Débat 2 : Marquisat et Agrandissement.

- Si on choisit que le Marquisat ne s'agrandit pas, donc que Provenço demeure maîtresse en tout son territoire, je présume que cela paraîtra dans la constitution, non? Cette constitution ne peut être violée parce que soudainement, un État demande à intégrer le MAO. Aucun point n'a besoin de dire comment réagir, c'est de l'ordre des méthodes diplomatiques de répondre avec tact.

Ce que nous pouvons faire, cependant, c'est conserver la possibilité par exemple de pouvoir légalement via référendum, revoir cette clause ou position d'un MAO sans agrandissement, le jour où les Provençaux jugeront cela pertinent, le jour où nous serons prêts à nous engager, nous organiser autrement et que nous serons aptes à assumer les conséquences extérieures positives et négatives qui en découleront.
Ensuite, nous discuterons avec l'étranger si cela se présente.

- Parallèlement, nous en sommes à la Commission Marquisat IV parce que, entre autres, malgré toutes ces années hors giron impérial, nous nous cherchons encore comme État. L'indépendance est à ce jour "un désastre", nous sommes instables, continuellement en conflits internes à divers degrés, on ne sait trop en quoi croire et comment parvenir à faire UN de la Provence, on entend hurler à la liberté mais on ne s'arrête même pas pour définir cette liberté, qu'on a mal dérivée de ce qu'on entendait par Indépendance à la base, du moins à mon sens. Indépendance de l'État et liberté, c'est différent!

Bref, on est mêlé de partout.

C'est donc le deuxième point soutenant mon refus de réfléchir l'organisation d'un éventuel agrandissement. Provenço doit mieux se définir à l'interne, et comme État nouvellement reconnu officiellement indépendant de l'Empire. Quand nous aurons vécu un peu, quand nous aurons nos principes, une constitution autour de laquelle se rassembler et s'entendre, adonc que les bases de l'État seront officiellement posées et respectées par nous-mêmes pour commencer, et ce dans le temps, là déjà, nous serons mieux alignés pour un agrandissement, et plus respectueux d'un État X nous approchant.

Réfléchir maintenant l'organisation c'est du beau gros vent. Il faut une base plus solide, plus sérieuse que un "au cas où".

- Je disais que cela concernait la diplomatie. Un État voulant intégrer le MAO marque par là son profond désire de rapprochement, et possiblement une amitié / alliance déjà en place, ou qui sait une lacune à compenser en son sein. Si on refuse l'agrandissement, une telle demande n'en rejoint pas moins le point d'une réflexion bien raisonnée et ficelée quant à nos alliances, nos amitiés, nos stratégies et le niveau d'engagement placé en chacune. Provenço et cette contrée peuvent donc très bien communément réfléchir jusqu'où il est possible de pousser /développer l'alliance sans que nous perdions notre Souveraineté. Pareillement, si la volonté de rejoindre le MAO provient d'une lacune de leur État par exemple, il y a peut-être d'autres solutions à voir avec eux pour les aider s'ils le veulent bien. La diplomatie a ce rôle de comprendre le contexte et les enjeux, que l'on sache justement que faire.