Un homme seul

Vitruvio avait quitté Marseille dans la nuit sans un bruit , la fraîcheur de la nuit l'avait maintenu éveillé , mais c'est fort éreinté qu'il pénétra Avignon à la lueur de l'aube. Il traversa la ville encore silencieuse , croisant quelques travailleurs sortant de chez eux. Il dut descendre de sa monture aux portes du palais car les gardes étant nouveau ils ne connaissaient pas l'ancien diplomate. Après de longue minute d'attente dans l'humidité du matin un sergent passa par la poterne pour chasser le premier intru du matin . Vitruvio ne portait plus ses anciennes armories de seigneur , juste un agneau pascale blanc et bleu roi. Il fallut une certain temps au sergent pour reconnaître sous la cicatrice qui barré la joue du rouquin l'ancien courtisant pompeux si détesté par les serviteurs . Il le laissa passer non sans un regard de pitié à son moignon de main gauche. Vitruvio déposa sa jument dans les écuries et pris la direction du bureau de la Marquise , silencieux dans les longs couloirs du palais . Il passa devant sont ancien bureau , collant l'oreille contre le battant de bois , rien aucun bruit . Il continua vers le bureau de la marquise , un voile de nostalgie sur le cœur. Il était tôt mais il savait qu'elle serait déjà levée à œuvrer. Il réajusta sa cape et frappa délicatement à la porte avant d'ouvrir.

J'espère ne pas déranger , Yvain ? La Marquise serait elle à son bureau si tôt se matin ?

Vitruvio leva les yeux vers la porte . Yvain lui annonca qu'il pouvait entrée . Il lui sourit et glissa dans ses fontes la mains qu'il n'avait pus fixer .
Merci Yvain