Bureau de l'intendant

Nombre de messages : 358 Date d'inscription : 28/08/2009

Un porte simple, en chêne, quelques décorations la rendent plus accueillante. Le vieux rentra dans son nouveau bureau avec les quelques serviteurs qui l'aideraient à l'aménager comme il le souhaiterait. Tout d'abord, il lui fallait trouver la place pour son bureau, il dit aux serviteurs de le placer prés de la fenêtre, de façon à ce que la lumière naturelle éclaire le bureau, c'est de cette façon qu'il puisse travailler le plus longtemps possible, en utilisant le moins de bougie possible, cela ferait faire des économies conséquentes. Il fit installer les rideaux, de lourds rideaux en velours d'une couleur passée, ses affaires étaient vieilles, tous ses bureaux étaient les mêmes, il voulait recréer son atmosphère sans quoi il ne pouvait pas se concentrer. On installa aussi son fauteuil, ainsi que deux fauteuils en face du sien, les tapis furent mis au sol.

Très vite, la bibliothèque, qui prenait tout un mur, fut remplie des livres qu'il entassait depuis de longues années, des fables d'Esope et autres grands écrits de Platon, Socrate, Virgile ou encore Homère, puis, deuxième malle, les oeuvres complètes de Chrétien de Troyes et les aventures d'Arthur, puis, troisième malle, divers livres, certains qu'il ne connaissait pas, d'autres qu'il devait lire depuis des décennies mais il se refusait à jeter un livre, ni à les donner, même si il ne les lisait pas, c'était les siens ...

Une fois la bibliothèque bien pleine, les serviteurs lui apportèrent les livres de compte des deux années précédentes, il allait les éplucher, les analyser, les détailler. De cette façon il pourrait voir les dépenses inutiles ainsi que les dépenses qui devrait être augmentées.

Il fit partir les domestiques et c'est dans ce nouveau bureau, nouvellement aménagé, qu'il se mit à travailler, sans perdre de temps.

Sujet: Re: Bureau de l'intendant Ven 17 Sep 2010 - 20:25

Vero furette un peu partout à la recherche du coupeur de mot en quatre, rencontre bref sur un coin d'olivier poncé pas la graisse de coude et l'affalement des fronts, pire que d'habitude, s'égare dans les labyrinthes, dédales et autres sinuosités. Enfin une bonne âme réponds positivement à la description recherchée, un fossile, loquasse, avec une étincelle bien vivant au fond de ses prunelles, rabougri et surement avec des humeurs soupe au lait... possible aussi qu'Ester Von Gobseck fut plus parlant à la petite qui a gloussé à l'évocation de son nom.

Porte sobre de belle facture, Vero tâte la serrure et s'en étonne de la facilité avec laquel elle glisse sans bruit dans ses gonds, fait de même avec son corps et s'infiltre en silence.

Observe attentive la pièce et reste bouche bée devant la bibliothèque magistrale qui s'étale devant ses yeux. L'esprit espiègle se meurt et son envie de plaisenteie en se presentant comme sommelière d'éteints brusquement.

Les yeux dévorent et détaillent les reliures, parchemins, infolios et codex, crépite et s'en approche au souffle pour les admirer en fourmis. Part en reve à vouloir y trouver Hierosme de Bara, en oublie tout, surtout qu'elle viens de rentre par effraction chez un homme qu'elle a entrevu qu'une seule fois.

Nombre de messages : 358 Date d'inscription : 28/08/2009

Sacré nom d'une pipe, on avait pas idée ... oublier ses clés dans son bureau, la vieillesse atteignait surement petit à petit son esprit. Il était soigneux, pragmatique, lucide ... il ne pouvait pas oublier des choses, c'était inconcevable. Le pire était qu'il avait fermer son bureau à clé, avait pris ses clés de bureau et avait laissé les clés de ses appartements ... Il retournait donc dans son bureau, traversant tout le château pour y arriver.

Un fois arrivé à son bureau il fut surpris de voir que la porte n'avait pas été fermée à clé ... encore un oubli, il fallait vraiment trouver un remède à cette sénilité qui commençait à l'atteindre.

Une fois à l’intérieur, il sursauta, son coeur fit un bond, il ne lâcha pas mais ce fut moins une ... Une dame était dans son bureau, elle ne l'avait pas remarqué, elle était en train de regarder dans sa bibliothèque, il ne la reconnut d'abord pas, elle était de dos et il n'avait pas non plus des yeux très performant.

Eh bien, mademoiselle, vous êtes vous trompé de bureau ou bien tentez vous de vider le mien ? Je vous préviens, restez calme ou vous tâterez de ma canne et bien que vieux, je sais m'en servir.

Sujet: Re: Bureau de l'intendant Dim 19 Sep 2010 - 22:39

Vero sursaute et le regarde éberluée.. perdue dans des songes remplit de corps, caractères, délier, mis en page, touché et senteurs ... soupire et reprends pied

Ils sont vraiment tous a vous??

Pointe de haut en bas et reste encore un peu crochée sur un volume qui mine de rien l'attire beaucoup...

C'est vous qui vous trompez...je ne suis ni égarée ni ne ressemble a une voleuse...

Se retourne et le regarde a la fois admirative et perplexe...

Je crois que nous devions parler de caves...mais j'ai peur que le sujet s'épuise devant tant de connaissances et de valeurs..
Votre canne vous pouvez vous appuyez dessus.. je ne vais rien faire pour la provoquer...
Je reste aussi calme que je puis!

Je vous cherchais, nous nous sommes rencontré brièvement en Aix
ne voulant pas me rendre visite je suis venu à vous...mais je puis repartir si vous le désirez...

Nombre de messages : 358 Date d'inscription : 28/08/2009

Il la reconnaissait maintenant, l'hypothétique future sommelière du château, elle avait fait forte impression sur lui à leur première rencontre et à y voir la lueur qu'elle avait dans ses yeux juste après avoir regarder les livres, il se dit qu'elle devait sans aucun doute aimer lire. Sa main, crispée sur la canne, se relâcha, sa voix fut plus douce, sûr, désormais, que ce n'était pas un voleuse.

Non non, ne repartez pas, nous devions discuter caves en effet.

Mais pour répondre à votre question avant, oui ils sont tous à moi, j'ai passé des années à ne faire que lire, et acheter des livres. Un grande partie de ceux ci, je ne les ai pas lu, pour certain, je ne sais même pas de quoi ils parlent ... Mais j'aime par dessus tout la beauté des livres, j'en ai acheté certain sans même savoir de quoi ils parlaient, uniquement pour la couverture ...

Se rendant compte que cela était fort malpoli de ne proposé ni un siège, ni une boisson à son invité -qui s'invite toute seule certes mais invité tout de même- il montra un des deux fauteuils qui se tenait à coté de la bibliothèque

Je vous en pris, asseyez vous, puis-je vous offrir un verre ? Du vin vous ira ? Cela ne vous dérange pas si l'on discute prés de la bibliothèque, je pense que cela sera plus agréable que d'être séparé par un bureau, non ?

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