Conclusion d'une alliance

L'écu et la couronne de Seigneur furent apportés entre le Comte de Provence et le Grand Maître Teutonique.

L'instant était intensément solennel, l'Ordre effectuait un retour aux sources dans cette région profondément aristotélicienne et qu'il admirait profondément.
De plus, il était conforté dans l'idée que les terres teutoniques en Provence seraient parfaitement tenues par son Frère de Sang, le Ritter Mateù.

Jack reçu donc l'écu et la couronne et sur les paroles du Comte, il reprit à sa suite.

L'Ordre Teutonique saura se montrer digne de la confiance que la Provence lui accorde, soyez en sûr Comte.
Que notre entente perdure !

Se rapprochant ensuite du Comte, il lui murmura :

Me permettez vous maintenant de nommer le représentant officiel de l'Ordre en Provence votre Grâce ?

Il attendit sa réponse, sachant qu'a cet instant, les yeux de ses frères et sœurs étaient tous fixés sur les deux hommes...

Le Maistre d'Armes qui avait obtenu le poste récemment et qui n'était point formé et connaissait ses lacunes ce qui pouvait le rendre plus humble, se présenta à la cérémonie.

L'Ordre Teutonique était composé de valeureux personnages, des hommes fiers et droits, sans avoir vraiment rencontrés ces hommes, Daemon les connaissaient grâce à son précepteur, un ex impérial ayant travaillé à la Diète. L'indépendance Provençale et les tensions avec l'Empire avaient privé la Provence de cette aide et alliance mais désormais les choses évoluaient. La Provence Aristolécienne accueillait de nouveau ce préstigieux ordre en ses terres.

Et c'est paré de ses plus beaux attributs et avec discrétion qu'il entra et salua les membres de l'Ordre Teutonique avant de se poster près de l'Illustre.

Il attendit alors de connaître le représentant de l'ordre en Provence...

Nombre de messages : 125 Date d'inscription : 04/05/2009

Le grand-maître est enfin revenu, Brig lui sourit confirmant ses félicitations sincères

Oui vous pouvez bien sûr dit-il en se décalant pour le laisser prendre sa place et parler

Citation :: Oui vous pouvez bien sûr!

Jack le remercia d'un sourire et d'un signe de tête avant de prendre la place du Comte.

S'adressant à toute l'assemblée, il déclara :

Mes Frères et Soeurs, Nobles provencaux,

C'est pour l'Ordre Teutonique un véritable honneur de refaire surface en Provence, terre profondément aristotélicienne auquel nous sommes toujours restés attachés, malgré les problèmes qu'il y a pu avoir par le passé !

Cette cérémonie marque le début d'une entente et d'une collaboration qui je l'espère sera durable et forte entre nos deux parties!

Portant alors son regard sur son Frère de Sang, il rajouta avec un sourire léger:

J'aimerais maintenant appeler le Ritter (Chevalier) Mateù près de moi.

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Mateù suivait la cérémonie d’un œil attentif. Malgré la longueur des enchaînements et la lourdeur du buffet les précédents, il était resté vigilant tout le long. Cette entente, enfin scellée, était presque émouvant tant elle avait fait suer les différentes parties.

Jack venait de recevoir couronne et écu, signe fort de la part de la Provence. Signe d’ouverture également, ce qui rendait le moment encore plus palpitant, quand on sait à quel point la Provence a l’habitude de se replier sur elle-même.

A l’appel de son nom, l’Arlésien se redressa sur son siège. Ensuite, il se leva, et passa rapidement un revers de la main pour défroisser son vêtement. Il réajusta sa coiffe -de plus en plus clairsemée-, sa ceinture -de plus en plus étroite-, ainsi que ses verres grossissants -de plus en plus épais-, avant d’avancer vers le Comte et l’Hochmeister (Grand-Maître).

Il fit face à son Frère de Sang, tournant le dos à l’assemblée. Un franc sourire aux lèvres, il se décala légèrement, dans un -splendide- effet de cape…

Mateù se présenta devant lui, Jack répondit à son sourire et se saisit alors de la couronne et de l'écu que le Comte venait quelques instants plus tôt de confier au jeune Hochmeister.

Il regarda Castel droit dans les yeux, sachant que c'était pour lui l'aboutissement d'une longue entreprise. Il méritait amplement en ce jour de devenir Commandeur de Provence pour tout ce qu'il avait fait.

Ritter Mateù, par votre investissement sans faille dans ce concordat et votre excellent comportement au sein de l'Ordre, c'est pour moi un plaisir et une fierté aujourd'hui que de vous désigner comme étant le nouveau Landmeister (Commandeur) Teutonique de Provence.

Porte ce titre dignement, guide tes frères et sœurs qui seront sous ta responsabilité en Provence et ce dans le respect des valeurs aristotéliciennes, telle est désormais la tâche qui t'es confiée !

Lève toi, Seigneur de Nan-les-Pins !

D'un geste ample du bras, Jack présenta le nouveau Landmeister à toute l'assemblée qui connaissait déjà cet homme chaleureux, généreux et ô combien respectable.

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Lève toi, Seigneur de Nan-les-Pins !

A ces mots, Mateù se redressa, et replongea son regard dans celui de son Frère de Sang. Il ne lui adressa pas un mot, mais ses yeux et sourire exprimait tout ce qu'il y avait lieu d'exprimer : reconnaissance, fierté, amitié, entre autres.

Le nouveau Seigneur se tourna vers l'assemblée, vers ses Frères Teutoniques, vers ses frères provençaux.

L'alliance était définitivement scellée. L'OT lui faisait l'honneur de gérer ses affaires sur le sol provençal. Une nouvelle responsabilité lui incombait. Nul doute que l'Arlésien s'en acquitterait avec tout l'enthousiasme nécessaire. Il avait déjà quelques projets en tête, qu’il tâcherait de mener le plus délicatement possible. Certains voyaient d’un mauvais œil l’arrivée de l’Ordre, surtout du côté de l’Ost de Provence. Cependant, leurs rôles étaient bien divers. Sans doute Mateù aura-t-il l’occasion de l’expliquer dans un futur très proche.

La cérémonie avait duré un certain temps. Dès lors, Mateù décida de ne pas se lancer dans de grands discours. Il se contenta de remercier les gens pour leur présence, et tout particulièrement ceux qui venaient de loin.

Dans une joie non dissimulée, il invita chacun à prendre un verre au buffet dressé près de l’entrée de la salle…

La couronne et l'écu furent remis. Ce que la Chancelière pensait de ce traité, on s'en moquait à cet instant, elle-même, d'ailleurs. Il y avait là, une complicité certaine entre les deux hommes, une fierté mais point n'importe laquelle: celle provenant d'un accomplissement.

Une prestance respectable et honorable. Nulle place pour autre ressenti. Elle sourit et inclina doucement mais franchement la tête en direction du Hochmeister, parce qu'ils y étaient enfin et qu'elle partagerait la chose ainsi pour le moment.

Puis saisissant un verre sous l'invitation, elle se dirigea vers le Landmeister, qu'elle connaissait finalement si peu, outre quelques divergences...

- Je ne doute point Baroùn, que vous saurez donner du caractère à la collaboration entre l'Ordre et la Provence. Et je lève ma coupe si vous permettez, autant aux Teutoniques, votre désignation comme Commandeur, et cet espoir.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 18/05/2009

Hobb, qui suivait la cérémonie depuis le début, était ravi et fier pour son Frère le Ritter CastelOrAzur. Alors que la remise du fief fut faites, Le Seneschall et Landmeister de la Chaux de Fonds en Suisse lança un :

-"Deus Manum Ducit", la devise Teutonique,

pour ponctuer l'événement historique.

Nombre de messages : 125 Date d'inscription : 04/05/2009

Brig sourit, toute cette attente pour poser une couronne qui change de tête. Il prend un verre et s'approche de Castel Félicitations ! même si j'ai débarqué après les négociations c'est un honneur d'assister à ce moment fort ! puis il se rapproche de Déesse et trinque avec la belle chancelière A votre sourire qui illumine ce château !

Nombre de messages : 215 Date d'inscription : 23/05/2007

Voilà que l’accord était officiellement et –il l’espérait- éternellement scellé. Alors qu’il venait d’être nommé Landmeister, Mateù reçut félicitations et encouragements de la part de DS. Heureuse surprise s’il en était. La Chancelière ne jouait pas un rôle facile dans cette confusion marquisale. L’Arlésien avait, d’ailleurs, pu tâter de ce travail.

Il la remercia donc, elle, ainsi que tous les gens présents.

Lorsque Hobb lança un vibrant "Deus Manum Ducit", Mateù et ses Frères le reprirent tous en cœur.

Il ne leur restait plus qu’à trinquer. Et dans ce domaine, l’Illustre s’y connaissait…

L'Archevêque d'Arles se leva pour aller féliciter le Comte comme les représentants teutoniques présents.

Je tiens à féliciter les représentants provençaux et les représentants teutoniques. Cette entente entre l'illustre Ordre Teutonique et notre belle Provence sera profitable à chacun. Cette alliance augure de grands jours à n'en point douter !

Sans rien ajouter de plus, car de longs discours seraient futils là ou les actes avaient su primer, il se dirigea à son tour vers le buffet pour trinquer.