Arrivée de Sa Grandeur, le Comte du Périgord-Angoumois

La Provence, la lavande, la mer bleutée du Sud. La terre des ancêtres du Comte du Périgord-Angoumois, Maximilian Alexan Knotwise de Pazzi et de Louvelle.

L'attelage aux armes du régnant allait grand train. Urgence, il y avait. Le Comte désirait rencontrer au plus vite la Chancellerie provençale. Il avait désiré se faire accompagner de son chambellan, Elayne de Troy, baronne de Belvès, et de son ambassadeur auprès de la Provence, Bouquetdenerfs.

Le voyage fut agréable et fort court, le Comte, fameux conteur, les ayant distraits avec maints récits, légendes et autres anecdotes de la région de ses aïeuls. Chaque lieu lui semblait familier, chaque village traversé lui rappelait un souvenir. Il leur apprit à distinguer les odeurs, celle de la lavande si entêtante, celle du romarin si puissante, celle de l'ail si pénétrante. Et le bruyant chant des cigales qui accompagnait ses paroles et masquait le bruit des sabots des chevaux. Et les chauds rayons du soleil qui entretenaient une douce moiteur dans le carrosse.

Bientôt se dressèrent les remparts d'Avignon, muraille basse à mâchicoulis flanquée de tours et percée de portes, au pied du Rhône l'indomptable dont les violentes crues et inondations furent maintes fois dévastatrices.

La ville ! Ils purent à loisir y admirer nombre d'églises, de couvents et de palais qui composaient le décor spectaculaire de cette cité. A rester sans voix, les yeux émerveillés par tant de magnificence. Même Maximilian se taisait pour laisser ses compagnons contempler à loisir tous ces trésors.

C'est donc détendus qu'ils pénétrèrent dans le grand vestibule du château. Ils se firent annoncer par les gardes qui s'empressèrent de les satisfaire. Le Comte du Périgord-Angoumois en ces lieux était un évènement !

La délégation pénétra en Avignon, le "com dau Peiregòrd e com dau Engolmès" avait exigé à être accompagné de son excellente chambellan, ainsi que de leur ambassadeur en Prouvenço, l'admirable Bouquetdenerfs.

Voyage à travers les terres du Sud pour rejoindre le siège du gouvernement félôn à l'Empire, les dernières nouvelles suite à la prise de position vis à vis du conflit opposant le Saint-Empire à ses terres avait obligé le Comte à se déplacer. Souhaitant régler l'épineux problème, et faire savoir son point de vue sur la question.

Voyage agréable, la Provence : quelle contrée ! Dire qu'il y avait vécu fut un temps. S'en serait une occasion pour revoir lo foù. Il s'adressa à la baronne de Belvès, tandis qu'on leur ouvrit portes et indiquait chemin à prendre.

- Ma dame, je vous laisse prendre parole en toute première, je me tiendrais quelques pas derrière vous, souhaitant tout d'abord observer la réception qu'ils nous font.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 10/10/2007

Le chapeau noir était de rigueur, tout comme le mantel rouge aux couleurs du Périgord Angoumois il fallait se vêtir dignement pour l'occasion. Le voyage fut agréable, malgré les routes quelques peu délabrées aucun malheureux incident n'était à déclarer. L'ambassadeur voyait son Comte, heureux de retrouver ses terres d'origine, il voyageait également avec le chambellan, dame Elayne, femme à la présence extrêmement plaisante.

Le château avait forte allure en cette journée printanière, le convoi s'y rendit pour demander audience auprès des autorités compétentes. Bouquetdenerfs resterait dans un premier temps légèrement en retrait laissant ses deux supérieurs engager la conversation.

Des murs blancs comme la neige, nous y sommes.

Ils descendirent...

Assis dans son bureau, le vicom de Frejus, avait recu une missive de la douane frontaliere l'avertissant qu'une caravane en provenance du Perigord approchait des abords d'Avignon...
Alors qu'il relisait la derniere missive de son homologue, un garde vint frapper a sa porte, lui annoncant leur arrive....
Il descendit a leur rencontre, les retrouver dans a l'entree du chateau... Il fut surpris par les personnes presentes dans cette deleguation,... pensant trouver comme a l'accoutume, son homologue, celui etait accompagne du chambellan, la Baronne ELaynedeTroy qu'il n'avait point vu depuis fort longtemps, et qui se tenait devant un homme, que Deubs supposa, d'un premier regard tant la couronne et le costume lui rappelait ceux qu'il portait il y a peu encore, etre le Comte du Perigord....une description obtenu de la part du Baron Pazzi corroberait ses pensees....

Voyant la chambellan en tete de cortege, Deubs s'avanca a sa rencontre, il s'inclina un peu .....

Baronne de Belves, il est toujours aussi agreable de vous croiser, je suis honore de vous acceuillir en ces lieu ou jamais je n'aurais penser vous croiser....
J'espere que vous avez fait bon voyage, les caravanes a destination de la Provence etant la proie de beaucoup ces derniers temps....

il se tut attendant sa reponse et qu'elle le presente au Com...

A la grande surprise d'Elayne, ce fut le Vicomte de Fréjus qui les accueillit. Elle eut un beau sourire et lui fit une révérence digne de son rang.

"Vicomte, comme je suis heureuse de vous revoir ! Il y a en effet bien longtemps que nous ne nous étions rencontrés. Vous me voyez moi fort aussi honorée de me présenter en votre château. Nous avons fait un voyage des plus agréable. Quelle province magnifique vous habitez ! Ses charmes sont à la hauteur de ce que vous me vantiez et certainement plus. Et quelle cité extraordinaire qu'Avignon. Je vous envie, Vicomte. Je vous envie ... Mais, je parle, je parle, et j'en oublie la bienséance."

Elle se retourna.

"Je ne vous présente pas notre ambassadeur, Messire Bouquetdenerfs, qui a eu la gentillesse de nous accompagner."

Bouquetdenerfs s'inclina légèrement en souriant lui aussi. Elayne s'adressa à Maximilian.

"Votre Grandeur, j'ai le grand honneur de vous présenter le Vicomte de Frejus, Louis Phillipe Von Wittelbasch."

A Louis Philippe.

"Vicomte, je serais votre obligée si vous accueilliez comme il se doit sa Grandeur, le "com dau Peiregòrd e com dau Engolmès", Maximilian Alexan Knotwise de Pazzi et de Louvelle, qui vous fait l'immense honneur de sa visite en Avignon."

Invité

Gabriel passait par Avignon afin de se rendre à la Cour de justice voir où en était les travaux et fut intrigué de voir des personnes qu'ils ne connaissait pas, et surtout dont les armes ne lui était pas familière, reçu dans le vestibule par son cousin.

Ce n'était plus ses affaires, il était en quelque sorte à la retraite, mais sa curiosité naturelle le pressait de trouver un moyen pour savoir de quoi il retournait. Un rapide coup d'œil lui avait permis de distinguer deux couronnes, celle d'un Comte et d'une Baronne, tous deux français, ce qui ne faisait qu'attiser l'envie de s'immiscer dans la conversation.

Après tout il pouvait simplement prétexter de devoir s'entretenir avec son cousin, ou la plus simple des politesse encore de venir tout naturellement saluer les voyageurs pour faire honneur à l'hospitalité provençale mise à mal depuis les rapports conflictuels avec l'Empire.

Ne sachant que faire il resta là quelques instants tentant de se décider et observant du coin de l'œil ce qui se passait.

Le vicom souria aux louanges sur la citadelle d'Avignon emise par la Baronne....

Baronne, c'est avec plaisir que je vous ferai visiter les joyaux de cette cite refletant tous le charme provencal....

Il s'inclina legerement devant son homologue....

Ambassadeur Bouquetdenerfs,....

Lorsque la chancelliere lui presenta le com, il s'inclina de nouveau....

Com dau Peiregòrd e com dau Engolmès, c'est un honneur et un privilege de vous recevoir en ces lieux, en ces sombres temps,
Je sais au combien le temps est precieu pour un Com illustre,
Une suite dans une aile calme du chateau, vous est prepare, j'espere que vous serez a vostre aise....son choix a ete selon les recommandations du Baroun de Pazzi....

Voyant, du coin de l'oeil, son cousin trainer dans le hall du chateau, il souria, la curiosite de ce vieux grigou etait toujours aussi vive, surtout lorsqu'il croisait des nobles etrangers.... il se tourna en sa direction et le salua

Mon cousin, ne faites donc point le timide, venez donc que je vous presente a nos hostes....

Il se replaca devant ses invites...

Com dau Peiregòrd e com dau Engolmès, Baronne Elaynedetroy et ambassadeur Bouquetsdenerfs, je vous presente, le Com de Menton, vicom de Castellane, Godgaby, l'ancien Maistre d'Armes de nostre herauldie....

il s'adressa directement a chancelliere..

Baronne, notre chancelliere devrait bientot nous rejoindre, une fois qu'elle finisse de superviser l'installation de vos chanbres et du salon ou nous pourrons discutement sereinement.... Le baroun de Pazzi devrait nous y rejoindre si cela ne vous derange point.... et je ne doute point que nostre Marquis vienne se presenter et vous rencontrer....

Il fit un signe a un servant pour qu'il s'occupe de mener les affaires des invites dans leur chambre....et attendit la suite des evenements...

Nombre de messages : 198 Date d'inscription : 26/01/2008

Lylyth Arriva avec quelque retard. Elle avait été prévenue par un un billet de Deubs de l'arrivée de cette délégation importante. Soucieuse de bien faire, elle avait donc donné les ordres adéquats afin que fut préparé une chambre spécialement pour les recevoir. Une fois assurée que tout était en ordre elle se dirigea vers la cour pour accueillir les visiteurs. S'avançant vers le petit groupe, elle sourit à Deubs furtivement puis s'inclina devant eux.

Au nom du marquisat des Alpes occidentales je vous souhaite la bienvenue en Avignon. Je suis la chancelière marquisale Lylyth Lunel.
Com dau Peiregòrd e com dau Engolmès Maximilian Alexan Knotwise de Pazzi et de Louvelle, votre visite ici est un honneur et nous nous efforcerons d'y répondre avec toute l'obligeance nécessaire.
Madame la chancelière Elayne de Troy c'est un plaisir pour moi de vous rencontrer en cette heureuse circonstance.
Messire Bouquet de nerfs je vous souhaite également la bienvenue en ce château que vous aurez, je l'espère, l'occasion de fréquenter souvent.

La pièce que j'ai fait aménager pour cet entretien se trouve par ici... si vous voulez bien me suivre....

https://chateau-avignon.forumactif.info/salon-du-22-novembre-f74/delegation-du-perigord-t848.htm#13652

Elayne salua à son tour le Comte de Menton comme il se devait avec une révérence. Diantre ! Leur arrivée semblait faire grand bruit en Avignon. Mais il en serait de même à Losse si un comte ou duc venait à y passer !

Et puis, la belle chancelière, Lylyth Lunel, fit son entrée. Elayne fut heureuse de constater que la gente féminine faisait honneur à la diplomatie.

"Dame, c'est un plaisir pour moi que de vous rencontrer et je vous remercie d'avoir pris soin de nous aménager un bureau particulier."

Elle se tourna vers Maximilian, attendant qu'il donne l'ordre de rejoindre cette chambre spéciale.

Invité

Sans avoir à prendre de décision, son cousin se chargea de présenter les invités à Gabriel qui fut ravi de voir tant de beau monde du Royaume de France en Avignon. Entendant évoquer à nombreuses reprise le nom des Pazzi, Gabriel ne put s'empêcher après avoir saluer la Baronne de Belves comme il se doit de poser une question.

Veuillez m'excusez mais sa Grandeur le Com dau Peiregòrd e Com dau Engolmès aurait il un lien de parenté avec notre Baron de Mérindol ?

Avant même d'avoir put entendre la réponse, la Chancelière Lylyth arriva et Gabriel la salua un sourire en coin, lui laissant officier.

Certes peu loquace, le Comte se contenta de saluer les indistincts visages qui se présentèrent devant lui. Avant de prendre chemin indiqué, aux côtés de la délégation jointe, il se permit de répondre au Comte de Menton - le sourcil haussé sitôt après avoir admiré l'architecture des lieux.

- Com, vous êtes dans le vrai. Los fol, le dénommé Farok, n'est autre que mon oncle - mon ancien précepteur et toujours fidèle mentor. Un regard vers le plafond, les deux mains dans le dos, tandis que sa cape flottait par delà ses épaules. Il est un vieil homme mais je l'apprécie, feue ma mère, Maria, n'était autre que sa sœur. J'eus éducation honorable à leurs côtés. 'Avant ma disparition ...'

Inclination de la tête à l'égard dudit Gabriel pour poursuivre son chemin, joint à la noble assemblée.

Invité

Heulynn passant par Avignon, entendit résonner, dans les corridors, une voix qu'elle connaissait bien.
Prenant encore quelques secondes de son temps devenu précieux, elle s'aventura dans la direction de cette voix.
Et là, elle reconnut bien entendu le Comte du Périgord, son ami Perturabo.
Bonjour votre Grandeur !
Quelle surprise de te trouver ici !
Tu vas bien ?
Tu as une mine resplendissante, merveilleux.

Que fais-tu donc dans ce dédale ? Une course au trésor...Elle rit.
Bien, tu m'excuses mais je n'ai guère le temps...je dois me rendre à Aix, à la Cathédrale où Monseigneur Ingeburge m'a offert l'asile...Enorme soupir...J'espère te revoir bientôt. Passe donc par Aix, tu me trouveras facilement...à la Cathédrale !
Elle fit un petit signe à Perturabo et disparut dans une volée d'escaliers...

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