Conclusion d'une alliance

Après des mois et des mois, le jour était enfin venu de pouvoir (enfin) conclurr l'alliance entre la Provence et l'Ordre teutonique par la remise d'un fief. Ce fut long, d'abords des négociations à Aix puis sur la dérogation à Avignon. Deminerve n'avait pas été le plus rapide non plus. Enfin, la salle avait été redécorée aux couleurs de Provence Libre et du Marquisat des Alpes Occidentales. Il ne manquait plus que les invités et les dignataires de l'ordre.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 18/05/2009

Le Ritter (Chevalier) Hobb de l'Ordre Teutonique arriva en Avignon avec une belle délégation. Il avait laissé ses Soeurs et Frères à quelques lieues pour annoncer l'arrivée du Hochmeister (Grand Maître) Jackson21. Il se fit conduire dans un salle prévue pour la cérémonie. Une personne s'y trouvait déjà.

-" Bonjour Messire je suis le Ritter Hobb je vous annonce l'arrivée imminente de la délégation Teutonique conduite par le Hochmeister Jackson en personne."

Le Haut Dignitaire salua main dextre sur le coeur.

Thorens...Avignon... Une belle trotte. La colonne teutonique avait quitté les sommets enneigés de Savoie afin de descendre en Provence, nouvelle terre avec qui l'Ordre avait enfin pu renouer ses liens.

Le cortège teutonique atteignit la ville d'Avignon en début d'après-midi. La ville était magnifique, son architecture resplendissante et témoin de la richesse d'une telle cité, située à la croisée des chemins de nombreux courants culturels.

Subjugué par la beauté des ruelles baignées par un soleil généreux, les Teutoniques avançaient lentement, les sabots de leurs montures claudiquant sur les pavés inégaux.

Le château n'était plus bien loin et c'est soulagés d'être enfin arrivés que les membres de l'Ordre qui accompagnait l'Hochmeister mirent pied à terre une fois dans la basse cour. Leurs destriers furent confiés à des palefreniers et , averti de leur venue, deux pages conduisit la délégation au dit lieu de la cérémonie.

Le Chevalier Teutonique marchait en tête, précédant ses frères et soeurs de l'Ordre. La tête haute, le torse légèrement bombé , il pénétra dans la salle de cérémonie.

Pour l'occasion, il avait revêtu un habit de cérémonie simple mais élégant, éclatant d'un blanc immaculé. Son collier d'Hochmeister pendait à son cou, l'épée du même rang, à sa taille, reproduisant mécaniquement ses pas.
Au fond de la pièce se trouvait le héraut de Provence, du moins Jackson espérait ne pas se tromper : il se souvenait l'avoir croisé lors des négociations qui avaient eu lieu ici même il y a plusieurs mois alors qu'il était encore Erster Botschafter. Il y avait aussi le Ritter Hobb, partit à l'avance annoncer l'arrivée imminente de la délégation Teutonique.

Le Grand Maître se dirigea vers le héraut et inclina respectueusement la tête avant de prendre la parole avec un sourire :

La paix soit avec vous Sire Deminerve,

J'ignore si vous vous souvenez de moi ... Jackson de Nivellus, Hochmeister Teutonique.

C'est pour moi, ainsi que pour l'ensemble de l'Ordre Teutonique un plaisir et un honneur de nous trouver icilieu.

Nous vous remercions pour cet accueil en cette grande journée ou l'aboutissement d'un long travail des deux côtés aura fini par payer.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 19/05/2009

Chevaucher aux côtés de ses frères et soeurs Teutonique, que demander de plus ? Les couleurs affichées, avaient certainement permis de voyager sans être importuné et nul contre temps n'était venu perturber un calendrier serré.

Il était déjà venu en Provence lorsqu'il avait escorté Son Éminence MrGroar pour le Pèlerinage de Bourges. Il faisait bien moins chaud à l'époque, mais en cette journée importante, le soleil avait répondu présent et après tout cela était bien agréable.

Le géant Lorrain se laissait aller à la contempler la riche cité. Arrivé au château, il se plaça derrière les hauts dignitaires Teutonique. Le Bruder prit le temps d'épousseter sa tunique, d'un geste ample de replacer la cape frappée de la croix Teutonique sur ses épaules et entra de sa lourde démarche en la salle des cérémonies...

L'Ordensmarschall Chevreux, Ritter de l'Ordre Teutonique, avait accompagné ses frères lors de ce voyage.

Le but était noble et il était important qu'il puissse être présent pour ce moment. Son cheval marchait d'un pas rythmé à celui des autres chevaux. La route avait été longue depuis la commanderie de Thorens mais plus les lieues passaient, plus on pouvait ressentir la chaleur du pays. L'air deveniait également un peu plus humide, ce qui fatiguait leur monture un peu plus rapidement. C'est pour cette raison que le groupe avait ralentit le par lorsqu'ils virent la ville au loin.

Arrivé dans la ville, il avait mis pied à terre au signal de l'Hochmeister Jackson, Grand Maître de leur ordre. Le Ritter Chevreux jetait constamment un regard aux environs. Non pas parce qu'il craignait de se faire attaque, mais plus par habitude. Son devoir était de protéger son Grand Maître en tout temps, et sa charge de Ordensmarschall (Maréchal) l'avait habitué à être toujours sur ses gardes.

Il remis la bride de son cheval à un écuyer pour que ce dernier en prenne soin, ainsi que de celui de ses frères. Avant de laisser sa monture s'éloigner, il prit l'étendard de l'Ordre car il était aussi le Héraut de l'Ordre, ce qui lui donnait le devoir de porter les couleurs de l'Ordre. Il s'assura aussi de bien lisser sa tunique qu'il avait mit ce matin là, sachant qu'il arriveraient dans la journée et devrait rencontrer des dignitaires de cette province.

Il suivit ensuite son Grand Maître à l'intérieur du château, jusqu'à la salle où la délégation était attendue. Il marchait toujours près du Hochmeister, suivi par son frère de sang et les autres frères de l'Ordre.

Une fois à l'intérieur, en tant que Héraut, Chevreux s'apprèta a annoncer la délégation au gardien lorsque son Grand Maître se dirigea vers l'homme qui se trouvait au fond de la pièce. Parfois, le fait de connaître quelqu'un du lieu était favorable à l'annonce officielle. C'est donc sans intervenir qu'il suivi Jackson et, à son tour, se présenta à l'homme.

La paix soit avec vous, messire.
Comme mon Grand Maître vient de vous informer, nous somme honorés d'être icelieu.
Nous vous remercions à l'avance de votre accueil.
Vous connaissez déjà, selon ce que je comprends, notre Grand Maître, le Ritter Jackson21.
Je vous présente également le Ritter Hobb que vous avez déjà rencontré, sénéschall de notre Ordre.
Il y a aussi le Bruder Makcimus, membre de l'Ordre.
Moi-même, je suis le Ritter Chevreux d'Entrelacs, Héraut de l'Ordre et également l'Ordensmarschall (Maréchal).

Il s'incluna devant le Héraut tel que la convenance le demande, puis se relava et garda le silence, laissant à leur hôte le loisir de leur répondre.

Nombre de messages : 215 Date d'inscription : 23/05/2007

Mateù allait apparaitre à son tour. Il demeurait en Provence depuis quelques jours, et était donc impatient de retrouver ses Frères. On lui annonça qu'un cortège noir et blanc avait été aperçu.

Il prit donc la direction d'Avignon, où il pourra accueillir ses Frères. Il prendra rapidement de leurs nouvelles, avant de leur proposer de leur faire découvrir les lieux, s'ils en auront le temps et l'envie.

...

Élégamment -mais sobrement- vêtu, le Ritter (chevalier) pénétra dans le château. Même si ce genre de cérémonies lui était familier, il se sentait comme ému. Celle d'aujourd'hui revêtait une saveur toute particulière. Elle était, en effet, le fruit de n"négociations incroyablement âpres...

Arwen avait entendu parler de la Cérémonie qui se préparait, elle avait été déçue de l'accueil le jour de la présentation de la relique, mais malgré tout elle eut envie d'aller assister à cette cérémonie. Elle savait bien comme Mateù avait du attendre pour en arriver là. Ne s'embêtant pas d'habitude pour les cérémonies en Avignon, aujourd'hui elle avait voulu faire dans l'élégance, sortant une de ses nouvelles robes, plus légère et échancrée au niveau des épaules, pour l'été qui approchait.

Elle entra discrètement dans la salle, ne voulant pas trop se faire remarquer, si cela était possible. Malgré tout elle salua les personnes présentes, mais elle ne connaissait rien aux grades et coutumes des ordres. Elle se contenta donc de saluer de la tête pour l'instant, puis un sourire à son ami maitre d'armes, peut-être se présenterait-elle si l'occasion lui en était donnée.

La nouvelle avait finalement atteint Arles, certainement pas selon les ordres de son époux, mais malgré tout cela s'était su. Trainant ce jour-là dans Avignon pour son travail, Anderexia s'était décidée à aller jeter un oeil, après avoir entendu parler de ce domaine depuis des lunes.
Son mari ne serait probablement pas ravi de la voir, mais il ferait comme à son habitude semblant de nier son existence. Elle s'y était habituée depuis le temps...
Elle se planta donc à l'arrière, bras croisés, attendant que ça commence.

Nombre de messages : 215 Date d'inscription : 23/05/2007

Alors qu’il avait pris place à l’avant, Mateù remarque un petit bruit venir de l’entrée de la salle. Il aperçut Arwen. L’entrée de la Comtesse illumina la pièce en même temps que le sourire du Teutonique. N’osant se lever alors que la cérémonie allait commencer, le Baron se contenta d’un signe de tête, qu’il accompagna d’un franc sourire.

Cependant, son visage ne tarda pas à se figer, lorsqu’Anderexia fit son entrée, à son tour. C’était sans doute la dernière personne qu’il s’attendait à découvrir. Se soucierait-elle des activités de Mateù ? C'était nouveau ça... A l’instant où le regard du Baron se posa sur celui de son épouse, ce premier ne sut comment réagir. La classe et la beauté glaciales d’Anderexia lui volèrent sa quiétude. Depuis qu’elle avait souhaité être libre de papillonner sans remord, les époux ne s’étaient plus croisés.

Sans savoir si elle avait remarqué son air hébété, Mateù se tourna, et se remit à regarder droit devant lui. Il resta immobile. Sa torpeur lui fit comprendre que les trois seules personnes qui aient toujours compté pour lui se tenaient dans la même pièce…

Les Teutoniques avaient du partir dès l'aube pour arriver au plus vite dans la Cité d'Avignon.

Sur le chemin, ils marchaient tous ensemble, les Hauts-Dignitaires, l'Ordenskreis, étaient devant, à cheval, suivis des Frères et Soeurs de l'Ordre.
Son parrain, le Senechall Hobb était lui partit devant signaler l'arrivée de l'Ordre.
Le jeune Neuling Magenoir marchait d'un pas militaire, sans parler, au fond du cortège.
En effet, son petit grade de Novice ne lui accordait pas le privilège de marcher à côtés des Frères et Soeurs.
Cependant, il était content d'être dans l'Ordre.
Pour cette cérémonie, le Neuling avait revêtu son uniforme blanc, à son ceinturon, son épée était attachée et il tenait son bouclier de la main gauche.

Le cortège arriva dans la Cité, Magenoir tournait la tête dans tous les sens pour voir toutes ses splendides architectures.
Le soleil et la chaleur avait rendu le voyage très agréable.

Quelques instant plus tard, le cortège arriva devant le château et y pénétra.

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 19/05/2009

Suivie ces frères et sœur pour écouter la cérémonie beaucoup était déjà là, regardé magenoir qui était déjà là qui resté derrière, seneschall était devant .Mili restent sur le coté et attend

Le Wärter Gustavev était du voyage comme tout les membres de l'ordre il était arrivé au Château d'Arles juste quelques instant après la Schwester Mili-cia il salua ses Frères et Sœurs présent d'un signe de la tête puis il s'approcha du Maitre de cérémonie ,Messire Deminerve et se présenta a lui .

Permettez moi de me présenter,je me nomme Bruder Gustavev Wärter der heiligen Reliquien de l'ordre (gardien de la Très Sainte Relique et responsable du recrutement)
Je tenait avec la plus grande gratitude a vous remercier pour cette invitation puisse le Très Haut garder pour toujours notre amitié.

Nombre de messages : 1033 Date d'inscription : 23/08/2007

En quittant les bureaux de la chancellerie, Castor fut surpris de voir autant d'hommes et de femmes portant les couleurs blanche et noir. Ils semblaient tous se rendre dans la salle des cérémonies et castor ne put s'empêcher d'aller jeter un coup d'oeil curieux.

Il rentra dans la salle et resta dans un coin pour suivre la cérémonie qui semblait bientôt démarrée

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 19/05/2009

Hagden avait été du voyage aussi. Pour rien au monde il n'aurait manqué une telle cérémonie, concluant de longs et fructueux pourparlers avec la Provence...

Tout ceci ne pouvait être que bénéfique, pour les uns et les autres, pour tous ceux réunis ici... sous les yeux du Très-Haut...

Le nonce apostolique en Provence, sortant de l'AHAO, se rendit à la Salle des Cérémonies... En scrutant les personnes déjà présentes, il ne reconnu que le Maître d'Armes, et la Comtesse d'Ollioules.

Quelle n'était pas l'émotion de Deminerve, rencontrer ou recontrer les grands de l'Ordre Teutonique, bien qu'il n'avait pas l'habitude de parler à des gens de ce rang, surtout avec leurs titres différents et rarement utilisés en Provence, il essaya de pouvoir répondre aux différentes personnes en se demandant où il avait bien pu les voir lorsque les têtes lui disaient quelque chose. Il salua le premier arrivé, lui dont il avait beaucoup entendu parlé.

Ritter Hobb, c'est un véritable honneur pour nous de pouvoir vous recevoir ici, vous et l'Ordre Teutonique.

Il ne savait plus s'il avait déjà eu la chance de le rencontrer, par contre, le Grand-Maître, à Aix, il en était certain.

Hochmeister, c'est avec un grand plaisir que je puis vous revoir ici. Particulièrement en ce jour où, comme vous nous l'avez dit, nous pourrons enfin conclure cette alliance.

Ritter Chevreux d'Entrelacs, je ne pense pas encore vous avoir déjà une fois rencontré. C'est un honneur. J'espère ne pas me tromper dans votre titre. Ma fonction de Maistre d'Armes aurait dû m'y habituer, mais nous n'employons ici que nos titres en Provençal. Les visites sont assez rares et c'est avec plaisir que nous recevons.

Décidement, il ne s'attendait pas à pouvoir voir personnellement tant de monde. Sa suzeraine avait finalement faux, être Maistre d'Armes, ça permet beaucoup. Pauvre Inge!

Bruder Makcimus, soyez le bienvenu ici. Haa, Baroùn, quel plaisir de vous revoir. Comme vous le voyez, nous attendons l'Illustre.

Arwen semblait plus éloignée, dommage. Il fit extrêmement supris encore une fois de pouvoir parler au gardien du Saint-Crâne qu'il avait pu voir une fois, rare privilège.

C'est une joie de vous rencontrer et surtout de vous parler. Votre discours en place de Rome était très émouvant. Je ne m'attendais pas à vous voir.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 18/05/2009

Le chef religieux de l'Ordre s'était fait attendre, il avait du passer par la case rafraichissement rapide pour être présentable car venir de Bourgogne à cheval avait été pour lui un exploit tant il n'aimait pas les bourrins.

Ainsi, préparé et apprêté, il se rendit sans tarder dans la salle des cérémonies et s'y présenta avec déférence :

Deus Vobiscum chers hôtes, je suis le Gross Hospittler Bender Rodriguez, ordenskaplan teutonique et chef de la branche religieuse de l'Ordre. C'est un plaisir de vous rencontrer.

Il attendit poliment un retour à sa présentation et qu'on lui montre sa place...

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 20/05/2009

La femme en armure pénétra dans le vestibule. Voyageant avec quelques Frères de la Commanderie, Hellvyra avait fait bon voyage. Sa monture, ce magnifique cheval noir, cadeau de son fiancé le Séneschall Hobb, était un vrai charme pour les déplacements. Très rapide tout en étant fort, le frison avait parcouru ces kilomètres, la crinière au vent, comme pour jouer avec celui-ci. Elle arriva donc dans la salle et reconnut certaines figures dont son fiancé. Elle s'avança vers le groupe et se présenta à l'homme lui faisant face.

_"Je suis honorée d'être ici dans votre si belle contrée. Je suis la Reiterin Hellvyra, soignante de l'Ordre Teutonique. Enchantée Messire ?"

Ignorant le nom de l'homme, elle attendit la réponse avec un sourire.

Arwen n'avait pas vu Mateù caché devant, elle lui rendit bien volontiers son sourire. Mais elle vit rapidement son visage changer, elle se tourna en direction de son regard et vit son épouse. Elle sentit bien son visage se décomposer sans même avoir le temps de réagir contre. Mais l'air de Mateù sur son visage en dit long, trop long à son gout. Quelque chose s'effondra en elle, elle se sentit réellement trahie, il avait eu l'air si sincère pourtant. Etait-elle juste un joujou de plus pour rendre jalouse son épouse adepte de l'infidélité ? En tout cas ils étaient visiblement bien soudés encore pour qu'elle soit là.

Elle ne chercha pas à comprendre plus, elle n'avait rien à faire là. Pourtant elle avait vraiment pensé lui faire plaisir en venant, elle pestait contre elle-même. Elle n'avait jamais supporté le mensonge, mais lui il avait toujours été droit et honnête, en tout cas elle le pensait. Elle reprit discrètement la direction de la sortie, n'hésitant pas à lancer un regard qui en disait long à Mateù.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 18/05/2009

Deminerve a écrit:: Ritter Hobb, c'est un véritable honneur pour nous de pouvoir vous recevoir ici, vous et l'Ordre Teutonique.

Hobb rendit les amabilités de l'hôte Provençal :

-" Je vous en prie c'est un honneur grandement partagé et une joie d'être dans ce Château d'Avignon pour fêter une longue amitié dans le fond et la forme."

Puis Hobb rejoignit ses Soeurs et Frères, mais avant il salua chacune des personnes présentes, avec respect. Il semblait qu'il interrompit une sortie d'une Dame pressée.

-" Recevez mes sincères salutations. "

Enfin il vit arriver sa fiancée, la Reiterin (écuyère). Elle portait une armure éclatante. La Helfschwester (soignante) de l'Ordre Teutonique état rayonnante.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 19/05/2009

La grande carcasse s'était porter à la hauteur de ses frères et il avait laissé son parrain, heraut et Ordensmarschall faire les présentations. Il inclina la tête sans lâcher du regard le Maistre d'Armes Deminerve. De sa voix rocailleuse... Merci pour votre accueil mon frère !!

Nombreuse les personnes déjà présentes et Makcimus sentant la presse derrière lui laissa place.

Il en profita pour se diriger vers le Ritter Mateù, celui-ci n'avait fait le déplacement avec ses frères puisque déjà présent en Provence. Makcimus tenait à lui présenter ses respects et il était toujours agréable d'échanger avec une personne d'expérience comme lui.

Regard circulaire... Certainement profiterait-il pour se renseigner s'il y avait un buffet de prévu .... Oui bon, c'est que l'on ne pouvait changer sa nature et cela faisait quelques heures qu'il n'avait rien ingurgité. À cette pensée, son ventre émit un drôle de bruit, à ce qu'il se souvenait les spécialités de la région étaient exquises.

Nombre de messages : 215 Date d'inscription : 23/05/2007

La salle se remplissait petit à petit. La plupart des arrivants saluèrent Demi. Mateù, toujours vissé sur son siège, ne dérogea pas à la règle, et présenta ses amitiés au Maître d’Armes, d’un signe de tête.

La porte s’ouvrit encore. Mateù hésitait à se retourner. Mais la curiosité se montra plus forte que l’appréhension qu’il ressentait. Puis, en faisant volte-face, il pourrait croiser ce regard, son regard…

Mais, non… Il n’en était rien, et l’Arlésien avait tout faux sur ce coup-là. Non seulement, il n’aperçut aucun nouveau venu à cet instant, mais en plus, il ne put se ressourcer dans le regard espéré. Arwen était sur le point de franchir le seuil, avec pour seule indication un regard d’une noirceur incompréhensible…

Le Teutonique, interloqué, fit miner de se lever. A cet instant, le Bruder Makcimus vient à sa rencontre. Il aurait été inconvenable d’abandonner ses Frères en cet instant. Mais il lui faudrait, coûte que coûte, régler cette histoire. Nul doute, d’ailleurs, qu’elle lui traînerait en tête tout au long de la cérémonie.

Tâchant de cacher son air perturbé, Mateù répondit aux salutations de Makcimus et conclut par un sourire. Sans doute ce sourire n’était-il pas des plus francs, mais au moins était-il franchement sincère.

Passer un moment en compagnie de ses Frères était toujours une chose fort agréable. Lorsqu’il s’agissait d’assister à la conclusion de nombreux efforts, ça l’était encore plus. Et, pour couronner le tout, le cadre était provençal !

A nouveau concentré sur les événements à venir, Mateù retrouva une mine plus positive. Entre réjouissance et solennité, il tâcha de saluer chacun de ses Sœurs et Frères, ne fut-ce que du regard…

En entrant, elle ne put qu'apercevoir le sourire béat et niais de Mateù, ce sourire qui l'avait désarmée bien souvent. Mais cette fois il ne lui était pas destiné, il était pour une autre chevelure brune entrée peu avant Anderexia. Cette dernière n'eut droit qu'à un rictus difforme donnant l'impression que le Ritter venait de gober une huitre avec sa coquille.

Elle ne ressentit pas de jalousie, cela faisait trop longtemps qu'elle enviait Arwen pour les liens qu'elle avait avec Mateù. Des années même... Depuis le temps, elle s'était fait une raison et avait compris que si son époux fuyait sa famille, c'est que ce n'était pas auprès d'elle qu'il trouvait son bonheur.

Un peu de remue-ménage vint troubler ses pensées. La Còmtessa entreprit une progression vers le fond de la salle, le regard noir. Anderexia se demanda un instant si la dame allait lui mettre une raclée... Elle n'était qu'à quelques pas de la porte, elle pouvait en un ou deux pas chassés s'éclipser avant de recevoir une beigne, mais demeura stoïque, fixant son regard loin devant elle, sur le décor du mur.
Arwen passa à côté d'elle sans s'arrêter. Visiblement il s'agissait du Baroùn. Il semblait ne pas être plus psychologue avec sa nouvelle conquête qu'il ne l'avait été en plusieurs années de mariage avec son acariâtre femme plantée au fond de la salle.

Pendant ce temps, le Maitre d'armes semblait étrangement habité. Lui qui effectuait toujours ses tâches dans la retenue la plus totale, son regard brillait de façon inhabituelle. Le beau linge présent dans la salle devait agréablement lui changer des nobles provençaux râleurs.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 19/05/2009

Hagden peu habitué aux affres de la noblesse, et à ce genre de cérémonie, piétinait plus que de raison le bout de parquet sur lequel il était... Lançant quelques regards ça et là sur l'architecture des lieux... sur les présents, qui semblaient tous se regardaient en chien de faïence... comme si cette cérémonie passait bien après ces mimiques des uns et des autres, mimiques qui ressemblaient plus à des règlements de comptes. Hagden s'éclaircit la gorge attendant la suite des événements, ses yeux voyageant d'un bout à l'autre des finesses de cette architecture Provençale, que lui avait tant vanté son Parrain Mateù... et qui apparemment ne s'était pas trompé...

Presque arrivée à la porte, elle ne put que remarquer la réaction de Mateù face à son regard. Mais, lorsqu'elle vit qu'il allait se lever son cœur fit un bond et elle s'arrêta, heureusement un de ses amis, collègues ou frères ou sœurs elle ne savait comme on disait dans ces sect... ordres là l'avait coupé dans son élan. Elle n'avait pas réellement envie de se faire trop remarquer, ce n'était pas le lieu. Et elle ne voulait surtout pas le priver du plaisir de cette Cérémonie qu'il attendait depuis si longtemps. Elle réfléchit un instant, forcément elle était partie au quart de tour encore, réfléchissant après coup, fichu sale caractère qui lui jouait encore des tours...

Avec ce qu'il lui avait avouer courageusement à Ollioules comment pouvait-elle douter encore ? Au moins là elle sut qu'il avait une place plus grande que celle d'un ami. Bref réfléchir vite et bien, il avait assumer elle devait faire de même et surtout pas fuir bêtement ce qui pourrait être un malentendu. Une main dans le dos elle laissa glisser un petit mouchoir blanc brodé à ses initiales, pour qu'il tombe par terre à l'abri de tous les regards. Puis elle fit mine de chercher un moment et de le retrouver. Elle afficha son plus beau sourire, des plus innocents forcément et retourna se placer un peu mieux pour suivre la Cérémonie.

En passant devant Anderexia elle la salua poliment de la tête. Le pire c'est qu'elle avait commencé à l'apprécier lors de leurs dernières rencontres. Même si elle savait que c'était elle qui était allée voir ailleurs et avait mis fin à la relation elle trouvait la situation très bizarre... inconfortable plutôt. Elle s'installa silencieusement, saluant tout aussi silencieusement les gens autour. Elle rangea son petit mouchoir et observa. Les uniformes et parures étaient agréables à regarder, cela changeait des habitudes par ici, mais ils n'avaient pas l'air d'aimer les étrangers à leur clan. Enfin, malgré son sourire pour cacher naturellement sa bêtise elle n'osait plus regarder dans sa direction, vivement que cela se finisse.