Bal de l'Indépendance 1458

Nombre de messages : 438 Date d'inscription : 22/01/2010

Un coup de coude du colosse..il lui rendit avant de comprendre qu'il devait procéder aux présentations d'usages entre personnes de bonne compagnie..

Oui bien sur votre Grâce...

Il se tourna vers sa Suzeraine..

Cold,Duc de Retz,Maréchal de Bretagne.Un homme d'arme exceptionnel,un meneur d'hommes comme on en fait plus.

Puis vers son ami..

Hersende de Brotel,Marquise des Alpes Occidentale.Ma Suzeraine,mon amie,nous avons appris à nous connaitre durant l'attaque d'Armoria et ses guignols,ce fut tendu au début,mais nous nous sommes rapidement appréciés.

Se tournant vers Lila..

Continuons les présentations,voici Lila,une grande chef d'armée.Native d'Arles,elle a grandement participer à la victoire de la Provence.
Surprise au départ de la tactique à la Bretonne.

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 22/11/2008

-"Enchanté et honoré de faire vostre connaissance" dit le colosse en saluant d'un court signe de tête.

Il reprit:
-"les bretons surprennent toujours mais nos tactiques sont efficaces..."

Sujet: Re: Bal de l'Indépendance 1458 Dim 28 Nov 2010 - 19:29

Après l'orgasme macaronesque, elle ouvre ses paupières frangées de longs cils d'or.
Observer l'assemblée...
Qui n'a guère changé.
Mais une personne est annoncée par le héraut...
Son Excellence Pauline de Sparte.
Sourire sur les lèvres purpurines de la Blonde.

Paroles de Mila...
Mais...
The show must go on !

Trottiner jusqu'à l'ambassadrice d'Alençon.

Excellence, c'est un réel plaisir de vous voir !

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Bal de l'Indépendance 1458 - Page 2 Pru111

Sujet: Re: Bal de l'Indépendance 1458 Lun 29 Nov 2010 - 19:04

La salle se remplissait peu à peu. Hersende vit arriver la pétillante Prunille, le Cardinal Rehael auquel elle promit la danse demandée, plusieurs fort jolies dames, bretonnes sans doute, Lila en tenue de cérémonie, ce qui changeait beaucoup, et son cher ami Alba.

Elle vit entrer Mila assez agitée, mais entourée par ses invités, elle n'entendit pas ce qu'elle disait. Iskander sembla assez consterné par ce qu'elle avait annoncé. Il arriva vers Hersende et la complimenta sur sa tenue, mais tout en souriant, elle l'interrogea du regard. Que se passait-il?

Pendant qu'elle cherchait à comprendre, l'ambassadrice d'Alençon apparut. Pour une fois leur rencontre allait peut-être se dérouler dans des conditions normales...

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Hersende de Brotel
Bal de l'Indépendance 1458 - Page 2 Marqui12

Sujet: Re: Bal de l'Indépendance 1458 Lun 29 Nov 2010 - 20:12

Qu'est-ce qu'elle pouvait détester les mondanités et les bals loin de chez elle où elle ne connaissait jamais personne.
Son entrée avait été assez discrète, la jeune Consul s'en félicita, elle avait horreur d'être le point de mire de regards inconnus, et sa tenue noire allait certainement attirer assez de regards curieux comme cela.

Prunille a écrit:: Excellence, c'est un réel plaisir de vous voir !

Ah, une tête connue!

Pauline s'approcha et inclina la tête.

Excellence, ravie de vous revoir aussi.

Sentant un regard sur elle, elle tourna doucement la tête et vit la Marquise.
Devait-elle aller la voir et la saluer au nom de l'Alençon ou il y avait-il un protocole à respecter ?
Elle aurait dû demander conseil à sa cousine Erine, elle lui aurait très certainement expliqué quoi faire.
Une légère révérence en signe de salut devrait être bon pour l'instant.
Sitôt pensée, la Révérence fut exécuté

Sujet: Re: Bal de l'Indépendance 1458 Lun 29 Nov 2010 - 22:28

Artifex enfin entré dans la salle de la danse, il resta longtemps admirée dans la richesse des décorations et dans la luminosité de la salle qui resplendissait des reflets magiques de centaines de bougies réverbérés par les cristaux des verres des porcelaines délicates et des couverts élégants d'argent.
La musique joyeuse et raffinée lui chauffait le coeur et elle quittait de son esprit les dangers du long voyage pour arriver au Provence.
En souriant affablement se rapprocha des autorités du Marquisat pour remercier de l'invitation et donner ses hommages personnels et ceux du Duché de Milan qu'il représentait.
- Bonsoir dames et messieurs m'excusés du retard, je suis heureuse d'être ici.
Mon nom est Artifex Artemisia Pignatelli de Pavie, je suis l'ambassadrice du Duché de Milan pour le Marquisat des Alpes Occidentaux.

Sujet: Re: Bal de l'Indépendance 1458 Mar 30 Nov 2010 - 1:09

L'homme se présenta, et afficha un sourrire. L'archevêque vit le visage d'un homme dont il ne soupçonnait pas l'existence. Les hommes de guerre étaient souvent traumatisés et à moitié fous. Seuls quelques hommes de valeur gardaient la tête froide. Ladoce, fraichement descendue du trône Comtal quelques jours auparavant fit son entrée timidement. L'archevêque n'était pas du même parti que cette femme, mais il avait un profond respect pour elle. Elle avait la carrure et la classe de son rang. L'archevêque voulut l'appeler et la sortir de l'angoisse des premières fois, mais Sa Majesté le devança.

Majesté, l'archevêque adorait l'appeler comme cela, venir ici est toujours un plaisir. D'autant plus lorsque je vous y trouve en compagnie du grattin provençal regard vers Ladoce, et avec nos si bons amis bretons. Un sourire à Prunille.

Un verre?
Voilà une chose qu'un breton ne refuse jamais comme une si belle compagnie."

Je n'aurais pas mieux dit.

Gratin parmi le Gratin, ce fût ensuite SE Rehael qui fit son entrée. L'archevêque s'inclina un sourire aux lèvres. Et ce fût Lila qui arriva. Lila, héroïne Arlésienne de la guerre, ayant lutté avec hargne contre le vil envahisseur. L'archevêque l'avait en plus haute estime. Un yop d'Alba, Vassal stratège estimé et ami de la Provence.

Hmm... Votre attention s'il vous plait ! ... armée d'Irlandais ...Aix ...

L'archevêque n'avait pas tout entendu, mais Ludovi regardait la jeune Milady. Son air était à la fois faussement détendu et ... anormalement crispé. Alors que l'Ambassadrice de Milan s'avançait, l'Archevêque ne put s'empêcher de s'excuser auprès des hôtes, et s'engagea vers Milady afin de voir ce qui se tramait. Mila ... Que se passe t'il, vous n'avez pas l'air bien.

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Bal de l'Indépendance 1458 - Page 2 Ldqi

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 23/11/2008

Elle pénétra dans la grande salle. Beaucoup de Bretons étaient déjà présents. D'une démarche lente, elle s'avança, saluant d'un sourire ou d'un léger mouvement de tête chaque invité. Elle venait d'être recrutée pour les Joutes. Elle regarda si d'aventure ses coéquipiers étaient dans les parages... en vain.
Alors elle se tint un peu à l'écart, observant évoluer les gens. Madeline aimait bien ça, regarder les gens vivre, rire, sourire, s'amuser...

Nombre de messages : 446 Date d'inscription : 01/11/2009

Mila regarde l'archevêque et soupire.

Je ne sais ce que nous avons fait au Très Haut... Une armée d'irlandais attaque notre capitale en ce moment... je pense que le château va tomber.

Pas de détours, pas d'hésitation. C'est quand tout semble au plus mal qu'on est le plus direct. Cela devait être vrai, puisqu'elle l'était en ce moment même. Et l'espoir que Monseigneur saura l'aider...

Je craignais que nos invités paniquent... la Marquise ne m'a pas entendu... Comment le lui annoncer ?

Elle aperçoit alors son homologue de Milan. Elle lui fait un signe de la main, d'une main tremblante... Elle était si charmante dans sa tenue pour les festivités... et il étaient attaqués...

Sujet: Re: Bal de l'Indépendance 1458 Mar 30 Nov 2010 - 13:54

Surprendre le trouble de Sa Majesté ...

Et lui souffler ...

Majesté, nous sommes envahis.

Ce sont des sauterelles, Majesté. Une armée de sauterelles, des gens armés qui viennent piller et s'amuser à tout détruire avant de se tourner vers une autre proie, un autre Comté, une fois le notre exangue.

J'aurais voulu en parler avec son Illustre Grandeur, lui demander ce qu'il veut proclamer, que j'aille proclamer à tous, enfin ...

Je comprends le trouble de Dame Constance.

J'ai comme l'impression que la plume et l'épée vont devoir se battre de concert, encore.

Etrange le verni de cette fête. Derrière, la Garde rassemblait montures et fourrage, armes et bagages ... ce qui était prévu pour la joute servirait bientôt dans un contexte nettement moins courtois.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 24/11/2010

Souzix prés de son amie lui chuchota à l'oreille

Tu crois qu'ils vont venir danser avec nous ? Hein ? tu sais de qui je parle...
C'est dommage que la fête soit gachée mais veux vivre mon premier bal moi...Pffffff Rhoooo t'as vu la marquise de Blain elle est belle !!! dans sa magnifique robe...

Et c'est ainsi que les deux amies papotèrent comme deux pies...

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 23/11/2010

Haussement des épaules , en regardant Souzix.
Pelotine espérait danser avec lui mais de la a en être sure, et Souzix aussi avait en tête un cavalier , elle le voyait dans ses yeux qui pétillaient de malice.
Mais bon la bal tournait mal et les danses seraient surement remises a plus tard , au plus grand désarroi de son amie.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 08/07/2010

S'il existe bien un pays où il fait bon se rendre, c'est le Marquisat des Alpes Orientales. Climat clément, paysages de rêve, accent des habitants propre à vous rendre le sourire, et esprit d'indépendance à la bretonne!
Pour sûr, lorsque le MAO vous faisait parvenir une invitation, il était bien difficile de la décliner, tant ce pays permettait un temps de repos bienveillant et réparateur à chaque visite.

La fête de l'indépendance est une de ses raisons qui peuvent parfois pousser les bretons à se rendre en ces terres amies. Par la mer, par la terre, en riche convoi, ou cavalier seul, chacun arrivait comme bon lui semblait.

Pour Ana et Bioul, respectivement duchesse de Rohan, et Baron de Trebeurden, amis et amants pour l'éternité, cette invitation est avant tout l'occasion de pouvoir profiter de l'un et l'autre, dans des mondanités agréables. Leur vie leur permettant de se voir peu souvent, ils savent s'accrocher à ce genre d'occasion pour se voir et... Se faire voir!

Bien installés dans les appartements qui leur furent réservés, ils choisissent avec un soin tout particulier leur tenue pour le bal qui devait avoir lieu le soir.
Ana, militaire de métier, femme aguérie aux armes avant tout, n'en est pas moins féminine à souhait lorsque la situation l'exige. Fille d'une famille noble, éduquée avec toutes les façons et les manières d'une Dame, cet apprentissage de sa jeunesse, reprend inlassablement le dessus lors des soirées mondaines, et elle tient à ce que son image soit parfaite. La délégation bretonne représente tout un pays, et chaque membre doit lui faire honneur.

Un peu plus tard, auraient lieu les joutes, et Ana troquerait alors avec joie ses parures de soie et de brocard les plus élégantes, et les plus fragiles, pour son harnois de métal dur et solide, bien calée sur sa selle de tournoi, grimpée sur son destrier.

Pour l'heure, elle et Bioul, font leur apparition dans la salle de réception, main dans la main, affichant un sourire reflétant leur plaisir d'être icelieu.

Ana connait quelques têtes, ayant déjà participé à certaines festivités ici, notamment lors de l'annoblissement d'Albatrus, et des honneurs rendus à son amie Salomé, alors qu'elle était duchesse de Bretagne, à l'époque...
Le MAO sortait d'une guerre sans fin, et Ana fut ravie de constater à son arrivée, que le Marquisat avait repris vie, et se remettait du malheur qui le frappa.

Elle montre à Bioul discrètement, la Marquise, maitresse des lieux, la délicieuse Hersende... Puis rapidement le visage des deux bretons s'éclairent, leurs compatriotes sont déjà là, pour la plupart...

Ana salue amicalement le Duc de Rhuys, son cousin, ainsi qu'Alba. Les deux hommes d'armes étant non loin l'un de l'autre. Souzix et Pelotine sont également présentes, une rivalité amicale commençant à s'installer entre les deux équipes, pour les joutes, Ana leur fait un clin d'oeil.

Et la divine marquise de Blain, celle qui compléte leur trio de choc pour les joutes, est également là, semblant chercher des personnes du regard. Ana glisse vers elle, toujours son Bioul accroché à son bras.

"Mad, tu es Madgnifique, comme toujours! Quelle salle superbe, tu ne trouves pas? Ces tapisseries sont sublimes et les..."

Tandis qu'Ana démarre une conversation passionnante sur la décoration des lieux avec son amie, une nouvelle terrible, qui s'étend parmi les invités présents telle une vague dévastatrice, secoue peu à peu l'assemblée... Gredins d'irlandais! Venus foutre la pagaille!

Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 10/08/2010

Anthelme du haut de ses dix sept ans aller connaître ca première fête Provençal. Le jeune Italien se tenait dans la chambre de sont père regardant d'un œil troublé par les souvenirs la chevalière usé par des générations de Vénitien. Il fit venir ses valets de chambre pour prendre son bain et s'habiller pour le soir. Il portait des bas de soie blanche et une culotte bouffante de velours noir crevé de baudequin rouge , un valet lui passa une fine ceinture de cuir noir bouclé d'or , à laquelle pendait sa rapière et sa dague. Sur une chemise de chainsil il passa un pourpoint de velours noir festonné de fil de bofu rouge . Il épousseta avec négligence de la poussière sur son épaule droite avant qu'un valet passe à son maistre une pèlerine doublé d'astrakan noir , tout comme la toque qu'il se posa lui même sur ces boucles brunes. Pendant que deux valet tenait un miroirs hors de prix pour que leur jeune maistre puisse apprécier toute sa splendeur , un troisième à genoux ciré les poulaines de cuir de veau. Fin prêt , il pris la route d'Avignon avec l'escorte de feu sont père , Vitruvio d'Agneau Seigneur de Saint Victoret. Il pénétra dans la grande salle ou peut de monde était présent pour le moment. Il s'approcha de la foule , faisant une profonde révérence des plus impeccable aux beaux monde réunis.

Marquise de Provence Nombre de messages : 14581 Date d'inscription : 14/05/2007

Les mots avaient eu du mal à pénétrer l'esprit d'Hersende. Des sauterelles... une armée de sauterelles avait dit Iskander. Mais un chose s'était imprimée en lettres de feu devant ses yeux : ENVAHIS!

Aix menacée, alors que son armée aux effectifs réduits en cette période de paix l'attendait là-bas... alors qu'elle-même s'apprêtait à ouvrir un bal en l'honneur de ce jour où les Provençaux avaient décidé de devenir libres.

D'un geste vif, elle ôta sa couronne et s'adressa à ses hôtes :

Nobles invités et amis qui avez répondu à notre invitation, je me dois de vous quitter. Notre capitale est en danger et ma place est auprès de mes hommes pour organiser la défense! Mais je vous en prie, continuez sans moi!

Elle se tourna vers les deux Chanceliers et la Vicomtesse des îles d'Or:

Le Comte a-t-il été prévenu? Et le Capitaine? Ladoce, vous m'accompagnez à Aix?

Elle rajouta à l'égard du Duc de Saint Malo :

Alba, puis-je compter sur tes conseils éclairés?

Puis elle attrapa la traîne de sa robe et commença à s'éloigner rapidement en donnant des ordres :

Que l'on fasse préparer mon cheval. Je pars sur l'heure pour Aix. Faites appeler mon secrétaire, il part avec moi. Et que la garde se prépare à nous rejoindre au plus tôt.

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Hersende de Brotel
Bal de l'Indépendance 1458 - Page 2 Marqui12

Endormie qu'elle fut dans la chapelle, doucement bercée par la chaleur et la quiétude.

Sortie de sa torpeur, va se rafraichir dans son atelier, sans rien renverser qui sente autrement que conventionnelle.

Heureuse d'être qu'invitée pour cette fois, passe comme seul bijou sa croix Provençale sur le corsage blanc et lisse les pans de tissus qui caches ses rondeurs.

Remonte des tréfonds du Château et se dirige lentement vers la salle de bal, pénètre et esquive le tourbillon sortant, la Marquise en ébullition et un brouhaha inquiet enveloppe la salle, constat effervescence et s'en inquiète, cherche qui puis lui donner la clé...Le Berger.. son Berger... Lumineux aux centre de tout cette clameur.

S'y dirige d'un pas ferme et pose sa main sur son bras..

Bonsoir mon doux berger

Nombre de messages : 54 Ville : Genève Date d'inscription : 27/09/2009

La guerre semblait tout emporter à nouveau.

Sa Majesté partit, encore en robe de bal, déjà à cheval, sa traine drainant les énergies guerrières vers des oeuvres funestes.

Au même moment, notes dissonantes, l'orchestre accordait ses instruments ... des serviteurs disposaient victuailles et boissons.

Le tout semblait être une fausse note ...

Puis il y eut un flottement, une indécision, comme si le reflet d'un miroir peinait à s'accorder avec l'être qui l'observait.

Le moindre épanchement et tout s'envolait ...

Et la Dame de Beausoleil entra, belle, toute ronde de l'enfant qu'elle portait en elle, une promesse, pour elle, pour Enguerrand, pour ... l'être à venir surtout.

Bonsoir mon doux berger

Je lui souris ... sans doute était-ce là la clef de tout. Être moi-même. Rassembler mes petits ...

Les serviteurs avaient oeuvré depuis des semaines à la fête ... et Johan avait composé pendant tout un mois sur les bords du Rhône ...

Et tous ces gens étaient venus des confins des Royaumes ...

Et voilà que le Soleil de Provence était enfin arrivé !

Bonsoir Ma Renarde. C'est bon de te voir céans.

Puis un clin d'oeil à Mila. Et de prendre la main de Vero par le bout des doigts.

Et me tourner vers l'assistance ... et prononcer d'une voix douce et claire ...

Chers invités ... chers amis ...

Bonjour à tous. Je suis Iskander, berger à Marseille et présentement Chancelier Comtal de Provence.

Comme vous avez pu l'entendre, notre contrée est assaillie par une vile engeance. Ceux qui portent les armes sont partis les prendre et se battre.

Reste ... nous, vous, Son Excellence Constance de Champlecy, notre Chancelière Marquisale, et vous, invités, amis, parents, époux, compagnons, voisins, venus de près ou, le plus souvent de très loin pour participer à une fête contre laquelle tout semble vouloir se liguer.

J'avais préparé un discours, mais, vu les évènements, il eût paru ... déplacé.

Nous ne ferons sans doute pas la fête telle qu'elle était prévue mais ...

Lorsque les Phocéens de Massilia partaient en guerre, ils dansaient, au son d'un Péan. Ceux qui partaient à la guerre dansaient en armes ... et ceux qui ne pouvaient pas dansaient pareillement pour les accompagner. Des danses païennes, certes, mais propitiatoires surtout. Elles appelaient toutes les forces de ce monde et de l'au-delà à les aider. Ils ne connaissaient pas encore les lumières d'Aristote en ce temps.

Je vous invite aujourd'hui à danser comme le firent, à faire trembler la terre de Provence, et, avec la grâce de Dieu, à réveiller encore ces élans magnifiques portés par notre amour de ce pays magnifique et de sa liberté !

Dame Vero de Beausoleil ... vous faites lever le soleil sur ce pays, y révélez le coeur des gens, à eux-même et aux autres, éveillez les âmes libres, belles et insolites ...

Aujourd'hui, la fête tourne autour des âmes ...

Et me tournant vers tous sans lâcher sa main ....

Alors, dansons-la !

Il y eu un instant de silence et ...

Quelques coups de baguette ...

Puis ...

Une note toute simple ... un échange de regard ... l'ébauche d'un mouvement ... un salut ... un sourire ... et le mouvement suivant ...

Un pas ... un pas encore ... doucement encore ... le regard de Vero et le monde ...

Deux mains qui s'effleurent à peine se maintiennent sans se toucher ... et le monde tourne autour d'un rayon de sourire ...

Balancement ... et effleurement ... battement de coeur .... et de caisse s'accélérant ... plus vif ... plus fort ...

Tremblement ... passer à la ronde ... sur sa rondeur ... revenir ... battre le sol ... une première fois, vigoureusement ....

Et le rythme s'accéléra encore ... devenir pas ... et pas ... et petits pas ... vifs ... tourbillons ... et regards ...

Et Vero tourna ... et le monde tourna ...

...

[HRP : N'hésitez à vous lancer ! ^^ ]

A peine posée les doigts s'envolent aux extrémités, penche la tête et réalise soudain l'attention se pose sur lui.. eux.. un œil se ferme légèrement,légendaire discrétion..et un soupire s'échappe le teint vire doucement pivoine.

Pivote et fait face, écoute attentivement tout en gardant pour elle la foule d'émotion qui la submerge.
Sachant pertinemment bien que des l'aube elle se projettera sur les routes pour sonner a toute volée.
Sachant que trop bien la peine et le travail que demande l'organisation des festivités et rageant que l'on puis troubler si facilement son déroulement.

Faire la fête..avec furie, désespérément comme se battre...le corps se redresse, le menton prends pose.

La danse des Phocéens,païenne , vivante vrai.. ce que c'était enfouis depuis la nuit des temps ressurgit, vivace..

Une note égrené, écart, glissade lente, posée, les yeux vriller, qui exalte plus que des promesses. Approche lente, un petit pas, mains rejointe en souffle, caresse de l'air qui les séparent, avancer ensemble, étincelles ...
Tremblant de notes graves, envoutant, la pas plus pesant, frappe, martèle.. encore des promesses, froisse et frôle, compter encore les battements, se sentir vivre, éclatante.

Reposer son regard s'épanouir ivre, prendre le temps d'exprimer sa joie, sa rage, sa rancœur, l'ennemi, ami, opposant.. une potpourri d'émotion dense dansé.
Titube dans un oublie intense, exceptionnelle.. virevolte, prends élan et enchaine, le souffle d'épaissi Parfums échangées, les yeux enchasées.

Trouble, tends la main libre et happe au passage celle d'un tout jeune homme ( Anthelme Tebaldo d'Agneau) l'entraine avec eux dans la danse de la vie.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 24/11/2010

La jeune Souzix en avait marre d'attendre.
Bon Pelotine je m'en vais, c'est pas pour moi d'être heureuse, je le sais bien.
Il préfère rester loin de moi et bien qu'il y reste j'irai pas me trainer pour le supplier afin d'avoir une simple danse.

Je vais aller prier seul le très haut ne m'a jamais déçut.
Puis elle partit tristement vers sa chambre...

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 23/11/2010

Son amie partait.
La soirée tournait mal.
Elle se sentait un peu mal a l'aise et du coup partie elle aussi discrètement.
Laissant le reste des invités s'amuser.

Pegasine se sentit vraiment seule quand l'invitation à la danse fut lancer.
Elle aurait dû demander à être accompagné, ne serait-ce que pour ne pas faire tapisserie lors des danses.

Haussant mentalement les épaules, elle partit à la recherche d'une chaise pour s'y installer le temps du bal, si elle restait jusqu'au bout.

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