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Siège du Marquisat des Alpes Occidentales. Château d'Avignon
 
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 Histoire de Provence et du Marquisat

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Blanche

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MessageSujet: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10Lun 31 Oct 2016 - 14:06

Compte-rendu analytique de la Conférence Berrichonne

Iskander a écrit:
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MessageSujet: Re: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10Lun 31 Oct 2016 - 14:08

Hersende de Brotel a écrit:

Bonjour à tous et merci aux FIERistes de nous avoir invités, le Comte de Provence qui ne saurait tarder à arriver, je pense, et moi-même, à venir parler de notre Etat, le Marquisat des Alpes Occidentales, de ses origines, de son histoire et de son fonctionnement.

Avant tout, je vais vous parler de la genèse du Marquisat.


En 1454, le Comté de Provence faisait partie du SRING. Nombre de nobles provençaux s'étaient investis dans les institutions impériales comme la Diète et servaient fidèlement l'Empereur. Le Comté était alors fortement endetté, accusant un déficit de l'ordre de 360 000 écus en raison de la politique de rachat systématique des surplus aux mairies qui avait été mise en place parce que l'Empereur avait affirmé qu'il dédommagerait les provinces. Mais rien ne venait, le déficit se creusait et les promesses impériales semblaient oubliées.

Parmi les provinces francophones du SRING il n'y avait à l'époque que la Savoie, la Franche-Comté et la Provence. Un conflit éclata entre la Franche-Comté et la Savoie, un groupe armé comtois ayant pénétré sur le territoire savoyard dans un but de pillage, opération qui était commanditée par le Franc-Comte pour faire face à la ruine de son Comté. Les deux provinces étaient au bord de la guerre et l'on attendit l'arbitrage impérial, car il existait un traité stipulant que toute attaque entre les provinces du SRING serait lourdement sanctionnée. Une fois de plus, l'Empereur ne répondit pas, laissant ses provinces se débrouiller seules.
C'en fut trop pour la Provence et la Savoie, donc les membres à la Diète impériale démissionnèrent puis, ensemble, les deux provinces décidèrent de quitter l'Empire et leur suzerain absent, sourd et aveugle aux suppliques de ses peuples. Le 22 novembre 1454 fut promulguée la déclaration commune d'indépendance, signée par le Comte Merlin de Provence et la Duchesse Azalée de Savoie, et dont nous allons lundi célébrer le quatrième anniversaire.

A ce moment, l'Empereur réagit... Il envoya à tous les habitants de Provence et de Savoie un courrier dans lequel il les sommait de revenir sur leur décision et de se soumettre sous peine de représailles. Et les menaces de l'Empereur eurent un effet sur les Savoyards : le gouvernement élu en janvier renonça à l'indépendance et laissa donc la Provence seule. Au contraire en Provence, les élections amenèrent au pouvoir des indépendantistes. Des négociations furent entreprises avec la Chancellerie impériale, tandis que la Provence commençait à mettre en place les structures du nouvel Etat, nommé Marquisat des Alpes occidentales.

Pourquoi ce nom? Provence et Savoie s'étaient accordées, en raison de la localisation géographique de la nouvelle entité qu'elles formaient, sur le nom d'Alpes occidentales. Et quant au Marquisat... il ne pouvait être question de créer un royaume ou une principauté, mais il fallait le placer au dessus du Duché qu'était la Savoie. C'est ainsi que naquit le Marquisat des Alpes Occidentales.

Finalement les négociations aboutirent avec l'Archichancelier impérial et le traité d'Avignon fut signé le 28 janvier 1455. Par ce traité, le Marquis quoique souverain de droit divin, devenait le vassal direct de l'Empereur, le Marquisat (composé des Comtés de Provence et de Corse) bénéficiait d'une grande autonomie et ses institutions, cour d'appel et hérauderie, étaient reconnues. La paix redevenait possible!

Mais la Diète impériale refusa de reconnaître le traité et désavoua l'Archichancelier...

Alors la Provence décida de cesser les négociations. Elle élut son Marquis et ce fut Merlin, celui qui avait signé la déclaration du 22 novembre, qui fut élu. On lui refusait l'autonomie? Ce serait donc l'indépendance...


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MessageSujet: Re: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10Lun 31 Oct 2016 - 14:08

max1664 a écrit:

Il y a donc de cela un peu plus de quatre ans, La Provence, endettée, malmenée, délaissée par un Souverain qui refusait d’entendre la souffrance de son peuple, indignée par son absence de réponse à l’outrage fait à la Savoie, a pris le parti de s’allier avec cette dernière pour mettre en place une structure qui devait leurs permettre d’assurer la stabilité et la pérennité nécessaire à ces deux provinces. La Savoie se ravisa, sans doute par crainte de représailles et la Provence se retrouva seule face à sa destinée.

Bien décidée à ne pas en rester là et à capitaliser les actions entreprises avec son ancien allié, la Provence, soutenue par son peuple et un élan patriotique sans précédent, promulgua son indépendance en date du 22 novembre de l’an 1454 sous la plume de Sa Grandeur Marius de Lioncourt. Cette décision, lourde de conséquences, allait entrer dans l’histoire et changerait à jamais le visage de la Provence.

La Provence se disait donc indépendante, mais pour l’heure, ce n’était encore que des mots écrits sur un parchemin. Toute la difficulté consistait à les transcrire dans les faits, à mettre en place les structures nécessaires et favoriser l’émergence d’une nation provençale. Si le peuple provençal n’arrivait pas à relever ces défis, alors la Provence ne serait ni plus ni moins qu’une province félonne, peu crédible sur le plan international et qui finirait tôt ou tard par rentrer dans le giron impérial.

Rapidement, il apparut donc comme une évidence que la Provence devait se doter d’une structure étatique forte et stable, capable de rivaliser avec les autres puissances afin d’assurer la liberté d’être et d’action à laquelle elle aspirait. Le projet de création d’un Marquisat des Alpes Occidentales fut donc repris, même s’il n’était plus question de s’associer avec la Savoie, et avec lui, la création des institutions qui devaient permettre à la Provence d’exister en temps que tel et d’évoluer librement au travers d’un cadre souple préétabli. Bien que toujours indépendante vis-à-vis de l’empire, la Provence rejoignait donc un nouvel état dont elle serait pour l’heure la seule Province.

Dés lors, le destin de la Provence et celui du Marquisat seraient intimement liés. La Provence n’était certes plus totalement indépendante, mais elle gagnait en liberté, libre de choisir son Souverain, libre de ses choix, libre de mener sa politique comme elle l’entendait, sous le regard bienveillant du Marquis. Tout cela allait lui permettre de connaitre un important essor culturel, économique et diplomatique dans le profond respect de la paix et des valeurs aristotéliciennes

Bien évidemment cela ne se fit pas sans quelques heurts avec les provinces francophones impériales et aujourd’hui encore l’Empereur, sans ne s’y être officiellement opposé, n’a toujours par reconnu la prise d’indépendance de la Provence. Mais les mentalités évoluent et au sein même de l’Empire, certaines voix se font entendre en faveur de la nation provençale.

Maintenant, vous me direz, quels bénéfices la Provence a su tirer de son retrait de l’Empire ? En premier lieu, cela a permis à la Provence de renflouer ses caisses et de devenir une nation économique forte, alors même que sa dette était abyssale. Pendant plus de trois ans, cela lui a aussi permis de connaitre une période de paix continue et de tisser des liens diplomatiques forts. Ses actions en faveur de la paix ont d’ailleurs plusieurs fois été saluées et ont permis de trouver une issue favorable à plusieurs conflits en jouant un rôle de médiateur. Et chose qui pour moi est sans doute la plus importante, cela a permis l’émergence d’une nation forte, fière, déterminée, consciente de son appartenance, de sa culture et unie dans l’allégresse comme dans l’adversité.

Malheureusement, tout ne peut pas être idyllique et la diffusion des thèses provençales, prônant la paix et la liberté, dans les autres provinces, notamment les plus proches, a commencé à effrayer, à juste titre, les dirigeants des autres états et au début de cette année, des armées françaises ont envahis notre territoire national sans aucune déclaration de guerre préalable. Sans doute pensaient-ils que la pacifique Provence, ne disposant que de peu de soldats, serait une proie facile et qu’il serait aisé de la faire plier pour installer un pantin à sa tête. L’occasion était d’autant plus belle que la Provence avait envoyé ses troupes en Béarn pour aider ses frères aristotéliciens à lutter contre l’hérésie. Tout cela était sans compter sur la fierté et la détermination du peuple provençal qui a su se lever devant l’envahisseur, opposant aux épées des soldats aguerris les fourches de ses paysans. Ironie de l’histoire, ces armées d’invasion devaient à l’origine se rendre en Béarn pour se battre au coté des forces provençales… A croire que la foi aristotélicienne de certains, n’était pas inébranlable…
Quant au dénouement, je pense que beaucoup ici doivent le connaitre…

Il est évident qu’une guerre aussi longue sur son sol laisse des traces et marque les esprits. La Provence n’en est pas sortie indemne et compte de nombreux martyrs parmi toutes les couches de sa population. Pas tout à fait remise, la Provence a toutefois su rebondir et aspire à retrouver sa grandeur d’antan.

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MessageSujet: Re: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10Lun 31 Oct 2016 - 14:09

Hersende de Brotel a écrit:


Sa Grandeur Massimin d'Aubignan, Comte de Provence, vous a donné un aperçu de la suite de l'histoire de la Provence et du Marquisat. Je vais compléter les quelques zones d'ombre...

Merlin fut donc le premier Marquis. Ce choix nous avait semblé logique : c'était l'artisan de l'indépendance.... Les institutions se mirent en place, Cour d'appel, Hérauderie dont je vous décrirai le fonctionnement dans la suite de l'exposé. Très vite il apparut qu'il fallait une capitale au Marquisat et Avignon fut choisie. Les institutions et la Cour Marquisale s'y installèrent.

Mais Merlin était malade, et ne pouvait pas assurer ses fonctions. Il fallut donc élire un autre Marquis et ce fut Kalaquin de Cianfarano dit Lordfear qui fut choisi. En avril 1455, le Conseil Comtal vota à l'unanimité l'entrée de la Provence dans le Marquisat des Alpes occidentales et Lordfear fut couronné par le primat du SRING. Mais le Marquisat se sépara ensuite de la Corse ce qui nécessita un réajustement des statuts.

Dès l'apparition de la République de Gênes, notre voisin, en 1456, des contacts furent pris. L'annexion par la Provence du noeud savoyard  – toujours objet de litige quant à sa dénomination – qui sépare notre Comté de la République, parce qu'il devenait refuge de brigands, fut l'occasion pour l'Empire de tenter une opération contre la Provence. Mais elle avorta, les troupes impériales ayant trop de chemin à faire. Des négociations furent entreprises sous l'égide de l'Eglise et le noeud fut rendu à la Savoie. Mais ce fut une fois de plus l'occasion de se heurter aux Impériaux qui exigeaient notre retour au sein du SRING, étant prêts à nous accorder une autonomie dont nous ne voulions plus, ayant pris goût à la liberté.


...

Je vais être brève sur la suite de notre histoire.

Fin 1456, après que la Provence fut venue à son secours lors d'un conflit contre Modène, Gênes vota son adhésion au Marquisat. Les Provençaux ratifièrent le principe de son entrée en février 1457, mais cela supposait une adaptation de nos statuts pour envisager un Marquisat à deux provinces.
Le Marquis Lordfear, qui était de plus en plus souffrant, me désigna comme Régente à la même époque. Gênes entra à nouveau en guerre contre ses voisins : nous l'aidâmes une fois de plus à se défendre et participâmes à la négociation menée par l'Eglise pour mettre fin au conflit.
Lordfear, au cours de l'été, se rendit compte qu'il ne pouvait plus assurer ses fonctions.


...

Il abdiqua et je fus élue Marquise. Je remis ce titre en jeu après la ratification par les Provençaux des nouveaux statuts du Marquisat qui prévoyaient une structure plus souple, adaptable à une ou plusieurs provinces dont je vous parlerai tout à l'heure... Car si nous étions prêts à accueillir Gênes, nous n'acceptions de le faire que si la République se détachait de l'Empire.
Les Provençaux me confirmèrent comme Marquise.
Je négociai alors avec l'Eglise une charte liant le Marquisat aux clergés de ses provinces qui fit couler beaucoup d'encre, dans la mesure où il fut assimilé par certains comme une reconnaissance par l'Eglise Aristotélicienne du Marquisat... Enfin, SE Rehael, alors Camerlingue, me couronna à Avignon le 22 novembre de l'année dernière à l'occasion du 3e anniversaire de l'Indépendance.

Voici la plaquette que nous avons fait circuler à l'époque pour nos invitations :



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MessageSujet: Re: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10Lun 31 Oct 2016 - 14:12

Hersende de Brotel a écrit:
...

Nous en arrivons à l'histoire récente du Marquisat. Je ne m'attarderai guère dessus dans la mesure où Sa Grandeur Massimin d'Aubignan l'a déjà évoquée. Je ne mettrai en valeur que quelques points complémentaires.

Le Marquisat s'est étendu : en décembre 1457, Gênes a proclamé son indépendance du SRING et a aussitôt rejoint le MAO. Nos nouvelles institutions se sont mises en place... mais des armées sont venues nous attaquer.

Beaucoup ont cru - et croient encore - que la décision du Grand Maître de France de mettre au pas la Provence avait été guidée par le fait que Gênes nous avait rejoints. Il n'en est rien. Le projet existait de longue date et avait été élaboré depuis plusieurs mois.

Gênes s'est massivement portée au secours de sa soeur provençale. Grâce à elle, nous avons pu repousser le premier assaut et reprendre notre château tombé par traîtrise aux mains de félons qui se faisaient appeler "loyalistes". Mais Gênes fut à son tour attaquée et la Provence, en plein combat, ne put la soutenir.
La République fut envahie, trahie par certains des siens, occupée... Les vainqueurs impériaux, Milanais, Modénais et aussi Vénitiens exigèrent son retour dans le SRING. Le gouvernement génois eut le courage de conditionner ce retour à la tenue d'un référendum. Mais quand votre pays est occupé, ruiné, vos mines tombées aux mains de l'ennemi et que des loyalistes à l'Empire sont aux postes-clés de l'Etat, comment voulez-vous que le peuple s'exprime librement? A une courte majorité, le référendum fut favorable à la réintégration de Gênes dans le SRING. La République céda, pourtant ses vainqueurs l'accablèrent en lui imposant des traités iniques prévoyant le versement d'indemnités colossales de plusieurs dizaines de milliers d'écus que Gênes paie toujours...
Mais les esprits ne furent pas brisés et les partisans du MAO restent nombreux et actifs dans la République.

Quant à la Provence, grâce à l'aide généreuse qu'elle reçut de partout, grâce aux combattants venus soutenir les Provençaux, particulièrement les Catalans, grâce au formidable élan qui permit à son peuple, pourtant non belliqueux, d'accomplir des miracles, elle tint bon.
Le Marquisat sortit légitimé et renforcé de cette épreuve, mais notre peuple panse encore ses plaies...


...

Je vais peut-être vous laisser poser des questions sur cette partie historique si vous le souhaitez, avant d'entamer le deuxième volet de l'exposé sur le fonctionnement du Marquisat et des institutions marquisales.
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MessageSujet: Re: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10Lun 31 Oct 2016 - 14:13

Hersende de Brotel a écrit:
...

Je vais donc continuer en partant dans des considérations relatives à nos institutions...

Le Marquisat des Alpes Occidentales, qu'est-ce que c'est?
C'est un Etat indépendant et souverain qui chapeaute le Comté de Provence. Le Comte de Provence fait allégeance au Marquis après son élection avant de recevoir les allégeances de sa noblesse.
De fait, dire que la Provence est indépendante n'est pas tout à fait exact, aussi préférons-nous la formulation de "Provence libre" car elle choisit librement son souverain. Elle est de plus libre de quitter le Marquisat si sa population le désire dans sa grande majorité, selon une procédure similaire à celle de l'adhésion.

Le principe du Marquisat est donc le libre assentiment de tous. Le Marquis, élu et couronné par l'Eglise du Marquisat, doit bénéficier de la confiance de son peuple et lui demande de la lui renouveler tous les six mois. Si le peuple ne lui fait plus confiance, il doit abdiquer et un autre Marquis est élu.
L'élection du Marquis est un processus qui met en jeu toutes les structures de la société : conseil marquisal, conseil comtal, bourgmestres, nobles et peuple en cinq chambres différentes. La seule contrainte pour être candidat est d'être noble et issu d'une province faisant partie du Marquisat depuis plus de six mois.

Vous vous étonnerez peut-être de l'expression que je viens d'employer "une province faisant partie du Marquisat" alors que le Marquisat ne contient que la Provence. Il se trouve que quand Gênes a voulu rejoindre le Marquisat, nous avons réécrit les statuts en les rendant adaptables : ainsi ces statuts peuvent fonctionner que le Marquisat ne contienne qu'une province, ce qui est le cas actuellement, ou qu'il en regroupe plusieurs comme ce fut le cas pendant la courte période où Gênes appartenait au MAO.
Nous sommes donc potentiellement capables d'intégrer tous ceux qui voudraient nous rejoindre dans notre aventure périlleuse,


...


Avez-vous des questions ou pouvons-nous poursuivre sur les pouvoirs du Marquis et les institutions marquisales?
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MessageSujet: Re: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10Lun 31 Oct 2016 - 14:14

Hersende de Brotel a écrit:


...

Pour Gênes comme je vous l'ai expliqué dans la partie historique, Gênes avait depuis longtemps demandé son adhésion et les Provençaux en avaient voté le principe. Seulement pour que l'intégration de Gênes soit possible il y avait deux conditions nécessaires : que nos institutions soient adaptées d'une part et que la République proclame son indépendance du SRING d'autre part. Ces deux conditions furent remplies le 30 décembre 1457 quand Gênes fit sa déclaration d'indépendance et nous l'accueillîmes immédiatement.
Seulement quelques semaines plus tard il y eut la guerre. Les Génois vinrent nous aider à contrer la première vague d'invasion, ils nous aidèrent à reconquérir notre château...
Mais des Templiers italiens s'étaient regroupés à leurs portes, les menaçant ce qui les obligea à rapatrier leur armée. Par la suite, certains Génois prirent l'initiative malheureuse de s'emparer de Chambéry, ce qui provoqua la colère du SRING déjà courroucé par la déclaration d'indépendance. Milan, Modène et Venise mobilisèrent contre la République et elle ne fit pas le poids... Envahie, sa population décimée, trahie par des "Loyalistes" locaux, ses mines prises, elle se vit imposer le retour au SRING. Les autorités génoises furent courageuses et exigèrent un référendum mais celui-ci se tint sous la menace milanaise, avec un ultimatum au delà duquel Gênes aurait été réduite à néant... si bien que la population qui souhaitait avant tout vivre vota la réintégration dans l'Empire et accepta ces traités iniques dont je vous ai parlé tout à l'heure.

Quand le conseil marquisal comportait le Doge de Gênes et l'archevêque génois, il était trilingue : français, anglais et italien. Ce fut un moment très enthousiasmant, hélas vite brisé par les provinces italiennes du SRING.

Quand à votre deuxième question, je dois vous dire que cette éventualité n'a jamais été évoquée jusqu'ici, dans la mesure où nous ne cherchons pas systématiquement à nous agrandir. Je pense que ce qui doit lier les peuples du Marquisat, c'est le souhait de construire un avenir ensemble dans une communauté de vues. Toute adhésion repose sur le libre vouloir des peuples : de celui qui souhaite entrer et de celui ou ceux qui y sont déjà. Quant à la géographie... Remarquez quand on y pense... Gênes et la Provence ne sont pas limitrophes : il y a un noeud savoyard entre deux...
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MessageSujet: Re: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10Lun 31 Oct 2016 - 14:14

Hersende de Brotel a écrit:


...

J'en viens maintenant à la dernière partie de cet exposé... Comment fonctionnent nos institutions?

A la tête du Marquisat se trouve le Marquis. Elu par les différentes composantes des provinces du Marquisat à la majorité, il est le souverain du Marquisat.
Il parle en son nom et peut déclarer la guerre ou négocier la paix en son nom, avec l'assentiment de son conseil et des Comtes des provinces. Il a accès à toutes les informations dans les provinces, pouvant entrer partout. Il gère le Conseil Marquisal et nomme les responsables des institutions marquisales.
Dans le domaine de la justice, il peut saisir la Cour Suprême sur toute affaire et dispose du droit de grâce.
Enfin en cas d'impossibilité d'un Comte d'exercer ses fonctions, il assure personnellement la régence en Provence ou désigne le Régent ailleurs.
Comme je l'ai dit précédemment, le Marquis doit demander à son peuple tous les six mois s'il bénéficie toujours de sa confiance, mais il peut être destitué à tout moment sur vote des assemblées qui ont procédé à son élection.

Le Marquis est assisté par un conseil. Le Conseil Marquisal réunit les Comtes des provinces et les responsables des institutions marquisales, plus quelques autres personnes représentant la noblesse ou l'Eglise, soit entre 8 et 12 personnes selon que le Marquisat comporte une ou plusieurs provinces.
En temps normal, ce conseil peut être consulté ou non par le Marquis mais sa consultation est imposée dans quelques cas particuliers, comme la déclaration de guerre ou de paix. C'est de plus en son sein qu'est définie la ligne de conduite diplomatique qui doit être observée par les provinces du Marquisat.

Par ailleurs le Marquisat dispose d'institutions propres. Ce sont :
- l'Assemblée des Hérauts des Alpes Occidentales qui est la hérauderie du Marquisat et gère toute sa noblesse sous l'autorité du Maître d'Armes
- la Cour Suprême du Marquisat des Alpes Occidentales : juridiction d'appel avant tout, elle juge aussi en premier et dernier ressort les élus et en cas de saisine par le Marquis. Elle est aussi garante de la régularité de certaines procédures, comme la régence exercée par le Marquis sur un Comté par exemple ou encore en jugeant de la validité d'une demande de révocation du Marquis.
- la Chancellerie des Alpes Occidentales qui actuellement, le Marquisat n'ayant qu'une seule province, est fusionnée avec la Chancellerie provençale quoiqu'il y ait deux chanceliers, un Chancelier Marquisal et un Chancelier Comtal. Chacun d'entre eux a ses attributions propres mais ils travaillent en très étroite collaboration. Tous deux sont nommés conjointement par le Comte et le Marquis. Si le Marquisat comporte plusieurs provinces, la Chancellerie marquisale chapeaute et coordonne l'action des chancelleries provinciales. Dans ce cas le Chancelier Marquisal est désigné conjointement par les Comtes et le Marquis.

Enfin nous sommes en train de doter le Marquisat d'une force armée, outre la Garde Marquisale, via l'allégeance d'ordres au Marquisat.


...

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MessageSujet: Re: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10Lun 31 Oct 2016 - 14:15

poumona a écrit:
...

Excusez moi votre majesté je me demandait quel pouvait être les différence entre la chancellerie marquisale et celle comtal et comment vous saviez avec la quel des deux l'ambassadeur envoyé par son duché voulait traiter ?
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MessageSujet: Re: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10Lun 31 Oct 2016 - 14:15

Hersende de Brotel a écrit:

...

En vérité, tant que le MAO ne contient que le Provence, les locaux sont confondus. Nous avons justement réfléchi à cette question au cours de l'été et ainsi redéfini les prérogatives des deux Chanceliers. Jusque là le Chancelier Comtal était une personne qui changeait au gré des élections, ce qui vous en conviendrez n'est pas sain en matière de diplomatie. Nous avons donc décidé de créer un poste de Chancelier Comtal à long terme. Il est évident que les deux Chanceliers doivent travailler en parfaite entente, d'ailleurs l'avis du Chancelier Marquisal est sollicité lors de la nomination du Chancelier Comtal.
En cas de rencontre avec les représentants étrangers, tout dépend du sujet... Tout ce qui concerne le fonctionnement des ambassades, la coopération judiciaire, les accords économiques ou culturels relèvent de la diplomatie comtale. Mais s'il s'agit de relations d'alliance, d'amitié ou d'entente, qui peuvent interférer sur la ligne diplomatique du Marquisat, alors le Chancelier marquisal intervient également.
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MessageSujet: Re: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10Lun 31 Oct 2016 - 14:16

Iskander a écrit:
Et compléter par la source
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MessageSujet: Re: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10Lun 31 Oct 2016 - 14:16

Iskander a écrit:
Sans doute devrais-je ajouter :

Qu'on se le dise !
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MessageSujet: Re: Histoire de Provence et du Marquisat   Histoire de Provence et du Marquisat Mini-h10

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