Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre}

Le comte d'Apt fût percuté de plein fouet. Qui avait fait ca le comte se le demandait. Aucun anicroche ne devait avoir lieu ce soir.

Le comte resta bouche bée. Celle qu'il n'avait osé importuné peu de temps auparavant venait de provoquer la rencontre.

Ludovi se confondit en excuses.

Votre grâce pardonnez moi. Je suis confus de mon étourderie, je suis impardonnable. Ludovi de Sabran, Comte d'Apt et Archevêque d'Aix. Driweg Aliéniore de Brocéliande je suppose ?

Il espérait à ce moment ne pas se tromper de personne, sans cela il irait se cacher sous une table jusqu'à la fin des festivités.

Je vous en conjure dites moi que vous allez bien ? Je suis si confus.

A ce moment le discours de sa majesté commença. Le comte ne su quoi faire ni quoi ajouter. Pourvu que la jeune femme aille bien.

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Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre} - Page 6 Ldqi

La bretonne posa une main gantée sur l'avant-bras de Ludovi.

_ "Je suis si maladroite. Mes excuses, Messire Comte...

Le discours commença. En entendant son nom, Driweg faillit échapper son verre de vin. Elle lança un coup d'oeil à son fils, espérant recevoir un peu de soutien moral.

La Comtessa est ravie des nouvelles des fiancailles prochaines du Marquis avec la Princesse de Bretagne.
Lui faisant un grand sourire, elle s'apprête alors à faire face à tous pour prendre la parole à son tour.

Ce jour-là, le soleil s'est levé sur la Provence

Ce jour-là, la Terre a tourné autour du soleil

Ce jour-là, les hommes se sont aimés et haïs

Ce jour-là, les hommes sont descendus à la mine

Ce jour-là les paysans ont labouré les champs

Ce jour-là, l'air embaumait du parfum de lavande

Ce jour-là, les marchés bruissaient de mille sons

Ce jour-là, les cigales ont chanté dans les champs

Ce jour-là, des hommes sont nés et d'autres sont morts

Ce jour-là, devait être un jour comme un autre

Ce jour-là, toutefois fut le dernier jour d'un ancien monde

Ce jour-là, fut le premier jour d'un monde nouveau

CE JOUR-LA LE COMTE MERLIN DECLARA L'INDEPENDANCE DE LA PROVENCE

Ce jour-là, était un 22 novembre il y a de cela deux années

Ce jour-là, est née la PROVENCE LIBRE !!!

Faisant une pause comme si c'était voulu, mais en fait pour masquer cette émotion qui l'étreint et aussi ce
trac qui revient, Led poursuit alors :

A l'occasion des Fêtes de l'Indépendance, j'ai l'insigne honneur de pouvoir décorer un étudiant de notre
grande Université. Une cérémonie débutera demain en l'honneur de Minos63 dans la salle prévue à cet effet.

Ces Fêtes sont aussi l'occasion de remercier et de penser à nos vaillants soldats de l'Ost et aux volontaires
partis aider nos alliés Italiens de la réppublique de Gênes. A ces mêmes soldats et volontaires qui étaient prêts
à défendre la Patrie Provençale il y a quelques mois.

Mais revenons à cette indépendance. Je parlais il y a un instant de Patrie Provençale. Ce n'était pas un terme
irréfléchi. La Provence a su se détacher du Saint Empire. Nous avons traversé des moments difficiles mais nous
nous sommes forgés une identité. Une identité propre, maîtres de notre propre destin, de nos choix et de nos actes.
Nous avons aujourd'hui des représentants et un souverain que nous avons choisi et dont nous sommes fièrs.
Nous avons également pacifié nos relations avec le Saint Empire dont nous repsectons l'intégrité.
Nous avons enfin des alliés qui nous sont chers, les bretons bien entendu qui ont magnifiquement réussi leur
indépendance. Et nos amis gênois qui respectent nos positions.

Puissent donc ces fêtes sceller notre indépendance aux yeux du monde et sceller notre profonde amitié avec les
bretons et les italiens.Je tiens à vous dire ma joie des prochailles épousailles de notre souverain et de
la Princesse de Bretagne.

Je remercie chacun d'entre vous pour le déplacement auquel vous avez consenti.

Et Bonne fête de l'indépendance !

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 17/02/2008

*Lysa* regarda son amie et lui fit un clin d'oeil. Dri et elle, se connaissaient trop bien. Lysamaelle savait ce que ressentait son amie en ce moment précis.
Un regard. Un sourire. Elle n'avait pas besoin de lui donner plus en ce moment. Driweg comprenait parfaitement ce que lui transmettait son amie.

Ludovi était-il maudit ?

Citation :: Je vous annonce ainsi que je vais prendre pour épouse, Driweg Aliéniore de Brocéliande, Baronne d’Anast, fille de Sa Majesté Amalric de Brocéliande, Souverain et Grand-Duc de Bretagne.

Il venait de bousculer la fille du Grand duc de Bretagne, et de surcroit futur Marquise de Provence.

A cet instant il ne su plus comment faire pour s'adresser à elle. Il prit donc la solution la plus complaisante.

Votre Majesté, je suis vraiment désolé. Je ....
Souhaitez vous que je vous accompagne jusqu'à sa Majesté kalanquin de Cianfarano ? Il espérait que son ami LF le sauverait de cette situation.

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Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre} - Page 6 Ldqi

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 22/11/2008

Le Coms de Lengadòc était venu visiter ses voisins. Non qu'il approuvât, ou dénigrât, la position de la Provence et du Marquisat.
Les consignes du Roi étaient de ne pas le reconnaître... Mais le Coms tenait au bon voisinage, et après tout, Avignon était juste de l'autre côté du Rhône, face au Vivarais.

De son regard vairon, sa couronne droite sur ses cheveux noirs de méridional, il contemplait la salle.
Il n'y avait guère qu'une Bretonne pour épouser un Provençal... Toute noble Française serait destituée, car la noblesse provençale n'est pas reconnue. Une Impériale aurait pu, peut-être... Mais les Provençaux ne les aimaient pas, disait-on.

Driweg... La langue bretonne était bien étrange, songea l'Occitan.

Asturion écouta attentivement les deux discours et applaudit abondament avant de se rende compte qu'il était le seul, et que bien des regards étaient braqués sur lui.

L'air de rien il fit un sourir de circonstance en attendant que les conversation reprennent.

Le vieux baroùn de Merindoù avait écouté le discours du marquis sans faire part physiquement de ses mécontentements ou ses assentiments. Les évènements qui s'étaient déroulés il y a deux ans entraient dans l'histoire ; peut-être, au bout de deux ans, tout s'était assez bien tassé pour que la Provence ose désormais vivre sa culture et son indépendance. Réellement. Cette décision, il l'avait prise durant le discours du Marquis ; ce qu'il lui restait de vie, il la consacrerait à faire enfin assumer à la Provence ses possibles différences, et à briser les chaînes installées autrefois en prétextant la sécurité de Prouvènço.

Placé derrière la baroùna Dwireg et le coum-aquevesque Richelieu, il ne put s'empêcher de féliciter le marquis en son for intérieur pour avoir choisi la bonne alliance, entre les deux grands choix qui se présentaient et qu'en tant que Chancelier il avait présenter avec neutralité autrefois. Pour une fois, la vision culturelle et symbolique était passé avant toute autre considération ! Il se pencha vers la baroùna, et lui souffla ;

Dona, vous étiez baroùna de Bretanha, vous serez marquèsa de Prouvènço. Fille de souverain, femme de souverain, et peut-être... Farok jeta un coup d'oeil rapide vers le jeune Brocéliande mère de souverain : n'insultons pas l'avenir !

Edorazio était déçu : il avait espéré que le Marquis ferait durer plus longtemps le mystère. Il adressa un franc sourire à son compère Rethy, ancien maire de Marselha et jeune marié, puis se tourna à nouveau vers le dénommé Nathan.

A présent que c'est officialisé, je puis donc vous appeler Altesse... alors, relevez-vous le défi du porró ? A la santé de Sa Majesté votre mère !... et de mon Souverain. Enfin, du frère de mon ami... ça reste une histoire de famille, quoi.

Le marquis de Cesson-Sévigné qui était resté au milieu de la noblesse Bretonne pour écouter ce discours sur cette indépendance facteur commun des Bretons et des provençaux, apprit avec les autres Bretons la nouvelle pour la Baronne d'Anast.

Debad n'attendit pas la fin du discours pour se rapprocher d'elle et la féliciter sans pour autant quitter des yeux la Duchesse et Salomé.

Félicitations Baronne pour votre mariage.
La Bretagne perd l'un de ses joyaux au profit du Marquisat des Alpes Occidentales, ce mariage sera un bien joli jour et un bel évènement mais un jour un peu triste pour la Bretagne...

Désolé je suis quelques peu chauvin ces derniers temps, j'espère que vous ne prendrez point outrage de mes paroles si je vous dis qu'il est regrettable que vous n'ayez pas trouvé un mari en Bretagne pour que celle-ci garde ses femmes d'autant plus quand elles ont pour elle la beauté et l'intelligence si caractéristique de notre pays...

Debad n'avait pas parlé très haut seul la Baronne et peut-être son fils avaient pu entendre ses paroles, voyant le jeune Brocéliande le regarder, le Marquis lui fit un grand sourire.

Nombre de messages : 150 Date d'inscription : 21/11/2007

Ysabelle en avait plein les bras avec son nouveau poste de Connétable et n'avait pas beaucoup de temps à elle. Elle trouvait domage de manquer le discours de sa Majesté et de la Comtesse mais les affaires urgentes au château d'Aix l'avaient retenu plus longtemps qu'elle l aurait voulu.

Un serviteur l'accompagna jusqu'à la salle et l'avertit que les discours étaient déjà fini. Elle remercia chaleureusement l'homme et entra en prenant le temps de vérifier qui était présent.

Plusieurs visages connus et surtout certain dont elle voulait éviter. Elle regarda en direction de Ludovi qui discutait avec une fort belle dame. Le charme du Comte était toujours aussi... elle chassa cette pensée. C'était du passée, elle avait rencontré Guirre et sa vie avait changé, elle espérait qu'il la rejoindrait après son travail de chef maréchal.

Elle se mêla à la foule et écouta les conversations discrètement.

Chika avait répondu au jeune Riwan qu'elle était en admiration devant tant de splendeur... Ensuite elle avait vu messire Guillaumetell qui était venu saluer tous les bretons icilieu, tous sauf .... elle. Il est vrai qu'elle était petite et située derrière le Maréchal à la taille colossale, on ne pouvait la voir. Elle se décala légèrement et là ...

Citation :: Dame Chikaka, milles excuses je ne vous avais point vu, mes yeux ne sont donc plus assez bons pour observer beauté lorsqu'elle est présente, veuillez m'en excuser.

Chika le salua respectueusement comme il se doit à un homme de son rang et prit la parole.

Vous êtes tout pardonné mais il n'était pas nécessaire de vanter ma beauté pour vous excuser. Je ne suis qu'une jeune fille ordinaire, une combattante et j'avoue que je n'attache pas d'importance à l'apparence. Je préfère la beauté d'âme des personnes.

Chika sourit au messire Guillaumetell lui montrant bien qu'elle ne lui en voulait pas.

Elle vit que la baronne était bien occupée et décida de prendre congé afin de se vêtir d'une robe pour la circonstance.

La jeune fille revint en robe bleue, faisant ressortir la couleur de ses yeux couleur océan.

La jeune Kreneg-Montfort était arrivée juste à tant pour l'annonce du marquis de Cesson-Sévigné de ses fiançailles avec la baronne Driweg-Alieniore. Chika fut très heureuse pour la Dame qu'elle accompagnait et protègeait en ce jour.

Elle s'approcha de la Baronne d'Anast et attendit que les Grands de Bretagne finissent de discuter et féliciter pour les saluer respectueusement.

Ensuite elle félicita à son tour l'heureuse élue.

Toutes mes félicitations Dame la Baronne ! Je vous souhaite beaucoup de bonheur à vous et à votre fils.

Invité

Margab arrive grommelant

" Mon voyage a etè long et fatigant...J'ai manqué le discours de mon cher ami le Marquis...parbleu..."

entrant dans le Chateau avec un grand sourire

"Je suis ici pour votre fete...je viens à portèr les salues de tous les citoyens de la Repubblique de Genes....je suis ici pour dir un'autre fois que notre amitiè est toujours plus forte..."

serieux

" Notre pays est très jeune mais de la première fois, il a été un ami pour vous et je suis fier de votre amitié...
J'espère qu'un jour les genois peuvent entrer dans le Marquisat et que votre fete deverra notre fete..."

il leve une verre à la santè du Marquisat..de Genes...et des leurs peuples..

Driweg croisa furtivement le regard de Cristol et sans bien savoir pourquoi esquissa un sourire pour lui. Puis elle souffla à Farok avec un petit air amusé :

_ "Je vous remercie, Messire da Pazzi. Je commence mes leçons de provençal dès demain."

Elle remercia avec émotion Debad et Chika venus la féliciter et se tourna vers Ludovi qui arborait un air embêté touchant :

_ "Me conduire jusqu'au Marquis ? Je ne sais pas s'il veut me voir... Mais soit, j'accepte. Vous êtes bien aimable, Messire de Sabran."

La jeune femme glissa son bras sous celui du Comte et se laissa guider à travers les invités. La bretonne se sentait très mal à l'aise. La plupart des gens la regardaient d'un air curieux mais d'autres la fusillaient du regard.

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 22/11/2008

Le Maréchal s'était changé et avait troqué son harnois contre une tenue qui allait mieux à la circonstance...

Doublet noir rehaussé de soie rouge aux boutons d'argent..
Il portait des chausses qui étaient également couleur de nuit aux aiguillettes rouges et des bottines d'un marron sombre...

Le Vicomte Maël De Morrigan-Montfort n'était pas un excentrique de la tenue vestimentaire et si il était riche il préférait porter des vêtements de qualité plutôt que d'afficher une profusion de bijoux à l'instar des nobles...

Il portait tout de même une bague à la main droite, représentant ses armories...

Il avait fait un effort sur le baudrier qui portaient ses fourreaux d'espée bâstarde et de dague vénitienne en sus d'une escarcelle...
Le cuir noir habituellement nu du baudrier était décoré de motifs d'argent...

Bien que d'une taille impressionnante, il essayait de ne pas trop se faire remarqué même si un colosse balafré en tenue d'apparat portant une bâstarde qui aurait été une éspée à deux mains pour un quidam normal n'avait rien de discret...

Oui, le Vicomte de Frozieg et Maréchal de L'Ost De Retz se sentait mieux le harnois au corps sur un champ de bastaille...

Mais les convenances avaient leurs importance et il aimait bien les gens de cette terre...

Leurs alliés...

Le discours ne fut pas trop long et la nouvelle des épousailles ne le surprit point, Retz était toujours très bien informé...

La jeune lieutenant vit la baronne partir...

Dame Driweg Aliéniore de Brocéliande, désirez vous que je vous attende ici ?

Chika ne savait que faire. Devant protéger la baronne d'Anast, elle hésitait à la laisser partir ainsi, d'autant plus que certaines personnes ne semblaient pas apprécier ces fiançailles...

Invité

Beli toujours assise dans les derniers rangs de l'assistance , avait ecouté attentivement le discours du Marquis .
Elle comprit alors pourquoi il y avait autant de reprensentants de la noblesse Bretonne ici même.

Le rapprochement Provence , Bretagne etait une bonne chose surement , elle ne connaissait pas trop les affaires politiques , mais elle savait que les bretons etaient de valeureux guerriers...
Elle esquissa un petit sourire en se disant que decidement les bretons avaient plus de charme que prevu ...

Se rappellant l'arrivée d'une personne en particulier, ses yeux petillerent de joie.
Puis ce fut le discours de la Comtesse , qu'elle ecouta aussi attentivement .....

Lorsque les discours furent terminés , elle jeta un regard autour d'elle , se sentant decidement bien seule ce soir , perdue là au beau milieu de toutes ces personnes inconnues pour la majorité...

Elle aperçue l'arrivée d'Ysabelle et vit egalement de loin , Rhadamentes, Asturion, Richelieu....quelques autres visages connus d'elle , mais qu'elle ne cotoyait pas , vu son rang de petite paysanne...

Elle se contenta donc de rester seule dans son coin, à boire son verre de vin et à observer tout ce beau monde .....

Driweg glissa à la guerrière inquiète :

_ "Ne vous ennuyez pas pour moi. Amusez-vous. Sans le connaître, j'ai foi en ce Comte-là."

La jeune femme avait toujours été assez insouciante. Elle ne comprenait pas pourquoi on aurait pu en vouloir à sa vie, elle qui aimait tout le monde. Pourtant, son valet avait déjà du en secret déjoué bien des pièges tendus à l'insu de sa maîtresse.

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 22/11/2008

Le colosse ne s'approcha pas de tout ceux qui félicitaient la dame Driweg et se contenta de confirmer ce qu'il savait déjà d'un signe de tête ...

Son regard observateur avait remarqué les grandes tables dressés et les boissons...

Devant le laquais, Il dit :
-"Grappa..."

On lui servit l'alcool fort d'origine italienne...
Il répondit d'un:
-"Trugarez..Hum..merci..."

Il avala une gorgée et se délecta de celui-ci , se remémorant une foule de souvenirs pas si lointains...

Les guerres de république en Italie où jeune lieutenant il avait servi sous les ordres du condottière Sforza comme mercenaire...
Quelques années avaient passé mais il se rappelait avec acuité tout ces événements...

Toutes ces guerres, tout cet apprentissage qui avait contribué à faire de lui un Mestre d'armes, et un Mestre de guerre

Chika sourit à Dame la Baronne...

Tout va bien se passer, ne vous inquiétez pas. Mais n'hésitez pas à me faire demander si vous avez besoin de quoique ce soit. Je suis à votre service et j'en suis très honorée...

La jeune fille regarda s'éloigner Dame Driweg et se tourna vers le maréchal. Elle fut surprise de le voir habiller autrement qu'avec son harnois.

Et bien cela vous change un homme maréchal... Je ne vous aurais jamais reconnu... Je crois que c'est la première fois que je vous vois autrement qu'en armure...

Chika sourit, amusée. Maël ne semblait pas très à l'aise non plus en vêtements d'apparat. Tout comme elle d'ailleurs...

Remarquez Messire Maël de Morrigan-Montfort, je crois que c'est la première fois que vous me voyez en robe et j'avoue que je préfère l'harnois également...

Mais parfois il est des circonstances où on doit faire des efforts vestimentaires...

La jeune lieutenant prit deux verres et en tendit un à son supérieur.

Buvons un coup ça nous donnera une constance...

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 22/11/2008

Maël siffle son premier verre et prend le second tendu et répond :
-"N'est ce pas..."

Eavan était en retard, bien entendu. Partir en vadrouille sur les routes ne permettait pas toujours d'être à l'heure. Et qui plus est lorsque l'on avait du organiser un concours de poésie et prévoir un passage à la cérémonie d'allégeance qui ne tarderait pas ... Bref ... Emploi du temps chargé pour une général vétéran qui venait de quitter ses obligations envers l'ost.
Elle y reviendrait bien assez tot, on est militaire ou on ne l'est pas.

La baronne était attendue par son homme de confiance qui lui apportait une tenue plus adéquate. Son armure, même légère, de voyage n'était guère de circonstance.
Une fois changée elle pu faire son entrée dans un coin de la pièce où elle ne pu saisir que quelques mots du discours comtal. Bah ... Pour une fois qu'elle loupait un discours, il fut dommage que ce soit celui de l'anniversaire de l'Indépendance mais bon.

Finalement elle se méla à la foule, tachant de rejoindre la Chambellan Chrys, qu'elle avait aperçu ou encore de croiser des gens connus, se rendant compte que beaucoup d'invités étrangers avaient fait le déplacement.
Tandis qu'elle se frayait un chemin parmi la foule, suivie de près par Felipe, qui ne la lachait pas, elle perçut quelques commentaires du discours marquisal à ce qu'elle compris. Un mariage, quelle bonne idée. Cela était toujours une bonne nouvelle.
Tout en se remémorant de ne pas faire de bourdes protocolaires, Eavan continuait à progresser, lentement mais surement dans la foule.

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Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre} - Page 6 Newban21

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 22/11/2008

Le colosse sourit à son lieutenant et dit:
-"Rassurez-vous lieutenant cette robe vous va bien..."

Il songea que la jeune fille aurait du songer à s'amuser mais le métier des armes n'attendait pas le nombre des armées , il avait bien commencé à quinze ans...

Dix ans qu'il menait cette vie...

Il était fait pour cela et ne savait pas faire autre chose...Il avait bien été ambassadeur mais il excellait dans le métier des armes pour lequel il avait été formé dans tout l'occident et au delà...

Il reconnut aux démarches des femmes et hommes d'armes de la contrée, les comportement ne trompaient pas....

Une allure martiale se remarquait aisément....

Le lieutenant vétéran Alexia Redodd se rendit au chateau d'Avignon. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'y était pas rendue. Elle était vétue de son uniforme. Sa lame était étincellante et pendait, accrochée à son ceinturon. Elle salua les têtes qu'elle reconnaissait. et s'approcha ensuite, pour écouter le discours du 22 novembre.

Anderexia salua son neveu le temps de son passage, trinqua avec Kalaha qui ne rentrerait jamais chez elle si elle continuait les verres à ce rythme, fit un sourire à Deubs et Lysamaelle qui se dirigeaient vers une jeune femme blonde.

Puis le pompeux discours marquisal auquel elle ne prêta qu'une oreille distraite jusqu'à...l'annonce.
Ainsi donc ce mariage dont il lui avait parlé était enfin officiel !
A force de ne rien voir venir, elle s'était demandée s'ils avaient changé d'avis. A entendre quelques bribes de conversation, et Richelieu qui se confondait en excuses auprès de la jeune blonde, il s'agissait là de la future Marquise.

Devenir l'épouse du Marquis, détestée par probablement bien des femmes nourrissant quelques vues intéressées sur la couronne provençale, s'intégrer à un comté étranger, quitter sa contrée et ses amis...Anderexia lui souhaitait bien du courage, elle-même qui songeait à quitter la Provence.

Elle se tourna vers Fufa :

Eh bien, la nouvelle va probablement être LE sujet de conversation de l'hiver !
Un petit verre pour fêter ça ?

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