard. Que de monde!

Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 25/10/2009

Merveille, plongée dans le contemplation de la tapisserie , avait à peine remarqué la jeune demoiselle pourtant fort courtoise qui s'était installée à ses côtés.

Citation :: Des envies d'être ailleurs? Loin de tout être humain et tout
faux semblant? Voulez vous que je vous alimente pour confirmer cette
envie?

Elle avait presque cru à une voix sortie de son rêve forestier..
Ce n'est que lorsque le jeune garçon zozoteur s'en vint montrer son théâtre de personnages de foire qu'elle réagit!
retrouvant toute son énergie, elle s'adressa à sa voisine pour lui faire l'éloge du jeune montreur de monstres.

Excusez mon manque d'attention, mon esprit vagabondait dans la tapisserie d'en face!
Mais voici au moins un personnage que je connais. Un jeune garçon plein de d'énergie: il ne cesse de courir après ses cochons! plein de rêves aussi: la vue des bateaux dans le port de Toulon allume ses mirettes comme des lanternes. Et à n'en point douter plein de ressources et d'avenir! Proposer un spectacle pour le banquet du couronnement, voilà qui ne manque pas de présomption, mais qui sans nul doute sera bien accueilli par notre Marquise!

Soulignant ses dires par de grands gestes, elle renverse un hanap encore plein sur la table, réussissant ainsi à créer une multitudes de ruisselets qui se transforment en cascade sur sa robe.

Sacrebleu, quelle maladroite! le bal va commencer et voici ma robe gâchée....

Prenant une mine implorante :
Vous qui semblez si bien mise, n'auriez vous pas dans vos coffres quelque chose de rechange? peu importe si les couleurs du Poitou ne sont pas respectées....mais je ne peux me ridiculiser au bal avec cette énorme tache lie de vin sur mon surcôt...

Ludovi applaudit chaleureusement la troupe du jeune Pedro. Un très bon spectacle. Une qualité que l'archevêque n'avait pas vu souvent.

Des plats des plats toujours des plats. Depuis qu'il était archevêque, finit le temps de l'escrime, de l'équitation du sport. Non c'était carrosse et banquet .... et prise de poids ! Dès demain, il faudrait entamer un régime se dit l'archevêque.

D'ailleurs pourquoi demain ? Autant commencer ce soir par un peu d'exercice, mais .... Avec qui danser ? Bien évidemment l'archevêque n'avait pas de cavalière. Reste à savoir qui accepterait, Sa majesté ? Le Soleil de Provence ? La Viguière ? L'ambassadrice du Poitou ou encore la Chancelière ? Arf que de nobles dames ! Peut être la Marquise va elle ouvrir le bal ?

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Sourit à ses dires et contemple le spectacle avec un plaisir dérangeant, parfois très dubitative sur l'esthétisme donné a voir.
Frappe allègrement dans ses mains approuvant la dextérité du cracheur

Je suis entièrement ignorante de votre connaissance et stupéfaite par le spectacle, je n'en avait jamais vu de la sorte.
Votre gardien de petites bêtes roses semble fort débrouille et maitrise l'art de l'animation de façon surprenante, il semble avoir trouvé sa voie de belle manière.
Votre regard sur la Marquise semble être fort à propos, elle est d'une tolérance douce et d'apparence tranquille, elle apprécie grandement la vie et ceux qui savent y mettre leurs cœur... ne vous y fié pas elle est d'une force de persuasion rare et tenace... terrifiante!

Termine sa phrase et constate l'ampleur des dégâts...taché de Bordeaux l'écru prends des allures de meurtre.

Citation :: Vous qui semblez si
bien mise, n'auriez vous pas dans vos coffres quelque chose de
rechange? peu importe si les couleurs du Poitou ne sont pas
respectées....mais je ne peux me ridiculiser au bal avec cette énorme
tache lie de vin sur mon surcôt...

J'ai deux solutions radicales..mais point de coffres...

finir les dégâts et en enivrer plus un dans les vapeurs d'une tenue lie de vin...j'en connais plus d'un qui serait ravi de danser avec une parfumée éthylique!

Ou de vous faufiler avec moi dans mon local situé en ces murs et me donner votre avis sur d'autre tentures et étoffes pris de ci de la en Avignon au gré de mes folies...humm oui une marotte, moi et la haute couture, bien rare que j'en porte, mais enfin si cela puis vous dépanner et vous sauver des effluves bien attirant de l'alcool..

Décidez vous rapidement, il me semble que la fin du repas soit annoncé, nous avons à peine le temps pour l'un ou l'autre!

Resté passablement en retrait du buffet afin de préserver quelque peu son embonpoint de quelques victuailles trop riches, le Comte eut à loisir d’observer les quelques troubadours et leur spectacle étonnant et non moins exotique. La salle libérée, il était temps de s’adonner à un peu d’exercice et le monarque de mander un de ses valets d’aller prévenir l’orchestre pour qu’il se tienne prêt à jouer.

Saisissant au vol une dragée sur un des plateaux à proximité, Il se leva et traversa la salle en direction de celle pour qui cette fête était donnée. Face à sa suzeraine et arborant un léger sourire, il effectua une révérence appuyée tout en tendant sa main en sa direction.

-Votre Majesté, me feriez-vous l’infime honneur de bien vouloir m’accorder cette première danse ?

Attendant la réponse de la Marquise, le Comte resta en position révérencieuse, en espérant qu’elle daignerait bien vouloir le suivre et que son ordonnance ait eu le temps de faire passer ses instructions.

Marquise de Provence Nombre de messages : 14714 Date d'inscription : 14/05/2007

Les musiciens s'apprêtaient, le centre de la pièce avait été dégagé après le départ des bateleurs.

Hersende vit le Comte se diriger vers elle et l'inviter à ouvrir le bal en sa compagnie. Elle se leva et répondit, lui tendant la main :

Ce sera avec grand plaisir, Votre Grandeur.

Tous deux se dirigèrent vers le centre de la pièce tandis que les musiciens attaquaient une pavane

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Hersende de Brotel
Banquet et bal de l'Indépendance et du Couronnement 1457 - Page 2 Marqui12

Bigre et bougre, philémon venait de lui annoncer que Merveille était partie au Banquet et bien sûr, il en aurait les oreilles qui sifflent pour longtemps s'il ne s'y montrait pas aussi.

Allez, quelques velours épais pour ces pince-fesses hivernaux, un chapeau de feutre et quelques breloques. Gant de Cerf doublés de laine et bottes idoines et Zou, direction le chateau.
Ca le changerait du champ de navets pompeusement baptisé Lices où il avait récolté ces horions qui lui faisait une démarche de canard.

Lorsqu'il arrive, le banquet touchait à sa fin et les premiers danseurs prenaient place. Mauvaise idée ça, la danse du canard.

Après avois posé ses affaires dans un vestibule, Il attrapa un pilon de volaille qui trônait encore dans une sauce un peu figée et entreprit de rendre sa main assez graisseuse pour dissuader quiconque de l'inviter.

Pour parfaire le tableau, il fit quelques sourires luisant de politesse et de graiilloux.

Leur mariage et le banquet ayant duré bien plus longtemps que prévu, Joel et Muscadia arrivèrent seulement dans la grande salle...
Ils entendirent la musique et déjà les danseurs qui s'élançaient sur une pavane.
Muscadia portait sa belle houppelande blanche que Joel avait confectionné pour leur mariage. Elle se serrait à son bras et tout jeunes mariés, intimidés par le faste des lieux, ils se lançaient sans cesse des regards plein de tendresse.

Ils reconnurent aussitôt Hersende qui leur avait fait l'honneur de venir assister à leur mariage...
Joel se tourna vers Muscadia
Quand il y aura un peu plus de monde sur la piste de danse, je te ferai danser ma délicieuse épouse, ma petite princesse épicée...

Il vit les grands yeux de son épouse s'illuminer, elle craignait peut-être que son Namoureux ne la fasse pas danser...

Marquise de Provence Nombre de messages : 14714 Date d'inscription : 14/05/2007

Les premières mesures de la pavane les virent danser seuls, puis le maître d'hôtel donna le signal qui permettaient aux autres invités de se joindre au couple formé par le Comte et la Marquise.

Les autres danseurs s'approchèrent.

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Hersende de Brotel
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L'archevêque se décida. Puisque Tonton Ours n'était pas là, C'est Ludo qui profiterait de Beauasoleil, Qui va à la chasse perd sa place ! Ou pour être plus exact, qui "Ours qui hiberne fait Soleil Terne ;
Neveu qui ne sieste, n'est pas en reste !"

Hum, Beausoleil ... Apt voudrait briller avec toi sur la piste. Tu l'accompagne ?

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