Cérémonie d'anoblissement de Sherry de Marigny et de Doch

Dernière édition par elyouf le Mar 8 Sep 2009 - 8:32, édité 1 fois

Le maistre d'arme, fraichement nommé, avait ordonné que l'on prépare la salle en vue des anoblissements de fin de mandat de Brigantin, IXe Comte de Provence Libre.

IL entra donc dans la pièce un peu en avance afin de vérifier que tout était en place comme il l'avait demandé.

Pour l'occasion le Baroùn avait sorti sa plus belle tenue, confectionnée par Vero lors de leur rencontre, il ne l'avait porter qu'une ou deux fois lui préférant des vêtement plus pratiques et ses valets avaient passer un temps fou à en ôter toute la poussière accumulée durant le remisage...

Il déposa sur une desserte prévue à cet effet les armes et couronnes des futures baronnes, fit corriger quelques détails ne lui semblant pas réglés, puis soulagé de voir cela correct attendit que les intéressés se présentent

Couleur muraille Vero le regarde faire discrètement, le voyant seul s'approche et le distrait tandis que d'autres installent de quoi survivre durant la cérémonie...

Du liquide du solide et un peu de folie colorée.

Sourit en se retournant trouvant que pour une première en vitesse c'était raisonnable.

Je crois que la cérémonie sera moins sec comme ça... un petit air festif.

L'observe du coin de l'œil dans son habit de lumière et l'embrasse tendrement

tu es resplendissant.

Se souviens du Nolli irritare leonem et lui tends un verre ..plein.

Nombre de messages : 125 Date d'inscription : 04/05/2009

Brig se présente à la salle des cérémonies, habillé sur son 31 déjà pressé de retrouver le soleil d'Avignon pour ce grand jour. Il sourit et salue le baron et Vero Bonjour ! Très jolie peinture Vero ! Je dois me placer où ?

- Bonjorn Com

Le maistre d'arme qui n'avait encore eu temps de porter son verre aux lèvres tacha de le cacher au plus vite au milieu des rafraichissements.

Il se dirigea vers ce que l'on pourrait appeler une estrade à peine haute comme une marche, et lui indiquant un fauteuil richement orné de la main....

- Si vous voulez vous installer ici en attendant que la salle se peuple....

Puis se remémorant la réputation du Com, il regarda Vero avec un petit sourire en coin pris sur lui de designer la table des rafraichissements.

- Hum à moins que vous ne désiriez vous rafraichir le gosier à l'aide de quelques liquides de fort bonne qualité... ce que je dois vous l'avouer nous etions en train de faire lors de vostre arrivée....

Nombre de messages : 125 Date d'inscription : 04/05/2009

Brig regarde le luxueux fauteuil, ça doit changer des tabourets de taverne pensa t'il puis regarde la table montrée. La seconde proposition est déjà plus alléchante pour lui, surtout qu'il alllait devoir beaucoup parler. Son sourire devient plus grand Je ne vais pas vous arrêter en si bonne lancée ! je veux bien vous accompagner merci !

Fort heureux de la réponse du Comte, Enguerrand s'empressa de retourner auprès de son verre qu'il saisi après en avoir servi deux qu'il tendit respectivement à Vero puis au Comte.

- Voila de quoi vous rafraichir Comte, on ne se méfie jamais assez des dangers de la déshydratation...

Une fois les verres repartis il leva le sien bien haut et sourit...

- Vive valeque

Bonjour à toi Brig

rit doucement quand au décor et se félicite qu'il soit plutôt consommable, prends le verre si courtoisement tendu et le hausse

Vive Valeque !
Des discours et les salles à parcourir, autant le faire avec le sourire!!
L'événement est heureux de plus est, donc autant le fêter.. mais possiblement plutôt ..après non?

Invité

Puisque de nuages en nuages,
Ma vie prend un rythme flou.
Permettez que j’envisage
De vibrer à ce rendez-vous…

Rethy s’avança vers Vero, lui fit une bise tendre et chaleureuse. Première fois qu’il la vouvoyait…Comme une envie de lui caresser l’âme, simplement.

Puisque je vous sais si fragile,
Ma belle Amie, voulez-vous…
Un peu de mes vers malhabiles ?
Ou goûtons donc au vin si doux…

Il la serra contre lui, par une accolade d’Amitié, puis regarda les personnes présentes et chuchota à la Dame de Beausoleil…

Je vois Brigantin dans la place
Son sourire me charme les yeux.
Et votre Elyouf , cet Ours de classe !
Manque plus qu’Riri pour être heureux.

Il se dirigea vers l’Illustre et le Baroùn, et les salua chaleureusement.Comme c'était des hommes virils, il décida de repasser à la prose...

Je suis heureux d'assister en votre compagnie à l'anoblissement de Notre DS et de Notre Doch. Où se trouvent Nos Belles du Jour?

Il remarqua que les festivités avaient commencé dans un "Valeque" rieur. Marselha avait donc pris le pouvoir en Avignon? Il décida néanmoins de ne pas se ruer sur le Pessac...Par politesse, uniquement!

Émergeant des quelques brouillards incongrus, le cabriolet diplomatique Poitevin avait enfanté de son excellent manchot habituel.
Il avisa un homme qui semblait là pour accueillir et égayer les invités

Holà jeune homme ! c'est bien ici la cérémonie?
parcequ'il n'y a guère de monde ...c'est navrant

Allez, vous semblez compétent et je suis sûr que vous mériterez vos gages, même si vos vers sont vraiment calamiteux, faut bien dire ce qui est. Mais confirmez moi que c'est bien le lieu de l'anoblissement de Duchessesherry ?

Sarmite tapota amicalement l'épaule du baladin et attendit sa réponse tout en cherchant la Chancelière du regard

Elle avait traîné en les jardins, évasive sauvageonne, pieds nus en l'herbe parfois folle, jetant au ciel son dévolu d'assurance, et cette pointe fine en ses yeux clairs, aussi perdue que les fonds marins.

Légère, elle huma les parfums, ceux des fleurs et des cailloux, ce qui coloraient ou teignaient ce Château, ce qui faisait qu'elle l'aimait tant, ce Marquisat, âme passionnée, révoltée, distante du brouhaha hors de la Cité. Fusse sans doute pour ce dernier, que résistante demeure-t-elle encore un peu, à recevoir l'auréole doré comme le soleil.

Et le vent souffla, sans se demander si en retard elle était, de nouveau chaussée, pénétra la salle des cérémonies, accueillie intensément par la chaleur d'une peinture. Coeur battant, voyant réuni en ce blason tout ce qui lui fut cher, et sentant naître l'espoir de voir présent près d'elle en ce jour, un être... un homme d'exception....

Saisissant verre au passage, elle s'approcha du groupe - sans surprise aucune - plutôt restreint, et clama:

- Je me sens... comme lors d'un mariage, à la différence que ce dernier.... est un cas perdu!

Sourire d'amusement, et remarqua l'Ambassadeur en compagnie de sa belle âme Marseillaise. Lui souffla doucement:

- Encore à mener les brumes Poitevines en Provence... joyeux ténébreux que vous êtes?

Regard taquin, il connaissait son bonheur de le voir présent, s'éclipsa les laissant faire connaissance, et se glissa avec ravissement sous le bras d'un Illustre tout simplement magnifique, tintant doucement son verre contre le sien.

- À ce qui sera partagé aujourd'hui, Sunshine...

Et c'est là qu'on comprend, que deux yeux bleus peuvent bel et bien sourire après deux mois de galère, mais une saprée belle galère!

Nombre de messages : 1403 Date d'inscription : 30/07/2008

Dossiers sous le bras… Dossiers ? ah non ! pas ce jour !
Mains dans les poches donc… Poches ? c’est quoi ça ?
Bref.. Elégamment vêtue, l’engagement de quelques frais de toilette, pour une fois, valait bien l’événement, Doch dirigeait, une fois n’est pas coutume, ses pas vers la salle des cérémonies du château.
Elle avait en passant aperçu du coin de l’œil l’intendant accueilli l’autre jour, en grande discussion à l’entrée du château. Bien, il n’était donc pas dans les environs, pas de risque de se prendre un coup de cane malencontreux !
Le coin des lèvres qui se soulève légèrement à cette idée, et des pensées qui continuent à divaguer…

Couloir suivant, tourner à droite ; là, voilà, le but du voyage était à quelques mètres devant.
Des souvenirs de la dernière fois qu’elle a mis les pieds dans cette salle qui remontent en sa mémoire au passage. Ce devait être pour un anoblissement, Castor probablement. Elle sourit à cette pensée et se présenta enfin devant les portes, grandes ouvertes en ce jour.

Et là, un sourire qui s’élargit nettement. Quelques mètres en avant, rejoindre le petit groupe déjà formé...
Bonjour !
Quand elle remarque alors les verres dans les mains des protagonistes.
Déjà passés aux affaires sérieuses à ce que je vois ?
Un franc sourire à ces mots et Doch se tourna vers Vero.
Magnifique décoration, on y reconnaît bien là ta main, merci !
Elle ne peut alors s’empêcher de regarder à nouveau ces verres, enfin, leur contenu surtout...
Hmm, il en resterait un fond par hasard ? Ou… plutôt le garder pour après ?

Nombre de messages : 125 Date d'inscription : 04/05/2009

Brig trinque avec plaisir en répétant leur "cri de guerre", à boire, des gens sympathiques, ce lieu qui sous peu serait envahi par le soleil, il est bien, presque aussi bien qu'en taverne. Merci pour l'accueil vous deux

Il sourit et salue Rethy qui s'essaie à la prose, taquin il dit en lui serrant la main Pas de poème pour moi alors ? Il rit doucement mais stoppe net en LA voyant pénétrer dans la salle. Époustouflé par sa si élégante simplicité, il lui offre son bras sans hésitation et plonge son regard dans le sien pour trinquer

C'est toujours un enchantement Déesse des déesses, pour sur que c'est un grand jour ! Vous êtes resplendissante, comme toujours me direz vous, aujourd'hui je sens un petit quelque chose de plus !

Le bonheur était en lui, peut-être trop ; suite à des courriers échangés il lui susurre tout près de son oreille Alors vous avez trouvé une petite idée originale ? des idées il en a en la voyant, son sourire charmeur reprend place sur son visage, pour cacher l'émotion qui cherche à naitre

Le Maistre d'arme, après avoir chaleureusement accueilli le seigneur de Bonnieux puis salué l'étrange homme étant entré à sa suite d'un sourire et d'un geste de la teste allait encouragé le Com à prendre place à l'endroit qu'il lui avait désigné peu avant quand Sherry de Marigny suivit de peu par Doch entrèrent dans la pièce, les protagonistes de leur présence ici étaient donc présents.

Il posa donc son verre après en avoir discrètement extirpé la dernière goutte, salua les futures baronnes comme il se doit puis se dirigea vers l'inconnu.

-Hum, bien le bonjour messire, permettez moi de me présenter, Enguerrand de Sabran, Baroùn de Pertuis, Maistre d'armes du MAO...

Puis après avoir marqué un arrêt de quelques secondes il convia d'un geste de la main les participants à cette cérémonie à prendre place afin commencer ce qui les réunissait en ces lieux avant de demander aux principales intéressées et à l'Illustre

- Souhaitez vous que nous attendions quelques invités prévus ou pouvons nous débuter ???

Marquise de Provence Nombre de messages : 14596 Date d'inscription : 14/05/2007

Des bruits de voix et des tintements de verres retentissaient jusque dans le couloir. On entendit un "Vive Valeque!" qui fit sourire Hersende. Elle se rappelait sa première visite en taverne à Marseille où elle avait demandé la signification de cette expression qui pour elle était alors complètement mystérieuse... explications assez confuses d'ailleurs, mais qui lui avaient fait comprendre que dans ce cri retentissait l'âme de Marseille.

Elle pénétra dans la pièce et s'aperçut que les principaux protagonistes étaient déjà arrivés et semblaient déjà fêter l'événement. Hersende s'approcha d'eux :

Félicitations pour l'organisation de la cérémonie, Elyouf. Je suppose que le décor de ce buffet est ton oeuvre, Véro? je reconnais ta patte...
Bonjour Brigantin! Rethy, c'est toujours un plaisir de vous voir, je n'en ai hélas plus guère l'occasion depuis que j'ai quitté la CSMAO.

Puis elle se tourna vers les deux futures baronnes :
Mesdames, aujourd'hui est votre jour! Je ne féliciterai jamais assez notre Comte du choix qu'il a opéré : la noblesse provençale va rayonner davantage de vous compter dans ses rangs.

Mais déjà le Maître d'Armes invitait chacun à prendre place...

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Hersende de Brotel
Cérémonie d'anoblissement de Sherry de Marigny et de Doch Marqui12

Le curé de Marseille se glissa dans un coin pour assister à la cérémonie rendant hommage à 2 grandes Dames, qu'il avait l'honneur de cotoyer régulièrement.
Comme c'était mérité!

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Cérémonie d'anoblissement de Sherry de Marigny et de Doch Ttt14

Visiblement ses collègues avaient voulu la laisser à l'écart alors que c'était son travail de héraut ès Provence de s'occuper de cette Cérémonie, qui lui tenait à cœur en plus. Malgré tout, sur demande de son ami Brig elle fit l'effort de venir afin d'effectuer son travail. Elle admirait le nouveau décor du Château, ce rafraichissement faisait un grand bien, elle espérait que ça améliorait aussi l'humeur des gens et l'ambiance, trop pesante depuis des mois. Elle était d'humeur plutôt légère depuis qu'elle voyageait avec son époux, loin de tous les soucis, alors elle ne se laisserait surement pas casser le moral, elle était heureuse pour Brig et pour Doch, et même Déesse qui méritait aussi même si elle ne la connaissait pas personnellement. Elle avait ressortie une grande robe élégante pour l'occasion, rouge brodée de fil blanc comme aimait tant son époux. Mais elle avait du la faire un peu reprendre, son petit ventre s'arrondissant de plus en plus, quelques voiles permettaient de cacher légèrement l'heureux évènement qui illuminait une fois de plus sa vie.

Elle pénétra dans la salle, souriante, peu importe les personnes qui seraient présentes elle était heureuse. Elle salua chacun et s'avança vers le petit groupe commençant par saluer Hersende.

"Bonjour Marquise et félicitations ! Doch, je suis ravie de te revoir et très heureuse que Brig t'aie choisie... Déesse, je vous connais peu mais vous félicite, je sais que Brigantin a fait de bons choix. Brig, très heureuse de te revoir, ça change de te voir ainsi."

Elle lui sourit, amusée face à la transformation et salua silencieusement le maitre d'armes et sa femme, car ils commençaient à mettre en place. Elle attendit donc à leurs côtés, le début de la Cérémonie. De ce qu'elle en savait celle-ci risquait de ne pas être banale.

Nombre de messages : 125 Date d'inscription : 04/05/2009

Brig quitte difficilement le bleu profond où il aurait pu se noyer et répond au maitre d'armes on attend pas la maitresse de cérémonie ? elle a été prévenue en retard me semble !

Il salue amicalement Hersende heureux que ses choix lui plaisent et enfin sa grande amie arrive ! Sourire by Brig à la clef pour détendre direct il lui donne une accolade, pas de conflit aujourd'hui même si le maitre d'armes a fait une bonne gaffe pensa t'il. Bonjour m'dame Arwen ! j'ai eu peur que tu viennes pas ça n'était pas possible sans toi ! Et regarde Vero a préparé un super buffet t'auras même pas la cuisine à faire ! dit-il en riant mais croise les doigts dans son dos et regarde le baroun cette fois je crois qu'on est complet ! lui fait un clin d'œil, c'est à lui de jouer et offre son autre bras à la douce rebelle.

Invité

Le Seigneur de Bonnieux répondit à ce qui semblait être un ambassadeur…

Oh non, Votre Grandeur, je ne suis même pas baladin. Je suis un bouffon. D’ailleurs, on m’a invité ici gratuitement…C’est dire si je suis profondément débile. Je n’ai pas la chance d’être conformiste …C’est une tare de naissance.

Rethy de Cianfarano se laissa malaxer l’épaule…

D’ailleurs, voici Sherry…Je vous souhaite, Votre Divinité, une cérémonie…Classique.

Puis, après avoir répondu aux sourires des uns et des autres, il décida de se mettre aux côtés du curé de Marseille.

-mgrmmpffffff....

le maistre d'arme ne put réprimer ce son guttural que ses amis connaissaient bien.... dans la fébrilité de la préparation de cette première cérémonie il en avait oublié de prévenir le Héraut en charge de l'heure du début....

Gêné, c'était le mot oui, comment avait il put commettre pareil bourde..., il s'empressa de se mettre a la hauteur de la comtesse d'Ollioule et de lui présenter ses plus sincères excuses....

-Comtesse, pardonnez moi voulez vous... comment cette cérémonie aurait elle put avoir lieu sans vous pour la mener. J'ose espérer que vous ne m'en tiendrez pas rigueur pour la suite de cette journée afin que nous puissions honorer et fêter nos futures baronnes comme cela se doit....
Hum je vous laisse donc prendre en main la suite des évènements et vais tacher d'expliquer quelques détails à cette personne inconnue dit il en désignant Sarmite d'un discret geste de la tête...

il se déplaçât donc vers celui que Sherry avait nommé "joyeux ténébreux", lui sourit poliment et tachant d'être discret et poli tout autant que ferme...

- Hum messire, je vous prierais de bien vouloir éviter de vous adresser a nos seigneurs comme s'il étaient de simples roturiers, il se trouve et vous le comprendrez sans mal que ce sont choses qui ne se font.... sachez qu'il n'y a en tout cas pour le moment aucun serviteurs, laquais ou autres baladins en ces murs....
- je vous souhaite une excellente journée parmi nous

Ceci fait, espérant avoir été assez clair,saluant le curé au passage, il se dirigea vers son ami Rethy, seigneur de Bonnieux afin de lui donner à son tour une de ces franches accolades dont ils avaient l'habitude, il était heureux de le voir ici en ce jours et espérait sincèrement que la maladresse du poitevin ne lui avait point trop nuit à l'humeur....

- je te remercie de ta présence mon ami, j'espère que la journée se déroulera dans la joie comme cela est coutume en ces occasions

Invité

Rethy se leva , donna une franche accolade à son Fidèle Baroùn Elyouf, et lui chuchota...

Je me calme progressivement...Et je vais faire en sorte de reprendre ma joie et mon caractère normal...

Il toussota...

Enfin, normal...On se comprend...

Puis, il ajouta...

Merci d'être venu me trouver...Maintenant, au boulot, Ely! Je te regarde et croise les doigts pour que tout se passe bien!

[En partance de Tarbes-la-Belle, en Béarn]

Il était des temps, où le temps justement, semblait s'accélérer ou s'étirer. Et ces derniers temps, justement, faisaient partis de ces cas de figure.

Temps d'élections en Béarn oui, mais temps d'amitiés, aussi. La lettre reçue de son amie Sherry, à peine le temps de lui répondre par une missive courte, que le départ tel un cavalier sur sa monture blanche fuyant quelques ennemis, d'Erel s'était fait.

Tarbes s'éloignée derrière lui, le Béarn aussi...

[Avignon, là où l'amitié se retrouve]

Auberge trouvée, étalon mis au repos et soigné par un palefrenier payé quelques écus, le Vicomte entre dans la Castèth d'Avignon, capitale Marquisale d'une province où il aimerait habité si un jour, le temps du Béarn se terminait pour lui. Mais ce temps n'était pas arrivé.
Un garde trouvé, quelques questions posées, et le voilà en direction de la salle des cérémonies, là où devaient se trouver Sherry et Doch.

Quelques minutes passent dans une lenteur déconcertante pour finalement trouver l'entrée de la salle.
D'un pas léger, d'une tenue à la hauteur de la situation, il entra dans la pièce, le Dénéré. L'azur souriant, il observe. Que des inconnus pour lui, parfait inconnu en cette terre.
L'entrée se fait discrète donc, tandis que son regard fouille dans la pièce, dans l'espoir de trouver sa Déesse ou Doch.

Temps de l'amitié à retrouver oui. Le temps, toujours le temps. Qu'il est important, d'espérer tant du temps.

Sourire. Une joie, non, des joies, pèles-mêles. L'Illustre accrocha son regard, instant suspendu, parallèle, de complicité profonde, de fascination mutuelle, avec au fond de la prunelle, cette intensité habituelle déconcertante qu'elle ne questionnait jamais, par principe, par respect, peut-être.

Citation :: Alors vous avez trouvé une petite idée originale ?

Un rappel de leurs échanges, les colombes, et que des colombes, car toujours elle se rappellera de ce malaise tuable, la seule fois où elle "lui pris la tête". Et de lui chuchoter également:

- Eh bien... je vous fais confiance; surprenez-moi! - Sourire taquin, de défi, un brin - Il y a néanmoins, des Dignitaires à qui je dois tel honneur...

Puis la Marquise se présenta à Doch et elle. Un plaisir que sa présence, dû-t-elle bien admettre! Déesse pencha la tête légèrement, puis la releva.

- Merci... Majesté... Puisse la noblesse Aimer ce Pays, avec les fleurs et les cailloux d'une Terre Sauvage...

L'ancienne Dòna de Greasc remercia ensuite la Còmtessa d'Ollioules, caressa Sa Brig. Grandeur d'un sourire, les laissant filer tous deux, et retrouva dans la petite foulée, Le Loup Béarnais. Quelle joie!!

- Le temps est capricieux avec nous, que je suis heureuse de m'entourer de ta présence, Erel! D'ailleurs, je devrais passer en Béarn dans... quelque temps, nous en reparlerons assurément! Et je compte bien savoir comment tu te portes, les semaines filent, cher Vicomte!

La Chancelière remarqua ce cher Rethy, être fort et sensible, se mordit subtilement la lèvre, et se promis de passer lui offrir un peu d'âmes bien vite.

Mais toujours, pas trace de celui qu'elle priait de voir faire route vers la Provence....

Ravie de voir de si belle humeur le clairvoyant des âmes, lui réciter en cette magnifique journée des strophes qui emplit l'ait d'ondes douce et joyeuse
Embrasse Rethy avec douceur et une véritable affection nuancé d'émotion que ce premier vous envers elle lui soutire.

Seigneur des âmes poète soyez le bienvenu et rayonnez autant que vous le voudrez parmi nous pour le plaisir et en honneur de ceux que l'on célèbre.

Voit soudain déambuler un inconnu qui accoste l'être émotif, d'un manière maladroite, totalement dénué de l'esprit, grince douloureusement sous l'air blessé de son ami et le voit qui s'envole vers le fond, bête tiré à bout portant qui va se réfugier pour lécher la blessure essaye de le rattraper dans son vol.
Voit dans le sens contraire la belle DS s'approcher des verres et des êtres tandis qu'elle tente de s'approcher du fond

Magnifique décoration, on y reconnaît bien là ta main, merci !
Sourit et pose un doux baiser sur sa joue

Un air de fête pour une cérémonie d'honneur et de mérite .. je crois que c'est chose possible, félicité avec le sourire et sérieux, mais pardonne moi pour l'heure ma place est dans l'ombre et j'y excelle...

sourit gaiement et s'envole encore un peu plus loin

La Marquise décline une petit phrase

Je suppose que le décor de ce buffet est ton oeuvre, Véro? je reconnais ta patte...

Cherchant à savoir le pourquoi de son trouble, Vero constate qu'Hersende affiche un véritable et franc sourire .. chose fort rare ses derniers temps. En ressent la chaleur et s'en nourrit. Son instinct fort peu protocolaire la prends brièvement dans ses bras et la serre doucement contre elle lui murmure discrètement.
Rayonne encore .. cela te va si bien!!

N'ayant nullement oublié son but, Vero continue sa course et croise son étoile et lui jette un regard donnant calme et courage.

Regarde le glaçon qui trouble en débordant du mélange ensoleillé.
Grogne et ignore
Vero va s'asseoir tout contre l'ombrageux. Tends la main et happe celle de Rethy et la tiens dans la sienne sans mot dire.
Le regarde enfin et penche la tête, hausse les sourcils.
Constate la présence d'un autre a ses cotés et l'interroge du regard.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 08/09/2009

Le voyage était long et Elra avait choisi, fort heureusement, de faire route avec l'une de ses meilleures montures. L'homme pénétra dans la cité d'Avignon. C'était une première pour lui, mais aussi pour les quelques hommes de Marans et de Montaigu qui l'avaient accompagné. C'est donc une poignée de cavalier qui passa, après avoir montré pattes blanches, les murailles de la ville, foyer du Marquisat de Provence.

Après s'être quelque peu attardé en chemin, le détachement poitevin, découvrait les joies de déambuler dans les rues se dirigeant d'un pas non chaland dans les rues encombrés de la capitale du Marquisat.

Les chevaux menaient paisiblement l'invité et ses suivants vers une auberge, digne de prendre soins des chevaux mais aussi d'offrir chambre confortable au Comte.
Il lui était impératif de revêtir une tenue plus digne. Ses vêtements de voyage trahissaient la longueur du voyage.

Une fois les préparations effectuées, il laissa au repos 4 hommes d'armes et n'en prit que deux pour se rendre, à pied jusqu'au château.
L'édifice méritait bien le voyage. Haverocq de Marigny dit Elra ne manquerait d'en noter dans ses carnets la qualité de l'architecture.

Arrivé non loin de l'entrée il s'adressa à ses deux suivants chargés d'escorte malgré un visage traduisant quelque peu l'épuisement.

Attendez moi dans cette taverne. Tâchez de vous y reposer mais de ne point vous y saouler. Je vous y rejoindrai...Peut-être. Si je ne suis là dans les 3 heures, retournez à l'auberge.
Nous resterons en Avignon le temps qu'il nous faudra pour profiter de la cité, de ses beautés...Et vous de mes deniers.

Les deux compagnons d'armes s'exécutèrent. Après tout, leur bourse était pleine, ils ne s'ennuieraient point.

C'est Ainsi qu'Haverocq de Marigny se dirigea seul en direction du Château.
Il présenta son invitation pour pénétrer dans la salle des cérémonies.

Il avait choisi de rester discret et dès son entrée il chercha des yeux, Duchessesherry.
L'homme, assez massif toutefois, avec ses armoiries brodées sur sa robe bleue, désuète pour son époque, ne passait pas inaperçu.
Il remarqua enfin la présence de la doña, celle de Sarmite aussi, représentant du Poitou de toute évidence.

Profitant de la joie de la provençale, il préférait rester en retrait. Les personnes semblaient accueillante et l'ambiance était cordiale.

- Le temps est capricieux avec nous, que je suis heureuse de m'entourer de ta présence, Erel! D'ailleurs, je devrais passer en Béarn dans... quelque temps, nous en reparlerons assurément! Et je compte bien savoir comment tu te portes, les semaines filent, cher Vicomte!

Grand sourire. Quelle joie de la revoir, cette amie.

Sans répondre de suite, le Vicomte outrepasse la bienséance et prend quelques secondes la Chancelière dans ses bras, chose qu'il n'avait jamais faite.
Pourquoi ici, pour maintenant ? Lui-même ne savait. Seulement peut-être la joie de revoir une amie dont il avait peur de l'avoir perdue.

Se reculant à nouveau, le Loup la regarda, puis lui sourit.

-Je suis surtout très heureux que tu aies pensé à moi ! Cela faisait si longtemps que l'on ne s'était plus revu. Nos discussions me manque parfois Sherry.
Mais oui, nous reparlerons plus tard. D'autres amis t'attendent, et je ne veux pas te monopoliser pour ce jour important !

Le Dénéré affichait toujours son sourire.

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