Le bal!

- Je vais je vais, Dame Chrysopale, je vous remercie! La journée semble être une réussite, joignez-vous dont à nous sans problème, voilà longtemps que nous ne nommes point croisées au détour des chemins! Comment se porte notre superbe nouvelle Chambellan?

Chrys rougit un peu plus au compliment, mais était heureuse que les échos qu'elle avait de la fête soient unanimes. Elle avait eu si peur de mal faire!

Je me porte très bien, merci, quoique très occupée. Il faut dire que Célia demande une attention constante!
Elle baissa les yeux un instant vers la fillette qui se tenait à ses côtés.

L'autre dame ne semblait pas avoir prit ombrage de son audace. Tant mieux. Elle lui sourit franchement, osant relever ses yeux que sa robe, du même ton, mettait en valeur vers elle.

Je vous en prie ! Je ne suis pas originaire de Moscovie, mais plutôt de la ville de Kiev, en Ukraine ou les patronymes comme le mien sont courants.

Oh, pardonnez ma méprise. C'est en effet un patronyme assez courant. J'en ai connu plusieurs dans mon enfance. Mais c'était en Moscovie. Je me demandais si par hasard nous avions des relations communes, mais il semblerait que non donc.
Il est vrai que votre accent semble quelque peu différent de celui que je connais.

Et ne vous pardonnez pas, votre impolitesse me plaît, je prends vos questions plutôt comme un intéressement. Cela me fait plaisir !

Elle sourit à nouveau.

Vous êtes donc Génévoise? Comment est cette région?

La génévoise vanta les qualités du vin local, et Chrys acquiesça, entièrement d'accord avec la dame. Il est vrai qu'elle appréciait énormément le vin depuis qu'elle avait découvert ce doux breuvage.

[LJD Crystale, excusez-moi pour le retard]

Deminerve avait mis du temps à se décider, la soirée commençait à devenir longue. Il ne s'ennuyait pas, mais n'aimant pas trop les soirées, il aurait préféré pouvoir ne pas danser. Cependant, il avait remarqué la regard de la jeune femme. Celle-ci voulait danser, et en gentil homme, il l'avait invitée. Laissant son manteau à un valet le suivant, ils se dirigèrent vers la partie réservée de la salle pour le bal. Les premiers pas marquisaux étaient déjà terminés, le Marquis avait une femme, très amusant. Il aurait aimé le dire à l'éléphant, lui qui avait avoué au jeune seigneur que la plupart de ses confessions concernaient le Marquis, surtout ses nombreuses amantes. Il regarda sa cavalière, le provençal qu'il était s'indigna de ne jamais lui avoir dit Dame jusqu'à ce moment-là.

Dame Crystale.

Le vassal n'avait pas remarqué que sa suzeraine l'avait suivie. Heureusement, plusieurs personnes lui parlaient...

Yunette entra dans la salle de bal. Elle fut éblouie par les lumières, assourdie par les voix et la musique.
Elle aperçut Chrys en grande discussion, se décida à être une "grande fille" et à évoluer seule au milieu de tous ces gens. Elle était passablement gênée. Elle qui ne portait guère de robe avait du en emprunter une à Chrys. Et une pourpre s'il vous plait! C'était d'un discret... Bon ça lui allait plutôt bien hein... mais elle n'était vraiment, mais alors vraiment pas à son aise.

Toute à ses pensées elle se rendit compte qu'elle n'avait pas encore commencé à avancer vraiment dans la salle. Bon fallait qu'elle trouve le seigneur de Vitrolles, il lui avait promis une danse.

Invité

Difficile d'éviter une crise de fou rire en pleine danse, surtout entouré de si nobles et si importantes personnes.

Tournicoti, tournicotons, un rythme endiablé dites dont ! le vin de Provence donne de l'enthousiasme à tous.
Regard à droite entre deux pas de danse, le temps d'apercevoir une sombre silhouette se mouvoir dans la salle. Est-ce un mirage ?
Pas le temps de se questionner plus longtemps que déjà les musiciens relèvent le tempo.
Juste le temps pourtant de saisir une rose rouge dans un vase et d'en tenir la tige entre ses dents. Sourire malicieux de rigueur.

Pas chassés, pas croisés, face à face.
La respiration saccadée, "pirouette" pour éviter de marcher sur la robe, quelques goutes de sueur perlent déjà sur son front et y impriment quelques mèches de sa chevelure blonde.
Une danse aux accents toniques qui lui rappelle les accents hispaniques des saltimbanques ayant franchis les Pyrénées, plus loin, chez lui, à l'Ouest.
De quoi ébouriffer la chevelure de la plupart des baronnes de bon teint et de bonne famille.

Final renversant, la cavalière dans les bras de son partenaire, tête à tête, tout content tous les deux de s'être fait ce petit défis, "en souvenir du bon vieux temps".
Mais ce n'est point fini !
Le temps à nouveau de lui remettre la fleur, fruit du larcin dans le vase marquisal, en hommage à l'Espoir Renaissant.

*Peuchère !* Quelques rafraichissements seront les bienvenus.

Bubu intercepta Cailli qui ne l'avait pas vu!!!

Alors p'tit bouchon, on cherche son frangin pour danser avec??

Alors me voici!!!! prépare toi à avoir mal aux pieds.

bubu était fier de danser avec sa soeur que bien des hommes remarquaient.

Juste avant il avait vu Belli en train de dormir..

On verra après la danse.......

Driweg n'en pouvait plus d'attendre. Deux danses étaient déjà passées et elle était toujours plantée dans un coin de la salle de bal. Sa bonne humeur naturelle commençait à ternir alors elle regarda tout autour d'elle pour chercher de quoi s'occuper. Elle vit Belissende à quelques mètres d'elle assoupie sur une chaise. Cette vision lui redonna immédiatement le sourire et elle s'approcha pour vérifier qu'elle dormait bien...

http://fr.youtube.com/watch?v=u_tORtmKIjE

Esmerine rit aux éclats en voyant l’air ahuri de Fred. Elle adore danser avec son frère qui la suit dans tous ses délires et folles arabesques…Écoute l’air joué par les troubadours, lève un sourcil et lance un regard malicieux à son cavalier de Frère…
Prêt mon cher?
Une révérence de part et d’autre, joignent leurs mains et entrelacent leurs doigts… Et hop! C’est parti! Tangue à gauche, tangue à droite, Avance l’un vers l’autre, recule lâche une main…Fred fait tourner sa cavalière sur elle-même et tout autour de lui…Flexion des genoux et le manège se poursuit ainsi dans les rires et l’amusement jusqu’a la fin de cet air mélodieux…
Mon frère! Quel excellent danseur tu fais! Mes petits pieds réclament une pause!
Sourit tendrement à son frère…
Allons prendre un rafraichissement si tu veux bien, tu pourras ensuite inviter une autre chanceuse...Pourquoi pas notre future Tante!?! Elle adore danser tu sais! Je suis certaine qu'elle en serait ravie!!
Lui fait un clin d’œil et se dirige vers une table siroter un jus de grenadine...

Max avait visiblement trop attendu, pour respecter le protocole. Ayant fini son verre il regarda longuement Beli qui s'était endormi, il se demanda un instant s'il devait la laisser ainsi dans les bras de Morphée, Ou bien la prendre dans les siens.

Quelle serai sa préfférence se demanda t il ?
Il allait s'assoir lui aussi afin de ne pas déranger, mais soudain, passant outre les convenances, il s'inclina et chuchota quelques mots à l'oreille de la Belle.

Beli, en voilà des manières de se conduire dans une salle de bal.

Ces mot furent prononcé de façon quasi inaudible, mais leur sens blessant firent l'effet d'un ressort sur notre Charmante Dame.

Beli se leva d'un bond, les yeux exagérément grand ouvert pour masquer son réveil brutal.

Max lui sourit et lui tendit une main

Celle ci la saisi.

Notre homme entraina la Dame au milieu de la piste,
Dans leur précipitation, ils faillirent renverser la Princesse de Bretagne.

Désolé Princesse !

Dirent simultanément les deux tourteraux en s'inclinant respectueusement.

Le sourire du pardon de la Princesse les libéra et ils repartirent vers le centre de la piste.
Max serra Beli contre lui même et commença de tournoyer au rythme de la musique.
Le regard rieur de son Amie semblait lui indiquer qu'elle lui pardonnait la façon bourrue de cette invitation.

Le couple évoluait maintenant en parfaite harmonie marqué ça et là par de délicates mais fermes pressions des mains.
Max en profitait pour sussurer quelques mots doux à l'oreille de sa cavalière entrecoupé de doux baisers dans le cou.

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Le bal! - Page 3 Seigneurdesaintetiennegsy3

Les couples allaient et venaient sur la piste, se formaient, se défaisaient, souriant, originaux parfois... Les airs s'enchaînaient et les pensées de notre Déesse semblèrent un instant les suivre, voler ailleurs, loin, bien trop loin peut-être.

* Tien! Je n'ai pas recroisé Torpedo! Je sais pourtant les impériaux de grands fêtards aussi *

Un sourire inconscient. Un souvenir de voyage. Puis l'esprit vola jusqu'en Artois. Que de belles rencontres là encore! Elle regarda furtivement derrière, la route était longue il est vrai!

La Chancelière regarda les deux femmes discuter puis doucement se pencha à la hauteur de la fillette tant bien que mal. Était-ce l'innocence de l'enfance qui marqua les traits légers d'un sourire sur le visage adulte?

- Tu aimes danser* ma belle Célia? On fera tourner nos robes pleine de couleurs! Regardant la maman cette fois toujours dans ce petit sourire: Je peux?

Ses trois jeunes filleuls dont elle avait la garde depuis le décès de leur mère auraient adoré suivre la musique comme "les grands". Avec la grossesse, elle s'était promis de consacrer plus de temps aux enfants... une fois le bambin né.... L'avenir dira peut-être, qui de la Chancellerie ou de "la famille" remportera, cette fois. Atroce pensée!! "Quand cette chose vous attrape elle ne vous lâche plus!" confiait Kalanquin lors de leur voyage vers le SRING. Il avait raison. La politique, un vrai poison! ....

* hrp: Oublié l'âge de la petite!! Au besoin, j'adapterai! ^^

Max_xyl vint chercher la belle à la chaise dormante et Driweg se retrouva de nouveau seule à ne rien faire.

La musique, le chatoiement des chandeliers, le froissement des tissus, les murmures... De quoi faire tourner la tête. Elle fixa un moment les pierres du mur d'un air songeur. Elle avait envie de prendre son fils dans ses bras !

Voyant Esmerine quitter la piste pour aller se rafraîchir un peu, elle esquissa pour elle un franc sourire et un discret signe de la main.

Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 04/12/2008

Deux hommes arrivaient pour se faire annoncer à la salle de bal. L'un d'eux, jeune, vêtu avec élégance et manifestement familiarisé aux manières du monde avait les yeux qui brillaient d'excitation à la seule idée de se jeter parmis la foule. Le second plus âgé, borgne, vêtu de façon fonctionnelle, presque austère, réajustait le bandeau recouvrant son oeil manquant avec nervosité.

La veille de leur départ, le vieux borgne, tel que le surnommait tout le monde, avait piqué une de ses colères légendaires. Les services de la chancellerie lui avait affrété un carosse... "Un carosse!!! Pour quoi faire, me prendriez vous pour un impotent? Servez vous en pour élever des poules ou faîtes en don aux bonnes oeuvres, mais hors de ma vue!!!"

Le carosse avait été vite éloigné et deux solides montures préparées avec des "chancellier" par ci et des "excellence" par la. Ce qui ne manqua pas de réveiller les foudres du vieux borgne! Et arrétez de me donner de l'excellence et du chancelier à tout bout de champ boudiou! Je ne suis pas un bibelot, arrétez de vous comporter comme si vous aviez peur que je me brise... Pas de chochoteries, je n'en peux plus, ça va mal finir! Le prochain part en stage chez les Bourrins cornes de cul!!"

Le pauvre Erel était décontenancé, lui qui avait déjà anticipé le confort du carosse et des services afférents, faisait triste mine. Aussi demanda t'il qui serait leur escorte. D'une vois étonné le vieux borgne lui répondit: "Une escorte? pour quoi faire une escorte?" Erel comprit à ce moment que le voyage serait long, il n'osait même pas envisager les haltes prévues... Mais ils parvinrent finalement sans encombre à destination.

Ils étaient passés rapidement aux bureaux de leur ambassade pour récupérer du long voyage et se tenaient maintenant tous deux devant la salle de bal de l'imposant château d'Avignon. Le vieux borgnes n'était pas sûr de savoir danser de la façon qu'il devinait dans l'immense salle. Il se remémorait ses expériences et rien d'autre ne lui revenait à l'esprit que des frasques à moitié nu sur des tables de taverne à chanter des chansons paillardes...

Alors, le vieux borgne se tourna vers son jeune compagnon:

Et maintenant, qu'est ce qu'on fait?

Invité

*Hummm* cela faisait du bien
Tolosa remarqua alors une jeune femme aux cheveux de blé, peuchère. Il tiqua. Elle semblait bien esseulée sans son seigneur des collines.

Ni une ni deux, il alla se porter par devant elle et lui baisa la main. Il avait toujours eu du culot, mais là... *Peuchère !*
Il aurait du faire Héraut ès Galanterie d'ailleurs...
Et puis, elle lui rappelait un peu la blonde de Dénéré, quoique plus jeunette.

Accepteriez vous de danser avec un autre Senher de Provence, Donà ?

En voyant Driweg lui sourire et lui faire un geste de la main, la jeune Cianfarano incline la tête et lui sourit chaleureusement …Se tourne vers son frère qui reste là tel un mollusque…
Rho tu devras être plus rapide mon frère! Quelqu’un vient d’inviter la Princesse avant toi…

En regardant mieux, elle distingue deux hommes qui entrent dans la salle…L’un d’eux est jeune et beau et l’autre…Borgne, non moins dépourvu de charmes pour autant… Elle incline la tête et sourit aux nouveaux arrivants…

Vitruvio qui venait de danser avec Dame Caillinette , repris son souffle dans un coin de la salle . Il pris un verre et en se retournant vit la princesse , promise du Marquis seule , droite et magnifique dans le tumulte du bal . Le Vénitien fit quelques pas vers elle dans l'idée de l'inviter a danser quand un homme passa devant lui , plus rapide fit ça demande . Vitruvio fit une légère moue boudeuse . Bah j'aurais la prochaine . Il fini son verre d'une traite et se dirigea vers Esmerine espérant cette fois qu'elle le verrais .

Procureur de la CSMP Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 17/10/2008

Fred qui avait fini de danser avec sa petite soeur, comme toujours avec un grand plaisir, n’avait eu, en effet, le temps de réagir.

« Tu as raison ptite sœur chérie, toujours un temps de retard, mais tu comprends . . . ».

Ce n’était point qu’il ne voulait pas danser avec la princesse, mais c’est surtout que celle-ci l’intimidait vraiment.
Driweg avait une telle prestance, elle était si élégante et rayonnait vraiment de bonheur.

Comment Fred de Cianfarano pouvait il oser lui proposer une danse lui qui était si impressionné par future Marquise.

Fred attendait alors devant le bar en compagnie de sa sœur chacha qui discutait toujours avec l’amour de sa vie Perperine et de sa sœur Esmerine.
Il regardait toujours la piste en jetant un œil sur Driweg qui évoluait si aisément sur la piste de danse . . .

Le bal! - Page 3 Fred2mg1

Le plancher résonnent encore des leurs pas et la salle de leurs rires. Le temps de prendre un peu de repos étant venu, fort heureusement avant qu'elle s'avoue vaincue. Se dit que les habitudes ce perdent facilement.
S'échoue dans une chaise posé non loin d'une table garnie de rafraichissement et laisse le tournis prendre état.
Grisée de grands plaisirs qui l'a font vivre, se glisse doucement dans une torpeur douce. Regarde son ami qui se dirige vers la délaissée et s'éclaire d'un sourire doux, son audace autant que ses qualités de coeur ne lui étant pas inconnu, heureuse de le savoir inchangé, espère seulement qu'il n'essayera de se mettre a genoux devant elle, craint légèrement que le châtiment serait nettement plus lourd de conséquence qu'une fuite.
Rit en imaginant la scène, se reprends en vitesse et continue ses observations, grogne en voyant son fils se faufiler sous les tables et chaparder des verres, se lève en vitesse et l'attrape, le secoue en le grondant a mi voix. Lui demande de se tenir de façon à se faire honneur.
Exige qu'il s'assoit à ses cotés et le voyant pour une fois obéir, hèle le serviteur et lui offre son premier verre officiel. L'observe faire la grimace et se forcer à boire et contenu prenant peu à peu plaisir, Vero fait face neutre, pensant dans son fort intérieur que le bonheur ne réside pas forcement dans ce qui est pris mais peut-être dans ce qui est donné.

Les trois femmes discutaient tranquillement près de l'entrée du bal. La main tendue vers la fillette, Sherry attendait que la maman donne son accord pour l'amener tournoyer quelque peu. C'est alors qu'une voix la fit sursauter. Tant pis pour les "bonnes manières", elle adressa un clin d'oeil à l'enfant, s'excusa auprès des Dames, prenant soin de demander à la Chambellan si les musiciens n'avaient point un répertoire de 1-2 chansons plus comment dire... libres? Moins classiques? Laissant plus libre cours à l'imagination des pas, peut-être. Elle souriait malicieusement en coin...

- Quelle idée de quitter le Béarn au moment où je devais y voyager!! s'exclama-t-elle d'un air faussement offusqué, ouvrant grand les bras pour accueillir avec une joie non dissimulée une de ses amitiés les plus chères!

- Qu'est-ce que je suis heureuse de te revoir en Avignon, mon Erel!! Hooo! Senhor Torqual!

Deux yeux des océans azures semblèrent sourire en se posant sur l'homme. Elle avait bien retenu en Artois, "un simple serviteur du Comté", ce qui l'avait surprise mais ravie à la fois. Enfin! Un peu de simplicité en ce bas monde tournant et retournant sans cesse!

- Allons, entrez, je ne crains point pour mes pieds, je vous assure! Espérant que le soleil ait suivi tout au long du voyage! dit-elle en riant pour taquiner le "guerrier", entraînant les deux Diplomates...

Parmi la foule, elle chercha un Elfe. Elle considérait assez les deux Artésiens pour les présenter ce jour en personne!

Prouvencao profita que ces amis repartent danser pour rejoindre la personne qu'il avait innocemment invité à danser. La belle toulonnaise l'attendait d'ailleurs, et il espérait ne pas s'être trop fait prier. Il lui prit la main, et la baisa délicatement :

"Et bien gente damoiselle, m'accorderez-vous cette danse ?"

Yunette fut tirée de sa rêverie par Prouvencao qui lui faisait un baisemain. Elle lui sourit tandis qu'il l'invitait à danser.

Je n'ai mis les pieds au bal que parce que vous m'y avez invitée. Sinon, je m'en serai bien gardée. Pour tout vous dire, elle baissa d'un ton, j'espère que vous avez les pieds solides... car je danse très, mais alors, très mal.

Elle sourit au courageux qui allait sans doute se faire écraser les pieds et le laissa mener la danse.

La danse avec la douce Marquise-Comtesse-Duchesse était terminés. Un instant je voulus aller inviter Maman qui semblait bien seule. Mais "on" me devança. Je me mis alors à observer les différentes personnes présentes; cherchant à me souvenir de leurs noms, de leurs titres ou de leurs fonctions.

Au fond de la salle venait d'entrer un homme; habillés comme... comme tout le monde, c'est justement ca le problème. Je pensa tout d'abord qu'il s'était égarés...

Et puis soudain le flash ! Mais c'est Torqual ! Mais c'est mon héros, mon sauveur des geoles de ces rustres d'Orléans sans éducation !

Un sourire radieux s'illumine. Jamais je n'aurais cru le revoir; et encore moins ici.
Je fend la foule, sans prêter aucune attention aux gens et je me dirige vers lui.

*HRP elle a 1 an et demi, c'est bon! ;-)

Chrys vit Sherry se pencher, avec difficultés vu son ventre, vers Célia pour l'inviter à danser. Un doux sourire éclaira son visage, tandis qu'elle donnait son accord à la dona.

Bien sûr. Si elle veut, bien entendu. Qu'en dis-tu Célia?

La petite semblait quelque peu intimidée, mais acquiesca vivement. A défaut de danser elle-même, Célia en profiterait.

La musique? Ma foi, ma connaissance musicale est assez limitée, mais si vous connaissez quelques titres, vous pouvez toujours aller les proposer aux musiciens, qui feront de leur mieux pour vous contenter.

Nouveau sourire. L'attention de Sherry fut attirée par quelque personne inconnue à Chrys.

Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 04/12/2008

Le vieux borgne attendait aux portes de la salle de bal, toujours indécis quand à la marche à suivre, il reconnut avec joie le sourire amical de la chancelière provençale qui les accueillait avec grande amitié. Il s'évertua tant bien que mal à réaliser une révérence maladroite et brouillonne avant d'enchainer:

Si le soleil nous a suivi? Certainement pas, il nous a précédé madame, vu que vous déjà ici!

Alors qu'ils entraient dans la salle, Torqual remarqua un jeune garçon courir vers eux... Se pouvait il que... Mais oui, il n'y avait pas de doute! C'était le jeune seigneur breton qu'il avait trouvé captif à Orléans. Il se rappela alors de leur petit secret avec amusement.

Il accueilli son jeune ami en lui ébourifant les cheveux et en lui adressant un clin d'oeil...

Mais c'est la notre héro d'Orléans morbleu! Qu'est ce que tu as grandi mon bonhomme... Je suis content de te voir en pleine forme. Je te prends sur mes épaules ta majesté?^^ Quoique, tu es devenu presque un homme aujourd'hui, je ne sais pas si je pourrai porter un grand gaillard comme toi sur mes vieilles épaules!

Le vieux borgne était plus détendu qu'à son arrivé et affichait de nouveau son sourire taquin des bons jours.

Et bien me voila comblé, moi qui était mal à l'aise je dois l'avouer, me voila encadré par un joyaux provençal et un héro breton, je suis le plus comblé des hommes!^^

Renonçant au plaisir de rivaliser en poésie avec les quelques participants, Renarde était sortie de sa tanière.. Euh… de sa taverne. Elle avait flairé « une odeur subtile, un parfum de chair vive égaré dans le vent »*, présageant quelque gibier de choix.

Se pourléchant les babines, elle s’en fut prestement, à la recherche d’une échoppe encore ouverte à cette heure, marchanda quelque peu , histoire de se laisser penser qu’elle faisait là une bonne affaire, afin d’acquérir une robe à peu près potable… c’est-à-dire rouge, simplement rouge.

Elle repartit, tout aussi prestement, vers les jardins, afin de se changer à l’abri des regards indiscrets. Se contorsionna en tous sens derrière des fourrés pour enfiler sa robe, y accrocha son porte-bonheur en poils de lama tressés, mit ses vieux vêtements dans sa besace, qu’elle enfouit là. Elle la reprendrait plus tard. Se fourra dans la bouche quelques graines d’anis et les croqua pour ôter l’odeur tenace de l’ail, puis sortit des jardins en courant, emportant la vision fugace de deux hommes.

Elle atteignit enfin la salle de bal, se planta à l’entrée pour observer la réserve. Les paons avaient sorti leurs plus beaux atours, et quelques gélinottes erraient de ci, de là, désoeuvrées. Elle se sentait d’humeur folâtre. Son regard s’arrêta un instant sur un homme au regard unique, vêtu fort simplement, qu’elle aurait mieux imaginé désembourbant un carrosse qu’évoluant dans une salle de bal, et le vit aller vers une jeune femme très belle et… très enceinte, bientôt rejoint par un gosse à la mine radieuse.

Elle aperçut Belissende qui dansait avec Max_xyl - sourire - et son très cher époux qui tentait de glisser sur la piste (tiens, il savait danser ??) avec Yunette, toujours aussi jolie… Haussement d’épaules fataliste.

Détournant les yeux, elle fut surprise de voir son Eminence Ingeburge : avait-elle l’intention d’inviter le Marquis à danser ? Elle retint un rire, puis se précipita vers les rafraîchissements. Besoin urgent d’un verre.

* Sauvagement emprunté à Leconte de Lisle…

Ingeburge regarda un instant autour d'elle et répondit à Led :
_ C'est vrai qu'il y a de quoi être dépaysé... Avignon est bien différente d'Aix où l'air est bien plus pur et les gens bien plus agréables... Je ne vous souhaite pas de vous ya faire, moins on passe de temps ici, mieux c'est!

Elle ajouta :
_ En parlant d'Aix, je vous remercie de m'avoir envoyé comme vous le faites toujours un état des lieux de la ville. Je lis vos lettres avec toujours ce même plaisir et cette même fierté. Je sais que je ne vous avais pas répondu, je profite donc de l'ocasion qui m'est donnée pour vous remercier de vive voix...

Elle sourit de manière fugace et dit encore :
_ Ne vous inquiétez donc pas des gens que vous n'avez pas salué, après tout, c'est vous qui recevez, c'est à eux de venir auprès de vous. Et puis, entre nous soit dit, la plupart des invités seront tellement gris d'ici à quelques heures qu'ils ne se souviendront même plus demain de ne point vous avoir croisée.

Et elle se tut, se disant qu'elle aussi se pinterait bien si elle devait demeurer davantage dans cette salle.
Elle parcourut à nouveau la salle des yeux, regardant les gens sans les voir, toujours à la recherche de son vassal... Ce ne serait point chose aisée de le retrouver.

C'est alors qu'elle reconnut une silhouette bien connue, c'était celle de son ancienne diaconesse. Il y avait bien longtemps qu'elle ne l'avait vue, certainement depuis le jour où elle l'avait mariée à Prouvencao. Elle ne s'attendait vraiment pas à croiser celle qui avait soit-disant osé insulter Sa Hauteur Marquisale. Ingeburge se mordit les lèvres pour ne pas éclater de rire, elle était bêtement contente de constater qu'elle n'était pas la seule indésirable présente en Avignon.

Elle se tourna à nouveau vers Led et déclara, sibylline :
_ Ne faites jamais attention à ce que l'on pense de vous, c'est là un bien terrible esclavage... et nous sommes éjà bien assez asservis par ailleurs.

Eavan se risqua finalement dans la salle de bal. Pour y faire ... quoi donc au fait ? .. Elle verrait bien. Elle eut soudain une brève pensée : elle aurait préféré un champ de bataille, un entrainement en plein hiver sous le mistral, une patrouille en pleine campagne, plutot qu'être dans cette salle de bal. Mais bon ... On fait pas toujours ce que l'on veut.

Des danseurs. Quelle surprise pour une salle de bal.
Tiens Yunette et Prouvenço, un prolongement original d'un duel à l'épée. Nouveau concept. Intéressant.
Chrys en grande conversation avec des gens. En même temps avec qui d'autres pouvait elle converser que d'autres personnes ? Peut être avec Serge, le messager de Marignane. Hum .. Non ... Discuter avec un lama mangeur de fleurs ...

Eavan regretta soudain de ne pas avoir bu plus. Dans un état d'ébriété certain, prétexter vouloir respirer un peu d'air frais était parfaitement compréhensible. Elle avisa une carafe de vin non loin de là. Mais une petite voix lui dit de ne pas céder à la tentation de l'excès. Et justement son regard tomba sur du noir.
Noir ?
Noir.
Elle reconnut rapidement son Eminence Ingeburge. Cela lui faisait plaisir de la voir. D'autant que c'était une surprise de la voir ICI. Il était assez connu qu'Avignon n'était pas le coin préféré de son Altesse en Provence. Cela n'enlevait rien au fait que c'était une agréable surprise.
La primat était en pleine discussion avec la Comtesse Illustre visiblement.

Eavan s'approcha sans pour autant se jeter dans la conversation, ni même l'écouter. Laisser trainer ses oreilles n'était pas dans ses habitudes. Elle se contenta de se rapprocher sensiblement. Peut être pourrait elle saluer son Eminence.

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