Siège du Marquisat des Alpes Occidentales. Château d'Avignon |
|
| [RP fermé] Tourments croisés | |
| | Auteur | Message |
---|
Edorazio
Nombre de messages : 759 Province : Provence Libre Ville : Marselha (tombe) / Avinhon (âme) Date d'inscription : 03/01/2008
Feuille de personnage Nom: Da L'Escala Prénom: Edorazio Pablo Michaëlangelo Province: Provence Libre
| Sujet: [RP fermé] Tourments croisés Ven 21 Mai 2010 - 23:38 | |
| Tourments croisés
ou
Des pérégrinations d'une blondasse croisant au mauvais endroit, au mauvais moment, un guerrier paumé _______________________ Taverne du chat-puant, un soir comme un autre. Des hommes hâves s'ennivrent en jouant, aux dés ou aux couteaux, leurs soldes gagnées sur le sang des autres. Des catins surveillent de près les joueurs, prêtes à bondir sur les gagnants pour les soulager du poids de cet or déjà sale. Un mercenaire au front rubicond et au regard torve, jete ses dés d'une main, flattant de l'autre la croupe de celle qui semble le trouver chanceux. Devant lui, le brigand semble prêt à pleurer de rage.- 'Tain, Edo, merde ! J'ai plus *hips* de quoi m'payer l'eau pour mettre dans mon *hips* pastaga, là !... Je te joue mon cheval en tout ou *hips* rien, d'acc' ? - T'vas *hips* finir à poil *hips* dans la *hips* taverne, mec !Et le condottiere de rire grassement en tapotant les fesses de la ribaude qui, peu discrètement, lui flatte l'entre-cuisse en songeant à d'autres bourses qu'elle aimerait vider. Les dés sont jetés... le mercenaire éclate de rire en voyant son adversaire tirer un trois. Sa main ramasse les dés, les fait claquer, les lance. Un misérable deux achève de rouler sur la table, sous les yeux incrédules du mercenaire. Le brigand exhulte.- Hahaha ! T'es *hips* niqué, l'Edo ! Et pas comme tu aimes, vantard !Aussitôt abandonné par la catin qui change de proie, le condottiere se lève tristement et s'en va déambuler dans les ruelles après avoir éclusé une bouteille de mieux. Les murs semblent danser tandis que les flaques de choses vaguement répugnantes reflètent les lueurs des torches. | |
| | | Prunille Maistre d'Armes du MP
Nombre de messages : 1750 Province : Provence Ville : Arles Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [RP fermé] Tourments croisés Sam 22 Mai 2010 - 12:27 | |
| Déambulations avignonaises.
Ville qui lui est encore mal connue. Mais elle cherche. Cherche un endroit où installer, planter la graine d'une nouvelle "Maison Cianfarano". Elle a les affaires dans le sang, bien que cela se manifeste chez elle d'une curieuse manière. Elle n'est certes pas une habile commerçante, mais sa fibre artistiques mêlée à son empathie ont fait que le Pruneau Cianfarano a rapidement trouvé sa place dans le milieu de la couture de luxe. Bien que Gaby et elle, débonnaires, ne pouvaient s'empêcher de brader leurs créations.
Le nez en l'air, elle arpentait le quartier commerçant. Et bien que s'éloignant au fur et à mesure de l'endroit auquel ils avaient initialement prévu de s'installer, elle ne trouvait rien qui la satisfasse. Mais elle n'était pas femme à abandonner si facilement, et elle continuait à déambuler dans les ruelles de plus en plus étroite. S'arrêtant au passage pour griffonner quelque chose sur son carnet. Les idées foisonnaient dans sa tête, et elle semblait avoir décidé d'être dans la Lune.
Elle s'arrêta quand une odeur acre lui chatouilla les narines. Visiblement, elle avait quitté le quartier commerçant, et était elle ne savait trop où. Regardant à droite, puis à gauche, elle constata que la ruelle était déserte. Elle continua donc résolument à avancer, fermement décidée à demander son chemin à la première personne qui passait.
Finalement, elle déboucha sur une petite place coincée entre des immeubles qui semblaient ne plus tenir que grâce à un caprice de la vie. Un léger souffle de vent fit danser ses blanches jupes, et voler ses blondes mèches. Printemps équivalait à un abandon des lourds velours et des épaisses fourrures au profit d'étoffes légères et vaporeuses. Dans un coin plus que sombre de cette place, elle avisa deux hommes, qui visiblement erraient sans but précis. Si ce n'était, peut-être, chercher une autre taverne où le patron ne les ficherait pas à la porte.
En fait, elle n'irait peut-être pas leur demander, à ces deux là... Et tant qu'à faire, autant mettre un peu plus de distance entre elle et eux. Elle s'engouffra donc dans une autre petite rue adjacente. Accélérant un peu le pas. Le son de deux souffles haletants dans son dos ne fut pas pour la rassurer. Glissant son carnet dans son escarcelle, elle attrapa ses encombrantes jupes, et accéléra encore.
Mais les respirations se rapprochaient, ainsi que les bruits des semelles de bois sur le sol. Plus vide encore, elle courait presque. Les yeux rivés sur le sol, histoire de prévenir toute rencontre avec un objet fortuitement oublié là. Mais c'est la chute. Elle aurait malencontreusement... Foncé dans quelqu'un. La voilà qui se retrouve fesses par terre, elle a évité une flaque douteuse de peu. On distingue des cris émanant d'une taverne non loin. Elle redresse la tête, dans l'intention de s'excuser, mais...
Edo ! _________________ | |
| | | Edorazio
Nombre de messages : 759 Province : Provence Libre Ville : Marselha (tombe) / Avinhon (âme) Date d'inscription : 03/01/2008
Feuille de personnage Nom: Da L'Escala Prénom: Edorazio Pablo Michaëlangelo Province: Provence Libre
| Sujet: Re: [RP fermé] Tourments croisés Sam 22 Mai 2010 - 14:18 | |
| Le condottiere avançait en titubant légèrement. Ses sens endormis lui renseignaient la fâde odeur de pourriture, de vomi, d'alcool frelaté, d'excréments, de tanneries et de sa propre sueur, les cris de douleur, d'exhultation, de peur ou de dépis, les chants paillards, les ombres mouvant dans l'ombre et... BANG !!! « Comment ça, "bang" ? » songea le Rossignol.
Une ombre pressée lui était rentré dedans et s'était écrasée lamentablement au sol. L'adrénaline lui monta au cerveau : une attaque ? Et lui qui ne portait que sa fine brigandine verte et ses habituels brassards, pour toute armure ! Machinalement, il tira sa dague et porta la main droite à la garde de son épée.
- Edo !
Seconde secousse d'adrénaline, chassant la torpeur. Un regard lui permet de reconnaitre une pucelle floue et visiblement terrorisée, un autre de voir arriver deux égorgeurs, couteaux tirés. Il sait déjà qu'il n'aura pas le temps de dégainer son épée, la ruelle est trop étroite et les larrons trop rapides. Alors, il enjambe la pucelle en tendant le poing droit, sans plus réfléchir, laissant aller ses vieux réflexes. Le premier larron esquive sans mal le poing prévisible... puis écarquille les yeux. Ses tripailles transpercées lui font comprendre, dans un éclair de lucidité, sa terrible méprise : la dague était dans la main droite.
Le second gredin marque un temps d'arrêt en voyant s'immobiliser son compère, qui parait embrasser son adversaire dans une étreinte de vieux camarades. Puis le corps du vaurien s'écroule, dévoilant la longe dague effilée, serrée par un poing rouge de sang. Le condottiere fait un pas en avant, le détrousseur recule prudemment, couteau brandi. Da L'Escala lui sourit, fiérot, avant de faire sauter la dague florentine d'une main à l'autre.
- S... s... j'vais t'enconner, salopard !
Le bandit se fend d'un coup d'estoc, aisément paré par Da L'Escala. Mais ce second tire-laine est d'une autre trempe, son poing s'abat sur la face d'Edorazio, qui se retrouve cul au sol, dos au mur. Il n'a que le temps de voir le colosse lui sauter dessus, de projeter ses pieds dans un geste de défense futile vu le poids du gaillard.
Un bruit de tissu déchiré, un long souffle douloureux. Lorsqu'Edorazio rouvre les yeux, il apperçoit sa lame traversant de part en part la gorge de son adversaire. Sa brigandine a fait riper le couteau, pour le prix d'un hématome au flanc déjà anesthésié par l'alcool. Au prix d'un effort douloureux, il repousse le cadavre avec ses jambes. Du sang chaud, qui ne lui appartient pas, s'immisce sous sa chemise.
Alors seulement, Edorazio Da L'Escala tourne son regard vers la pucelle, l'observant silencieusement en la reconnaissant pour la première fois. Ses yeux s'attardent sur un genou blanc. | |
| | | Prunille Maistre d'Armes du MP
Nombre de messages : 1750 Province : Provence Ville : Arles Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [RP fermé] Tourments croisés Dim 23 Mai 2010 - 16:09 | |
| Toujours assise par terre, elle regarde, impuissante, ce combat se dérouler devant elle. Pas un murmure ni un cri, elle regarde les deux hommes qui étaient à ses trousses se faire froidement ôter la vie par Edorazio. Spectatrice muette du macabre spectacle se déroulant devant ses yeux. Les deux égorgeurs sont étendus au sol, baignant dans deux flaques de sang. Et Edo l'observe de pied en cap.
Tremblante, elle se relève, et se rapproche des deux cadavres. Doucement, ferme leurs yeux écarquillés de surprise, comme si la dernière chose qu'ils s'étaient demandé était : "Vais-je vraiment mourir ? Seigneur comme ça fait mal." Ses souliers légers et le bas de sa robe sont également souillés de sang, à présent. Fermant un instant les yeux, elle récita une courte prière.
Puis elle se retourna vers le condottiere, et d'une voix peu assurée, lâcha un :
Merci.
Nerveusement, elle rit.
Je vous dois la vie, je crois.
Un sourire grave sur les lèvres, elle ajouta :
Que doit-on faire des corps ?
C'était la première fois qu'elle côtoyait la mort, et elle ne savait bien si elle était effrayée ou intriguée. Mais sa folle course et son arrêt brutal avaient agi en elle comme une douche froide, et à présent elle tremblait, malgré le léger voile de sueur recouvrant sa peau, et qui la faisait miroiter à la lueur des torches, et son souffle haletant qui faisait se soulever sa poitrine à intervalles fort proches. Un léger vent fait flotter dans les airs un parfum à la fois floral et musqué, où se mêlent vapeur de riz, cette plante d'Asie encore trop méconnue, rose, baies rouges et muscs. _________________ | |
| | | Edorazio
Nombre de messages : 759 Province : Provence Libre Ville : Marselha (tombe) / Avinhon (âme) Date d'inscription : 03/01/2008
Feuille de personnage Nom: Da L'Escala Prénom: Edorazio Pablo Michaëlangelo Province: Provence Libre
| Sujet: Re: [RP fermé] Tourments croisés Lun 24 Mai 2010 - 11:13 | |
| L'Edo se releva en grimaçant. La tête lui tournait, il était couvert de choses répugnantes et se demandait bien comment il avait fait pour survivre, se sentant rond comme euh... un rond. Il essuya sa dague contre les frusques de l'un des cadavres, la rangea et s'approcha du pruneau en réfléchissant - enfin, en essayant.
- La Garde *hips* marquisale va les retrouver... enfin, ça m'étonnerait qu'on nous cherche noise *hips* pour ça.
Ses yeux arrêtèrent de tourner sots pour se fixer sur le décolleté, qui semblait agir comme un pendule. Il se sentait bien, fort, comme s'il ne s'était jamais disputé avec Altina et que Gênes n'était pas tombée à cause de quelques provençaux. Il se gratta la tête et s'ébroua. Les fesses de la pucelle lui en rappelaient d'autres... celles de Carlotta, la catin dont son serf Matéu s'était énamouré. Cette association d'idée vint à lui faire songer à son auberge du Rossignol, qui serait un abri précaire, puisqu'on attendait la venue de quelques réformés.
- Je dois vous mettre à l'abri... on sortira pas *hips* entiers des ruelles des "Tanneurs" à cette heure... enfin, vu comment z'êtes habillée. 'Faut nous *hips* laver et vous changer. Mon auberge est loin... mais la Taverne du Loup est occupée par *hips* les anciens Loups, justement. Hum...
Le condottiere se pencha sur les corps des détrousseurs et entreprit de leur faire les poches, retirant jusqu'au dernier denier et trouvant même, au passage, un annelet d'argent ciselé qui avait du appartenir à leur dernière victime. Se relevant, il se sentit obligé de s'expliquer à la pucelle qui le regardait avec un regard mi-terrorisé mi-horrifié - regard qui lui faisait un effet immédiat à l'entre-jambe. Bon sang, c'était pas le moment de penser à la bagatelle !
- J'avais plus rien sur moi, pour payer l'auberge. Et puis, comme ça, ils croiront à une bagarre ent' égorgeurs. On va *hips* essayer d'arriver jusqu'à mon Rossignol... les filles pourront vous prêter des vêtements.
Se disant, il la prit par le poignet et la conduisit de ruelles en ruelles. Son nez lui piquait et il se retenait de ne pas éternuer. Pourquoi fallait-il que les jolis fruits fassent tout pour avoir l'air appétissants, au lieu de se barder d'épines ? Sur ce point de ses considérations métaphysiques, il ne vit pas les trois mercenaires sortir... et s'arrêta net devant eux, pressant contre lui le pruneau dans un geste réflexe.
- Hé, Edorazio ! Tu nous apporte du gibier pour la prochaine campagne, ton Excellence ? Ma doué, j'lui boufferais bien le jambon ! - Laisse-moi passer d'abord, j'avais pas d'quoi payer la rousse du bordel !
Les ennuis ne faisaient que commencer. | |
| | | Prunille Maistre d'Armes du MP
Nombre de messages : 1750 Province : Provence Ville : Arles Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [RP fermé] Tourments croisés Lun 24 Mai 2010 - 14:09 | |
| En temps normal, elle aurait protesté et tempêté. Elle, Prunille de Cianfarano, qu'on la prenne pour une catin lui semblait un peu fort. Mais son petit doigt lui conseillait de ne point trop faire la maligne. Elle était ici dans un environnement totalement inconnu, sous la protection d'un homme qu'elle n'avait rencontré que deux ou trois fois en taverne, et qui n'était pas connu pour être un des hommes les plus respectables de Provence. Et a fortiori, qui était visiblement ivre.
Donc, elle se tut, se contentant de tourner légèrement son visage vers les trois mercenaires. Le sourire carnassier du premier, qui révélait une rangée de chicots noirs lui fit enfouir un peu plus sa tête dans la chemise pourtant maculée de sang d'Edo, un cri de souriceau en prime. La pucelle effarouchée les fit rire grassement, et une main sans vergogne vint se poser sur sa croupe.
Tentant de se soustraire à cette pression exercée sur ses fesses se rapprocha un peu plus du condottiere. Cela ne sembla pas suffire, alors elle saisit le poignet du mercenaire, et l'éloigna manuellement de son séant. Se retournant pour lui faire face - toujours protégée par l'étreinte d'Edo - elle lança, en le fixant dans les yeux :
Je ne suis pas une prostituée.
On lui avait dit, un jour, que pour arrêter un taureau qui chargeait, il fallait le fixer dans les yeux sans ciller. Conseil qu'elle appliquait pour la première fois. Et ce, tandis qu'une idée lui traversait la tête. Elle ignorait quel âge pouvait avoir Edo, mais...
Papa, faites-les cesser, je vous en prie !
Ce mensonge ne serait qu'un péché de plus à aller confesser... Le Très-Haut comprendrait bien qu'il y avait circonstances atténuantes. Enfin, elle l'espérait. _________________ | |
| | | Edorazio
Nombre de messages : 759 Province : Provence Libre Ville : Marselha (tombe) / Avinhon (âme) Date d'inscription : 03/01/2008
Feuille de personnage Nom: Da L'Escala Prénom: Edorazio Pablo Michaëlangelo Province: Provence Libre
| Sujet: Re: [RP fermé] Tourments croisés Lun 24 Mai 2010 - 15:31 | |
| Vous vous dites sûrement que le Pruneau est gonflé, mais qu'il a de la ressource ? Moi aussi. De vous à moi, j'adore être le narrateur de cette histoire, ça me permet de critiquer les uns et les autres sans risquer qu'Edo ne m'en mette une. Seulement, voila... Edorazio était bourré.
Pèté comme un coing, le Condottiere. Alors, lorsque la Cianfarano appela son "papa"... la seule réaction de Da L'Escala fut de chercher des yeux le père en question, oubliant qu'il était mort ou supposé tel. Deux des mercenaires eurent un geste de recul, cherchant eux aussi ce noble qui pourrait vouloir les étriper. Le troisième larron, lui, se contenta de retirer sa main sans lacher pour autant le tissu... ce qui eut pour effet de déchirer la tunique de la pucelle, dévoilant une cuisse et un bout de fesse et aérant de façon critique le corsage. On était de plus en plus mal, je vous l'dis.
Edorazio parut enfin réaliser la situation.
- Euh... nan, j'ai pas encore *hips* engagé de ribaudes pour la compagnie. 'Puis celle-la, pas touche. C'est, euh... *hips* une de mes bâtardes... euh, un souvenir de Florence. - Allez, sois pas rat, L'Escala ! - Pas touche, j'ai dis, euh... j't'en offre une autre, c'est mon jour de bonté. J'te paye la rousse !
Et de sortir les bourses subtilisées aux deux précédents détrousseurs égorgés (ou égorgeurs détroussés, au choix). Les yeux des trois mercenaires s'allument en voyant le cadeau, des mains avides s'en emparent, délaissant la croupe pourtant tentatrice.
- Hahaha ! T'es un chef, Rossignol ! Pense à moi pour ta prochaine campagne, si tu en as d'autres comme ça.
Sans demander son reste, le Rossignol se hâte d'emmener le Pruneau une rue plus loin, sans se soucier de la pauvrette qui tente, tant bien que mal, de dissimuler sa nudité croissante à mesure que le tissu se déchire. Le froid mordant atteint finalement le derme pourtant épais de L'Escala. Il frisonne, ralentit et se rend compte de la détresse de sa protégée. Alors, il s'arrête enfin et serre la pucelle contre lui.
- Courage, on y est presque... juste après le prochain tournant. Les filles te *hips* prépareront un bain et t'auras des vêtements chauds.
Les événements lui font oublier le vouvoiement. Ses mains, bien malgré lui, effleurent des rondeurs charnelles dans sa tentative maladroite pour réchauffer la pucelle. Il inspire profondément, s'emplissant les narines du parfum capiteux camouflant les sanies. Un temps passe avant qu'il ne s'écarte de la jeune femme qu'il avait coincé dos au mur.
- On y va ? | |
| | | Prunille Maistre d'Armes du MP
Nombre de messages : 1750 Province : Provence Ville : Arles Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [RP fermé] Tourments croisés Lun 24 Mai 2010 - 18:33 | |
| Si la situation n'avait pas encore été assez cauchemardesque... Il avait fallu qu'elle se retrouve à moitié nue. Et elle soupçonnait le rustaud de l'avoir fait exprès. Puis emmenée par Edorazio vers son auberge - ou ce qu'il appelait comme tel, elle pressentait un bordel, et en tressaillait d'avance. Dos au mur, elle retenait son souffle. Voulait-il seulement la réchauffer, ou... Elle ne savait pas, n'avait jamais été confrontée à une situation de ce genre.
Le "on y va ?" se serait presque accompagné d'un soupir de soulagement. Muette, elle hocha la tête, et le suivit dans les ruelles sombres.[La suite à côté https://chateau-avignon.forumactif.info/la-banasterie-f185/auberge-du-rossignol-t2119.htm#54219] _________________ | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [RP fermé] Tourments croisés | |
| |
| | | | [RP fermé] Tourments croisés | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|