Siège du Marquisat des Alpes Occidentales. Château d'Avignon |
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| Un matin sur les quais | |
| | Auteur | Message |
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vitruvio d'agneau
Nombre de messages : 120 Date d'inscription : 14/11/2008
Feuille de personnage Nom: d'Agneau Prénom: vitruvio antonio Province: Provence libre
| Sujet: Un matin sur les quais Dim 18 Oct 2009 - 0:19 | |
| (hrp : ouvert a tout les joueurs motivés sur demande par mp )
Il y avait un brouillard à couper au coteau , un de ses brouillard que les marins honnête n'apprécie pas , un truc a se foutre sur les rochers ou les bancs de sable . La schiuma di sangue était a quais depuis plusieurs jours déjà , transférant lentement les effets du Seigneur de Saint Victoret dans les cales de la caraque Vénitienne . Les matelots Italien ne se mêler pas aux autres dans les tavernes d'Avignon sur ordre de leur capitaine , ils travaillaient en silence . Vitruvio vint se matin froid et humide sur les bords du fleuve dans ses vêtements de voyage rude laine brune et cuir clouté d'acier . Il fit un rapide tour du navire , âme en peine dans la brouillard silencieux . Silencieux à un point tel que le bruit léger des voiles et des drisses qui claques deviennent insupportable . L'humidité du fleuve lui coller à la peau , un brasero sur le pont dispenser dans sont halo de lumière incandescente une maigre chaleur . Il s'en approche au seul son de ses bottes qui claque sur le pont , un homme de grande taille cacher dans une cape de laine noir rehausser de satin d'un noir de corbeau . Il se retourne et sourit en coin , Vitruvio lui sert le poignet en lui rendant son sourire . Seul le bas de son visage est révélé par le brasero , une fine barbe noir tintée de blonde lui couvre les joues avec le soyeux de la soie . Vitruvio lui lâche le poignet , lui aussi porte le chapelet de perles noires , ils se fixe un moment silencieux . Le second pris la parole en Italien , suave et juvénile .
Un beau jour qui s'annonce Seigneur . Il sourit avec désinvolture . Dieu est bien bon de nous offrir un jour d'ombre pour nostre office . Craquement d'une bûche dans la cage de fonte , une flambée d'étincelles monte entre leur visage .
Tu es de bonne humeur jeune homme pour quelqu'un qui fait se genre de travail . Sourire large , sourire d'un maistre a son apprenti . Mais j'ai peut de temps et navré de te recevoir dans ses conditions . Je te fais totalement confiance , j'ai fait rédiger un mot a t'en attention . Il lui tendit un mince rouleau sceller de cire noir . Tu a l'embarra du choix , Avignon regorge de gens pour se travail . Rend toi à l'estel , trouve toi une auberge et cherche ton homme . Il lui tendit une bourse très largement remplit . Voila vingt ducats d'or pour le travail et tes dépenses . Si tu as un soucis montre le chapelet à un des capitaines au pavillon agneau ou rend toi en cas d'extrême urgence dans l'auberge de la Madone on t'y cachera . La bourse fut transmise dans la main du jeune Italien . Il se regardèrent du même regard bleu foncer , l'un avec l'insouciance de la jeunesse , l'autre avec le poids des responsabilités . Fait attention a toi Lorenzo j'ai promis a nostre père de prendre soin de toi , ne me fait pas parjurer par tes folies coutumières . L'autre rit de bon coeur avant de reprendre . Ah Vitruvio je suis se que je suis . Il écarta les bras relevant ainsi sa cape , dévoilant du satin et des velours du bleu foncé au blanc crémeux . Vitruvio sourit devant son jeune demi frère . Puis le prenant par l'épaule le fit descendre du bateau direction le centre de la cité . | |
| | | vitruvio d'agneau
Nombre de messages : 120 Date d'inscription : 14/11/2008
Feuille de personnage Nom: d'Agneau Prénom: vitruvio antonio Province: Provence libre
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Dim 18 Oct 2009 - 20:37 | |
| Dalois se tenait pré du quais quand l'Agneau descendit avec son jeune frère . Henri Dalois était un homme de poigne , un homme dure mais il 'aimé pas Lorenzo , toujours souriant avec sa gueule d'ange , ses boucles blond vénitien qui faisait mouiller la première pucelle venue . Qu'elles étaient gourdes les filles du peuple . Il crachat au sol avant de s'incliner malgré sa jambe trop courte qui lui faisait un mal de chien . Son pied bot s'enfonça dans la boue avec un bruit de succion .
M'sir la chambre est réservée à la Madone . Il sourit . La plus belle , même que la matrone était tout miel a'vec moi m'sir . Lorenzo le fixait d'un air hautain , mais le maistre lui lui souriait toujours lui , c'était un maistre plein de bonté qu'y accepter Dalois comme il était . Un band de brouillard englobât les trois hommes . Vitruvio fit signe a Dalois de se relever , se qu'il fit non sens une grimace de douleur . Un chariot arriva sur le quais dans un grincement strident et régulier . Le cochet , un vieille homme édenter avec un vieux chapeau mou fit stopper le chariot , il descendit et s'inclina devant Lorenzo . Il tenait son vieux chapeau entre ses mains tremblantes . Il puait la peur pensa Dalois . Lorenzo s'adressa au vieille homme dans un Italien glacial . Dalois ne comprenait goûte de tout se charabia d'Italique . Vitruvio pris la parole .
Comment va la famille Dalois , j'ai appris que ta femme était encore grosse .
Dalois inclina la tête et sourit .
Oui , M'sir , même que s'ra un fils s'te fois . j'pris tout les jours l'bon Dieu pour avoir un p'tit brayard de fils . Il se rembrunit . Ma femme , qu'Dieu la préserve ma donner d'qué fille .
Le maistre rit de bon coeur en tapant sur l'épaule du boiteux . Pendant se temps Lorenzo semblait fort mécontent du vieux et vociférait . Une pluie froide se mit a tomber lentement .
Ah Dalois dans le château les rumeurs vont bon train sur le nombre de bâtards mâle que tu as fait . Le vénitien sourit avec bonté . Si ta femme ne te fait que des filles dit toi que c'est la volonté de Dieu tout puissant . Dalois cracha dans la boue .
Oui , M'sir je remercie tout les jours pour mes filles , de bonne fille bien grasse et rieuse . Même qu'elle m'apporte plein d'joie .Au loin le tonnerre éclata . Dalois sursauta , son maistre sourit devant la couardise du maraud . Mais c'est vrais reprit il avec de la fierté dans la voie que je suis fière de mes bâtards , presque qu'j'en est autant qu'vous .
Le regard de vitruvio se fit de glace , un rictus malsain convulsa son visage et le coup partit tout seul . Du revers de la main le Vénitien gifla le boiteux , fendant sa lèvre et l'envoyant s'étalait dans la boue . Vitruvio le dominait de toute sa taille et de tout son mépris . Quand il pris la parole , sa voix avait le moelleux d'un tisonnier chauffé à blanc .
Ne te compare jamais plus à moi Henri , jamais . Il le fixa . Tu n'est rien de plus qu'un être plein de vice que Dieu tout puissant a mis sur mon passage . Tu sais très bien se qu'on fait des boiteux dans le village d'où tu viens .
Dalois au sol se toucher la lèvre en inclinant la tête . Un bruit de cavalier se fit entendre dans un ruelle plus haut . Vitruvio siffla , son frère propulsa le vieillard sur le chariot et courut vers le bateau . Le vénitien colla un coup de pied a Dalois pour qu'il se lève . La pluie tombait dru quand plusieurs matelots descendirent du bateau pour vider le plus vite possible le chariot sous le regard des deux Italien , qui nerveux avait la main à la rapière . Dalois avait était envoyer en avant pour voir qui venait . Les matelots glissaient dans la boue , dérapaient sur le ponton de bois mais t'en bien que mal la précieuse cargaison passer du chariot aux cales sur du bateau . Vitruvio savait que le cavalier ou les cavaliers seraient au port avant la fin du déchargement . | |
| | | Un Garde du Chateau
Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 30/08/2009
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Ven 23 Oct 2009 - 19:38 | |
| Le sergent Mateù surnommé Mateù-le-poignard soupirait en s'enfonçant dans le brouillard épais qui recouvrait Avignon. Carrant ses épaules dans son manteau gorgé d'humidité, il pensait avec envie à ses camarades restés à la porte St Benezet, bien au chaud dans la salle des gardes où crépitait une bonne flambée, en train de jouer la prochaine tournée. Heureusement il avait presque fini sa ronde... Encore quelques rues puis le port, il les aurait rejoint avant que ces soiffards n'aient vidé le tonnelet qu'ils avaient mis en perce!
Rares étaient les passants dans la rue de la Grande Fusterie, en raison de l'heure matinale, et ceux que Mateù croisait pressaient le pas, disparaissant dans la brume comme autant de silhouettes fantomatiques. Le sergent, quoique aguerri par plus de vingt années à la garde, n'aimait pas ce quartier, surtout tant que le jour n'était pas complètement levé. Il s'assura qu'outre ses armes de service, il avait à son côté le poignard à lame ondulée qu'un marin typé ayant voyagé en Orient lui avait donné en remboursement de dettes de jeu et qui ne le quittait jamais, lui ayant valu son surnom auprès de ses camarades. Cette arme spéciale lui avait sauvé la vie plus d'une fois...
Soudain, alors qu'il quittait la rue principale et s'engageait dans une des venelles qui conduisait au port, une pluie fine et glacée se mit à tomber. Il poussa un juron et pressa son cheval : mais pourquoi est-ce que ça arrivait toujours pendant son tour de garde?
Il crut entendre un léger sifflement, mais n'aurait pas pu le jurer. Tous les sons étaient assourdis par la brume... Il resta cependant aux aguets en poursuivant sa route.
Au détour de la ruelle, les maisons de torchis s'écartèrent, laissant place à un paysage incertain dont émergeaient les mats et les formes massives des entrepôts. La pluie tombait dru et dissipait la brume. Le ciel commençait à pâlir au-dessus du port. Mateù distingua sur sa droite des mouvements sur les quais, silhouettes furtives se hâtant sous la pluie ployées sous leur fardeau vers un bateau à quai. Près d'un chariot, deux hommes se tenaient debout et semblaient surveiller le transbordement tandis qu'un autre, monté dedans, aidait les porteurs à décharger la cargaison. Un quatrième s'avançait vers lui d'un pas claudiquant.
L'heure était bien matinale pour une telle opération... Les portes de la ville n'avaient pas encore été ouvertes. Aucun bateau ne pouvait quitter le port sans l'autorisation de la Capitainerie et il était interdit de naviguer sur le Rhône avant le lever du jour.
Mateù fit avancer sa monture et s'adressa au boiteux qui s'approchait de lui :
Halte-là! Que se passe-t-il ici? | |
| | | Henri Dalois
Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 25/10/2009
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Dim 25 Oct 2009 - 13:16 | |
| Foutu seigneur pensa Henri en se massant la lèvre . Me battre et m'envoyer lui sauver les miches , toujours en première ligne Dalois . Toujours le boiteux les corvées mortel . Il dérapa sur les pavés humides , dans le brouillard épais un cris lui parvint .
Halte-là! Que se passe-t-il ici ?
Ta mort ou ta fortune a toi de choisir mon brave eu envie de crier Henri . Il marcha à sa rencontre de sa démarche chaloupée , bon sang qu'il avait mal aux cuisses le Dalois .
Pourquoi qu'tes là mon gars , s'tes pas un heure pour sortir . Il attrapa le bride du cheval prés de la bouche la tenant fermement , il sentait son coutelas de chasse sur sa cuisse . C'est qu'ta fière allure sur ton bourrin faudrait pas qut'en tombe . Sourire large qui rouvre sa plaît ou suinte du sang rouge vif . Va donc voir du cotés d'château si j'suis pas , tu s'ras un bon gars en vie .
La menace était on ne peut plus claire , avec les gardes de base sa marche bien , ils veulent pas d'ennuis juste un ducat ou deux , mais là c'est un sergent , va y'avoir du grabuge .Dalois jetta derrière lui un coup d'oeil . | |
| | | vitruvio d'agneau
Nombre de messages : 120 Date d'inscription : 14/11/2008
Feuille de personnage Nom: d'Agneau Prénom: vitruvio antonio Province: Provence libre
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Dim 25 Oct 2009 - 16:19 | |
| Le soleil se levait sur Avignon , plus loin dans la ville les cloches sonnées et dans la campagne environnante un coqs fit échos a l'astre solaire . Vitruvio se tenez debout dans la brume qui séfilocher autour de lui , comme sa vie pensa-t-il . Il sourit , ironique en regardant le boiteux remonter la rue en direction du soldat , du guet d' Avignon . Il en aurais presque rit de la situation , pour une fois qu'un garde travaillé a cette heure là . Avant la nomination de la Marquise, Avignon avait un fantôme de Marquis avec une garde tout aussi fantôme , les affaires était moins compliquées . Plus facile aux Vénitiens de faire rentrer leur marchandise dans la ville avec un pot de vin , graisser une pattes mais la c'était plus compliquer . D'ailleurs Vitruvio savait qu'il était le dernier a faire de la contrebande dans la ville . Il regardait autour de lui il ne serait pas bien dur de se débarrasser du soldats , il était bien seul dans cette rue . Derrière lui un Italien avec un nez digne d'un bec de rapace tenez une caisse de bois . Vitruvio lui fit signe de poser a caisse .
Murmure vient par là pour voir . L'homme posa sa caisse et s'approcha du seigneur , s'inclina et sourit de ses dents gâtées en poussant un gloussement . Murmure va chercher ton arbalète , si tu vois le cavalier là bas échapper à Dalois tu l'abat sans hésiter . Tu ma compris ? L'homme hocha la tête et ouvrit la bouche pour émettre un gargouillement approbatif , révélant au passage un moignon de langue . Va alors murmure que Dieu nous garde si tu te rate . L'homme partit à grande enjambé chercher son armes . Vitruvio rajouta . Et qu'il emporte d'Alois si ce boiteux se loupe . | |
| | | Un Garde du Chateau
Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 30/08/2009
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Lun 26 Oct 2009 - 14:57 | |
| Le boîteux avait saisit les rênes de son cheval et les tenaient serrées. L'animal s'agitait en essayant de se dégager... En même temps de sa voix éraillée, il proférait des menaces à l'encontre de Mateù.
Le sang de celui-ci ne fit qu'un tour! Resserrant sa prise sur son cheval pour le forcer au calme, il se défit prestement de l'étrier et décocha un magistral coup de pied dans le visage de l'homme. Il entendit un craquement sinistre : il avait dû lui casser le nez ou l'arcade sourcillière...
Le boîteux s'effondra à ses pieds et avant qu'il ne se fût relevé, Mateù sortit son épée, jeta un coup d'oeil circulaire aux quelques silhouettes qu'il parvenait à distinguer et qui n'avaient pas bougé. Il apprécia la situation : tant qu'il restait à cheval et que les autres n'approchaient pas, il était maître du terrain. Il répéta d'une voix forte :
Sergent du guet! Que se passe-t-il ici? | |
| | | Henri Dalois
Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 25/10/2009
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Mer 28 Oct 2009 - 21:19 | |
| Dalois ne vit pas venir le coup , salaud de sergent . Il sentit son nez se réduire en une charpie d'esquille d'os et de sang en même temps qu'il entendit le sinistre bruit de brisure d'os . Tomba a la renverse ne sentant pas a chute , il était totalement focaliser sur a cuisante douleur qui irradié du centre de son visage . Sur le sol humide et dure de la rue , il resta a savouré le goût cuivré du sang qui inondé le fond de sa gorge . Il fixait le brouillard submergé par la douleur . Plus rien n'exister que se point de chaleur intense qui fut son nez . Il se roula sur le coté pour cracher le sang chaud qui aller e mener a rendre son petit déjeuner , il cracha .abondemment sur le pavé , toussant et maudissant les botte ferrer de la milice . Il voyait les jambe du cheval a porter de lui, il ne souhaitait pas de finir piétiner par le canasson , vieux bourrin de la garde . Un rictus de pur haine lui traversa le visage sanglant , vision d'horreur d'un homme sur de son coup . Il dégaina son long coutelas savourant le léger bruit de la lame sur le cuir du fourreau , le sergent cria . Le temps semblait s'arrêter , lentement Dalois décrivit un arc de cercle avec son couteau en direction du jarret de la bête , la lame bien affûter , avec amour par un homme qui aime ses outils , mordit dans les chaires sectionnant tendons et grosse veine , du sang gicla sur les mains du boiteux , sourire aux lèvres en entendant hennir la bête . | |
| | | Un Garde du Chateau
Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 30/08/2009
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Ven 30 Oct 2009 - 18:56 | |
| Mateù n'avait pas vu le boîteux dégainer son couteau : il ne perçut que l'éclat de la lame dans l'aube naissante au moment où elle allait frapper sa monture. Le coup fut porté rapidement et la lame s'enfonça comme délicatement dans la chair de l'animal. Rendu fou de douleur, celui-ci poussa un hennissement désespéré, se cabra et désarçonna son cavalier, manquant de le piétiner en se débattant pour éviter la morsure du couteau puis s'éloigna en boitillant, répandant dans son sillage une mare de sang avant de s'effondrer non loin de là, toujours hennissant de douleur.
Mateù aimait son vieux compagnon mais il avait vite compris que l'animal était perdu et pour l'heure, il avait d'autres soucis. Il avait réussi à se libérer des étriers et à se recevoir sans trop de mal, mais il avait lâché son épée qui avait volé au loin et le boîteux était désormais à sa hauteur, le couteau prêt à frapper. Roulant de côté pour se mettre hors de portée de l'arme, le sergent réussit à saisir le poignard qui lui avait valu son surnom. Il se releva alors, prêt à en découdre.
Mais un regard circulaire lui apprit que sa situation n'était pas brillante. Sa monture agonisait en faisant un tel bruit qu'il eût pu espérer que l'on accourût à son secours si la scène ne s'était pas déroulée sur le port : mais Matèù savait parfaitement que les habitants du quartier fermaient yeux et oreilles à tout événement ou bruit insolite, restant peureusement cloîtrés chez eux. Les autres hommes n'avaient toujours pas bougé... mais ils étaient nombreux. Le boiteux ne pourrait certainement pas courir. Il avait été salement amoché au visage, il devait souffrir le martyre. C'était la haine qui le faisait encore tenir debout : Mateù la lisait dans ses petits yeux vicieux.
Soudain, Mateù prit sa résolution. Il fit volte-face et courut vers l'entrée de la rue. Des années de service lui avaient appris que se battre contre un ennemi supérieur en nombre n'était pas du courage mais de la folie. Il devait alerter la Garde! | |
| | | vitruvio d'agneau
Nombre de messages : 120 Date d'inscription : 14/11/2008
Feuille de personnage Nom: d'Agneau Prénom: vitruvio antonio Province: Provence libre
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Mar 3 Nov 2009 - 18:12 | |
| Vitruvio observer à travers la brume , respirant avec lenteur , attendant le moment ou tout bascule dans un sens ou dans l'autre . Il ne vit pas le coup partir mais aperçu la chute de Dalois s'effondrant sur le pavé de la rue . Vitruvio rageât et serra son poing ganté . bougre de François murmura t il . Il se tourna rapidement face a Murmure qui mouliné pour tendre sa lourde arbalète . Va donc et fait mouche , susurrât il . L'homme grand et mince , posa délicatement un long carreau sur la charge de l'arme . Un pointe barbelée hérissé son extrémité . Il visa et tira . Un claquement suivit du froufrou du carreau dans le brouillard , un bruit mat de pénétration dans la maille , le tissu et les chaire . Il sourit au tireur , Bien vue le tire Murmure . L'autre gloussa de plaisir et s'inclina . Vitruvio dégaina sa dague et partit en courant dans le banc de brouillard . Il arriva vite au niveau de du boiteux étendu au sol , du sang suinté de l'amas de chaire qui trônait au milieu de sa longue figure . Il continua vers le cheval , d'un geste propre il l'achevât la bête , éclaboussant sa cape de sang tiède . Point trace du soldat , pourtant le sang en trace dans les ruelles montré qu'il était toucher . Vitruvio poussa un cri , blesser mais pas abattue , trop tard pour des recherches . Il faut se dispersait . Il retourna vers le quais non sans administré a Dalois un sévère coup de pied dans les cotes au passage .
On se disperse dans la ville avant d'avoir trop de monde à nos trousse . Il reprit son souffle . Je vous rappel a tous que vous avez juré allégeance à ma famille , que le silence soit la seul réponse faite a nos ennemie . Si vous devez mourir faite le avec honneur car vous servez une cause plus grande . Que Dieu vous gardes .
Lorenzo mon frère prend Murmure , Ageorges , Gaëtan et Théobald allez à la Madonne cachez vous à l'intérieur ne prenais pas de chambre dite a sylvianna que l'agneau vous envoi et que c'est une question de vie ou de mort . Il posa sa main sur l'épaule du jeune Italien et posa son front sur le sien .
Les autres finissaient de charger le bateau , si vous n'en avait pas le temps basculé la chariote dans le fleuve et couper cour à l'affaire voguer jusqu'à Elbe je vous retrouverait labas . Que Saint Marc vous guide .
Il pris Akime avec lui deux chevaux par la bride et fila vers le plan de Lunel . | |
| | | Atchepttas_Ysgarde Comtesse de Provence
Nombre de messages : 1151 Date d'inscription : 07/02/2008
Feuille de personnage Nom: Ysgarde Prénom: Atchepttas, Diana Province: Bourgogne
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Mer 4 Nov 2009 - 17:05 | |
| Comment chaque matin, la Sénéchale Atchepttas exécutait une ronde dans les ruelles de la ville, veillant ainsi à la sécurité de ses villageois et de la Marquise. La jeune femme, revêtue d'une armure légère, chevauchait sa monture tout en caressant son épée familiale, inconsciemment. Trop attachée à celle-ci, elle avait refusé les armes communes à la Garde Marquisale. Un autre cavalier se tenait à sa droite tandis que trois autres gardes les suivaient à pied.
Le soleil se levait enfin sur la ville encore endormie. Il n'y avait point d'âmes qui vivent à l'horizon. Le rapport de ses derniers gardes sur la nuit passée s'était révélé ordinaire : quelques ivrognes affalés sur le sol mais aucun rixe ou autre affaire pouvant compromettre la tranquillité d'Avignon. Il ne restait plus que le rapport de Mateù. Celui-ci aurait déjà venir à sa rencontre. Légèrement impatiente, Atchepttas pinça ses lèvres par automatisme pendant que son groupe longeait la grande rue d'Avignon.
Dernière édition par Atchepttas_Ysgarde le Mar 10 Nov 2009 - 15:43, édité 1 fois | |
| | | Un Garde du Chateau
Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 30/08/2009
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Mer 4 Nov 2009 - 21:51 | |
| Mateù réussit courir quelques pas mais une douleur subite le cloua sur place. Un carreau d'arbalète s'était fiché dans son épaule gauche transperçant son manteau et sa chemise de mailles pourtant solide. Il s'effondra sur les genoux dans la fange du caniveau central, ne pouvant plus avancer. La plaie saignait abondamment et tout son côté gauche était paralysé. Il serra les dents, entendant un pas de course à l'entrée de la rue. Rester ici c'était la mort assurée!... Il fallait regagner un quartier plus animé et alerter d'urgence la Garde.
Il se releva péniblement, arrachant ses jambes au carcan de boue dans un bruit de succion et titubant, il reprit sa course. Son poursuivant se rapprochait... il n'aurait pas le temps ni la force de le distancer. Il profita des ombres épaisses qui régnaient encore dans cette aube naissante pour se glisser contre un mur de pisé, dans un renfoncement entre deux maisons mal alignées. Dans sa hâte, le carreau encore planté dans son épaule heurta le mur et il dut se retenir de hurler de douleur.
Il vit s'approcher un homme l'épée au côté et la dague à la main, dont le maintien trahissait le seigneur. Il ne pouvait distinguer ses traits, mais il le vit s'arrêter à l'endroit où il s'était effondré juste avant, cherchant apparemment où le sergent était passé. Il tâta le sang répandu, se releva et jeta un regard circulaire autour de lui qui passa sans s'y arrêter sur l'endroit où Mateù se terrait, la dague à lame ondulée à la main, prêt à embrocher l'homme s'il s'approchait. Il périrait certainement, mais pas seul... Puis subitement l'homme repartit vers le port à pas rapide.
Mateù poussa un soupir de soulagement et relâcha légèrement la prise sur sa dague. Grimaçant de douleur, il attendit que la silhouette de l'homme ait disparu dans la brume qui recouvrait encore le port puis il se hâta vers la rue de la Fusterie, d'un pas hésitant. Il avait perdu beaucoup de sang et sentait qu'il s'affaiblissait rapidement. Il lui faudrait trouver de l'aide... | |
| | | Atchepttas_Ysgarde Comtesse de Provence
Nombre de messages : 1151 Date d'inscription : 07/02/2008
Feuille de personnage Nom: Ysgarde Prénom: Atchepttas, Diana Province: Bourgogne
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Mar 10 Nov 2009 - 16:45 | |
| Atchepttas parcourait les rues d’Avignon en compagnie de quelques autres gardes. Soudain des tâches rouges sur les pavés attirèrent son attention. La jeune femme fit stopper sa monture et sauta à terre, épée en main. Elle effleura son index dans le liquide et le frotta avec son pouce…
Du sang…
Elle se tourna rapidement vers deux gardes
Vous deux, suivez moi !
A ce mot, Atchepttas suivit les traces de sang. Il y en avait un peu près chaque mètre mais la poussière commençait déjà à les recouvrir. Soudain la piste disparut dans un renforcement de deux maisons. La jeune femme s’arrêta net.
Malgré un manque de luminosité, elle reconnut Mateù. Le même homme qui servait depuis plusieurs années fidèlement la Garde Marquisale, était aujourd’hui gravement blessé. La jeune femme lâcha son épée et accourut vers l’homme. Celui-ci était conscient mais respirait faiblement
Quel est le couard ayant osé s’attaquer à l’un de mes gardes ? Ne bouge surtout pas, ne dis point de mot. Le plus important s’est de te sauver.
Atchepttas fit signe à ses gardes de transporter l’homme. Ramassant son épée, elle se pinça les lèvres, nerveuse. La jeune femme avait reconnu le type de blessure. Ayant manié pendant de nombreuses années l’arbalète, elle savait que son garde avait peu de chance de survivre. La blessure lui avait transpercé l’épaule et il avait déjà perdu beaucoup de sang… De retour vers le reste du groupe, Atchepttas les aida à faire monter le blessé sur son cheval. Puis s’adressa à l’autre cavalier.
Garde, amenez Mateù le plus vite possible à l’infirmerie. Il a déjà perdu beaucoup de sang. Quant à vous trois, suivez-moi ! Si ce malheureux a été attaqué ce n’est pas par hasard. Il a dû être témoin de quelques affaires peu recommandables.
A ses mots, Atchepttas partit d’un pas décidé dans les ruelles d’Avignon. Quelqu'un avait osé s'attaquer à la Garde Marquisale et il allait chèrement le payer. | |
| | | Henri Dalois
Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 25/10/2009
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Lun 30 Nov 2009 - 14:43 | |
| Henri sur le flanc vautré dans la boue , se tenait les cotes en grimaçant , son nez l'élancé atrocement mais le gascon avait vue de nombreuse bataille comme piéton , des blessures il en avait eu son lot . Il se maudit de n'avoir pas vue le coup venir . Il se releva péniblement la tête lui tournée , il repris son souffle calmement . Un bruit plus haut , il leva la tête des cavaliers en approches . Le boiteux se mis à marcher vers le port mais sa jambe refusant d'avancer le fit déraper sur le sol dans un bruit sourd . Il paniqua quand les bruits de pas se firent plus proche et pressent . Il se retourna coutelas dans la main . Trois silhouette dans la brume se firent plus distinctes . Pas le temps de fuir , mais Dalois avait des ressources , genoux a terre il lança son coutelas dans a brume , bon lanceur il fera mouche , dément il se mis à rire sachant qu'il était pris . | |
| | | chacha6030
Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 29/11/2008
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| Sujet: Re: Un matin sur les quais Ven 4 Déc 2009 - 0:48 | |
| C'était toujours avec fierté que Chacha emboitait le pas de la garde marquisale chaque matin. Une ronde dans les rues d'Avignon aux petites heures avait aidé à rassurer les habitants et les traffics en tout genre se faisaient plus rares sur le port. Sûre qu'aujourd'hui encore il ne se passerait rien, Chacha suivait à pied la Sénéchale se rendant à la rencontre du dernier garde qui n'avait pas encore rejoint le groupe, Matéu. Il avait pris du retard d'ailleurs, se dit Chacha, le sourire aux lèvres, sûrement encore une bonne âme qui lui aura fait goûter un de ces derniers délices savemment préparé la veille. C'est qu'il aimait bien les bonnes choses le Matéu.
Tout à coup, le mouvement stoppa et la Sénéchale mit pied à terre. Juste le temps d'entendre
Du sang !
et Chacha se mettait déjà à courrir derrière Atch, sans plus réfléchir, à la recherche du blessé. Les taches ensanglantées étaient nombreuses, presque à chaque pas, l'individu en question devait être sérieusement touché, il ne fallait pas perdre de temps. Heureusement, la quête ne fut pas longue et Atch s'engouffra bientôt dans un renfoncement et stoppa net sa progression. Chacha avait failli la heurter en arrêtant sa course et relevant le regard, elle aperçut Matéu en bien mauvais état, presque inconscient et couvert de sang de l'épaule aux pieds.
N'écoutant que son courage, elle bondit aux ordres de la Sénéchale et aida les autres gardes à transporter le blessé jusqu'à la monture d'Atch pour lui emboiter le pas presqu'aussitôt fait, à la recherche du gredin qui avait osé s'attaquer à la garde. Il n'allait pas s'en tirer comme ça, parole de Cianfarano.
Assez vite, elle aperçut à l'approche du port, un homme affalé à terre qui semblait regarder dans leur direction. Elle n'eut pas le temps de le dévisager plus qu'elle le vit lever le bras. Dans sa main, il semblait tenir quelque chose et un éclat furtif, dû probablement au jour levant sur l'objet en question la fit partir instantanèment, bouclier en avant, doublant la Sénéchale elle-même. Les secondes qui s'écoulèrent ensuite lui semblèrent interminables, elle n'entendait plus rien et ne voyait que sa cible qui gisait encore au sol muée par de courts soubressauts qui ressemblait à un rire des plus démoniaque.
Arrivée à sa hauteur, elle n'hésita pas plus pour plonger sur l'individu et lui écraser le visage sous son bouclier en laissant s'affaler sur lui le poids de tout son corps. C'est alors seulement qu'elle se rendit compte qu'il s'agissait d'un homme, assez corpulent au demeurant qui aurait tôt fait de la propulser à quelques mètres si l'envie lui en prenait. Sans s'éparpiller, elle se concentra à tenir l'homme dans cette position, sans le quitter du regard à l'affut de la moindre de ses réactions et priant secrétement pour que les autres gardes aient réagi aussi vite et arrivent prestement. | |
| | | Henri Dalois
Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 25/10/2009
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Ven 11 Déc 2009 - 21:09 | |
| Henri vit surgir du brouillard une silhouette , bon sang , le bouclier s'écrasa sur sa face sans qu'il est pus réagir . Là c'était le comble , deja le coup de botte avait cassé son nez , là Dalois tomba dans les pommes en grognant . | |
| | | Atchepttas_Ysgarde Comtesse de Provence
Nombre de messages : 1151 Date d'inscription : 07/02/2008
Feuille de personnage Nom: Ysgarde Prénom: Atchepttas, Diana Province: Bourgogne
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Lun 14 Déc 2009 - 11:14 | |
| Quelque chose siffla dans les airs, par réflexe, Atchepttas se protégea avec son bouclier, le danger passait, elle fit Chacha bondir telle une furie dans la brume. Elle la suivit de près, le sourire aux lèvres. Lorsqu'elle fit l'homme à terre déjà bien amoché, elle grimaça.
Voilà donc le petit rat qui s'amuse à zigouiller un de mes gardes...
Lorsque la jeune femme vit que l'homme commençait à tourner de l'oeil, elle ordonna à Chacha de se déplacer pour lui laisser un peu d’air. Pointant le bout de son épée sur sa gorge, elle lui déclara d'une voix forte :
Inutile de jouer les faibles, ca ne marche pas avec moi ! Debout, nous n’en avons pas fini avec toi ! Pour qui travailles-tu, vilain !
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| | | Henri Dalois
Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 25/10/2009
| Sujet: Re: Un matin sur les quais Dim 3 Jan 2010 - 17:17 | |
| Henri avait la tête qui tournée salement , il fut pris du violente nausée e qui le fit vomir . La lame de larme était froide sur sa peaux mal rasée . Il sourit en coin , sorte de grimace sous une croûte de sang humide . Il avait bien une dague dans sa botte gauche , un truc mal aiguisé à vous amochez salement . Il fixa la sénéchal dans les yeux lorsqu'elle lui adressa la parole , il l'avait reconnue pour avoir souvent fait route en Avignon avec son seigneur . Il bougeât pour se mettre en position plus confortable .
Pas futée la bougresse , railla-t-il , c'est un carreau qu'à butter l'autre moi j'lui estropié le bourrin . Quand à savoir qui j'sers tu peux t'asseoir dessus . | |
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| Sujet: Re: Un matin sur les quais | |
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| | | | Un matin sur les quais | |
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