Fortement énervé, Zohadez arriva à grande enjambées à l’antichambre du bureau de sa cousine Hersende. Ses pulsations cardiaques et sa tension de juriste avait ce dernier mois été mis sérieusement à l’épreuve et aujourd’hui s’en était trop. Il savait que ce serait difficile, mais il prierait le ciel pour que sa cousine ait une minute à lui consacrer.
Bonsoir Yvain, dit-il en essayant de se calmer. Il sourit le plus calmement qu’il puisse.
La Marquise était-elle dans son bureau ? Lui demanda-t-il. Tout en ajoutant rapidement :
Je n’en ai que pour une petite minute, mais c’est important. A mes yeux pensait-il, tout en sachant que cet avis ne serait certainement pas partagé par tous. Alors si la Marquise veut bien m’accorder une minute…