Préambule
Le Marquisat des Alpes Occidentales est né à la suite d'un formidable élan patriotique du fier peuple de Provence et de la volonté des élus qui se sont succédés au Conseil comtal de mettre en place des institutions pérennes pour garantir cette liberté que la Provence a si chèrement acquise.
La Provence, comme la Savoie, proclama son indépendance le 22 novembre de l'an de grâce 1454.
Cet événement historique et porteur d'espoir ne laissait pourtant pas présager des difficultés qui allaient surgir.
Tout d'abord, l'ami savoyard abandonna son indépendance. Mais là où la Savoie renonça, la Provence choisit de persévérer, portée par ses habitants et leur détermination.
Voulant renforcer concrètement son indépendance, elle réfléchit alors à la mise en place de deux institutions fortes : une cour d'appel et une hérauderie.
En parallèle, des négociations furent menées avec cet Empire qu'elle avait choisi de quitter. Ainsi, un premier traité dit d'Avignon fut signé sous la mandature du Comte Il_vero_Re, dit le Tyran. Il fut aussitôt dénoncé par feue la Diète impériale.
Malgré ce second événement en sa défaveur, la Provence fit un nouveau pas vers son indépendance en choisissant d'ériger un Marquisat qui serait le garant de sa liberté. Un Marquis fut ainsi élu par les nobles provençaux, il s'agissait du Comte Merlin, dit le Grand. La rédaction de statuts fut, suite à ce vote, entreprise. Hélas, le sort semblait s'acharner et Merlin, malade, dut abdiquer. De nouvelles élections eurent lieu et Lordfear fut élu par ses pairs.
Le 19 mai de l'an de grâce 1455 eut lieu l'entrée officielle du Comté de Provence Libre dans le Marquisat des Alpes Occidentales sous la mandature de la Comtesse Ingeburge.
Dans la foulée, le 22 mai de la même année, six mois après la proclamation d'indépendance de la Provence, le nouveau Marquis fut couronné par le Primat du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ, le cardinal Inorn, en Avignon, capitale du Marquisat.
Au début de l'année 1457, les peuples provençaux et génois se prononcèrent favorablement pour envisager une intégration de Gênes dans le Marquisat. De nouveaux statuts furent rédigés conjointement, permettant au Marquisat de fonctionner avec une seule ou plusieurs provinces
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Hersende de Brotel