Tout commença par une botte. Bien placé. Oh non, pas une botte de celle qu'on use lors d'un combat. Non, juste une botte celle qu'on porte à son pied.
Jehan ! je t'avais dis de tendre cette toile mieux que ca!
Oui quand on est intendant de domaine et aujourd'hui escuyer de sa belle. On est exigeant avec ses hommes. Et là , il venait de s’empêtrer dans la toile en cherchant l'entrée. D'ou là botte, allant trouver le fondement d'un des hommes de Langolen.
De ce voyage, il n'en avait été prévenu que tard, et forcément, un soucis d'envergure. Trouver un nouveau destrier. Aussi docile que l'avait été Orphée pour Roxanne. Sans compter sur les quelques modifications qu'il avait fallu apporter a la barde du cheval. Il avait opter pour un sang espagnol. Il avait fallu ajuster la barde du poitrail quelques peu pour protéger entièrement la robe noire des chocs frontaux.
Une dernière fois, il vérifia les équipement sous la toile, que l'armure était prête et entretenu, les lames émoussés et non tranchante. Les lances furent passé en revues par ses yeux minutieux. Bien que privé du fer en son extrémité, il connaissait bien l'arme et les dégâts qu'elle pouvait causer pour en avoir fait les frais.
Il ne lui fallu pas long pour que revu soit passé et que flotte enfin les armoiries de Langolen et de la Bretagne au dessus du pavillon.
Inquisiteur, il cherche à présent sa belle du regard a travers le campement, ou escuyers s'affairent et chevaliers s'esclaffent