Il n'était nommé que depuis quelques jours, mais il tenait à remplir son rôle le plus rapidement et efficacement possible. Aussi avait t-il prit la route du marquisat de Provence dès la nuitée ayant suivie sa remise de lettre de créance en tant qu'ambassadeur de Savoie auprès du voisin historique de son duché. Bien qu'ayant été cloitré la plupart de sa vie, ses études étant payées par son paternel empereur, il était aux faits de nombre d'évènements historiques passés et de l'importance que revêtait le marquisat de Provence dans les relations extérieures du duché de Savoie. Il n'était là qu'un humble intermédiaire, mais il ferait de son mieux pour être efficient en cette tâche.
Il arriva au petit matin à la chancellerie de Provence où il fit savoir à un garde qu'il était en venue diplomatique au nom de la Savoie afin de rencontrer son homologue provençal. Il attendit ainsi que l'on vienne lui donner suite.