Banquet en l'honneur des deux ans d'Indépendance

Profitant du fait qu'il y avait encore peu de personnes dans la salle, Driweg se dirigea tout de go et tout sourire vers Chrysopale :

_ "Bonjour Madame. Je tenais à vous dire que le lâcher d'oiseaux était vraiment une merveilleuse idée. Très impressionnant. Mais je suis impolie : Driweg Aliéniore de Brocéliande. Pourrais-je avoir votre nom ?"

Maël De Morrigan-Montfort entra et alla prendre place, il passa près de la drame Driweg et lui tendit un vélin où il avait relaté les événements derniers...
En disant:
-"Un léger incident vous concernant, si on m'avait dit que je vais bientôt occire un homme pour la famille de Brocéliande...

Mais on n'insulte pas une princesse de Bretagne impunément...

Que cela soit dit, que cela soit su..."

Ayant mener Driweg et Richelieu a bon port Vero se permet de l'intrompre encore, l'embrasse tendrement Ludo faisant fie au protocole, la Fada de Provence étant ce qu'elle est ...

Bonsoir à toi, tu m'as caché être devenu Archêveque...tssss

Chrysopale! tu fais des merveilles ...et tu va continuer a nous éblouir j'en suis certaine!

Se retourne vers la future Marquise et lui chuchotte
Je crois votre vous pouvez vous mettre ou bon vous semble mais je sugere que vous vous placiez à la table de tête si cela vous est gré

Driweg Aliéniore a écrit:

_ "Messire de Morrigan, je vous en prie et je supplierai si vraiment il le faut : ne faîtes rien au Comte du Languedoc. Il s'agit du filleul de la première amie que je me suis faite. Je suis certaine qu'il n'a pas voulu dire du mal de moi. S'il vous plaît Mael, laissez-moi lui parler. L'ardeur que vous voulez mettre à défendre ma dignité vous honore et me fait réellement très plaisir. Néanmoins, j'aurais trop de honte à vous regarder le punir pour moi. S'il vous plaît..."

Le colosse fit une grimace et contracta le bras par réflexe, les gens qui le touchaient avaient fortement tendance à décéder mais il se radoucit avec la Dame et finit par sourire et dit:
-"C'est aussi vostre jour aujourd'hui, je ferai donc selon vostre souhait Dame Driweg...

Je ne souhaite pas vous mettre dans l'embarras.

Je gage qu'il pourra vous dire grand merci..."

Driweg tourna un visage ennuyé vers la Chambellan et lui souffla, un peu honteuse :

_ "Tout est bien, merci Dame Chrysopale. J'attends juste que... quelqu'un veuille bien aller s'asseoir avec moi."

La solitude, dans un pays étranger, lui était fort déplaisante. Elle ne tenait pas à s'isoler.

En entendant la remarque de Driweg, Richelieu réagit.

Votre altesse, laissez moi vous conduire en bout de table. Je m'installerai à proximité.

Le Comte lui fit signe d'avancer. Il invita également véro à les suivre.

Tu nous accompagne ? lui dit-il. il accompagna ensuitre Driweg jusqu'à un somptueux fauteuil en bout de table.

Je vous en prie dit-il. Il laissa un place entre lui et la jeune femme. il tenait à ce que son fils puissent s'asseoir à proximité.

Hum, de quoi parlions nous avant l'arrivée de la dame de Beausoleil ?Il fit un clin d'oeil à véro.
Ah oui votre fils ! Il vient s'installer en Provence également j'imagine ?

Driweg apprécia beaucoup que Ludovi pensât à son fils en laissant une place à coté de sa mère.

_ "Je vous avoue, cher Comte, que j'ignore encore quelle est son intention vis à vis de cette affaire. J'ai toujours évité de lui demander par peur d'entendre qu'il préfère rester en Bretagne loin de moi. J'imagine qu'il voudrait mener une carrière politique là-bas, aux cotés de son Grand-Ducal grand-père... Mais cela me rendrait triste... Déjà, lorsqu'il est allé à la guerre et a été fait prisonnier à Orléans, je suis tombée très malade en croyant ne plus jamais le revoir. Je m'inquiète peut-être trop mais n'est-ce pas le propre d'une mère ?"

Voyant une nouvelle ombre passer sur le visage de Ludovi, Driweg toussota et changea de conversation :

_ "Pardonnez-moi mais vous me semblez jeune pour un Comte. Avez-vous acquis le titre par vos propres efforts ou est-ce un héritage ?"

En entendant, le nom de la baronne "Pertuis", Driweg dévisagea son voisin :

_ "S'agirait-il de la dame Mickaelle ? C'est la première amie que je me suis faite arrivée en Provence, il y a un peu plus d'un an je crois. A vrai dire, c'était la seule provençale qui était venue naturellement à ma rencontre."

Le discours était terminé..Lordfear était resté un peu en retrait, le temps de prendre pleine mesure de ce qu'il avait annoncé. Il s'agissait de célébrer les deux ans d'indépendance mais à cela, se mêlait toute ses réflexions autour de cette union politique.

Bien des personnalités avaient fait le déplacement, des Bretons, des français , des impériaux, des provençaux, tous, mélangeant sujets de conversations et autres débats. On commentait le discours, on parlait diplomatie, politique, rumeurs...

Il aperçut le Comte du Languedoc. Peut être trouvera t'il le temps de lui toucher un mot.

Le Comité des Cigales avait annoncé l'ouverture du banquet. Il était temps de retrouver Driweg. Il n'avait pas aperçu Déesse lors du discours. Elle attendait des jumeaux de lui, des enfants qui allaient naître d'une passion intense et il savait qu'elle était farouchement contre cette union. Il espérait qu'avec le temps, elle le comprendrait, lui et ses choix politiques.

Lordfear pénétra dans la salle et aperçu sa promise, au bras du Comte d'Apt, Richelieu, son ami. Vero était non loin également, elle, la mère de son fils, Adriano. Encore quelque chose qui rendait la situation relativement surréaliste. Ils était tous assis, au fond de la table principale. Lordfear s'approcha, et s'adressa à Richelieu

Et bien, mon ami. Point le temps de terminer mon discours que vous convolez déjà avec ma promise?

Un sourire en coin, il se tourna vers Driweg, et lui fit un chaste baise main.

Bonsoir...il hésitait sur l'appellation. Devait il l'appeler "Driweg" désormais, ou continuer à dire Baronne le temps de l'officialisation? Driweg..il osa le coté quelque peu familier. Vous êtes resplendissante. Il va falloir que vous me présentiez à la forte délégation bretonne présente ce soir, notamment à la Duchesse.

J'espère que vous vous sentez bien icelieu. Je vois que biens des provençaux ont fait votre connaissance. C'est une bonne chose, car vous aurez l'occasion de les revoir très souvent désormais.

Profitons donc de cette fête qui célèbre nos deux années d'indépendance! Nous verrons ensuite ensemble, l'organisation à proprement parlé du mariage..

Puis il demanda à Océane de le rejoindre. Il s'adressa doucement à elle.

Il n'y a pas de plans de table ce soir, du fait que beaucoup d'invités sont arrivés sur le tard. Néanmoins, sur la table principale, je ne veux voir que les gens "pouvant" s'y installer. Dignitaires, Nobles, conseillers..enfin, vous m'avez compris je pense, inutile de dresser une liste. Evitez simplement que le clochard du coin s'installe à table en chantant une chanson paillarde.

Un sourire à la Pazzi, il s'installa aux côtés de la Brocéliande

Driweg faillit devenir aussi rouge que sa robe lorsqu'elle aperçut le Marquis qui venait dans sa direction. Comment pouvait-il être aussi calme ? La raison pour laquelle elle avait accepté bon gré mal gré cette alliance était que son père l'avait décidé ainsi. Par Amalric, la jeune femme aurait même sauté du haut d'un falaise s'il en avait formulé le souhait. Pour elle, c'était donc de l'asservissement. Mais lui ? Il se compliquait bien la vie en se contraignant lui-même à épouser une inconnue alors qu'il avait déjà tant de belles âmes à ses pieds... Peut-être qu'un jour elle comprendrait pourquoi.
En attendant, elle sourit au Marquis et lui répondit :

_ "Je vous présenterai la délégation bretonne à l'issue du banquet, Monseigneur, car j'imagine qu'il sera suivi d'un fastueux bal, comme l'an dernier."

Alors qu'il prenait place elle ajouta :

_ "Votre discours était très bien. Et, oui, j'ai pu faire la connaissance de quelques provençaux. Le Comte d'Apt que voici s'est montré particulièrement charmant. Vous avez une grande chance d'être entouré par des hommes de sa qualité."