Le bal!

Esmerine regarde Fred et rit doucement de la réserve et de la timidité excessive de son frère…Se hisse sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur sa joue…

Mon frère! Tu sais ce que te dirait Papounet… La jeune femme prend une voix grave, fronce les sourcils et dit…Oufti! Il faut oser! Alors ose mon fils! Eclate de rire…
Tu sais, j’ai vraiment l’impression que c’est moi l’aînée quelques fois!

Tiens! En parlant d’oser! Voilà Messire Vitruvio qui se dirige vers nous. Je me demande si j’oserais lui demander une danse!
Esmerine sourit et le salue d’un signe de tête…

Bonsoir Messire Vitruvio! Alors, vous aimez la soirée?

La jeune bretonne regardait les convives danser, évoluer au rythme de la musique... Elle ne se sentait pas à sa place ici... Elle s'ennuyait déjà de la Bretagne et avait hâte d'y retourner... Les festivités n'étaient pas pour elle. Elle préférait de loin les épées et les boucliers qui s'entrechoquaient, les terrains d'entrainement...

Combien de fois ses frères lui avaient dit qu'elle était un garçon manqué... Il est vrai qu'elle avait vécu loin des soins d'une mère, loin d'une éducation féminine... Ses frères lui avaient appris à se battre mais jamais à danser...

Elle se dirigea vers la buvette où elle demanda un verre de vin rosé. Elle l'avait goûté tantôt et l'avait trouvé excellent...

Puis elle retourna dans un coin, à l'ombre de tout regard... apprenant les pas des danseurs qui évoluaient sur la piste...

Prouvencao chuchota à Yunette que lui aussi n'était guère un bon danseur, mais que diable, lançons-nous, quelques notes, quelques pas, il suffisait de suivre son cavalier, cela était inné, laisser ses sens se faire bercer par la musique, réveiller en eux ce dont ils ignorent. Prouvencao aimait la musique, bien que celle qu'il connaisse était bien différente que celle qui était joué en ce moment. Les danses populaires l'amusaient et étaient enivrantes, celles des fastueux palais et des nobles cours avaient ses règles très strictes empêchant d'improviser sa danse. Ses pas suivaient ceux de Yunette, coordonnant le tout, il souriait à sa cavalière en se disant qu'elle ne lui écraserait pas les pieds aujourd'hui, et qu'elle était bien modeste en se disant mauvaise cavalière.

Mme Donzelle comprit, par son physique et son accent, que Dame Chrysopale était originaire d’un pays de l’Est.

"Ce n’est pas grave. Cela fait plaisir de croiser quelqu’un des « mêmes terres » ou de contrées assez proches que soi. Oui, les accents changent vite même si les peuples sont voisins."

Mme Donzelle regardait tous les couples danser en se demandant si quelqu’un l’inviterais ce soir…Puis répondit à la question de Dame Chrysopale :

"Oui, je suis Genevoise. La région est superbe, le contraste Lac/Montagne est génial ! Il y a peu de spécialités culinaires, mais l’ambiance y est chaleureuse de par sa situation géographique."

Elle regarda Dona Sherry se pencher vers la fille de Dame Chrysopale, se prénommant Célia. Mme Donzelle écouta ensuite la discussion des deux femmes, puis vit Dona Sherry s’excuser en partant voir quelqu’un qu’elle semblait beaucoup apprécier. Elle se retourna vers Chrysopale et lui dit :

"Je trouve que les hommes de Provence, et ceux des autres horizons, ne sont pas très généreux ce soir. Nous n’avons pas eu d’invitations à danser, ou plutôt je n’ai pas eu d’invitations, car vous semblez être déjà en couple. Est-ce comme cela tout le temps ? Ou alors suis-je répugnante à ce point..."

Natale a écrit:: Accepteriez vous de danser avec un autre Senher de Provence, Donà ?

Driweg sourit avec douceur à l'impétueux Natale et accepta avec plaisir de le suivre sur la piste de danse. Lorsqu'ils furent en position et quand la musique s'éleva de nouveau, la bretonne demanda :

_ "Puis-je connaître le nom du preux messire qui a osé inviter une Princesse à danser ?"

Invité

Regard à gauche, regard à droite... non point qu'il se plaisait à regarder les autres courtisans. Non que nenni ! Surtout pour voir où en était la garde marquisale en fait.
*Ouf !*
Il était plutôt du genre à danser sur le fil du rasoir.

Natale, de la famille Dario d'Ibelin, senher de Santa Maxima, pour vous servir, exquise Princesse.

Il savait que chaque jour, dans chacun de ses pas, il se remettait continuellement en cause. Et aujourd'hui, toute jeune Princesse qu'elle était, elle avait le pouvoir, en un claquement de doigts, de l'envoyer aux fers et de mettre ses terres sous séquestre.
Non un petit seigneur qui plus est loyaliste, n'avait point à inviter une Princesse... Pourtant...
Fanfaronnade, gout du défi... Non ! Quelque chose d'indéfinissable.

Et maintenant place à la danse.
Mariage, politique, bretonnie, alpilles, nannn ! Il y avait des choses plus importantes ce soir que ces discours ennuyeux au possible. Prendre plaisir à la danse et faire cognoissance pourquoi pas.
Et dansez vous souvent gente Dame ?

Driweg avait un sourire particulièrement rayonnant. 1) Elle aimait énormément danser. 2) Elle se demandait combien de temps vivrait encore Natale avant de se prendre un coup de hallebarde dans le dos. Allez, la soirée était à la fête. Si sa garde du corps remarquait leur manège, la bretonne se promit de lui intimer d'un coup d'œil de laisser couler.

_ "Senher ? J'imagine que cela signifie seigneur. J'espère apprendre rapidement le provençal. Je pense que cela fera plaisir à la Cour. C'est si difficile à prononcer..."

Réfléchissant à la question du jeune homme :

_ "Hélas, je ne crois pas que l'on puisse dire que je pratique souvent ce merveilleux exercice qu'est la danse. A vrai dire, je ne me souviens pas avoir dansé depuis la mort de mon époux... L'ai-je fait ? Hum... Je ne sais plus. Quand bien même, les seuls hommes de ma vie sont mon père, qui est bien trop occupé, mon fils, qui préfère suivre son grand-père, et mon fidèle valet, qui se pendrait plutôt que de poser la main sur moi."

La Princesse eut un petit rire et conclut :

_ "Je ne danse pas aussi souvent que je le voudrais."

Elle esquissa gracieusement quelques pas avant de relancer la conversation :

_ "Racontez-moi quelque chose sur vous, Messire Dario d'Ibelin."

Invité

Le temps du pas de danse, et la reprise des instruments.
*Mmmm, une histoire, fichtre !* La Princesse n’y allait point par quatre chemins.

Le regard pétillant il lui répondit.
Une histoire de voyage alors gente Dame. Les geôles de la Bonne Ville de Lyon, et la naissance d’un petit homme que je considère comme mon fils Il se mordit la lèvre inférieur et regarda vers les tablées. La musique couvrait leur discussion.
Le temps de tournoyer, de revenir face à elle, et de s’en approcher, de près.
Ou peut-être une histoire de bateau et le chemin vers les terres du Roy, au Midi couchant… Ou peut-être également une histoire d’olives et de cigales sous le Soleil de Provence ?

Trémolo, la lumière des chandeliers qui rayonnent dans la salle d’honneur.

Faisant toujours attention avec son épaule il reprit.
Et vous-même ? Vostre jeunesse à la coure de Bretagne ?
Déjà la chorégraphie reprend, un peu plus relevé cette fois-ci.

Invité

Un moment encore toute etourdie de la manière cavalière de Max , Beli finit par prendre plaisir à danser et à accorder ses pas à ceux de son cavalier.

Regardant Max , les yeux rieurs et pleins de malice, elle se dit qu'il ne changerait jamais.
On ne savait jamais sur quel pied l'attendre.
Mais c'est ce qui faisait son charme , il fallait bien le reconnaitre ....

Elle sourit en repensant à la Princesse qui avait du les prendre pour des fous, en les voyant se precipiter comme celà au milieu de la piste.
Celle çi venait d'ailleurs de rejoindre le milieu de la piste et s'appretait à danser de nouveau .
Beli la regarda et lui sourit lorsque leurs regards se croiserent...

Continuant de danser, serrée dans les bras de Max, elle ecouta avec ravissement les tendres mots murmurés à son oreille ...

Les danses se succedant , elle lui jeta un regard , se demandant s'il n'allait pas changer de cavalière , voir meme la ramener à sa chaise...
Puis elle se dit que celà n'avait pas d'importance , elle profitait pleinement de l'instant present.

Se penchant à son oreille , elle lui murmura

Merci pour cette magnifique soirée Max et pour m'avoir proposé d'être ta ....euh (se souvenant soudain du protocole , elle rougit et rectifia ) votre cavalière .
Je n'oublierai jamais ces tendres et agréables moments ...

Puis elle lui fit un sourire radieux... le visage illuminé par la joie.

Chrys se plaisait à écouter parler la dame, et son accent si agréable à l'oreille.

Oui, je suis Genevoise. La région est superbe, le contraste Lac/Montagne est génial ! Il y a peu de spécialités culinaires, mais l’ambiance y est chaleureuse de par sa situation géographique.

Oh, je vous crois aisément. La nature recelle de ces merveilles! Les spécialités culinaires ne sont rien en comparaison.
Les paysages doivent être magnifiques.

En parlant gastronomie, si l'envie vous dit, et que bien sûr vous ayez le temps pour un détour, vous êtes cordialement invitée dans mon humble demeure, à Toulon.

Sherry s'éloigna pour discuter avec une autre personne reconnue, Célia l'accompagnant pour danser.

Je trouve que les hommes de Provence, et ceux des autres horizons, ne sont pas très généreux ce soir. Nous n’avons pas eu d’invitations à danser, ou plutôt je n’ai pas eu d’invitations, car vous semblez être déjà en couple. Est-ce comme cela tout le temps ? Ou alors suis-je répugnante à ce point...

Un léger regard circulaire. Les hommes n'étaient pas forts représentés de plus...

Il semblerait en effet dame. La timidité sans doute, face à votre beauté?
Je ne sais. Pour ma part, en effet, je suis fiancée, mais mon fiancé a été retenu... Je me retrouve donc seule de même.
Je ne saurais vous dire si c'est comme cela tout le temps, je n'ai pas l'habitude des soirées mondaines.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 22/11/2008

Le moment arriva enfin. Deminerve l'invita a dansé. Crystale était toute heureuse et c'est avec joie qu'elle se tourna vers son cavalier et posa son bras tout contre lui pour entamer les premiers pas de danse. La jeune femme était tout sourire, le regard plngé dans celui de Deminerve. Le moment était pour elle magique, bien que consiente que son gallant compagnon n'avait peut-être pas envis de la faire ainsi tournoyer toute la nuit. Elle prenait avec délice le moment qu'elle partageait. Sa robe se froissant contre les jambes de l'homme, sa main se pressant dans la sienne...

Yunette prenait plaisir à danser ainsi, simplement avec un ami qu'elle soupçonnait de calquer ses pas sur les siens afin qu'elle ne commette pas d'impair. Elle dansait certes en rythme, tentant d'imiter les mouvements des danseurs alentours, mais n'ayant jamais appris, cela donnait une danse originale, bien que correcte.

Prouv, vous me faites mentir! lui chuchota-t-elle en souriant, je ne vous ai pas même marché sur les pieds!
Quelques pas plus tard, son regard vagabondant dans la salle aperçut Ascram qui s'éloignait, elle fut étonnée autant de la voir partir que de la voir ici. Pourquoi votre épouse part-elle? demanda-t-elle à son cavalier.

A côté d'eux, quel ne fut pas sa surprise de reconnaitre le père Deminerve évoluant élégamment avec une femme ayant l'air énamouré. En pensant à l'église, elle se demanda où était passé Tétèr? Cela eut été drôle que de danser avec lui aussi.

Led écoute les paroles de Son Eminence.

Ingeburge a écrit:: _ C'est vrai qu'il y a de quoi être dépaysé... Avignon est bien différente d'Aix où l'air est bien plus pur et les gens bien plus agréables... Je ne vous souhaite pas de vous ya faire, moins on passe de temps ici, mieux c'est!

_ En parlant d'Aix, je vous remercie de m'avoir envoyé comme vous le faites toujours un état des lieux de la ville. Je lis vos lettres avec toujours ce même plaisir et cette même fierté. Je sais que je ne vous avais pas répondu, je profite donc de l'ocasion qui m'est donnée pour vous remercier de vive voix...

_ Ne vous inquiétez donc pas des gens que vous n'avez pas salué, après tout, c'est vous qui recevez, c'est à eux de venir auprès de vous. Et puis, entre nous soit dit, la plupart des invités seront tellement gris d'ici à quelques heures qu'ils ne se souviendront même plus demain de ne point vous avoir croisée.

_ Ne faites jamais attention à ce que l'on pense de vous, c'est là un bien terrible esclavage... et nous sommes éjà bien assez asservis par ailleurs.

Ces mots de Son Eminence lui font grandement plaisir.

Ho ! Je me doutais bien que ces nouvelles de Aix vous feraient plaisir. Donc je vous les envoyais en toute amitié . Vous avez de quoi être fière de la ville, elle prospère bien. Je vous remercie grandement pour votre dernier conseil Eminence. J'avoue prendre trop garde à ce que l'on peut penser de moi et je m'y blesse parfois. Mais comme vous dites en effet, c'est un esclavage. Et puis .... finalement c'est un manque de modestie de vouloir plaire à tout le monde.

ajoute-t-elle en souriant.

Puis elle se met à admirer les couples de danseurs sur la piste.

La jeune femme but quelques gouttes du vin qui était dans son verre, depuis que Dona Sherry lui avait offert ce verre.

"C'est vrai qu'on s'y sent bien, je vous invite à faire un tour en Helvétie, dès que vous trouverez du temps, car je pense bien que ça ne doit pas être facile avec votre fiancé et votre fille, très mignonne d'ailleurs !

Oh, mais c'est avec grand plaisir que je viendrais faire un séjour à Toulon, en votre compagnie, c'est une région que je ne connais pas particulièrement, et c'est avec joie que je la découvrirais chez vous. Je vous remercie grandement de ce bonheur que vous m'accordez !"

Les deux jeunes femmes regardèrent s'enfuir Dona Sherry, la fille de Chrysopale à la main pour danser.

"Des grands timides ces hommes...Vous me congratulez, j'espère que c'est la raison car sinon je ne comprends plus.

Vous avez bien de la chance d'avoir trouvé la perle rare, et si je peux me permettre, vous en avez extrait quelque chose de beau, votre fille est magnifique. Vous le reverrez vite, c'est ce qui compte mais c'est normal qu'il vous manque.

Cela ne m'étonne pas, avec une petite fille et un mari, vous avez mieux a faire que venir festoyer !"

Procureur de la CSMP Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 17/10/2008

Fred qui était en compagnie de ses deux sœurs, Esmerine et Chacha puis de l’Amour de sa vie, aperçut non loin de là Mme Donzelle plutôt seule sur l’instant.
Il décida d’aller rejoindre cette si charmante Dame, pensant avec le sourire à ce que lui avait dit sa petite sœur chérie, non sans en avertir tout d’abord sa tendre et chère Perperine.
D’un pas tranquille il se dirigea vers la si jolie Mme Donzelle, vraiment radieuse en cette soirée.
Arrivé devant elle, il vit qu’elle discutait avec une autre charmante personne, il avança tout de même, les salua en s’inclinant comme il se doit.

« Bien le bonsoir à vous, je me présente donc, Fred, Fred de Cianfarano, enchanté de faire votre connaissance ».

Puis s’adressant à Mme Donzelle, il lui dit :

« Si vous le voulez bien et avez un peu de temps à me consacrer, nous pourrions discuter, danser, boire un verre mème qui sait, avec votre permission bien sur, mais j’espère surtout ne point vous déranger ».

Fred lui fit un large sourire et attendait une réponse, qu’il espérait positive . . .

Le bal! - Page 4 Fred2mg1

Prouvencao sourit aux paroles de Yunette, il avait vu aussi son épouse, il lui réservait d'ailleurs la prochaine danse. Il n'osa au début lui répondre, elle partait ? Non, elle avait vu le bar, (alcoolique pas anonyme va !) et les observait jalousement accoudé à celui-ci un verre d'hypocras à la main.

"Hi hi, vous avez vous aussi remarqué le joli couple à nos côté ?...", lui chuchota-t-il amusé de voir son ami nagé dans le bonheur, "Je me demande où se trouve son supérieur... Uter doit se cacher dans une alcôve avec la princesse je pense... oups, non, elle est là, je donne ma langue au chat alors !"

Puis les notes retombèrent, la musique s'arrêta pour marquer un changement par ce silence troublant, le charme envoutant se brisa presque, la danse se terminait, il s'inclina courtoisement devant sa cavalière pour prendre congé et rejoindre son épouse.

Driweg écoute avec attention son cavalier. Lyon ? Une ville un peu plus au nord si elle se souvient correctement de ses leçons de cartographie.

_ "Comme je vous envie. Vous semblez aller là où l'envie vous porte."

Quelques pas au rythme de la musique, puis :

_ "Ma jeunesse à la Cour de Bretagne ? Je ne me souviens plus beaucoup de ma jeunesse. Je suis entrée en politique à 11 ans, grâce à ma tante la Duchesse du Léon. Je puis dire avec certitude que c'est à ce moment-là que j'ai cessé d'être une enfant. Le monde de la politique fait perdre toute innocence avec l'acquisition de lourdes responsabilités. J'ai essayé d'en protéger mon fils le plus longtemps que j'ai pu mais être un Brocéliande n'a jamais été chose aisée..."

Certains disaient qu'on devait écouter son instinct. En invitant les Diplomates d'Artois, ce fut bien une cloche qui sonna, sans trop comprendre en quoi ce serait la passerelle pour croiser de près un breton. L'arrivée du jeune Riwan, fils de l'éternelle belle étrangère égarée, donnait donc raison à cette petite voix parfois absurde qu'on repoussait au fond de notre esprit.

- Le petit-fils du Grand Duc de Bretagne, si je ne me trompe point! Un plaisir! dit-elle en inclinant légèrement la tête, affichant un sourire semblant couler naturellement....

- "Votre Joyaux Provençal!" se réjouie tout autant de vous compter parmi nous, très Cher Torqual! L'Artois me fascine, je dois bien admettre... finit-elle dans un grand sourire, se rappelant cette époque pas si lointaine où, cette Contrée à bien failli la voir arriver pour un long séjour.... comme la Champagne, le B-A ou le Languedoc, diront certaines mauvaises langues ignorant les histoires..

Joyaux joyaux... Oufti! Les étrangers n'auront jamais le même langage que les Provençaux! pensa-t-elle sûrement, amusée, en faisant doucement danser la fillette de Chrysopale l'ayant suivie! Mais où était Kalanquin qu'elle puisse les présenter!!

Je savais que ce n'était qu'un roturier. Mais je l'aimais bien puisqu'il m'avait sauvé de la famine de ces ignares d'orléanais. Nan mais enfermer un ambassadeur de 13 ans ! Franchement !
Donc quand il m'ébouriffa les cheveux je ne dis rien, j'appréciais.

Une belle Dame me dit, avec une légère inclination de la tête,

Citation :: - Le petit-fils du Grand Duc de Bretagne, si je ne me trompe point! Un plaisir!

Je réponds donc à ses salutations, avec un beau sourire. Bien entendu, je prends garde de garder la tête droite puisque de toute évidence je suis de plus haute extraction.
C'est bien moi. Très heureux Madame.... je laisse ma phrase en suspend en y mettant une légère intonation interrogative.

Citation :: Mais c'est la notre héro d'Orléans morbleu! Qu'est ce que tu as grandi mon bonhomme... Je suis content de te voir en pleine forme. Je te prends sur mes épaules ta majesté?^^ Quoique, tu es devenu presque un homme aujourd'hui, je ne sais pas si je pourrai porter un grand gaillard comme toi sur mes vieilles épaules!

Messire de Torqual -je trouvais rigolo de l'appeler ainsi- quel joie de vous revoir ! Je ne m'y attendais vraiment pas. Que faîtes vous donc si loin de vos contrés habituels ?

Après avoir entendu sa réponse et quelques banalités d'usage, je me saisis d'un valet, enfin de son bras, et lui dit:
Dés que vous verrez que Madame ma Mère est disponible, veuillez lui dire que son très cher fils souhaiterez lui présenter quelqu'un d'important.

Ah Messire de Torqual, vous allez enfin pouvoir faire la connaissance de Madame ma Mère. Préparez vos chevilles ajoutai-je avec un sourire entendu.

Eavan s'étant cette fois bien approchée des deux dames, enfin respectivement Princesse et Comtesse Illustre, elle décida de les saluer. Profitant d'un léger trou dans leur conversation, elle frnachit le dernier pas qui la séparait d'elles.

Votre Altesse, votre Illustre Grandeur.

Accompagnant les formules protolaires, elle s'inclina proportionnellement à l'importance du rang de ses deux interlocutrices. C'est à dire beaucoup. Puis jeta un regard furtif aux mains d'Ingeburge, bon sang faudrait il qu'elle baise sa bague ... épiscopale ? cardinale ? Laquelle ? Et où était la bonne bague. Sueur froide.
Les yeux revinrent poliment au visage de son Eminence, entamer une discussion en fixant les doigts de celle ci d'un air interrogateur n'était guère convenable. Elle tenta d'avoir l'air parfaitement détendue. Mais le protocole et les règles de bienséance était un véritable poison pour ses nerfs. Nettement plus à l'aise avec les règles de combat, il n'y avait pas de doute.

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La danse prit finalement fin. Driweg salua son preux cavalier :

_ "Hé bien, fringant Messire. J'espère que le sort voudra bien vous faire croiser de nouveau ma route dans un futur prochain. En attendant, portez-vous bien. Que Dieu vous garde, vous et ceux que vous aimez."

Puis la jolie poupée blonde tourna les talons et disparut dans la foule.

Un valet, rouge de gêne, s'approcha d'elle, s'inclina aussi bas qu'il put et lui indiqua que son fils la demandait. Ravie, Driweg se fit conduire jusqu'à lui. Voyant enfin sa tête blonde émerger, elle se retint de courir vers lui. Arrivée, elle passa son bras sous celui de Riwan et déposa un gros baiser sur sa joue.

_ "Je suis là, mon trésor."

Mme Donzelle qui discutait avec son amie Chrysopale vit un charmant jeune homme quitter ses convives, puis s'approcher d'elles. Elle se demanda pourquoi un jeune homme quittait une femme qui semblait être la sienne pour venir voir deux parfaites inconnues. Elle lança un regard complice à Chrysopale.

"Bonsoir Monseigneur Fred de Cianfarano, je suis Mme Donzelle, bourgeoise du Canton Souverain de Genève, ravie de vous rencontrer."

Elle attendit ensuite que son amie se présente pour reprendre :

"C'est avec plaisir que j'aurais accepté votre invitation, mais malheureusement, je ne peux me résoudre à laisser ma chère amie, Chrysopale, seule ici. En revanche je me ferais une joie de vous rejoindre plus tard dans la soirée, dès que Chrysopale et moi aurons finis de nous amuser !

Excusez-moi de vous dire ça, mais votre conjointe ne prendrais pas mal notre apparté ?"

Mme Donzelle ne voulait pas délaisser son amie, mais elle avait quand même envie de se joindre à Fred de Cianfarano.

LedZeppelin voit arriver La Générale-Vétéran et Baronne Eavan qui s'incline poliment, elle semble lorgner les mains de son Eminence en étant pas très à l'aise.

La Comtesse sourit en comprenant pourquoi, sourire vite figé en réalisant qu'elle-même n'en n'était pas dispensée. Elle avait dû encore une fois loupé le coche.

Espérant détourner l'attention des mains cardinales, la Comtesse rend son salut :

Bonsoir Baronne ! J'espère que le banquet fut agréable et que vous passerez une excellente soirée en ce jour de Fête. Je vous laisse en compagnie de Son Eminence, je vais m'asseoir un moment cette foule m'étourdit pour dire la vérité.

Puis à Son Eminence :

Je vous souhaite une très agréable soirée Eminence. J'espère que nous aurons l'opportunité de nous revoir. J'ai eu en tout cas grand plaisir à parler avec vous ce soir.

Déesse censura ses pensées à l'arrivée de l'étrangère. Une chose résonnait encore néanmoins: la petite voix l'ayant averti qu'en invitant la Province amie du nord, elle aurait droit au face-à-face breton. Gagné! Elle ignorait d'ailleurs pourquoi tel pressentiment....

Ne portant point l'intention d'encourager la comédie d'un tel mariage, elle salua d'un simple signe le jeune homme à l'expression qu'elle lui trouva quasi hautaine contrairement à la simplicité Provençale ainsi que la Princesse, puis dans un franc sourire posa une main à peine sur le bras de son Homologue.

- S'il plaît, je vous retrouve au courant de la soirée pour ces quelques pas proposés en votre belle Artois! Profitez bien du hasard de ces retrouvailles, Très Cher Senhor Torqual!

Puis elle s'éclipsa où bon ses pieds se faufilaient ici et là dans la salle tout en laissant Célia à Chrysopale au passage. Personne savait vraiment de quel milieu elle provenait, pas même le Marquis, quoique.... non, il n'avait pas saisi.... n'avait-elle pas elle-même douté....

l'Illustre a écrit:: Bonsoir Baronne ! J'espère que le banquet fut agréable et que vous passerez une excellente soirée en ce jour de Fête. Je vous laisse en compagnie de Son Eminence, je vais m'asseoir un moment cette foule m'étourdit pour dire la vérité.

Eavan sourit.

Votre Grandeur, le banquet fut un délice. Quand à la soirée, le mieux serait d'avoir un cavalier, mais le mieux est l'ennemi du bien dit-on.

Je vous proposerais bien de vous aider à tailler un chemin dans cette foule mais l'on pourrait le prendre au sens propre et cela me ferait une réputation exécrable.

La jeune femme sourit à nouveau. Déjà que pas mal la pensait barbare ... Si elle se mettait à tailler une foule, cela n'arrangerait pas ses affaires.

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