Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre}

Chrys regardait ce qui se passait autour d'elle. Aurait-elle du se joindre aux mondanités en tant que Chambellan? Comment savoir?
Sur son coin de banc, elle observait, mais était trop gênée que pour en faire davantage.
Il semblait y avoir nombre de dignitaires, des comtes et des marquis en tout genre.
Rethy, non loin d'elle, parla un moment avec une bretonne blonde. Une baronne apparemment.
Les bretons étaient fortement représentés. Chrys avait bien entendu qu'ils étaient des alliés de la Provence, ce devait être la raison.

Lorsque le Marquis arriva et prononça son discours, elle l'écouta attentivement. Elle fut surprise d'apprendre qu'il allait se marier, mais fut heureuse pour lui. Un mariage est toujours une bonne chose. Elle échangea un regard avec Yunette. Elle non plus ne devait pas y connaitre grand chose à la haute société. Le petit Galaad était bien sage dans les bras de sa mère. Célia gigotait bien un peu dans ses bras, mais elle parvenait à la maintenir tranquille, ne fut-ce que le temps des discours.
Vint ensuite le tour du discours de la Comtesse.

Ceci fait, les conversations reprirent. Un léger brouhaha s'élevait de la place, où chacun semblait y aller de son commentaire sur le mariage qui venait d'être annoncé. Elle aurait bien voulu apercevoir qui était l'heureuse élue, mais il y avait tant de têtes inconnues...

Se levant, elle regarda autour d'elle, tentant d'apercevoir Dark. Où était-il? Etait-il seulement venu? Elle avait grand besoin d'un soutien en ce moment.
Elle vit au loin Eavan, et lui fit signe, souriante.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 22/11/2008

"Saint-Jean" l'avait rejoint. Il y avait entre les deux hommes comme une tension, une vibration de l'air, mais rien qui ne fût réellement tangible... Et peut-être était-ce surtout là le battement de cœur du Comte du Languedoc. Ayant accroché le regard de la blonde baronne d'Anast - il était maudit, peut-être, de rencontrer tant de blondes - il s'arracha à sa silencieuse contemplation et s'approcha, avec son ami, jusqu'à arriver au côté de la petite Bretonne, au bras d'un homme que le jeune Sìarr ne connaissait pas encore.

-« Dòna, Dòna ! Permettrez-vous à un Occitan d'outre-Rhône de vous présenter ses hommages ? »

Et son regard vairon brillait ardemment.

Un bout du compte, il devait y avoir autant de Bretons que de Provençaux, pour ne pas dire plus. Deminerve n'en connaissait que quelques un, de nom. Il aperçut Håkon, le Nevø de sa Suzeraine. Il essaya tant bien que mal de se frayer un chemin jusqu'à lui, rencontrant plusieurs connaissances.

Baroùna Kalaha, quel plaisir de vous voir hors des murs de notre Université.
Il lui chuchota très disctrèment
N'oubliez pas de porter votre blason, c'est obligatoire maintenant.

Il vit plus loin Bradbury
Excellence Chambellan, nous sommes content de vous voir icelieu. Votre voyage s'est-t-il déroulé sans encombre?

Plusieurs Provençaux dont le vieux Baroùn de Mérindol courtisaient la future femme du Marquis, lui le savait avant le discours. Il aurait préféré une Provençale. Il continua son chemin, ne s'attardant pas là où nombre de personnes étaient déjà. Il ne voyait plus Håkon. Lou Coms de Lengadòc ! Il paraissait seul, mais juste avant que le Maistre d'Armes arrivent, plusieurs personnes vinrent le rejoindre, il attendit donc.

Votre Illustre Grandeur, nous ne prensions pas qu'un Coms de Lengadòc viendrait. Nous sommes Deminerve d'Eaglia, excusez-notre impolitesse.
Il avait volontairement laissé tombé le Senhor de Beaumes-De-Venise, non pas par honte, mais parce qu'il savait que sa noblesse ne serait pas reconnue, le nous suffissait.
Nous sommes fort heureux de voir qu'en plus d'être venu, vous respectez les origines de vos armes*.

[Renvoi à HE]

Un homme d'une certaine stature fit son apparition, revêtu d'une livrée gris sombre, entremêlée de fines ciselures argentées,
recouvert d'une brune cape dont on entrevoyait son visage, les traits tirés et fatigués par un voyage rapide et aussi par une nuitée de veille.
Il remercia aimablement un serviteur qui l'avait guidé en cette salle de cérémonie.

Il aperçu au loin certaines connaissances dans la salle, et recherchant du regard sa fiancée, il semblait impressionné par tant de personnalités,
mais s'en réjouissait en son fort intérieur (Breizh ! pensait-il).
Le serviteur lui avait annoncé l'union de sa Grandeur avec la baronne d'Anast, avec cette fête d'indépendance du Comté, que de belles nouvelles.

Max_xyl arriva juste à temps pour entendre et apprécier les discours de sa Majesté le Marquis, suivi de celui de la Comtesse Illustre.
Il ressenti l’émoi de la comtesse et en fut profondément touché, lui aussi était attaché à cette indépendance, il avait été prêt à défendre cet acquis au péril même de sa vie.
La salle était pleine de personnalité, il reconnu parmi elles plusieurs connaissances de toute horizon.
Mais il préféra rester dans le fond de la salle, et s’approcha délicatement d’une jeune et belle paysanne qu’il connaissait fort bien.

Il lui murmura à l’oreille pour ne pas lui faire peur :

Alors ma Mie, que pensez vous de ses nobles fiançailles ?

Il lui sourit

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Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre} - Page 7 Seigneurdesaintetiennegsy3

Cela faisait plusieurs jour maintenant que j'avais quitté l'Irlande pour revenir sur le continent. J'avais mis un peu plus de temps que prévu mais j'espérais malgré tout ne pas être arrivé trop tard.
Arrivant sur place, je m'approchai de la foule massée autour de quelques personnages d'apparente importance. J'en profitais pour jeter un coup d'œil de ci de là à la recherche d'un visage connu. A ma grande surprise, je connaissais bon nombre des notables présents. Je me dirigeai vers les plus proches : la fille et le petit-fils du Grand-Duc de Bretagne.

- Mes hommages chère baronne !

Puis me tournant vers son fils.

- A toi aussi jeune loup !

Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 29/11/2007

Brad, avait écoutée avec intérêt le discours du Marquis puis de la Comtesse.
Elle partageait son analyse de la raison de l’indépendance de la Provence, comme étant une profonde aspiration du peuple contrairement à la Savoie.

Pour avoir assistée, alors jeune ambassadrice en Savoie, à la déclaration conjointe du Comte Merlin et de la Duchesse Azalee, elle s’était vite rendue compte de cette différence entre les deux peuples.

Dans l’assistance, elle remarqua un grand nombre de bretons, pas vraiment étonnant au vue des relations d’amitiés qui s’étaient établit entre eux, ainsi qu’à l’annonce du prochain mariage du Marquis avec la fille du Grand Duc Amalric. D’ailleurs, il lui sembla avoir aperçue, l’ambassadeur breton qui était venue dans le limousin. Peut-être aurait elle l’occasion de s’en assurer.

Puis elle vit arriver Messire Deminerve qui s’occupait de l’ambassade au limousin, et lui sourit.

Excellence Chambellan, nous sommes content de vous voir icelieu. Votre voyage s'est-t-il déroulé sans encombre?

Bonsoir Excellence, oui un excellent voyage, je vous remercie et la Provence, il est vrai, n’est pas si éloignée du Limousin pour que ce soit un si grand voyage. Je ne pouvais faire moins que de venir icelieu, sans compter que c’est toujours un plaisir.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 22/11/2008

Alors qu'il s'approchait de la future Marquise, un homme s'approcha de Cristòl, qui manifestement le reconnaissait, lors qu'il n'avait pas été annoncé, et n'en avait, réflexion faite, guère l'utilité.
Instinctivement, il jeta un regard à l'écusson qu'il portait - déformation professionnelle de l'héraldiste de longue date qu'il était.
Il fronça un sourcil, ce qui le rendit sûrement impoli face à son interlocuteur, de dévisager son blason plutôt que lui répondre. Au bout d'un moment, Cristòl réalisa qu'il s'agissait d'une tentative de gironné, et un sourire amusé s'étira finalement sur son visage, alors qu'il relevait la tête.

-« Adissiatz, Messer d'Eaglia. Nous croyions être là incognito, d'autant qu'aucune invitation n'est parvenue jusqu'à nous, vous savez... Votre œil ne vous aura pas trompé, en tout cas, nous portons bien les armes du Languedoc, et notre charge de héraut ne peut que nous incliner à ne pas cacher leur origine. »

Nouveau sourire, car il brûlait au Comte de demander à cet homme le nom du héraut provençal, auquel il se serait proposé de donner quelques amicaux conseils dans la confection des gironnés. Mais cette question aurait pu être considérée comme déplacée... Et surtout, cela lui faisait perdre son objectif, saluer la baronne d'Anast.

Aussi, ignorant encore à peu près tout de son interlocuteur, et après un regard à Tithieu, qui l'accompagnait, le jeune Sìarr dit :

-« Nous sommes ravi de vous avoir rencontré, Sénher, et peut-être aurons-nous plus tard l'occasion de discuter plus longuement. »

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 04/06/2008

*Leur coutume est bien ce qu'il y a de plus risible chez les Provençaux.*

Dans l'unique oeil du Balafré, de derrière le voile de mauvaise humeur dont il refusait résolument de se séparer, on pouvait lire ces quelques fugaces réflexions, qu'il se gardait bien de partager avec l'escorte d'autochtones dont avait esté affligé son hôte et ami. Cheminant vers la Capitale de la Provence Indépendante, le Grand Feudataire du Royaume de France et néanmoins Chef d'Estat avait esté pris en charge à la frontière par les hommes d'armes du Marquisat. Démonstration de force, plus qu'une précaution d'usage, qui laissait de marbre le Vicomtal Balafré.
Muré dans un silence de mort, tassé dans le fond de sa banquette capitonnée, il ruminait quelques idées noires qu'il s'estait inventé, décidé à s'entourer d'un halo de morne obscurité. Pourquoi s'emmurer soi-mesme ? Sans doute par un atroce besoin de solitude, que mesme le suicide ne pourrait assouvir.
La fin est l'apanage des désespérés. Tithieu n'en est pas un, il est seulement de ceux que la vie a fini par laisser désabusé.

*Quoique leur héraulderie défie toutes concurrences en la matière...*
Retenir le sourire qui tend à fendre son visage, surtout. Ce jour, mesme Cristòl n'aura pas droit à une marque d'attention, de bonne volonté. Il veut estre seul, et rien ne pourra l'en dédire. Mesme à l'ombre des pierres Nobles de leur lourde histoire du Castel d'Avignon, entouré d'une foule de Provençaux en liesse, de ces filles du Sud au teint couleur soleil qu'on voudrait caressé et au regard si chaud qu'il ferait concurrence à l'Astre, mesme là il sera seul. Au petit matin, il s'est mal levé.

"Avignon, Sénher Cristòl."

A ceste annonce, l'Angevin roule des épaules, se tasse encore un peu plus, si toutefois c'est possible. Son mètre quatre-vingt peine à se fondre dans le décors de l'habitacle confortable de la voiture aux armes du Languedoc qui tangue lentement sur la route cahoteuse. S'il avait à estre un meuble, sans doute serait-ce une armoire à glace. Et n'as-ton jamais vu une armoire à glace dans un carosse ?

La liberté est une chimère, l'Indépendance un mensonge...
Un regard vers Avignon et son palais, et c'est tout ce que ceste vision ensoleillée luy inspire. Sans doute est-ce là la source de sa mauvaise humeur, sans doute la Provence, comme la Bretagne, rappelait à luy ses idéaux égarés...

[Plus tard...]

La foule est là, comme prévu. Nombre de testes couronnées, habillées aux couleurs locales. D'autres visages, plus communs, moins sujets à l'empreinte que laisse sur ses contemporains le dominant Soleil. Breizh est venue en force.
De Morrigan est là, il n'a pas changé. Quelques aultres que Tithieu a eu l'occasion de croiser, dans une auberge, une salle d'audience, un campement de fortune... Bien loin le temps où il adhérait aux entreprises bretonnes. Bien loin aussi celuy où il défiait Breizh et ses tribunaux.

Luy aussi compte parmi les testes Couronnées. S'il faut se montrer à la classe dirigeante du Marquisat, il s'agit de le faire avec superbe. Lourde couronne sertie de pierres précieuses, tabard aux armes de sa mesnie Penthièvrique. Tout près de luy, Cristòl, digne vitrine des us et coutumes du Languedoc, et du goût prononcé des gens de sa race pour les couleurs chaudes.
Il l'a finalement convaincu de l'accompagner, au lieu de rester reclu dans ses appartements ; talents d'orateur génial de l'Occitan, seule une femme avait su jusqu'à ce jour trouver les mots pour apaiser son humeur. Sensationnel exploit, sensationnel ami.
Le regard vague. Il le contemple, sans pour autant vraiment le regarder. Son visage occupe son champ de vision, comme une image de fond, le décors de ses pensées qu'il s'impose de taire. Il a le vague à l'âme et la lassitude chevillée au corps.

Où va t-il ?

Où ?...

Quelle importance finalement ? Vidant d'un trait la coupe arrachée aux mains d'un échanson du Pays, un peu plus tost, le massif Balafré emboite le pas de son cadet et ami, le visage aussi fermé que ses lèvres sans joie, le regard aussi froid qu'un matin de décembre.
Singulier tandem, qui attire ça et là quelques regards. L'un est apparemment jeune, soigné, aux traits d'ange et au regard aussi profond que les abysses de mare nostre. L'aultre est plus grand d'une teste, ou d'un front. Jeune aussi, mais porteur de nombreux et lourds stigmates, dont le plus remarquable luy a donné un nom, une identité, une façon d'être. Le bel éphèbe et le Balafré...

Arrivée un peu tard à cause d'un détour par une taverne toulonnaise, Luci arriva toutefois à temps pour entendre les discours. Pour rien au monde elle n'aurait raté cette fête même si elle n'aimait que peu les fastes qui l'obligeait à revêtir une robe, et si possible une nouvelle, histoire de faire sa belle...

Elle soupira en regardant sa tenue qu'elle savait plus qu'adéquate , avec ses volants et autres fils d'or et d'argent sur le tissu de velours vert, mais également inconfortable à son goût, puis se concentra sur la cérémonie, sentant son coeur ému à l'évocation de l'Indépendance. Toujours elle se battrait pour celà, jusqu'à son dernier souffle s'il le fallait...

Elle alla ensuite saluer quelques connaissances comme Deminerve ou Max qu'elle venait de voir à proximité.

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 22/11/2008

Maël reconnut le sieur Turin, le Vicomte De Frozieg le salua d'un court signe de tête à la façon des hommes d'armes....

Il murmura pour lui-même en voyant tant de Bretons:
-"Ma Doué, encore un peu et on va se croire à la cour de Bretagne ..."

Mais c'était différent, différent dans le décorum, les couleurs, les modes, et le langage où chantaient différents accents..

La diversité était une belle chose, assurément, le colosse avait pu apprécié plusieurs cultures différentes pendant ses voyages...

Il aperçut caché dans un coin un autre balafré qu'il crut reconnaître...

Tithieu ....

Il avait connu l'homme il y a ce qui semblait être des éons...

Entre deux guerre avec la France...

Le colosse et Maréchal de L'Ost De Retz se dit qu'il avait au moins la chance d'avoir encore ses deux yeux....

Edorazio commençait à trouver ça bizarre : autant de bretons autour de lui, et il ne pouvait pas leur taper dessus, ni se saouler la gola, ç'avait un petit quelque chose de curieux. Il avait croisé quelques nobles visages, qu'il aurait parié avoir croisé un an et demi auparavant sur un champ de bataille. Finalement, il y voyait un des avantages de son changement de Souverain : il allait pouvoir se saouler au chouchen, lui qui aimait ça.

Et sa promise qui n'arrivait toujours pas... bon sang, sa robe allait vraiment être splendide, pour prendre autant de temps !

Nostalgique, il repensa à ses soirées bien arrosées, à Rieux, le soir où il avait décidé d'envoyer paître Juju et ses bétises et de se rallier les survivants de sa lance pour laisser les bretons en paix et repartir vers le levant. Manque de pot : n'ayant pas le don de divination, il n'avait pu prévoir qu'il se retrouverait en pleine guerre d'Anjou, puis de Tourraine, et qu'il serait finalement le dernier survivant de son groupe.

Humpf... nos invités auraient-ils apportés quelques tonnels *hips* de chouchen ? J'ai envie de voir si on peut faire des mélanges Castel-Neuf du Pâpe-Moscatell-Garnatxa-Pastis-Chouchen...

Ca me rappelle une *hips* soirée à Rieux, avec une serveuse pas farouche... on a fini par chanter sur et sous les tables, avec les paysans locaux qui devaient nous croire complètement tarés, *hips* héhé. La serveuse s'appellait Mathy, ou Cathy, quelque chose comme ça... A la *hips* fin, on avait déchiré nos estranières et on apprenait le breton avec la milice locale. C'tait l'bon temps, Rhety !

Tristement, Edorazio tapota l'épaule de son compère.

Tu vois ? J'ai *hips* bien fais de chanter des berceuses bretonnes à mon fils... il s'ra prêt quand il aura l'âge de servir ton frère...

Se dit qu'il devrait un peu freiner sur la boisson, sinon il va être rond avant l'arrivée de sa dulcinée. Se fait apporter le cruchon d'eau destiné au pastis, histoire de s'éclaircir les idées. En attendant, il se met à chantonner un vieil air qui lui revient : "Et il l'aura dans l' ..., Juju !"
Une baffe de son scribe l'aide à reprendre ses espris.

Les surprises sont décidément monnaie courantes ce soir. Je fut fors surpris d'apercevoir Lysamelle, amis et ancienne vassal de la famille.
Lorsque je pût croiser son regard je la salua. Elle semblait accompagner.

Je commençais à trouver l'attente fort longue.

Le dénommés Edorazio me parle. Je n'ai aucune idée de qui ca peut être ni de son positionnement dans le protocole. Mais il a l'air familier avec mon futur Oncle. Et pis il a l'air marrant.

Prince ou Altesse ? Si il me faut faire un choix, je choisirais Altesse. Mais les deux me semblent agréables.

Relever le défi; mais avec plaisir. Il ne sera pas dit qu'un Brocéliande se sera soustrait à un défi alcoolisé.
Savez-vous à ce propos que désormais, l'alcool est un des symboles bretons ?
Mais... en quoi ce défi consiste exactement. J'avoue le découvrir. totalement.

Le discours commence enfin

[je réagirais dans un futur post; là je vais manger]

Invité

« Tolosa » arriva également, il souriait intérieurement. Cela lui faisait un drôle de sentiment que de revenir en Avignon, et qui plus est pour la commémoration de l’indépendance provençale…
Le petit seigneur de province en Provence guettait tout ce petit monde, qu’elle étrange réunion.
Enfin ! il n’était plus l’envoyé de quiconque en terres étrangères. Il avait bien fait de quitter ce palais d’Avignon. Il faisait désormais parti de cette petite noblesse provençale au titre non reconnu par delà le Rhône et considéré comme étranger sur ses propres terres.

Qui sait, peut-être que parmi cette foultitude de voisins et d’alliés il y retrouverait certaines connaissances de longue date.

Son épaule gauche, toujours cachée par le bandage, il avançait dans la foule.
Par chance arrivé avec quelque retard, il n’avait pas eu à écouter le discours du Senher d’Allauch, toujours trop long comme à l’accoutumée.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 23/11/2008

Dans son coin, Mad assista au discours marquant cet anniversaire peu ordinaire. Et puis surtout cette annonce ! Des noces ! Que de réjouissances en perspective.
Bien sûr, Dri allait donc s'installer à demeure en Provence et elle manquera à Breizh, mais bon... qu'y pouvons-nous quand l'amour frappe ?
Le sourire aux lèvres, Mad était heureuse tout simplement.

Driweg, toujours arrêtée à la hauteur de Cristol, ne peut qu'entendre la conversation entre le héraut provençal et lui. Elle avait donc face à lui le Comte du Languedoc. Elle mit du temps avant de s'apercevoir que ce qui attirait son regard vers lui était qu'il avait les yeux vairons. Le salua en souriant :

_ "Bonjour Comte. Je suis enchantée de rencontrer un languedocien icelieu. J'ai une amie de votre contrée rencontrée là même il y a un an jour pour jour. Il s'agit de la Vicomtesse Marguerite de Volpilhat. Se pourrait-il que vous la connaissiez ?"

Une fois la conversation avec Cristol terminée, la jeune femme poursuivit son chemin, toujours au bras de Richelieu. Ils furent interpellés par Turin fraîchement arrivé :

_ "Demat, Messire. Je vous présente Ludovi de Sabran, Comte d'Apt. Comte, voici Messire Turin, Baron de La Roche-Bernard, un habile bretteur breton."

La présence d'un balafré arrivé avec le Comte du Languedoc retint une seconde son attention qui fut aussitôt détournée vers son fils qui semblait vouloir se lancer dans l'un de ces jeux à boire pseudo-virils que sa mère désapprouvait fortement. Voyant les taches de vin sur le col de Edorazio, ce jeu-là n'avait rien de très propre... Elle posa ses yeux d'émeraude sur la tête blonde de son fils, espérant le faire revenir à la raison.

Puis elle poursuivit son chemin au bras de Ludovi en direction de l'estrade d'où Lordfear descendait majestueusement. Elle souffla à son cavalier :

_ "Je dois vous confier que je suis très intimidée. Tout cela est si... officiel. Je vous remercie de venir avec moi. Vous avez cette paix intérieure qui sait apaiser mon affolement."

Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 22/11/2008

Le discours du Marquis avait raisonné à la manière d'une douce mélodie aux oreilles du vicomte de Brehan. L'indépendance y était chérie, tout comme il l'aimait et l'annonce de fiançailles qui allaient nouer encore plus fort l'alliance de ces deux peuples forts de leur culture et de leur indépendance.

Il aimait cette ville, cette place, les choses étaient belles et la fêtes était intéressante, il ne regrettait pas d'être venu. Toutefois, même s'il avait vu quelques connaissances et de vieux amis, il se sentait un peu...perdu, seul.

Il se dirigea donc vers l'une des grandes tablées dressées où se trouvait moult breuvages et s'en fit servir. D'autres personnes étaient à côtés de lui, buvant, souriant et se tenant droit, il souriait. Puis se dit pour lui même

Bien bien, si tu continues comme ça tu aura fais le tour des différents breuvages présents sans avoir rien fait d'autre.

On est breton où on ne l'est pas lui répondit sa conscience, et il se fit resservir un verre, regardant la foule passante.

L'annonce était désormais officiel. Quel gloire pour la famille et pour les deux pays !
Je me redresse instinctivement.

Mais une vision arrive a percer les brumes de mon ego. Je vois Maman. Elle semble quelque peu...déstabilisé.
Ma première réaction, instinctive, me pousse à la serre dans mes bras et à l'embrasser. Parce que je l'aime.
Mais ce ne serait pas convenables.

En revanche, il faut me dépêcher de la féliciter. Je dois être le premier.
Madame ma Mère, je vous félicite pour vos fiançailles.
Et je lui fais une profonde révérence avant de lui sourire.

Le célèbre Baron de Meridol ou Mérindol ou Meridou, enfin peut importe la prononciation, je lui donnerais du Baron tout cours. Il ne manquera pas d'exiger que je prononce à la provençal; et j'en profiterais pour retenir la bonne prononciation.
Je disais donc, le célèbre Baron dont l'aura est parvenus jusqu'en Bretagne vient d'envisager que Maman soit mère de Souverain. Et il m'a regardé. L'idée ne m'étais jamais venu à l'esprit; mais bien que peu probable elle est très séduisante.
Je lui souris.
L'avenir n'appartient qu'au Très Haut.

Mais ne voilà-t-il pas que le Marquis, le mauvais, a l'outrecuidence de faire la cour à ma Mère, sous mes yeux.
J'ai très envie de lui tirer a langue... Mais bon tout le monde nous regarde.
Je chuchote donc, mais suffisemment fort pour que certains puissent m'entendre et donc le répéter:
Marquis, un peu de tenu. Vous pourriez attendre la fin du discours de Sa Majesté notre Hôte ...et mon futur beau-père.

Oh mais voilà Nizon ! Quel joie ! C'est un des rare ici a savoir tout les "efforts" que "nous" avons dû faire pour en arriver là.
Monsieur de Nizon ! Quel joie de vous revoir ! Et si loin de l'Irlande...

Oh mais Maman semble désapprouver le défi alcoolisé. Pffff. Enfin c'est son jour. Je glisse donc à l'oreille d'Edorazio
Pas aujourd'hui; mais demain je m'éclipserais. Vous n'avez qu'à m'attendre à la sortie de mes appartements. Je pourrais aller m'amuser avec vous.
Tout ca dans l'unique but de mieux connaître le peuple provençal ainsi que ses coutumes; bien sûr.

Edorazio sourit au jeune Prince : la vie n'était-elle pas douce, quand on oubliait un instant la politique ? Mais cela manquait de musique... espérons que les Cigales aient prévus quelque chose à ce sujet.

Son Excellence Da L'Escala répondit, sur le même ton de connivence, à son nouveau Prince :

C'est salissant, mais pas très fort, Altesse. Il s'agit juste de boire "à la régalade", avec le bras tendus. Je vous attendrai... si ma compagne ne me retiens pas. Ce sera la maxime de cette soirée : ce que femme veut...

Se frottant la joue, il regarda son scribe, le vieux Matéu, toujours prêt à rendre service.

Molt mercéu, Matéu... mais tape moins fort la prochaine fois, tu veux ? Si je me laisse battre par mon serviteur, ça va jaser.

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 22/11/2008

Maël reconnaît des blasons, des armories...

Bien des invités arrivaient et il avait surement croisé certains d'entre eux sur les champs de bastaille ...

La garde Grand Ducale puis l'Ost De Montfort devenu De Retz avait laissé un sillon sanglant dans bien des provinces du Roy Lévan de France...

Et aujourd'hui, il y avait la paix...Une paix qu'il espérait voir durer...

Mais si on voulait la paix ne fallait -il pas préparer la guerre?

Bien évidemment et il le savait et c'est ce qu'il faisait au quotidien en espérant ne pas avoir à la refaire...la guerre...

A vingt cinq printemps, il en avait déjà trop à son actif...

Il avait perdu trop de personnes qu'il chérissait...
Un frisson fit tressaillir les épaules larges et musclées du jeune Vicomte

Beaucoup de gens présents, beaucoup de souvenirs pour l'ex-mercenaire devenu maréchal d'Ost...

Il vida sa coupe et la remplit, son gabarit avait au moins l'avantage de lui permettre de boire sans trop faire attention...

Même s'il n'abusait jamais....

Chika, se sentant toujours aussi mal à l'aise dans sa robe, se dirigea vers les boissons. Elle ne connaissait quasiment personne ici. Heureusement, étant petite, elle passait assez inaperçue.

Elle vit Guillaumetell entrain de boire tout seul. Elle se dirigea vers lui.

Alors messire on boit sans moi ?

La jeune fille sourit...

Que me conseillez vous comme vin ? Je connais les vins de Bourgogne que j'ai trouvé excellent... Mais les vins de cette contrée me sont complètement inconnus...

Chika regarda l'étalage de bouteille et se dit qu'elle pourrait tous les tester... Mais dans quel état serait elle ensuite ?

Les gens semblaient fort occupés à saluer les uns et les autres pour ne prêter qu'une maigre attention à chacun. J'aperçus Coldtracker, un peu plus loin, m'adresser son salut. Je décidai d'aller à sa rencontre lui demander quelques nouvelles de Retz. En chemin je tombai sur le vicomte de Brehan, qui semblait seul. Alors que je n'étais plus qu'à quelques pas, une jeune femme s'approcha de lui.

- Bien le bonjour messire ! C'est amusant, mais jamais je n'aurais cru un instant en venant ici que je verrais autant de monde que je connais.

- Mes hommages ! fis-je à la femme qui se tenait près de lui.

Eavan se dirigea vers Chrys. Yunette n'était pas loin. Au passage elle aperçut Lucillus, il faudrait qu'elle trouve une seconde pour aller saluer son ancienne soeur d'armes, avec qui elle avait vécu tant de péripéties.

Chry ... Hum ... Chambellan Chrysopale, comment se présente cette fête de l'Indépendance ?

Puis se tournant vers Yunette.

Consòl Yunette, c'est un grand plaisir que de vous voir ici.

Négligeamment elle fit signe à son homme de confiance qu'il pouvait la laisser. Accompagnant le geste d'un clin d'oeil autant pour ses deux amies toulonnaises que pour Felipe. Etre Baronne c'était aussi le paraitre. Ahh elle se serait bien passée de ces exercices.

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Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre} - Page 7 Newban21

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 22/11/2008

Crystale délaissa Véro et se faufila dans la foule qui semblait gonfler de proportion à chaque instant. La jeune femme aimait se faire ainsi transparente dans un tel rassemblement ... Entendre les gens tantôt parler de politique, tantôt de potins croustillant... Certains parfois riaient de bon cœur et d'autres, levaient le ton pour défendre et débattre de leurs idéaux. Une chose qui, certes, ne changeait pas de village en village.

Alors qu'elle observait la foule, un homme prit la parole. Il prononça un discours avec une assurance surement propre à son rang. Crystale s'installa en retrait puis, reconnu cet homme qui discourait. Elle se souvenue du jour ou elle l'avait rencontré, cela devait remonter à quelques années déjà... Ce soir là, en taverne, il était apparu devant elle, beau, grand et mystérieux, tout à la fois. Lordfear discouru devant la foule, les captivants tous comme il avait su la captiver. Crystale perdit le fil du discours, plongée dans ses pensées. Elle se détourna et heurta de plein fouet un homme qui, à priori, sembla fortement mécontent de se faire bousculer de la sorte…

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 22/11/2008

-« Bonjour Comte. Je suis enchantée de rencontrer un languedocien icelieu. J'ai une amie de votre contrée rencontrée là même il y a un an jour pour jour. Il s'agit de la Vicomtesse Marguerite de Volpilhat. Se pourrait-il que vous la connaissiez ? »

Il était étrange, incongru, presque, que la baronne ne présentât pas en retour l'homme qui l'avait à son bras. Mais peu importait au jeune Sìarr, car un éclat de cristal venait de tomber sur la plaie béante de son cœur. Ah, cruelle ! Pourquoi réveiller la souffrance qui dort ?
Un flot de culpabilité envahit le jeune Sìarr ; coupable de faux serments à la Varenne ; coupable de ces moments de béate volupté avec la servante de Meaux - Margot, et le nom n'avait pas manqué de jouer un rôle dans cette aventure - ; coupable des regards charmeurs qu'il distribue avec insouciance à Montpelhièr ; coupable...

Son regard s'attarda sur la Balafre. La baronne était là, et venait de poser son insouciante question. Pourtant il n'avait pas fallu une seconde pour que le visage du Comte de Lengadòc s'altérât, pour se barrer d'une ride de contrariété.

-« Sa Nautesa Margarida de Volpilhac est ma marraine, Barona, et je... Je lui porte une sincère affection. »

Il n'avait pas proposé de présenter à la Fleur d'Oc les salutations de la Bretonne. Une boule dans sa gorge l'en avait empêché. Il ne cessait de lutter contre l'image, très présente dès qu'il clignait les yeux, de la Vicomtesse, ombre d'elle-même, dans un carcan de blancheur.

Déjà, la future Marquise, très courtisée par une foule de personnes avides de l'approcher, s'éloignait. Laconique, Cristòl se tourna vers son taciturne ami.

-« Que pensez-vous d'elle ? »

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