Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre}

Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 03/09/2008

Arrivant sur la grand place Gio s'installa en taverne.
N'étant ni noble ni haut dignitaire il savait bien qu'on ne lui réservait aucune place sur un banc.

Il reconnu beaucoup de monde et avait comme tous prit la peine de mettre ses plus beaux vêtements.
Bien installé en terrasse, dos au mur de la taverne il commanda une bière et attendit le début du discours.

De son petit coin d'observation Asturion tentait de mettre un nom sur chaque visage au gres des bribes de conversation qu'il pouvait entendre.

Dernière édition par Richelieu1 le Dim 23 Nov 2008 - 2:06, édité 1 fois

Richelieu salua le Primat Breton qu'il espérait cependant revoir avant qu'il ne quitte Avignon.

Il aperçut ensuite sa tante Anderexia qui discutait avec le baron de Dignes. Il se dirigea vers elle pour la saluer.

Bonjour ma tante, comment allez vous ? Je suis ravi de vous voir céant. . Bonjour Fufanu.

Hum, je ne vous dérange pas plus longtemps. Nous nous verrons peut être plus tarddit il à sa tante

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Discours du Marquis et de la Comtesse {22 Novembre} - Page 5 Ldqi

Invité

Rethy regarda attentivement la jeune femme...Elégance, classe, fraîcheur...La Bretagne et sa Fougue allait donc rencontrer la Provence et sa Vaillance...

Je suis le frère du Maître des lieux. Et je suis vraiment heureux de constater que Ma Patrie sait accueillir des personnes divines tant par l'allure que par la Beauté.

Puis il se tourna vers le fils, et lui affirma...

Bienvenue aussi à vous , Riwan. J'espère que vous rencontrerez mes deux filles, Chacha et Esmerine...La Provence, c'est aussi la Joie de l'Amitié...

Asturion reconnu aussi le Comte d'Apt, lui aussi en grande conversation.

Il se demandait si il manquait encore du monde, la salle regorgeait de personalités tres en vue.

Voici donc mon futur Oncle. Il a une bonne tête. Espérons qu'elle est aussi pleine.
Voilà le Marquis qui revient. Mais c'est toujours pas le bon. Remarquant qu'il manque de la plus élémentaire des galanteries en n'en ramenant pas pour les autres Dames présentes, j'appel un serveur.

Il fait de plus en plus sombre. Mon instinct me dit que le Marquis, le bon cette fois, est en retard.

Edit: C'est marrant. Une de mes futurs cousines est... Chacha, homonymes de la Duchesse aux yeux de Breizh.
Je suis enchantés de vous rencontrer; et plus impatient encore de faire la connaissance de vos deux filles que je devine fort charmantes.

Driweg tenta de ne pas trop rougir sous les compliments du provençal. Toutefois ce fut peine perdue lorsqu'elle réalisa qu'elle parlait à son futur beau-frère.

_ "Oh... Je... Je suis ravie."

La poupée blonde enchaîna pour ne pas perdre toute constance :

_ "J'aurais plaisir à rencontrer moi aussi vos deux filles. Comme cela est amusant, l'une d'elle porte le même prénom que notre Duchesse de Bretagne. Je prie pour qu'Aristote lui réserve un sort aussi glorieux que le sien."

Le Marquis de Cesson-Sévigné revint avec un verre de vin pour la Baronne. Cette dernière s'en saisit, porta un toast à la Provence, à la Bretagne et à la Liberté.
Puis elle se tourna de nouveau vers l'intriguant Rethy :

_ "Puis-je me permettre de vous demander si vous exercez une profession au sein du Marquisat de votre frère ?"

Invité

Une profession...Oh Seigneur Aristote...Oh non...J'écris parfois quelques vers, je compose aussi des parfums...J'aime les maux et les mots...La chaleur des Etoiles...La folie qui m'accompagne parfois...Qui me fait rougir souvent. Mais qui ne me tue point.Ou plus.

Sentant que les regards de Driweg et de Riwan devenaient assez énigmatiques, il se permit d'ajouter...

Disons que ma profession est d'être fidèle à ma Famille et à mes Amis. Et si, dans le passé, j'ai exercé des fonctions politiques, mon seul souci est désormais d'Etre.De respirer. De Vivre!

Cianfarano se rendit compte soudain qu'il osait se dévêtir l'âme devant les deux Bretons. Il haussa légèrement les épaules, et dit...

Hum...Parfois, je parle trop. Mais tant pis. En fin de compte, il faut mieux annoncer la couleur de la mélancolie et des Rêves que de dormir dans le Sommeil de la Raison.

Driweg se réjouit de rencontrer un personnage si original.

_ "Je vois tout à fait ce que vous voulez dire. J'espère que nous aurons l'occasion de reparler de votre philosophie dans une atmosphère moins bruyante. Je m'intéresse moi même beaucoup aux mots des maux et il m'est arrivé de composer des odes pour les fêtes de la Sainte-Nathan entre autres dans ma jeunesse. J'ai perdu ce talent après le décès d'une personne chère à mon cœur mais, sait-on jamais, il pourrait renaître comme il s'est enfui."

Elle gratifia son interlocuteur d'un nouveau sourire et ajouta :

_ "Vous parlez de parfum ? J'ai lu qu'il fallait être un grand artiste pour arriver à une symbiose parfaite entre les odeurs. Vous apparaissez plein de ressources, Messire."

Rethy ne se trouvait pas très loin de Richelieu, il était en grande conversation avec la fille du Grand Duc de Bretagne et un jeune homme - certainement plus jeune de quelques années seulement de Richelieu - qui devait être son fils.

Ludovi souhaitait ardemment faire la connaissance des bretons. Il admirait beaucoup ce peuple qui s'était battu avec courage.

Cependant il n'oserait pas déranger le Frère du marquis et la fille du Grand Duc. Il espérait néanmoins faire leur connaissance plus tard. Le Comte d'Apt se mit donc à circuler parmi les invités en quête de connaissances; et peut être aussi d'un bon verre.

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Dernière édition par Edorazio le Dim 23 Nov 2008 - 2:23, édité 1 fois

Du haut de sa tour, Edorazio faisait les cent pas dans ses appartements : la route était-elle donc si longue depuis Marseille ? Etaient-ce les affaires de la ville qui retenaient sa promise, ou plutôt le choix de sa robe et de ses atours ?

Putentrailles ! Giordano, je sors. Attend ici : quand Altina sera là, viens me chercher, et dis lui d'attendre... si elle ne passe pas par mon bureau, j'enverrai Matéu te chercher pour boire.

Boire ? Ces mots sonnaient juste à l'oreille du page ! Edorazio, main gauche posée sur l'épée malgré son bandage, descendit les marches quatre à quatre pour arriver à la réception. Une terrible envie d'hydromel et d'hypocras lui tenaillait le gosier.

Une coupe, c'est vite servi, et vite vidé... remplissant à nouveau son hanap d'un hypocras frais et parfumé, Da L'Escala apperçu Rethy, son vieil ami qui semblait en grande discussion avec des gens de bon lignage, à en juger par leurs apparats. Après s'être essuyé le menton discrètement, il s'approcha avec la prestence du fils de Baron qu'il était, bien que exilé et sans terres.

Bona sera, Rethy da Cianfarano ! Aurais-tu besoin d'un gardien ? Tu sembles en mauvaise posture : je te prend en flagrant délit de bafouiller des cosmicités.
Me présenterais-tu tes amis ?

Le catalo-florentin, tout vétu des couleurs des Alpes Occidentales, se fendit d'une révérence de grand style curial, ne pouvant s'empêcher d'y adjoindre un clin d'oeil et un sourire charmeur à l'égard de la Dame, qu'il trouvait plaisante.

Edit : ortho

Deux ans deja, il avait recu l'invitation au travers d'une brise portant un pigeon, une chance que celui-ci l'ai trouve, jamais il se serait rappelle de cette annonce qui avait ete faite a l'ADN provencale... une longue reflexion s'etait pose a lui, fraichement Duc de Gascogne etait ce un impair que de venir, mais cette pensee fut vite balayer par l'entouisame de son epouse de retrouver des bretons, et qu'il puisse revoir des amis si longtemps sans nouvelles...

apres un long voyage en carosse, pour ne pas trop bousculer le futur heritier que portait son epouse, ils arriverent, un peu avant le discours du marquis, quelle barbe il aller falloir l'ecouter,...
Apres avoir aider son epouse a se faufiller proche de la foule, il se laissa guider par la dame, esperant croiser au passage des tetes connues...

Toujours a son poste d'observation Asturion sentait que quelque chose se préparait, il y avait un peu trop de bretons pour simplement feter l'indépendance de la Provence.

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 17/02/2008

*Lysamaelle* était ravie d'être là. Elle allait revoir Driweg et peut-être d'autres bretons. Sa Bretagne lui manquait mais il lui fallait encore attendre avant d'y retourner. Déja mettre au monde l'héritier ou l'héritière, Aristote seul savait.

*Lysamalle* tenant la main de son tendre époux cherchait des yeux, Vero ou Maitwess et surtout Driweg qu'elle vit en conversationL

"Chéri tu viens ? Dri est là !"

Elle s'avança tant bien que mal, très génée par son ventre.

Invité

Rethy de Cianfarano sourit...Driweg savait mettre à l'aise! Il appréciait les personnes qui s'élevaient des bruits de la foule et qui entraient dans l'Imaginaire...

Après les discours de Kalanquin et de Led, et après les festivités qui vont nous faire, je le sens , voguer de l'Atlantique à la Méditerranée, je me permettrai de vous inviter tous les deux dans mon humble demeure. Je la partage avec ma femme Yluxe.Ce sera une joie pour elle de vous rencontrer!

Il me tarde, en outre, de vous créer un parfum.

Il s'interrompit, puis affirma, la regardant dans les yeux...

Cette soirée est importante, pour Vous, pour votre Fils, pour la Provence.Et vous le savez, au plus profond de votre intimité. Un jour, quand la vieillesse nous couvrira de ses nuages, nous nous souviendrons de ces quelques sabliers que nous venons de passer ensemble.Et je puis vous assurer que nous en sourirons. Dans la Sérénité, l'Harmonie. Dans le Silence d'avoir Osé.

Il s'inclina lentement, et pesant ses mots, dit...

Bienvenue, vraiment, à vous et à votre fils!

Il sentit soudain une présence derrière lui, se retourna, sourit ...

Oh, permettez moi de vous présenter Edorazio, Mon GC...Mon Garde du Coeur, en gros!

Driweg se trouva très par les propos de Rethy c'est l'esprit ailleurs qu'elle se tourna vers le nouvel arrivant. Un Garde du Cœur ? A quoi pouvait bien être destiner un tel serviteur ? Elle ignora le clin d'œil, croyant à un tic, tendit vers lui une main gantée de blanc et dit :

_ "Enchantée, Messire. Driweg Aliéniore de Brocéliande."

LedZeppelin vêtue d'une somptueuse robe écarlate décorée de couleurs d'or qui lui allait à ravir, es longs cheveux comme toujours tombant en cascade et la couronne comtale en tête approche avec son escorte.

Le carosse qui l'amène s'arrête en passant par le bas de la place, tout près de l'estrade magnifiquement décorée. Descendant et voyant cette grande foule déja présente, la Comtessa se sent impressionnée. Reconnaissant beaucoup de ses amis et amies, elle sourit et avec deux gardes vêtus aux couleurs du Comté de Provence Libre, monte sur l'estrade.

L'arrivée du Marquis ne saurait tarder maintenant. Elle se tient donc droite encadrée entre les deux soldats de l'escorte protocolaire.

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 17/02/2008

*Lysamaelle* pendue au bras de Deubs surtout pour mieux marcher arriva pas loin de son amie

" Driiiiiiii !! devine qui est là ? "

Puis s'adressant aux personnes presentes

" Messires, bonjour, excusez moi de vous interrompre !"

Prouvant ses bonnes manières, Edorazio se pencha, saisit la main du bout des doigts, et déposa un chaste baiser sur le dos de celle-ci.

Edorazio, Pablo, Michaëlangelo, Chef de la Maison Da L'Escala. C'est un honneur, votre Altesse.

Edorazio se pinça les lèvres, retenant la suite. Drieweg ? Macarel ! Mais alors, c'était... ? Heureusement, l'expérience d'Edorazio en matière de "Renseignements" lui permit de garder le contrôle de soi-même. Il était officier, tout de même.

Vraiment, un honneur, et une joie, de vous rencontrer... je présume alors que Messire ici présent est votre fils ?

Driweg sourit au nouvel arrivant et hocha la tête :

_ "Il s'agit bien de mon fils, Riwan Nathan."

La jeune femme fit volte-face et s'exclama :

_ "Lysa ! Quel bon vent te mène vers moi ?! Je suis si contente. Mais dis-moi, ton état est fort impressionnant. Quand aura lieu l'heureux évènement ?"

Ne pouvant la serrer dans ses bras, elle étreignit ses mains joyeusement. Puis elle alla saluer son époux avec bonne humeur.
C'est alors qu'un serveur trop empressé manqua de renverser son plateau sur la jeune femme. Réussissant à se déporter à temps, la poupée blonde ne put éviter de percuter de plein fouet un jeune homme qui errait là. Il s'agissait de Ludovi de Sabran, qu'elle ne connaissait pas encore.

suivant son epouse, il apercu l'arrive de la nouvelle comtesse, notant que la vie devenait somptueuse en Provence....
sitot pense, sitot revenu au bras de son epouse, il souria a Rethy qu'il n'avait plus vu depuis l'annoblissement de Natale,...

Bonjour Rethy, comment va tu?

un mouvement de corps pour se placer devant la duchesse, une legere reverence...

Dona c'est toujours un plaisir que de vous croiser...

Nombre de messages : 166 Date d'inscription : 16/06/2007

Kalaha ne pouvait pas rater ça: la fête de l'indépendance!!!!

Elle remarqua plein de nouveaux visages et se dit qu'elle devrait sortir plus souvent....
Puis se lança dans la foule pour partager des verres de l'amitié: Lord, Richi, Rethy, Mait, Deubs, Hersende, Vero, Fufa, Demi, Ledz...plus les connaissances qui pourraient devenir des amis. Il suffirait de presque rien un verre peut être: Uter, Castor, DameOcéane, Mme de maintenaon, polu, Karealyn....
Et sa curiosité qui la pousse à aller vers les inconnus.......

Ou lalala elle commence à voir triple... Attention demain il faut ouvrir l'Université....

Mais c'est la fête de l'Indépendance

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 17/02/2008

*Lysamaelle* allait répondre à Driweg quand elle heurta un un jeune homme pour éviter de recevoir un plateau que portait un serveur maladroit. Tiens c'etait Richelieu le fils de son amie disparue, il était d'ailleurs à ses épousailles.
Deubs lui saluait ses connaissances

Dernière édition par Edorazio le Dim 23 Nov 2008 - 3:28, édité 1 fois

Ah, les bonnes femmes ! Même avec la courronne la plus imposante qui soit, elles restaient toutes foncièrement les mêmes !
Souriant, Edorazio détacha de sa ceinture un porró, et le tendit à Rethy.

Tiens, du garnatxa de mes cousins. Tu dois soulever le porró au-dessus de ta tête et attraper le jet avec ta gola, sans toucher le bec du porró. Je te défie, Cianfanrano !

Hilare, Edorazio regarda son ami (intime, même : Edorazio ne lui avait-il pas fait son éducation, en matière de femmes ?) lever l'outre au-dessus de sa tête et laper habilement un trait de vin sucré. Voulant redresser l'outre, il ne pu s'empêcher d'en verser sur son nez et son menton. Souriant, Edo reprit le porró et épongea son ami d'un coin de sa cape.

Héhé... manque d'expérience ! C'est bon, hein ?
Fameux. Alors, tu sais... ?

L'officier des Renseignements répondit par un sourire énigmatique et se retourna vers le fils, le dénommé Riwan Nathan.

Prince - ou Altesse, je ne sais au juste, veuillez m'en excuser - puis-je vous proposer de relever le défi à votre tour ? C'est un art de nos régions méridionales, qui me vient de mes ancestres...

L'air débonnaire, Son excellence Da L'Escala tandis au "jeune" Nathan le porró... tout un symbole, en soi.

Dernière édition par Lordfear le Dim 23 Nov 2008 - 3:17, édité 2 fois

Lordfear monta sur l’estrade, le visage relativement neutre. Chaque pas résonnait en lui comme un rappel des jours, depuis ce fameux 22 Novembre 1454, jour de la déclaration de l’indépendance de la Provence. Il commencera le discours, la Comtesse illustre de Provence enchaînant ensuite. Il se dirigea alors vers le pupitre, tout en scrutant la foule. Nombreuse, compacte. Impressionnante.

Il avait déjà un nombre relativement important de discours derrière lui, mais il n’avait pas souvenir d’avoir vu tant de personnes. Rien de déstabilisant, au contraire, une envie encore plus profonde d’honorer avec fierté ces deux ans d’indépendance.

Un silence de plomb, juste avant de commencer…

Je vois parmi vous, des provençaux, des étrangers, des dignitaires, des nobles, des artisans, des diplomates, des religieux…En somme, des personnes de tout horizon, venus de très loin pour certains, dans le but de célébrer les deux années d’indépendance de la Provence.

Je tiens donc, tout d’abord, à vous remercier d’être venus ce soir.

Le 22 Novembre 1454, la Provence déclara son indépendance. Nous étions auparavant une patrie très investie au sein des instances impériales, je dirai même que bien des provençaux permettaient la marche en avant de la structure impériale. Mais le constat d’un Empereur totalement absent, d’un Empereur délaissant totalement ses sujets, d’un Empereur incapable de tempérer et d’éviter les conflits entre ses propres provinces nous poussa à prendre une décision irréversible : Prendre notre destin en main.

L’indépendance de la Provence est donc née d’une réaction. Deux ans se sont écoulés, nous avons depuis apposé des bases solides à notre indépendance en se plaçant sous un régime institutionnel viable, en l’occurrence, le Marquisat des Alpes Occidentales.

Je ce que je souhaite dire ce soir, c’est que, avec le recul de ces deux années, je ne crois pas que les fondements de notre indépendance se trouvent réellement dans la « réaction ». Je ne pense pas qu’il faut penser « indépendance de la Provence », comme simple réplique à un constat politique.

La situation impériale n’a été qu’un déclencheur. Je crois profondément au fait que l’indépendance de notre pays trouve son fondement dans des aspirations profondes, des aspirations culturelles, qui dépassent l’unique volonté d’avoir son propre souverain.

L’indépendance de la Provence résulte ainsi d’une volonté d’écriture de vie propre à elle-même. Une liberté de choix qui n’a pas de prix et que j’ai promis de défendre jusqu’à la mort si nécessaire.

Une légère pause, puis il reprit

Cette écriture de vie, cette possibilité de poser une main sur les aléas de l’avenir en choisissant sa propre voie, n’est pas sans obligations. En effet, je prends pour exemple nos alliés Génois, qui connaissent actuellement une crise pouvant les mener à une guerre. Les Génois nous ont toujours soutenu et ont très rapidement reconnu notre indépendance. Et c’est cette même défense de notre indépendance qui fait que nous nous devons de protéger les contrées qui ont su reconnaître fièrement nos valeurs indépendantistes. La Comtesse illustre poursuivra sur le cas Génois, lors de son discours. Mais sachez par ailleurs que le Conseil Marquisal a décidé de récompenser le Doge Margab pour toute son action envers notre pays. Il recevra l’Etoile Marquisale, lors d’une cérémonie, sous peu.

Il s’arrêta quelques secondes, un brin pensif face à ce qu’il allait annoncer, puis poursuivit.

J’évoquais nos alliés Génois, mais..comment ne pas évoquer nos alliés bretons, dignement représenté ce soir par une forte délégation. Nos alliés bretons, qui, dès les minutes qui suivirent notre déclaration, se rangèrent à nos côtés. Nos alliés bretons qui ont récemment vu leur indépendance reconnue par les autorités françoyses. Nos alliés bretons, qui comme nous, n’ont jamais reculé sur leurs volontés à conserver leur liberté, qui comme nous, n’ont jamais fait un seul compromis à ce sujet.

Cela va bientôt faire un an et 5 moi que j’ai l’immense honneur de pouvoir régner sur mon pays, sur cette Provence que j’aime tant. Ce soir, je viens annoncer un rapprochement historique entre la Provence et la Bretagne.

Je vous annonce ainsi que je vais prendre pour épouse, Driweg Aliéniore de Brocéliande, Baronne d’Anast, fille de Sa Majesté Amalric de Brocéliande, Souverain et Grand-Duc de Bretagne.

Cette union ne fera que renforcer l’indépendance de nos deux pays, montrant aux yeux de tous les profonds liens qu’ont pu établir deux contrées qui ont en commun la défense sans concession de leurs souverainetés respectives.

Un mariage politique. Ce n’était point son mariage, mais celui de son pays. Qu’il était étrange de se lancer dans cette voie. Mais il avait eu le temps de se poser mille fois ces questions là. Il avait lié son destin à la Provence, cette union n’était qu’une suite logique à un choix de vie déjà établie depuis des années.

J’ai essayé de ne point faire un discours trop long, car pour la plupart d’entre vous, l’essence indépendantiste de la Provence est une chose ancrée, qui n’a point forcément besoin d’être répété. Néanmoins, avant que la Comtesse Illustre de Provence ne s’exprime, je voudrai simplement finir par une chose.

Ce soir, et même dans les jours qui viennent, nous allons fêter ces deux années d’indépendance. Le choix que nous fîmes, ce 22 Novembre 1454, nous impose de l’entretenir et de ne pas céder à une quelconque tentation pouvant amoindrir notre liberté. Je pense une nouvelle fois aux multiples propositions d’autonomie que nous avons pu connaître ces derniers mois.

L’indépendance ne se négocie pas et ne doit souffrir d’aucun compromis.

Fêtons ensemble ces deux années d’independance, tout en fêtant toutes celles qui arriveront.

Vive le Comté de Provence Libre ! Vive le Marquisat des Alpes Occidentales !

Il observa la foule, tout en se déplaçant légèrement pour laisser le pupitre à la Comtesse Illustre. Ledzeppelin allait prononcer son discours.

Edit : Ortho

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