Le Couronnement

L’archevêque était enfin sorti de son Hôtel. Quelle galère quand il avait malencontreusement écrasé sa mitre. Irrécupérable bien entendu il avait envoyé son valet à Apt afin qu’il lui en rapporte une autre. En retard .... Il serait en retard pour le couronnement. Quelle honte, lui qui devait ôter les scellés !

Arrivant sur la grand place, il aperçut, le Comte de Rocca Barbena, sont très estimé pair et ami Weissmatten, qu’il avait connu aux premières heures de la colonisation Gênoise. En effet ce dernier et Ludovi avaient conversé au nom de leurs deux peuples en tout premier. Il était accompagné d’un Duc, vu la couronne de ce dernier. Il commença par le saluer.

Il pivota ensuite rapidement vers Weissmatten afin de le saluer. Excellence, je suis enchanté de vous voir ! Vous ici à nos cotés, quelle joie et quelle force !
Après avoir passé quelques instants à discuter il dû prendre congé. Mon ami excusez moi, mais l’office n’attendra pas. Je me ferais une joie de vous retrouver plus tard.

Se retournant vers Saint Maximin il se dirigea vers l’imposant Narthex et salua l’aspirant Vidame entouré de la Garde Episcopale et le Sénéchal de la Garde Marquisale entourée de ces hommes.

Mesdames, - et messieurs - merci d’être présents en ce jour. Le bon déroulement de cette cérémonie est entre vos mains, que le Très Haut vous accompagne !

Entrant dans l’édifice qui avait vu ses scellés brisés sur les ordres de SE Rehael il aperçut le Comte d’Ottone, qu’il salua d’un franc sourire et d’une légère inclinaison du buste.
Salutations également à divers visages connus, dont Zarco et la Ciotat, Fayence, Axle, Alastor, Bertha … Pas d’arrêts cependant avant SE Rehael, à l’exception du Doge Kaiser.

Il se dirigea vers le souverain de Gênes. Votre grandeur, je suis comblé et vous est très reconnaissant d’avoir fait le déplacement. Vous voir ici est un message fort, et une grande preuve d’amitié que le Marquisat n’oubliera jamais. Soyez le bienvenu ! L’archevêque lui signala sa place d’honneur en tant que souverain de Gênes puis se retira.

Enfin il atteignit Son Eminence qu’il salua très respectueusement. Votre Eminence, pardonnez mon retard j’ai eu quelques soucis. Merci d’avoir fait ôter les scellés, j’étais très inquiet que personne ne le fasse avant mon arrivée. Il jeta un regard vers la sacristie, toujours close et gardée, avec ses propres scellés elle aussi. Ceux-ci étaient toujours intacts cependant. Gabriel était posté non loin de là.

Isabeau fit son entrée très sereine, vêtue d'une robe blanche, c'était un évènement spéciale et elle était très intéressée à voir comment cela se déroulait. Elle vit Doch puis Yueel qui semblait un peu épuisé de par son regard. Elle leur sourit. Son regard s'arrêta sur Bertha et lui fit un signe de tête ainsi qu'à l'Archevêque Richelieu. Un court instant elle se demanda où était prévue les places pour le Conseil Comtal le temps d'un questionnement c'est alors qu'elle aperçu son ami le juge Zarco. Elle ne put s'empêcher de le regarder de la tête aux pieds, quelle élégance. Elle décida d'aller lui parler un peu en attendant que la cérémonie commence.

Eavan, après un bref entretien d'avec le Camerlingue, du faire face, comme les autres gardes, à la masse qui souhaitait entrer dans l'édifice. Là commenca un bras de fer : garantir aux nobles un prime accès, de même qu'aux représentants étrangers et aux membres du Conseil Comtal, sans laisser la marrée humaine envahir la cathédrale.
Les première minutes furent les plus dures puis un flux controlé s'installa. La tension se relacha. Eavan vit alors arriver Richelieu et écouta les paroles de l'Archevèque en opinant.

Un peu plus tard, elle se rapprocha de l'oreille de la Sénéchale.

Sa Majesté ne devrait plus tarder Atch, je vais donc migrer vers son Eminence. Ne m'en veux pas de cet abandon.

Un léger clin d'oeil. Comme il était simple d'abandonner vouvoiement et protocole du moment que l'échange était moins "public".
Sans attendre une réponse autre qu'un regard indiquant que le message était passé coté Sénéchale, Eavan s'effaca et longea un mur jusqu'à arriver au niveau du transcept, là elle continua encore un peu et parvint, avec un naturel et comme si cette situation n'était pas une tension de tout les instants, non loin de son Eminence Rehael et de Monseigneur Richelieu.
Signe de tête accompagné d'un sourire aux prélats, stature fixe et fière. L'uniforme crème qu'elle portait la rendait très fière, d'autant qu'il lui allait bien ... Passons. Elle balaya du regard la cathédrale et un mot lui vint à l'esprit.

Bien.

La voiture de la Reine des Deux Sicilie était finalement jointe prés de la Cathédrale… La Reine descendîmes avec le visage un pò tendu… n'aimait pas les retards mais le voyage avait été long …
"Où il sera messer Castor " demandait en s'entamant vers l'entrée.
Un page son de suivi se tourna la garde et annonca le sien Madame :
"Madame la Reine des Deux Sicilie Matilde Annaperenna Aleramica delCarretto."
Entretemps Elle observait qui était arrivé jusqu'au moment où son regard se posa sur une figure en haute uniforme à elle familiale… son cousin… les Compte de Rocca Barbena




La carrozza della Regina delle Due Sicilie era finalmente giunta presso la Cattedrale...
La Regina scese col viso un pò teso...non amava i ritardi ma il viaggio era stato lungo...
"Dove sarà messer castor" si domandava avviandosi verso l'entrata..
Un paggio del suo seguito si rivolse alla guardia ed annunciò la sua Signora:
"Sua Maestà la Regina delle Due Sicilie Matilde Annaperenna Aleramica Del Carretto"
Nel frattempo ella osservava chi era arrivato finchè il suo sguardo si posò su una figura in alta uniforme a lei famigliare...suo cugino...il Conte di Rocca Barbena

La vassale d'Hersende en ce jour était fébrile, elle voyait sa suzeraine de plus en plus anxieuse, émue, même plus qu'elle-même l'était ce qui est pas peu dire.

Led en ce jour s'est vêtue de soie dorée pour faire honneur à ce jour de fête. Son ventre devenu vraiment gros lui donne une silhouette plutôt rigolote. Mais elle n'en n'a cure et a soigné son élégance en se faisant coiffer en mélangeant des perles à ses cheveux. Malgré son état La Comtesse de Saint-Rémy a décidé au dernier moment, vu qu'elle n'aurait pas son épée, de prendre des poignards qu'elle a glissé dans ses bottes, dans des fentes faites exprès pour cela.

Le trajet en carosse a été un moment étrange, irréel, à travers la ville pavoisée aux couleurs du marquisat. Led sent sa marraine chamboulée mais se montrant forte, souriante, gracieuse. Plein de monde envoie ses saluts, des drapeaux sont agités, des tapisseries décorent les murs des maisons.

Le Baron de Saint Estève était présent avec eux, très élégant et conscient aussi de l'importance de cette journée. Led avait bien retenu ce que l'on attendait d'elle en ce jour. Elle espèrait ne rien oublier qui ne vienne déranger le bel agencement organisé par les dignitaires de l'Eglise. Ce sera une bien belle cérémonie.

Le Baron descend le premier et tend sa main pour l'aider à descendre. Ils firent face à la portière et elle apparait sous les vivats.

Ils se rangent tous deux à ses côtés mais un peu en retrait. D'un regard elle leur transmet sa force pour ce moment fort. Lentement ils s'avancent , ils doivent monter les marches pour atteindre le perron et la Comtesse de saint-Rémy s'avance , prend la main discrétement de la Marquise et la serre fort en lui disant : nous sommes là, hier , aujourd'hui et demain !

Elle la sent se détendre un peu et alors ils s'avancent dans la nef, sous une musique aérienne d'enfant de choeur. c'est la longue remontée du narthex. Elle sent le poids de tout cela en voyant, les personnes présentes. Quelle émotion ! Elle sent le Baron aussi tendu.

En voyant Hersende ainsi elle eu comme une idée qui s'impose à elle : ce sont les épousailles de la Marquise et de la Provence en ce jour.